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[Webinaire] Le potager hier et aujourd’hui (conseil scientifique)

Mardi 28 mars 2023 a lieu le webinaire « Le potager hier et aujourd’hui », organisé par le conseil scientifique de la SNHF. Les quatre conférences de ce webinaire sont maintenant disponibles en rediffusion.

Le jardin potager connaît depuis quelques années un engouement fantastique, que ce soit dans des jardins privés ou des jardins collectifs. Les raisons en sont multiples : attrait renouvelé pour le monde végétal, goût du frais, du « naturel »et de la consommation locale, confinement lié à l’épidémie de la COVID puis télétravail laissant plus de temps à domicile…
Dans la population française, nombreux sont les jeunes qui se sont récemment engagés dans le jardinage, tant pour l’agrément que pour le potager.
Cet intérêt pour le jardin potager est un retour à une tradition ancienne et lors de ce webinaire, nous retrouverons l’histoire des jardins potagers illustrant  l’évolution des jardins potagers européens de l’Antiquité jusqu’au XXIe siècle en fonction des évolutions sociétales et esthétiques. Puis, nous apprendrons le comportement actuel des consommateurs vis-à-vis des fruits et des légumes et nous décrypterons une enquête récente sur les Français et le potager. En dernier lieu, l’intérêt économique du jardin potager pour les familles sera évoqué.

 

Yvette Dattée, présidente du Conseil scientifique de la SNHF

  • Ouverture par Yvette Dattée, présidente du Conseil scientifique de la SNHF. Animatrice, Noëlle Dorion
  • Une histoire des jardins potagers, Yves-Marie Allain 
  • L’impact des jardins potagers sur les achats et la consommation, une étude du CTIFL (Centre technique interprofessionnel  des fruits et légumes), Daniel Veschambre
  • Les Français et le potager, Émeline Teissier
  • L’intérêt économique des jardins potagers, Jean-Daniel Arnaud

Les intervenants

Une histoire des jardins potagers, Yves-Marie Allain

Si les auteurs grecs, latins, arabes ont abordé l’agronomie et la culture de nombreuses plantes vivrières, c’est à compter de la Renaissance, qu’en Europe, la littérature aborde l’aspect formel du potager et sa place dans la composition globale du jardin. Au fil des siècles, la place du potager a évolué dans l’organisation spatiale et sociale des parcs et jardins. De jardin participant à l’agrément général, dès le XVIIe siècle, il est progressivement relégué et placé en dehors des vues majeures de la composition. Néanmoins, il doit suivre des règles dans son découpage en carrés. Avec le mouvement des jardins paysagers, dès le XVIIIsiècle, un certain nombre de concepteurs souhaite que le potager soit également « dé-géométriser ». Leurs préconisations n’auront guère de succès. De plus, le potager perd de son utilité absolue et bien des paysagistes du début du XXe siècle pensent qu’il peut être supprimé des nouveaux jardins d’agrément. Néanmoins, le potager perdure sous des formes multiples du jardin familial au jardin partagé, avec par ailleurs un retour de la plante potagère au jardin d’agrément.

Yves-Marie Allain

Ingénieur horticole, paysagiste, dplg formé à l’École nationale supérieure d’horticulture à Versailles, Yves-Marie Allain commence sa carrière comme directeur d’espaces verts de collectivités locales (Lorient puis Orléans) avant d’intégrer, comme ingénieur de recherche, le Muséum national d’histoire naturelle, chargé de la direction du Jardin des plantes de Paris et de l’Arboretum de Chèvreloup. À ce titre il sera, pour la France, l’autorité scientifique flore à la convention internationale de la Cites. Il termine sa carrière comme membre permanent de l’Inspection générale de l’environnement. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la relation des hommes et des plantes dont Une histoire des jardins potagers (2022).

Une histoire des jardins potagers
Résumé
Le jardin potager est de retour, il a retrouvé ses lettres de noblesse, mais quel fut son parcours et quelle place lui a-t-on octroyé au cours des siècles, depuis le Moyen-âge ? C’est cette histoire complexe entre des plantes et un lieu, entre une quête de nourriture et une recherche d’esthé­tisme qui nous est contée ici avec passion.
Date de parution : 29/09/2022
Editeur : Quae

Jardins potagers : impacts sur la consommation des fruits et légumes frais en France : une étude du CTIFL apporte quelques éclairages), Daniel Veschambre

En France, la consommation totale des fruits et légumes frais est relativement stable depuis 20 ans, malgré une légère baisse ces dernières années. La production française assure 52% du marché français. Sur l’ensemble, les fruits et légumes « bio » représentent moins de 10%, part limitée, mais qui a plus que doublé depuis 2010. Les fruits & légumes représentaient 22 % du budget alimentaire des ménages en 2018. Cette part a augmenté de 5 points depuis 1998.

Dans ce contexte général de la consommation, l’étude menée en 2022 par Pascale Cavard du CTIFL visait à caractériser l’impact des jardins potagers. La crise sanitaire et les restrictions imposées en 2020 et 2021 ont eu pour conséquence un changement d’attitude : De nombreux consommateurs déclarent désormais vouloir développer leur autoproduction. Dès lors, les consommateurs vont-ils se mettre à jardiner ou à augmenter la taille de leur potager ? Et que vont-ils planter ?

Les motivations liées à la culture d’un potager ne se limitent pas à la possibilité de produire ses propres fruits et légumes, la notion de plaisir étant aussi très importante. Le choix des espèces cultivées est avant tout une question de goût, mais aussi d’adaptation au sol et au climat, et à la facilité à faire pousser les variétés cultivées.

Peu de jardiniers travaillent à perte, et l’intérêt économique d’un potager est particulièrement important en début de saison ; la productivité et les économies réalisées différentes selon les catégories de fruits et légumes cultivés. La taille du potager est variable et assez logiquement corrélée à l’expérience des jardiniers. Les arbres fruitiers, parfois déjà présents à l’achat d’une maison, représentent quant à eux un investissement et un certain savoir-faire.

Les critères d’achat de semences et plants sont la saveur des fruits et légumes ainsi que la facilité de culture, associée à un bon rendement et adapté au climat. La tomate est la star incontestée du potager en 2021, suivie de la salade puis de la courgette. Les fruits rouges (fraise, framboise et cerise) constituent le podium des plants et arbres présents dans le jardin suivis du pommier.

Une large majorité des jardiniers n’a pas changé ses habitudes de plantation de fruits et de légumes ces deux dernières années, et un tiers d’entre eux utilise par ailleurs un abri produire ses propres plants de légumes.

Daniel Veschambre

Daniel Veschambre, ingénieur horticole, a fait sa carrière au Centre Technique des Fruits et Légumes (Ctifl) ; après un temps de travail de R&D dans le secteur légumes et fraisier, il a occupé divers postes notamment   à la direction du département Qualité des F&L et Protection de l’environnement. Il a finalement dirigé le département Légumes et fraisier du Ctifl pendant 12 ans, en développant notamment les travaux visant à réduire et à trouver des alternatives à l’emploi des produits phytosanitaires de synthèse.

Les Français et le potager, Émeline Teissier

Le confinement a permis aux Français de jardiner davantage et de consacrer plus de temps à ce loisir vert, en particulier pour cultiver leurs propres légumes et gagner ainsi en autonomie alimentaire. Une grande enquête à l’initiative de SEMAE, l’interprofession des semences et plants, réalisée par KANTAR auprès de 1.000 jardiniers, nous révèle les raisons de ce récent engouement des Français qui traduit une véritable évolution de nos pratiques qui nous conduit à mettre les mains dans la terre pour mieux nous nourrir et nous faire plaisir. Motivations, pratiques, attentes, types de légumes et choix des variétés cultivés, découvrez un résumé des tendances actuelles et futures du potager et le profil de ces jardiniers amateurs.

Émeline Teissier

  • 2020 – aujourd’hui : Secrétaire de Section « potagères et florale », « maïs et sorgho », animatrice de la Commission transversale Innovation et du dossier Diabrotica au sein de SEMAE, l’interprofession des semences et plants
  • 2011 – 2020 : sélectionneur plantes aromatiques chez Darbonne aromatique/Daregal
  • 2005 – 2022 : sélectionneur tournesol chez Syngenta

Formation mixte Université (DEUG – Licence – Maîtrise en biologie et physiologie végétale) et intégration de l’INH pour suivre une spécialisation en amélioration et sélection des plantes, en partenariat avec l’INAPG.

Je suis plus particulièrement spécialisée dans l’utilisation des ressources génétiques sauvages et le développement d’outils de phénotypage.

Présentation de l’étude sur l’intérêt économique des jardins potagers, Jean-Daniel Arnaud

Alors que les jardins potagers prennent de plus en plus d’importance, la SNHF a estimé utile de réaliser une étude portant sur leur intérêt économique pour le jardinier et sa famille. Avec le soutien d’AgroParisTech et de plusieurs partenaires, cette étude a été lancée. La première partie présente l’état actuel de l’insécurité alimentaire en France et dans le monde et décrit l’évolution des jardins depuis le XIXᵉ siècle. La seconde partie détaille la méthode d’enquête employée permettant de recueillir des données quantitatives sur les productions et les dépenses des jardiniers et de mieux comprendre le profil et les motivations des jardiniers. Les premiers résultats, montrent que les jardiniers sont surtout désireux de produire leurs propres légumes et que certaines productions, telles les petits fruits rouges, sont particulièrement rentables. Du fait de la très grande diversité des jardins potagers et de la difficulté de trouver des jardiniers ayant consigné leurs résultats de manière exhaustive, l’étude doit être poursuivie.

Jean-Daniel Arnaud

Jean-Daniel Arnaud est ingénieur agronome. Il est d’abord allé en coopération en Algérie pour enseigner l’agriculture. Puis il a fait carrière 38 ans dans l’interprofession des semences avec trois missions bien différentes. Durant seize ans, il a été chargé du développement des plantes fourragères et à gazon en France. Après, il fut responsable du service des études économiques et statistiques et a réalisé de nombreuses études quantitatives et qualitatives sur l’utilisation des semences. Enfin, il a été Secrétaire général de la section semences de plantes potagères et florales ainsi que de la section betteraves. Retraité à partir de 2012, il a créé un jardin potager partagé, il est membre actif de la section potagers et fruitiers de la SNHF. Il a collaboré au Comité d’orientation et d’éthique d’une association de jardins familiaux et est maintenant membre du Conseil scientifique de la SNHF.

En 2018, Jean-Daniel Arnaud a initié et été maître de stage de l’étude sur l’intérêt économique des jardins potagers réalisée par Anoucha Joubert qu’il présente dans ce webinaire.

Yvette Dattée

Docteur d’État, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’École Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Noëlle Dorion

Noëlle Dorion est ingénieur horticole et docteur en physiologie végétale. Elle est Professeur honoraire Agrocampus Ouest, spécialisée en biologie cellulaire et physiologie du développement des plantes ornementales. Elle a été présidente de la section « plantes ornementales, à parfum, aromatiques et médicinales du CTPS (comité technique permanent de la sélection). Aujourd’hui retraitée, Noëlle Dorion est membre du conseil scientifique de la SNHF et membre de l’Académie d’Agriculture de France.

Les webinaires de la SNHF sont disponibles quelques mois après leur diffusion, sur notre chaîne YouTube.

[Webinaire] La semence et le semis (conseil scientifique de la SNHF)

Rendez-vous, mardi 7 mars, pour le webinaire « La semence et le semis », organisé par le conseil scientifique de la SNHF. Ce webinaire traitera des méthodes qui conduisent aux différents types de variétés végétales, puis de la physiologie de la germination et en dernier lieu des bonnes méthodes de semis.

Pour l’agriculteur et le jardinier, le semis symbolise l’espoir, une promesse, la foi en l’avenir, comme si le résultat était déjà atteint. Cependant, il ne s’agit pas d’un optimisme aveugle, mais d’une confiance et d’une certitude qui sont l’expression même du travail de la terre et de la vie.

Les jardiniers suivent le rythme des saisons, attendant souvent avec impatience la période des semis, préparant le sol pour y déposer les semences.
La graine est un organisme vivant issu de la fécondation entre un ovule et un grain de pollen, qui lors de sa maturation, elle a constitué des réserves et la plupart du temps s’est mise en quiescence.
La réussite d’une culture tient pour beaucoup à la qualité de la graine sans pour autant négliger son environnement biotique et abiotique, d’où l’intérêt pour la qualité des sols.

Toutefois, la graine est aussi la traduction d’une génétique particulière obtenue par des méthodes d’amélioration de mieux en mieux maitrisées.

Yvette Dattée, présidente du Conseil scientifique de la SNHF

Ouverture par Yvette Dattée, présidente du Conseil scientifique de la SNHF. Animatrice, Marianne Delarue

  • La semence, vecteur d’un patrimoine génétique, Georges Sicard,
  • Françoise Corbineau, Professeur de biologie végétale à Sorbonne Université
  • Réussir son semis, les grands principes, Dominique Daviot, SEMAE

Les intervenants

La semence, vecteur d’un patrimoine génétique, Georges Sicard

La présentation commence par un bref historique de la sélection végétale et de l’apparition du concept de « variété ». Les grands types de constructions génétiques sont rappelés (populations, lignées, hybrides, synthétiques …), en lien avec la biologie florale des espèces végétales. Les notions de maintenance des variétés et de production de semences sont abordées selon les types variétaux.

Les concepts d’homogénéité et de stabilité, pierre angulaire de la définition d’une variété, sont présentés et questionnés.

La présentation se termine sur quelques conseils et mises en garde à l’usage de ceux qui voudraient produire leurs propres semences.

Georges Sicard, ingénieur agronome PG 75, jeune retraité, a réalisé toute sa carrière dans la filière semence, d’abord à la Fnams (fédération des agriculteurs multiplicateurs de semences) où il a eu en charge la direction technique, puis au GEVES où il a dirigé le secteur d’étude des variétés, dans le cadre notamment de l’inscription au catalogue officiel.

Georges a rejoint le conseil scientifique de la SNHF en 2020.

Les semences, organes essentiels pour la survie et la propagation des espèces, Françoise Corbineau, Biologie des Semences, UMR7622, IBPS, Sorbonne Université, Paris

La majorité des végétaux supérieurs produisent des graines tolérantes à la déshydratation, dites « orthodoxes ». Quiescentes au moment de leur dissémination, leur germination exige de l’eau et est contrôlée par la température, l’oxygène et la lumière. Elle est aussi régulée par des facteurs internes aux semences, les dormances qui correspondent à une inaptitude à germer dans des conditions apparemment favorables. Elles impliquent l’embryon et les enveloppes. Leur élimination entraine un élargissement des conditions qui permettent la germination, les semences non dormantes sont donc moins sensibles aux facteurs du milieu. Toutefois, placées dans des conditions défavorables à la germination, les semences peuvent perdre leur aptitude à germer en rentrant en dormance « secondaire ». Les cycles biologiques se caractérisent par l’alternance de ces phénomènes. De plus la survie des semences orthodoxes à l’état déshydraté permet leur conservation et le maintien de la biodiversité ex-situ.

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Françoise Corbineau, est Professeur de biologie végétale à Sorbonne Université. Élève de l’École Normale Supérieure, Agrégée de Sciences Naturelles en 1976, Françoise Corbineau est recrutée comme Chargée de recherche au CNRS de 1979 à 1990, puis promue Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Université) en 1994. Spécialiste de la biologie des semences, elle est auteur ou co-auteur de plus de 250 articles de recherche dont 155 dans des revues internationales à comité de lecture, de 9 chapitres d’ouvrages et de 3 ouvrages sur la physiologie des semences. Elle a aussi encadré 18 thèses de Doctorat.

Elle s’est beaucoup impliquée dans la recherche appliquée en partenariat avec de nombreuses sociétés semencières et elle est Membre de l’Académie d’Agriculture de France depuis 2013.  Elle a été Président-Elect de l’ISSS (International Society for Seed Science), puis Présidente de cette Société de 2014 à 2017.

Elle a succédé au Prof. Côme à la direction de l’Equipe « Biologie des Semences » de 1997 à 2010. Son activité scientifique a porté sur la régulation physiologique, biochimique et hormonale de la germination et des dormances, le vieillissement et la conservation des semences et l’évaluation et l’amélioration de la qualité des semences. En retraite depuis 2022, elle est actuellement Professeur Emérite de Sorbonne Université.

Réussir son semis, les grands principes, Dominique Daviot et Philippe Monchaux

Le succès de la culture des légumes commence dès le semis car les graines ont des besoins de conditions particulières pour bien germer et lever de façon régulière et homogène. Chaque espèce a en effet ses préférences pour le lieu, la période et la façon d’être mise en terre. Pour réussir les semis, il convient tout d’abord de choisir des espèces et des variétés adaptées à sa région, à son sol, aux périodes de culture et de production souhaitées. Les sachets de semences présentent très souvent des indications précieuses dans ce domaine. Ensuite, il est primordial d’utiliser des semences de qualité, ayant conservé toute leur qualité germinative. Après une préparation soignée de son sol, les semences seront mises en terre au bon moment, à la bonne densité et à la bonne profondeur. Différents types de semis en pleine terre (en ligne, en poquets ou à la volée) sont possibles suivant les espèces. Il est important de pas semer trop dru, de tasser légèrement le sol et d’arroser délicatement après le semis. Après la levée, des éclaircissages sont nécessaires pour assurer un développement optimal entre les plantes et obtenir de belles récoltes.

Ingénieur agronome spécialisé dans l’amélioration des plantes, Dominique DAVIOT a commencé sa carrière au GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants, devenu aujourd’hui SEMAE) en tant que chargé de développement, d’abord au niveau régional, puis au niveau national. Il est très vite chargé de communication en direction de l’enseignement et de l’univers jardin. Passionné de jardinage et d’animation pour les scolaires, il participe dès 1985 à la mise en place de l’opération « Jardinons à l’école » et lance en 1999, grâce à des fonds européens, « La semaine du jardinage pour les écoles ». En 2004, il devient Secrétaire Général de la Section Semences de Maïs et de Sorgho puis de la Section Potagères et Florales en 2012. C’est en particulier dans ce cadre qu’il met place en 2020 un fonds de soutien pour la maintenance des variétés anciennes de légumes.

Aujourd’hui retraité, il est membre de la Section Potagers et Fruitiers de la SNHF.

Philippe Monchaux 

Au terme d’un itinéraire professionnel d’enseignant et de formateur « étranger » au domaine horticole, Philippe Monchaux, a terminé sa carrière universitaire en 2013. Il a toujours manifesté un intérêt pour le jardinage en cultivant le jardin familial. En tant qu’adhérent de Jardinot, en 2014, il s’inscrit à la formation de jardiniers-référents du Conseil national des jardins collectifs et familiaux (CNJCF). Depuis, il organise régulièrement des animations au sein d’un jardin associatif, donne des conférences à la demande d’associations locales de jardins familiaux. Ancien président de la Société d’horticulture de Picardie, il a rejoint la SNHF d’abord dans l’équipe Jardiner Autrement dont il a été le chef de projet (2018-2021), puis la section Potagers et fruitiers. Il s’efforce de porter les préoccupations des jardiniers amateurs ou débutants qu’il côtoie régulièrement.

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Professeure à l’Université Paris-Saclay,  Marianne Delarue effectue sa recherche au sein de l’Institut des Sciences des Plantes de Paris-Saclay où elle étudie le développement des plantes aux niveaux cellulaire et moléculaire. Ses derniers travaux concernent les processus de mort cellulaire programmée des cellules en réponse à des stress biotiques et abiotiques.

Marianne est également très impliquée dans la gestion des thèses dans sa discipline puisqu’elle dirige l’École Doctorale Sciences du végétal : du gène à l’écosystème, regroupant une centaine de doctorants. 

Passionnée par l’enseignement et la transmission des savoirs, elle participe depuis plusieurs années au conseil scientifique de la SNHF.

Les webinaires de la SNHF sont disponibles quelques mois après leur diffusion, sur notre chaîne YouTube.

Voir tous nos webinaires.

[Webinaire] Comprendre pour tailler (conseil scientifique et section arbres et arbustes d’ornement)

Le programme

Le conseil scientifique et les sections de la SNHF mettent en commun leurs compétences pour vous présenter, par une série de webinaires, des espèces qui vous sont familières et sur lesquelles, vous voudriez en savoir plus. Ces webinaires, gratuits et accessibles à tous, se dérouleront en ligne.

Deux à trois spécialistes de la thématique partageront leurs connaissances, et resteront à votre écoute lors d’un temps d’échange où vous pourrez poser toutes vos questions. Nous vous attendons nombreux.

Le sixième webinaire de la série est organisé avec la section arbres et arbustes d’ornement!

Lundi 05 décembre de 14h 30 à 17h 

Conférencier.e.s

Noëlle Dorion

Noëlle Dorion est ingénieur horticole et docteur en physiologie végétale. Elle a fait toute sa carrière professionnelle dans l’enseignement supérieur agricole d’abord comme enseignant chercheur en physiologie végétale appliquée aux plantes de l’horticulture à l’École Nationale Supérieure d’Horticulture (ENSH) de Versailles, puis comme professeur d’horticulture ornementale à Angers, d’abord à l’Institut National d’Horticulture (INH) puis à Agrocampus Ouest.

Elle a par ailleurs été présidente de la section « plantes ornementales, à parfum, aromatiques et médicinales » du CTPS (comité technique permanent de la sélection) et présidente de l’association Terre des Sciences.

Aujourd’hui retraitée, Noëlle Dorion est membre de la Société Nationale d’Horticulture (SNHF), membre de son conseil scientifique et membre de l’Académie d’agriculture de France.

Conférence : Quelles caractéristiques pour les ligneux d’ornement ?

Les végétaux ligneux d’ornement (VLO) ont pour première caractéristiques d’être des végétaux. En effet, les VLO sont des plantes comme les autres. Ils sont fixés et leur croissance harmonieuse, comme leur résistance à divers stress résulte de leur sensibilité aux facteurs de l’environnement et de l’intégration de ceux-ci dans la plante via les hormones notamment. Les VLO ont comme deuxième caractéristique d’être ligneux. Cette caractéristique associée à la capacité des bourgeons à être « dormants » pendant la mauvaise saison assure leur survie et prépare la croissance de l’année suivante. Cette pérennité de l’appareil végétatif est complétée par la possibilité de refleurir annuellement pour peu que la période de juvénilité qui est aussi une caractéristique des végétaux ligneux soit passée. Les VLO ont comme troisième caractéristique d’être ornementaux soit par leur système de ramification soit par leur floraison. Les signaux hormonaux qui commandent ces deux aspects sont les mêmes que ceux évoqués plus haut mais le résultat dépend aussi des caractéristiques génétiques des plantes. C’est pourquoi même s’il y a quelques grandes règles de ramification permettant de classer les VLO en arbres, arbustes et buissons, il existe une immense diversité tout à la fois avantage et difficulté pour le jardinier (exposés suivant).

Mary Fruneau 

 Mary Fruneau, passionnée de nature, est adhérente de plusieurs associations horticoles. Les échanges avec jardiniers et pépiniéristes, les visites de jardins et de fêtes des plantes depuis plus d’une vingtaine d’années lui ont permis de devenir, peu à peu, une « jardinière amateure éclairée ».

Après une carrière de professeure de Sciences Physiques en lycée, elle a pu donner libre cours à sa passion pour les arbres et arbustes dans son jardin, créé et entretenu à quatre mains : « Le jardin de Mary & Joël » https://sites.google.com/site/lejardindemaryjoeel/home?authuser=0

Présidente de la commission voyages de la SNHF depuis 2018, Mary est devenue administratrice, en 2021 et présidente de la section Arbres et d’Arbustes d’Ornement (AAO).

Conférence : Pistes pour le jardinier amateur

Pour diverses raisons, le jardinier amateur peut être amené à tailler les arbres et arbustes de son jardin. Il est alors souvent perplexe et se pose bien des questions : où et comment intervenir.

Quelques de repères concernant la floraison et la façon dont se développe l’arbuste permettent d’avoir les premiers éléments de réponse.

Après un rappel des notions de basitonie, mésotonie, acrotonie, le diaporama présentera divers arbustes correspondant aux modes de croissance définis, avec une indication sommaire de leur entretien.

Jac Boutaud

Jac Boutaud a été Gestionnaire du patrimoine arboré et forestier de la Ville de Tours (37) de 2008 à 2022[, date à laquelle il a pris sa retraite de la fonction publique territoriale]. Auparavant. Il a été Responsable du service technique pour les végétaux ligneux à Végétude (77) de 1991 à 2008. En parallèle, il est Formateur intermittent en arboriculture et arbusticulture d’ornement depuis 1992.

Concepteur et gestionnaire de l’Arboretum de la Petite Loiterie à Monthodon (37) depuis 1990 (https://www.lapetiteloiterie.fr/), il est l’auteur de l’ouvrage « La taille de formation des arbres d’ornement », édité la Société Française d’Arboriculture (http://www.sfa-asso.fr/) en 2005. Par ailleurs, il est membre fondateur et ancien président de l’association Les Arbusticulteurs (http://www.arbusticulteurs.fr/).

Conférence : Tailler les arbres et les arbustes : oui, lorsque c’est nécessaire, mais jamais sans « raison »

« La taille des végétaux ligneux d’ornement, qu’il s’agisse d’arbres ou d’arbustes, doit être décidée au terme d’une analyse non seulement de leurs modalités de développement, mais aussi de leur environnement, des contraintes qu’ils subissent et des objectifs qui sont poursuivis.

De même, le choix de la période de taille ne doit pas prendre en compte uniquement les modalités de floraison, il doit aussi favoriser une répartition équilibrée du travail au jardin au cours de l’année et, par ailleurs, respecter la nidification des oiseaux, en particulier dans la strate arbustive.

Cette démarche d’analyse préalable à la taille relève de la gestion raisonnée et non de l’entretien routinier. Elle permet d’éviter d’intervenir inutilement ou de façon inappropriée et elle replace le jardinier dans une position active et créatrice. »

Animateurs

Yvette Dattée présidente du conseil scientifique de la SNHF

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Fleurs d’ici, fleurs d’ailleurs : quelle place pour la production française ? La journée d’information SNHF

L’attrait du consommateur pour les produits locaux est de plus en plus fort. Les raisons de cette préférence sont diverses : recherche d’une origine française pour favoriser l’économie nationale, de circuits courts pour une réduction de l’empreinte carbone…

Les fleurs coupées n’échappent pas à ce mouvement : il suffit de lire dans la presse, au moment des fêtes, les articles décriant, pour leur bilan carbone et leurs conditions de production, les roses venues d’Afrique ou d’Amérique du Sud.

La production française de fleurs coupées est en déclin depuis longtemps, en raison spécialement d’une pression foncière accrue, de la hausse des prix de l’énergie, de la forte concurrence internationale. Ce sont actuellement 80% des fleurs vendues dans l’hexagone qui sont importées. Mais la demande pour les fleurs françaises est forte, des aides sont apportées, des labels et certifications ont été créés. Ils garantissent notamment des conditions de production respectueuses de l’environnement.

D’importants progrès sont réalisés dans ce domaine : en 35 ans, par exemple, la culture de pivoines pour la fleur coupée a été portée à 200 hectares. Pour plusieurs espèces, des recherches portent sur l’accélération de la production, la diversification, l’expérimentation de systèmes durables économes en intrants.

Il n’en reste pas moins que les contraintes saisonnières, ou encore les coûts rendent difficile la compétition entre la production française et les importations. La limitation de ces handicaps par la diversification, l’innovation, les signes de qualité peuvent se révéler des atouts de choix pour notre horticulture nationale.

Valoriser les atouts de l’hexagone en saison favorable et satisfaire nos besoins de couleur, de lumière et de fraîcheur en hiver, ne permettrait-il pas de concilier l’attrait de la production locale et l’apport des cultures de pays du Sud ?

Date : 23 novembre 2022 de 9h à 16h00
Lieu : SNHF, 84 rue de Grenelle, 75007 Paris

Venez, le 23 novembre, participer à cette journée d’information de la SNHF, nous vous y attendons.

Le programme

9h00 – Début de la conférence

> Ouverture : Jean Pierre Gueneau, Président de la SNHF, Yvette Dattée, Présidente du Conseil scientifique

> Conférence introductive : Evolution récente de la production de fleurs coupées en France – Léa Benoit, doctorante à l’université Bordeaux Montaigne, UMR LAM, ATER à l’université de Limoges, UMR GEOLAB

> Fleurs de France et d’ailleurs : avantages et inconvénients, possibilités de comparaison – Caroline Widehem, professeur Agro campus ouest

10h35-10h50 Discussion

10h50-11h10 Pause

> Les décisions stratégiques d’une entreprise face au marché – Nicolas et Jean-Philippe Bigot, directeurs de Bigot Fleurs

> Les attentes des consommateurs et de la distribution : témoignage d’un grossiste – Maxime François, Président directeur général Fleur Assistance

> Les nouveaux venus du marché fleur locale, l’association Halage – Julie Haddad, Fleurs d’Halage

12h30 -12h50 Discussion

13h00 -14h00 Déjeuner

> Les signes d’origine, de qualité, certification environnementale : des moyens de démarquer les produits français – Malorie Clair et Sylvie Robert, Excellence Végétale

> La concurrence, moteur de la diversification – Laurent Ronco, ASTREDHOR

> La diversification d’usage : l’ouverture des productions à d’autres marchés – Sophie Descamps, Chambre d’agriculture des Alpes Maritimes

> L’innovation des systèmes de production, garantie de qualité et de diversité des produits sur les marchés – Laurent Ronco, ASTREDHOR

15h20-15h30 Discussion

>Conclusion – Fabien Robert, ASTREDHOR

16h00 Fin de la journée

[Webinaire] Le parfum des roses (conseil scientifique et section roses)

Le programme

Le conseil scientifique et les sections de la SNHF mettent en commun leurs compétences pour vous présenter, par une série de webinaires, des espèces qui vous sont familières et sur lesquelles, vous voudriez en savoir plus. Ces webinaires, gratuits et accessibles à tous, se dérouleront en ligne.

Deux à trois spécialistes de la thématique  partageront leurs connaissances, et resteront à votre écoute lors d’un temps d’échange où vous pourrez poser toutes vos questions. Nous vous attendons nombreux.

Le cinquième webinaire de la série est organisé avec la section roses !

Le programme

  • Ouverture par Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique et Janic Gourlet, president de la section roses
  • Histoire des parfums : de l’empirisme aux parfums modernes, un long parcours par Xavier Fernandez, Université Côte d’Azur, Institut de Chimie de Nice
  • Le parfum des roses par Sylvie Baudino, Université de Saint-Etienne et directrice du laboratoire de Biotechnologies Végétales Appliquées aux Plantes Aromatiques et Médicinales (LBVpam)
  • Apprécier le parfum des roses par Henri Delbard, président de la Société Nationale d’Horticulture de France (2003-2015), membre émérite de l’Académie d’Agriculture de France

Conférenciers

Xavier Fernandez

Xavier Fernandez

Xavier Fernandez est docteur en Sciences mention Chimie, Directeur du Master FOQUAL et professeur des Universités Il exerce son activité de chercheur à l’Institut de Chimie de Nice (UMR CNRS 7272), Université Côte d’Azur.
Après avoir été Vice-Doyen de la Faculté des Science d’Université Nice Sophia-Antipolis durant 6 ans, il occupe depuis 2020 le poste de Vice-Président Innovation et Valorisation de la Recherche d’Université Côte d’Azur.
Il a signé, ou cosigné plus de 150 de publications scientifiques dans le domaine des cosmétiques, arômes et parfums ou l’étude des plantes aromatiques et médicinales, 9 brevets d’invention et 5 ouvrages, «L’herbier parfumé, « Chimie des huiles essentielles : entre traditions et innovations», «Huiles essentielles : vertus et applications», «Eaux Florales et hydrolats : vertus et applications» et «Parfums antiques : de l’archéologue au chimiste».
Ses activités de recherche sont centrées sur les ingrédients naturels et la chimie des arômes, parfums, cosmétiques.
Il est le co-créateur de la startup Nissactive (https://www.nissactive.com/accueil) qui développe des ingrédients naturels innovants pour la cosmétique et la parfumerie.

Conférence : Histoire des parfums : De l’empirisme aux parfums modernes, un long parcours

Odeurs et Humanité ont toujours été liés, Dès l’âge du Bronze, les hommes ont rendu grâce aux dieux à l’aide de résines ou de bois odorants dont la combustion à l’odeur agréable permettait de les attirer dans leurs temples [[1]].

Aujourd’hui, le parfum désigne à la fois une perception sensorielle et un produit du commerce. On perçoit ainsi le parfum d’une plante, d’un proche mais on achète également des produits manufacturés vendus sous le même nom. Dans notre société moderne, le parfum est partout et jalonne des étapes de notre vie quotidienne. De façon subjective, il conditionne souvent certains de nos choix. [[2]].

Même si la parfumerie est souvent associée à la notion de tradition, les savoir-faire et les procédés ont beaucoup évolués à travers les âges en tenant compte des avancées scientifiques et sociétales. La conception de nouvelles molécules odorantes, leurs synthèses et l’extraction des matières premières naturelles ont beaucoup progressé au cours des siècles [[3],[4]].

L’évolution de la parfumerie à travers les âges en s’appuyant des périodes importantes et des exemples concrets sera présentée lors de cette intervention.

[1]. J.-P. Brun, X. Fernandez « Parfums antiques : de l’archéologue au chimiste ». Editions Silvana, Milan, 2015

[2]. X. Fernandez, S. Antoniotti, E. Bussotti, M.-P. Hurel « Parfum, Chimie et Création » L’Actualité Chimique, 2008, 323-324, 42-51.

[3]. U. J. Meierhenrich, J. Golebiowski, X. Fernandez, D. Cabrol-Bass, « The molecular basis of olfactory chemoreception », Angew. Chem. Int. Ed., 2004, 43, 6410-6412.

[4]. X. Fernandez, S. Antoniotti, « Formulation des parfums », Techniques de l’Ingénieur, 2015, J2304, 1-28.

Sylvie Baudino

Sylvie Baudino

Sylvie Baudino est Professeur à l’Université de Saint-Etienne et directrice du laboratoire de Biotechnologies Végétales Appliquées aux Plantes Aromatiques et Médicinales (LBVpam) Comment les molécules du parfum sont-elles fabriquées chez les roses et pourquoi certaines roses ne sont-elles pas parfumées ? Ce sont les questions auxquelles Sylvie Baudino et son équipe essayent de répondre. Pour la première fois en 2015, l’équipe de Sylvie Baudino a révélé, chez la rose, une nouvelle voie de biosynthèse des monoterpènes, molécules très importantes du parfum de rose.

Conférence : Le parfum des roses

La rose est la reine des fleurs et son parfum enchante l’homme depuis l’antiquité grecque. Les fleurs de la plupart des espèces botaniques du genre Rosa sont parfumées et à tous les stades de leur domestication, le parfum a constitué un caractère extrêmement important. Malgré de nombreuses études chimiques du parfum des roses, les voies de biosynthèse des principaux composés du parfum sont encore mal connues chez cette plante. Chez les roses modernes ou « hybrides de thé », le parfum est émis principalement par les pétales, bien que les étamines puissent aussi y contribuer. Nous étudions les gènes qui interviennent dans la biosynthèse du parfum chez la rose. Par exemple, nous avons caractérisé ceux qui sont impliqués dans la synthèse de plusieurs molécules responsables de l’odeur typique de rose et montré comment ils ont évolué au cours de l’histoire de la rose.

Henri Delbard

Henri Delbard

Rosiériste
Master of sciences University of California Davis.
Président de la Société Nationale d’Horticulture  2003-2015.
Membre émérite de l’Académie d’Agriculture de France.

Conférence : Apprécier le parfum des roses

Les roses nous offrent une infinie diversité de parfums et chaque variété a le sien, aussi mémorisable qu’un parfum de grande marque.

Monique Schienger, «Nez» et extraordinaire pédagogue, m’a appris que tous les parfums étaient un assemblage de notes olfactives d’origine naturelle : lavande, citronnelle, pêche, lias, cèdre, jasmin etc…

Aussi les notes les plus volatiles, qui arrivent en premier à notre nez, appartiennent à deux familles les agrumes et aromates.

Ce sont les plus fugaces, elles constituent la «tête» du parfum, l’esprit du parfum. Puis viennent les familles, fleuries, fruitées, vertes et épicées, c’est le «cœur» du parfum, sa personnalité. Après elles,  place aux notes de «fond», les plus lourdes, les plus tenaces c’est le «sillage» du parfum, composé de notes boisées et balsamiques.

J’ai ainsi imaginé une manière de représenter la structure de chaque parfum de rose, sous la forme d’une pyramide olfactive.

Et chaque variété de roses va choisir de manière originale, quelques notes dans ce paysage olfactif….

Extrait de mon livre : Roses, mon carnet d’émotions

Animateurs

Yvette Dattée présidente du conseil scientifique de la SNHF et Janic Gourlet, président de la section roses de la SNHF

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Janic Gourlet

Expertises : aménagement et gestion des espaces verts, développement durable, biodiversité.

Janic Gourlet a été directeur des parcs et jardins de la Ville de Paris de 1991 à 2000.

Président de l’Association des Ingénieurs et Architectes de la Ville de Paris de 1986 à 1992, Janic Goulet a ensuite été vice-président de la Société Nationale d’Horticulture de France de 2015 à 2021. Depuis 2005, il est président de la Section Roses de la SNHF.

Directeur Général  honoraire de la Commune de Paris

  • Production scientifique :
  • Responsabilités et coordination :
  • Aménagement du Parc André Citroën, du Parc de Bercy, du Jardin Atlantique, de la Coulée verte du 12e arrt, et de nombreux autres espaces verts.
  • Gestion de l’ensemble des ateliers de jardinage (1600 jardiniers, 200 bûcherons)
  • Création d’équipements de Paris-Nature.
  • Création du Jardin Botanique de Paris
  • Démarche ISO 14000 pour les Bois de Boulogne et Vincennes
  • Participation aux concours européens de roses nouvelles depuis 1992
  • Création et gestion du Grand Prix de la Rose SNHF (15e édition).

Les Plantes vivaces, trois webinaires en mars 2022

À l’occasion du 40e anniversaire de la section plantes vivaces de la SNHF, le conseil scientifique a souhaité, en concertation avec la section, mettre à l’honneur ce groupe de plantes lors de sa journée d’information 2022 qui aura lieu cette année sous la forme de trois webinaires les mardis après-midi 01, 08 et 15 mars 2022.

Qu’elles ornent nos jardins, ceux de nos grands-mères ou qu’elles décorent les espaces fleuris des villes, elles attirent les regards en toute saison par leurs fleurs ou leur feuillages.

Souvent venues d’ailleurs puis adaptées à nos régions, la sélection et les mutations ont ensuite crée de nouveaux coloris et de nouvelles formes nous offrant ainsi une riche palette d’usages et d’apparences.

Cœurs de Marie, œillets de poètes, delphiniums, lupins, achillées, hostas, rudbeckia, Coréopsis… toutes ont eu, ont aujourd’hui ou retrouveront demain leurs titres de noblesse. La mode ne les épargne pas, mais leur pérennité permet à chacun de conserver ses favorites chez soi.

Tout d’abord, qu’est qu’une « plante vivace », une définition s’impose, car ce groupe ne correspond pas à une classification botanique. Comment les produire, comment les cultiver, quel usage, en avons-nous, et quelles sont les favorites d’aujourd’hui, voici ce que nous traiterons lors de ces conférences en ligne.

Programme des webinaires

  • Conférence introductive : Qu’est-ce qu’une plante vivace ?, Noëlle Dorion, Professeur honoraire Agro campus Ouest, Membre de l’Académie d’Agriculture de France.

Culture des plantes vivaces

  • Culture et entretien des plantes vivaces, Philippe Lepère, pépiniériste la palette végétale.
  • La multiplication des plantes vivaces, Sylvaine Raspaut, division des productions Horticole  – Ville De Paris, responsable des achats de plantes vivaces
  •  Les vivaces de balcons et terrasses, Aurélien Davroux, Promesse de fleurs.

Usages et tendances

  • Les plantes vivaces au jardin, Thierry Moreau, paysagiste concepteur TMPaysage-Conseil.
  • Semer et entretenir des plantes vivaces mellifères en mélange, Philippe Richard, Directeur du jardin botanique de Bordeaux.
  • Les nouvelles vivaces asiatiques, Mickaël le Bret, Promesse de fleurs.
  • Les plantes vivaces au potager, Aymeric Lazarin, enseignant en écologie, pépiniériste/paysagiste.
  •  Pourquoi choisir des vivaces pour le fleurissement des espaces verts, Clémence Lecaplain, cheffe de département espaces verts et naturels, et Lydie Renouf cheffe département serres de production et collections, ville de Cherbourg.
  • Les sauges : astuces, tours de main et conseils pratiques pour une culture réussie, Lise-Margot Dumargne, Museum National d’Histoire Naturelle Arboretum de Versailles- Chèvreloup.
  •  Heuchères et Hellébores : une diversité toujours croissante, Aurélien Davroux, Promesse de fleurs.
  •  Les « marguerites » une forme qui s’impose, Michel Grésille, président de la section plantes vivaces de la SNHF.
  •  Conclusion, Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique de la SNHF.

(Re)voir nos webinaires

Conférence introductive : Qu’est-ce qu’une plante vivace ?, Noëlle Dorion, Professeur honoraire Agro campus Ouest, Membre de l’Académie d’Agriculture de France.

Culture des plantes vivaces

Culture et entretien des plantes vivaces, Philippe Lepère, pépiniériste la palette végétale.

La multiplication des plantes vivaces, Sylvaine Raspaut, division des productions Horticole  – Ville De Paris.

Les vivaces de balcons et terrasses, Aurélien Davroux, Promesse de fleurs.

Usages et tendances

Les plantes vivaces au jardin, Thierry Moreau, paysagiste concepteur TMPaysage-Conseil.

Semer et entretenir des plantes vivaces mellifères en mélange, Philippe Richard, Directeur du jardin botanique de Bordeaux.

Les nouvelles vivaces asiatiques, Mickaël le Bret, Promesse de fleurs.

Pourquoi choisir des vivaces pour le fleurissement des espaces verts, Clémence Lecaplain, cheffe de département espaces verts et naturels, et Lydie Renouf cheffe département serres de production et collections, ville de Cherbourg.

Heuchères et Hellébores : une diversité toujours croissante, Aurélien Davroux, Promesse de fleurs.

Les sauges : astuces, tours de main et conseils pratiques pour une culture réussie, Lise-Margot Dumargne, Museum National d’Histoire Naturelle Arboretum de Versailles- Chèvreloup.

Les « marguerites » une forme qui s’impose, Michel Grésille, président de la section plantes vivaces de la SNHF.

Conclusion, Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Noëlle Dorion

Noëlle Dorion est ingénieur horticole et docteur en physiologie végétale. Elle est Professeur honoraire Agrocampus Ouest, spécialisée en biologie cellulaire et physiologie du développement des plantes ornementales. Elle a été présidente de la section plantes ornementales, à parfum, aromatiques et médicinales du CTPS (comité technique permanent de la sélection).

Daniel Veschambre 

Daniel Veschambre, ingénieur horticole, a fait sa carrière au Centre Technique des Fruits et Légumes (Ctifl) ; après un temps de travail de R&D dans le secteur légumes et fraisier, il a occupé divers postes notamment   à la direction du département Qualité des F&L et Protection de l’environnement. Il a finalement dirigé le département Légumes et fraisier du Ctifl pendant 12 ans, en développant notamment les travaux visant à réduire et à trouver des alternatives à l’emploi des produits phytosanitaires de synthèse.

Inès Turki

Inès Turki est diplômée d’un master 2 en Génomique Ecophysiologie et Productions Végétales. Chargée de projet depuis 3 ans à la SNHF, elle a été en charge de promouvoir l’épidémiosurveillance  auprès des jardiniers amateurs, elle est aujourd’hui en charge du projet Jardiner Autrement.

[WEBINAIRE] Choisir et entretenir les orchidées pour les faire refleurir

Le conseil scientifique et les sections de la SNHF mettent en commun leurs compétences pour vous présenter, par une série de webinaires, des espèces qui vous sont familières et sur lesquelles, vous voudriez en savoir plus. Ces webinaires, gratuits et accessibles à tous, se dérouleront en ligne  de septembre 2021 à janvier 2022.

Deux à trois spécialistes de la thématique  partageront leurs connaissances, et resteront à votre écoute lors d’un temps d’échange où vous pourrez poser toutes vos questions. Nous vous attendons nombreux.

Le quatrième webinaire de la série est organisé avec la section orchidées mardi 18 janvier 2022 de 14h30 à 17h00 via la plateforme ZOOM.

Le programme

  • Ouverture par Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique
  • Bien choisir ses orchidées par Philippe Lemettais, président de la section orchidées
  • Maladies et parasites des orchidées par Pascal Sauvêtre, ancien gestionnaire des serres à orchidées du Jardin du Luxembourg (Sénat)
  • Faire fleurir les orchidées… C’est mon métier par Colette Barthélemy, gestionnaire de la société de production d’orchidées  La Canopée

Animateur Alain Toppan, ex-directeur scientifique de Biogemma, membre du conseil scientifique de la SNHF

Conférenciers

Philippe Lemettais, président de la section orchidées

Philippe Lemettais

Philippe Lemettais était professeur agrégé de chimie enseignant en classe préparatoire. Passionné de nature dès son plus jeune âge, il découvre les orchidées indigènes lors de randonnées dans l’Oise. Mais la documentation se fait rare à cette époque, et il faut la chercher dans les bibliothèques universitaires. Quant aux orchidées exotiques, elles sont hors de prix. C’est en visitant une exposition organisée par un club amateur qu’il découvre le monde merveilleux des orchidées exotiques. L’adhésion à une association orchidophile lui permet alors de démarrer une collection, et de trouver de la documentation. La passion devient dévorante.

Arrivé à la retraite, il suit une formation de juge à l’Ecole de Juges d’Orchidées de la SNHF, ce qui lui permet de courir les expositions, tant françaises qu’étrangères. De nombreux voyages lui donnent l’occasion de découvrir les plantes dans leur milieu naturel, ce qui est une mine d’informations sur leurs conditions de culture.

Il préside la section Orchidées de la SNHF depuis 2014.

Bien choisir ses orchidées

La famille des orchidaceae regroupe des plantes d’une très grande diversité de formes, de couleurs et de conditions de culture. On trouve des orchidées naturelles (dites botaniques) adaptées à une multitude de milieux, depuis les plus hostiles jusqu’aux plus hospitaliers. Cependant, elles sont souvent très spécialisées et nécessitent alors de respecter scrupuleusement leurs conditions environnementales naturelles. Cela impose donc de les connaître, car il est inutile d’acheter une plante dont on ne pourra satisfaire les conditions de vie.

C’est pourquoi l’achat d’une orchidée ne devrait pas se faire sur un coup de cœur, mais devrait être précédé d’une analyse des conditions de vie qu’on peut lui offrir. Quelques astuces peuvent alors permettre d’améliorer la diversité des possibilités. D’autre part, si vos possibilités sont assez restreintes, il peut être préférable de s’orienter vers des hybrides souvent plus adaptables et tolérants que les espèces botaniques.

Enfin, lors de l’achat, il faut bien veiller à la qualité de la plante choisie. En respectant bien les cycles naturels de la plante, vous aurez alors toutes les chances de les faire refleurir.

Pascal Sauvêtre

Jardinier de formation horticole et paysagère, j’ai été au service du Jardin du Luxembourg, à Paris, pendant 30 ans. J’y ai terminé ma carrière en occupant le poste d’Adjoint au chef des serres.

Ayant travaillé pendant 13 ans dans la serre des orchidées, dont 10 années en tant que responsable, j’ai développé une grande passion pour cette famille de plantes. De ce fait, j’écris des articles sur ce sujet dans les revues orchidophiles françaises et étrangères : une cinquantaine de textes ont été publiés depuis 1999.

Je suis l’auteur d’un livre consacré à un genre d’orchidée d’Amérique tropicale : Les  Maxillarias (Belin, 2009). Je suis également co-auteur avec Pierre Bertaux d’un livre sur les Cent cinquante ans d’Orchidées au Jardin du Luxembourg – Un patrimoine du Sénat (Naturalia Publications, 2010).

En complément de ces ouvrages, je me trouve régulièrement invité à faire des conférences auprès des associations d’orchidophiles français ou européens.

Actuellement, je continue l’étude taxonomique du genre Maxillaria en mettant l’accent sur les espèces qui ont été mal définies au cours du dix-neuvième siècle. Mon centre d’intérêt va aussi à une meilleure connaissance des toutes premières collections d’orchidées en France. Des projets de publications sont en cours.

Maladies et parasites des orchidées

Maladies et parasites des orchidées : Des moyens de lutte culturale et biologique

La très grande diversité des orchidées (30 000 espèces) nous indique leur excellente adaptation à différents milieux naturels. Dès le processus de germination, les graines puis les plantules vivent en symbiose avec leur environnement. Il en sera ainsi toute leur vie durant.

De ces équilibres dans la nature, nous, orchidophiles, devons gérer au mieux les déséquilibres de nos cultures : une plante bien cultivée ne sera ni malade ni parasitée.

Dans les propos qui vont suivre, nous allons voir comment prévenir et parfois lutter contre les insectes et les maladies qui peuvent menacer nos belles protégées. Ainsi avec de l’attention, quelques pratiques de bon sens et surtout en ouvrant la porte sur la nature qui nous entoure, peut-on se passer des pesticides.

1 – Acquisition

Des précautions pour bien accueillir les nouvelles plantes : ne pas laisser le loup entrer dans la bergerie! (état sanitaire, traitement, quarantaine)

2 – Culture

– maîtrise des pratiques culturales (rempotage, arrosage, fertilisation)

– agir sur le climat (contrôle de l’hygrométrie et de la température)

– entretien des serres (adventices, hôtes secondaires)

– favoriser les auxiliaires (diversité végétale)

3 – Maladies, parasites et moyens de lutte

– maladies (pourritures cryptogamiques et bactériennes, viroses)

– parasites (acariens, aleurodes, cochenilles, thrips)

– autres ravageurs (escargots et limaces, chenilles)

Colette Barthélemy

Initialement formée dans le domaine du commerce international, j’ai exercé dans différentes entreprises industrielles en France et en Allemagne. Mon mari Dominique est biologiste marin, spécialisé en aquariologie.

Depuis l’enfance, je suis attirée par la magie d’une plante qu’on sème et qui grandit. Cet intérêt commun pour la nature nous a amenés à cultiver dans un premier temps une petite collection d’orchidées botaniques. Il était difficile à l’époque de se procurer de nouvelles plantes, et c’est assez naturellement qu’est née l’idée de produire nous-mêmes celles que nous convoitions.

Dès 1997, nous avons commencé à semer in vitro et cultiver les orchidées qui ont ensuite été proposées à la vente. La collection s’est petit à petit étoffée et nous avons lancé officiellement La Canopée en 1999.

La structure évolue en surface et les plantes grandissent mais bientôt la serre se révèle trop petite pour accueillir de nouvelles espèces. En 2005, nous achetons une exploitation agricole et déménageons la pépinière. La surface est désormais suffisante pour développer la gamme d’orchidées sur différents types de climats. La vente en ligne et la participation aux expositions se développent. La Canopée bénéficie d’une bonne notoriété auprès des orchidophiles, encourageante pour la petite équipe qui s’en occupe.

En 2015, nous participons à l’écriture du Petit Larousse des Orchidées, apprécié par les amateurs pour les conseils qu’il délivre.

La Canopée développe aussi un genre d’orchidées qui gagne à être mieux connu : Les Disa, orchidées d’Afrique du Sud d’une couleur particulièrement intense. Notre travail d’hybridation s’est révélé particulièrement intense sur ce genre.

Notre attrait pour les orchidées botaniques en particulier est partagé par nos clients et amis collectionneurs à travers l’Europe. Ces plantes parfois plus discrètes que les hybrides ont cependant d’autres charmes à découvrir d’urgence !

Faire fleurir les orchidées… C’est mon métier

Mon exposé a pour but de vous faire découvrir le côté production des orchidées : dans notre serre de 1000 m2, nous abritons une collection assez importante d’orchidées d’origines géographiques différentes. Cette diversité implique que nos plantes sont placées dans des parties de la serre qui sont plus ou moins chauffées, et plus ou moins claires, afin de répondre à leurs besoins individuels.

Nous devons aussi faire en sorte que notre collection soit cultivée et maintenue dans de bonnes conditions de culture, car elle est un véritable fond végétal disponible pour nos activités : reproduction par semis ou par division de plantes, mais aussi maintien de certaines orchidées qui sont devenues rares dans le milieu naturel. Ces plantes sont parfois exposées lors d’expositions pour le plaisir des visiteurs. Nous utilisons aussi ces plantes mères en les croisant pour obtenir des hybrides inédits. C’est la création variétale, en quelque sorte le côté le plus amusant du travail car les résultats peuvent être vraiment très surprenants !

Les explications fournies par Philippe et Pascal prennent ici toute leur importance : les bons soins apportés à nos orchidées, ainsi que l’utilisation de méthodes modernes de protection des végétaux (en particulier la protection biologique intégrée) nous permettent de proposer des orchidées robustes qui s’acclimateront au mieux dans leur nouvel environnement.

Nous essayons de guider nos clients pour qu’ils choisissent la plante la plus adaptée à leurs conditions de culture : miniatures en terrarium, longue floraison pour la décoration d’un hôtel, orchidée parfumée pour le plaisir, orchidée botanique d’un genre particulier ou orchidée pour mettre dans la véranda : autant de discussions passionnantes qui ouvrent le champ des possibles !

J’espère vous apprendre à utiliser quelques outils pour commencer une collection qui vous fera plaisir.

Animateurs

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Alain Toppan

Après des études de phytopathologie et biochimie, il poursuit en tant que chercheur au CNRS, puis intègre une société de biotechnologie, en charge de projets de création de plantes transgéniques résistantes aux champignons pathogènes.  Il poursuit ensuite au sein de groupes coopératifs, responsable du développement de maïs transgéniques et enfin dirige une société de recherches en biotechnologies végétales, spécialisée en transgénèse et génomique. 

[Webinaire] Tous les Hydrangea ne sont pas des Hortensias

Le conseil scientifique et les sections de la SNHF mettent en commun leurs compétences pour vous présenter, par une série de webinaires, des espèces qui vous sont familières et sur lesquelles, vous voudriez en savoir plus. Ces webinaires, gratuits et accessibles à tous, se dérouleront en ligne  de septembre 2021 à janvier 2022.

Deux à trois spécialistes de la thématique  partageront leurs connaissances, et resteront à votre écoute lors d’un temps d’échange où vous pourrez poser toutes vos questions. Nous vous attendons nombreux.

Le troisième webinaire de la série est organisé avec la section hydrangea mardi 30 novembre 2021 de 14h30 à 17h via la plateforme ZOOM.

Le programme

  • Ouverture par Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique
  •  « Hydrangea, dis-moi quel est ton (gé)nom(e), je te dirai qui tu es » par Nathalie Leduc, professeur Université d’Angers,
  • Hydrangea, Hortensias : tout ce que vous avez  toujours voulu savoir (ou presque) par Didier Boos, président de la section hortensias et hydrangea de la SNHF
  • Culture et tendances par Jean-Pierre Davasse, SARL Boos Hortensia

Animateur Philippe Morel-Chevillet, ingénieur de recherche INRAE honoraire, membre du conseil scientifique de la SNHF.

Conférenciers

Nathalie Leduc

Nathalie Leduc est Professeure en Biologie végétale à l’Université d’Angers et réalise ses recherches à l’Institut de Recherche en Horticulture et Semences, UMR 1345 Université d’Angers, INRAE, l’Institut Agro. Elle étudie par des approches de physiologie et de biologie moléculaire, l’impact de l’environnement (lumière, stress hydrique…) sur les plantes ornementales : quels effets sur leur développement, mais aussi sur l’induction chez ces plantes d’une mémoire de stress passés. Au côté des connaissances fondamentales qu’ils apportent, ses travaux cherchent à contribuer à la production de plantes mieux adaptées aux stress environnementaux.

« Hydrangea, dit-moi quel est ton (gé)nom(e), je te dirai qui tu es »

Depuis le séquençage du génome de la première plante (Arabette, plante modèle) en 2000, la réduction des coûts et l’évolution des technologies ont permis de séquencer le génome d’un grand nombre d’espèces végétales, parmi les différents clades depuis les Algues jusqu’aux plantes à fleurs. Parmi celles-ci, certaines sont sauvages et d’autres cultivées. L’Hortensia (Hydrangea macrophylla) figure parmi les dernières plantes dont le génome a été séquencé. Une première séquence incomplète a en effet été produite en 2019 et très récemment en 2021, l’évolution de la technologie de séquençage a permis la publication d’un génome de référence de grande qualité par une équipe japonaise. Dans cet exposé, nous verrons quelles nouvelles informations nous apporte ce génome et comment il peut contribuer à la sélection variétale chez l’Hortensia.

Didier Boss, né dans un hortensia …

4e (et dernière) génération de producteurs d’hortensias, et descendant de colporteurs fleuristes de l’Oisans, Didier Boos a dirigé la pépinière familiale de 1984 à 2011. Cultivant tout d’abord des hortensias ‘classiques ‘ complétés de rosiers, puis de bougainvilliers, de géraniums, et enfin de cyclamens jeunes plants, il s’oriente vers une production unique  en 1987.

A cette même époque  il rencontre divers collectionneurs d’hydrangea, et notamment la ‘Collection Shamrock’,  qui lui ouvrent les yeux… et leurs jardins. Ces  rencontres lui permettent de proposer à un marché dynamique et avide de  nouveautés, des plantes inconnues  jusqu’alors du grand public.

La création de sa propre collection labellisée au CCVS sera une étape décisive dans le développement de l’image de l’entreprise.

La production de l’entreprise se partage alors entre : hortensias destinés au  forçage et  hortensias fleuris pour une part  et en hydrangeas  divers destinés à la  vente pour le  jardin via  les  pépinières, jardineries et  ventes  privées d’autre part.

Différents voyages et partenariats lui permettent de mettre en marché des variétés nouvelles. Quelques récompenses au  Salon du  Végétal et à Courson viendront couronner ces efforts de vulgarisation.

En février 2011, il cède l’entreprise ‘Boos-Hortensia’ à Jean-Paul Davasse, puis  se consacre à l’association ‘Hydrangea World Wide’ qui  regroupe les  producteurs d’hortensias angevins et fait la  promotion de la marque ‘Hortensias d’Angers’  avec l’appui de la Ville. Cette association sera à l’origine  du  Symposium ‘Hydrangea2012’ qui  regroupera en juillet 2012 des participants du monde entier.

Depuis 2019, il est gérant de la Sarl HW² qui gère les droits de la variété d’hydrangea interspécifique ‘French Bolero®. Il est conseiller à la  Société d’Horticulture d’Angers  et président de la section Hydrangea à la SNHF.

Hydrangea et/ou Hortensias ???

Depuis l’introduction des hydrangea au XVIIIe siècle en Europe, beaucoup d’espèces ont été découvertes, puis hybridées, et, beaucoup plus récemment, proposées à un large public de plus en plus avide de nouveautés.

Si leur accès et leur diffusion se réduisaient il y a une vingtaine d’années, à des groupes d’amateurs ‘éclairés’, de passionnés et de collectionneurs, l’apparition et l’explosion de réseaux de jardineries, mais aussi de réseaux d’horticulteurs spécialisés, ont autorisé désormais un accès au genre plus facile, à tous les jardiniers.

Simultanément cette demande a initié chez les producteurs un souci de renouvellement, et de nouvelles sélections issues d’hybridations ou de mutations spontanées ont vu le jour.

Actuellement, la recherche tend à proposer des variétés aux coloris plus chatoyants, aux fleurs doubles, aux feuillages colorés ; des sélections proposent des inflorescences aux couleurs variables dans la saison ; des recherches sont aussi en cours pour créer des sujets résistant mieux au froid, à la chaleur et aux maladies.

La présentation proposée à l’occasion de ce webinaire est donc une photographie actuelle du genre Hydrangea, gageons qu’elle devra être actualisée très régulièrement.

Jean Paul Davasse

Diplômé de L’ENITHP d’Angers (1983-1986), il intègre les Pépinières Minier en 1987 en tant que chargé du suivi agronomique des cultures. Il est adjoint de Direction de Production Pépinières Minier de 1988-1992.

De 1993-2004 : Direction de la Production et de la Recherche et Développement.  Formation du département de création variétale en arbustes et arbres ornementaux et participation aux programmes collectifs de recherche variétale SAPHINOV avec l’INRAE, dont un axe concerne l’hybridation chez les Hydrangea.

De 2005 à 2010 : Direction des Pépinières Minier et développement des partenaires étrangers, notamment avec les USA pour le développement de nouvelles variétés ornementales, dont la gamme d’Hortensia ENDLESS SUMMER®.

En 2011 : Rachat de l’entreprise familiale de Didier Boos, transformée en BOOS HORTENSIA, intégration du programme de recherche collectif HYDRANOVA soutenu par Végépolys.

2012 : lancement des premières hybridations et semis qui ont abouti à la création de Hortensia Julisa, Valvert® et Hydrangea serrata Daredevil®

Membre fondateur de l’association HW2.

2020 : En plus de la gestion de Boos Hortensia, conseille et coanime la société SAPHO (Editeur français de nouveautés ornementales, partenaire historique de l’INRAE).

Culture et tendances

Quels sols ou terreau de culture pour les Hydrangea ?

Non les Hydrangea ne sont pas des plantes de Terre de Bruyère. Ce sont des Hydrangeacées et leur système racinaire n’a rien de comparable avec celui des Ericacées (la famille des Bruyères et des Rhododendrons) qui associe racines très fines et mycorhizes spécifiques et permet à ces dernières de vivre sur des sols très pauvres et acides.

Les racines des Hydrangeacées sont charnues, plus grosses et ont besoin d’un milieu riche et très oxygéné.

Quels emplacements au jardin ?

Les Hortensia et Hydrangea peuvent s’adapter dans la majeure partie des régions de française à la condition de tenir compte des expositions et de choisir dans diversité des espèces et variétés les plus adaptés à votre jardin.

Les maladies et ravageurs

Comme tous les végétaux les Hydrangea peuvent être attaqués par des ravageurs et ou souffrir de maladies.

Toutefois si votre plante est placée dans de bonnes conditions et bien nourrie : ce sont des maux très bénins qui ne demandent pas d’interventions particulières

Les tendances variétales

Depuis les années 90 : grâce à la diversité collectée dans les zones d’origines, la sélection des Hortensias et des Hydrangea s’est orienté dans de nombreuses voies nouvelles et inédites par rapport au patrimoine existant en Europe.

Ceci a créé un nouvel attrait pour les Hortensias et l’ensemble du Genre avec un renouvellement des gammes : quelques exemples de tendances fortes.

  • Les fleurs à sépales multiples,
  • Les variétés peu sensibles aux gels tardifs et ou précoces,
  • Les coloris originaux (fleurs, feuillages).

Animateurs

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Philippe Morel-Chevillet

  • Diplômé de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs des Techniques Horticoles (ENITHP) d’ Angers, Ingénieur d’étude INRA de 1985 à 2007, Ingénieur de recherche INRA, de 2008 à 2019;
  • 1982-86 : Directeur technique d’une station régionale d’expérimentation en fruits et légumes en Corse
  • 1986-96 : Responsable d’un programme de recherche appliquée puis directeur technique d’une station d’expérimentation en horticulture ornementale (Comité National Interprofessionnel de l’Horticulture à Angers)
  • 1996-2008 : Responsable d’un programme de recherche sur l’agronomie horticole et les supports de culture (INRA d’Angers)
  • De 2008 à 2019 : Co-responsable d’un programme de recherche sur le déterminisme génétique et environnemental de l’architecture du buisson (Institut de Recherche en Horticulture et Semences d’Angers)
  • De 2014 à 2019 : Président du Conseil Scientifique de l’Institut Technique de l’Horticulture ASTREDHOR
  • De 2017 à 2019 : Co-animateur de l’Unité Mixte Technologique STRATège.

[WEBINAIRE] Les plantes succulentes et leurs fabuleuses adaptations

Le conseil scientifique et les sections de la SNHF mettent en commun leurs compétences pour vous présenter, par une série de webinaires, des espèces qui vous sont familières et sur lesquelles, vous voudriez en savoir plus. Ces webinaires, gratuits et accessibles à tous, se dérouleront en ligne  de septembre 2021 à janvier 2022.

Deux à trois spécialistes de la thématique  partageront leurs connaissances, et resteront à votre écoute lors d’un temps d’échange où vous pourrez poser toutes vos questions. Nous vous attendons nombreux.

Le deuxième webinaire de la série est organisé avec la section cactées et succulentes mardi 16 novembre 2021 de 14h30 à 17h via la plateforme ZOOM.

Le programme

  • Ouverture par Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique
  • Adaptation à la sécheresse des plantes succulentes par Norbert Rebmann, professeur honoraire à l’UPEC, président de la section cactées et succulentes
  • Culture et entretien des plantes succulentes par Aymeric de Barmon, horticulteur et producteur de graines des espèces botaniques de plantes succulentes
  • La conservation des plantes succulentes par Diane Ortolani, directrice du Jardin exotique de Monaco

Animateur Philippe Richard, directeur du jardin botanique de Bordeaux, membre du conseil scientifique de la SNHF

CONFÉRENCIERS

Norbert Rebmann
Norbert Rebmann est Professeur honoraire à l’Université Paris Est Créteil, président de la section « Cactées et Succulentes » de la SNHF, président de la Société Succulentophile Francilienne, secrétaire général de l’Association des Amis du Jardin Exotique de Monaco. Il a publié de très nombreux articles sur les Cactus et Succulentes dans plusieurs revues : « Cactées et Succulentes », « Succulentes », « Obregonia », Cactus Aventures International », « Jardins de France », « Cactus &Co », « Euphorbia world », « Piquant », « Kaktusy ». Il a participé à la rédaction de l’ouvrage paru en 2019 : « Le monde des Cactus, Voyage aux Amériques ». Grand voyageur, il a mené de nombreuses explorations botaniques dans les semi-déserts et s’est spécialisé sur la flore succulente de Madagascar et a découvert et décrit plus d’une trentaine de nouvelles espèces, parmi les genres : Aloe, Kalanckoe et Euphorbia, dont certaines espèces lui ont été dédiées par ses collèges et amis, John Lavranos et Bernard Descoings, aujourd’hui décédés.
Adaptation à la sécheresse des plantes succulentes
Les milieux secs, que l’on appelle déserts, sont nombreux à la surface de la terre et sont caractérisés, avant tout, par une faible pluviosité.
Les végétaux ont dû développer des stratégies pour s’adapter à ces rudes conditions. Parmi les adaptations, le phénomène de succulence est remarquable et consiste pour la plante à faire des réserves d’eau de manière à pouvoir survivre à la saison sèche qui peut durer de 3 à 9 mois selon les milieux secs. Certains organes de ces végétaux s’hypertrophient pour stocker ces réserves d’eau, les feuilles chez les Agaves ou les Aloès, la tige chez les cactus,ou la racine chez d’autres espèces. Vous pourrez observer ces végétaux dans différents déserts : Sonora, Chihuahua, Atacama, Arabie ou encore le Namib.

Aymeric de Barmon

Je m’intéresse aux cactées et aux plantes succulentes depuis mon enfance. En parallèle à une activité dans le domaine de l’informatique, je suis devenu producteur de graines du cactées et succulentes en 2006. Une reconversion professionnelle est en cours pour en faire un temps plein.

Cette activité permet de réaliser de nombreuses observations liées à la biodiversité de ce groupe de plantes. Diverses techniques horticoles sont mises à profit pour semer, greffer, rempoter, arroser, pallier les aléas de la météo, lutter contre les parasites.

Je suis membre de la plupart des associations succulentophiles tant en France qu’à l’étranger et je suis régulièrement sollicité pour des conférences.

Culture et entretien des plantes succulentes

Nous aborderons tout d’abord quelques notions de base sur les liens entre les biotopes d’où proviennent les plantes et les conditions de culture. L’expression « plantes succulentes » regroupe des taxons très divers, issus d’une grande biodiversité. Nous verrons que néanmoins, globalement, beaucoup de ces plantes ont des besoins similaires. La mise en œuvre d’un petit nombre de conditions de cultures « types » suffit à cultiver avec succès la plupart des cactées et succulentes. Un aperçu sera également donné sur les bénéfices d’une gestion de collection.

Diane Ortolani

Je m’intéresse au monde animal et végétal depuis mon plus jeune âge. Cet intérêt a guidé mes études et m’a permis d’obtenir un master en sciences et vie de la terre. La protection et la conservation des espèces me tiennent particulièrement à coeur. J’ai intégré en 2009 l’équipe du Jardin Exotique et j’ai pu ainsi améliorer mes connaissances des plantes succulentes et découvrir tout ce qui était réalisé en matière de conservation et de protection des espèces. Le travail, varié et motivant, me permet d’évoluer au sein d’un domaine qui me passionne. En juillet 2018 j’ai pris la direction du Jardin Exotique de Monaco.

La conservation des plantes succulentes

Les plantes succulentes regroupent de nombreuses espèces qui sont menacées dans la nature. Leur conservation au sein d’organismes comme le Jardin Exotique est primordiale. Nous verrons tout d’abord ce que sont la CITES et l’IUCN. Nous ferons un tour d’horizon des différentes espèces menacées de plantes succulentes puis nous étudierons les moyens mis en place pour leur conservation.

Questions - réponses

ANIMATEURS

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Philippe Richard

Titres universitaires français : Doctorat en Ecologie Végétale, Université de Rennes I

Qualification et emploi actuel : Conservateur en Chef du Patrimoine Scientifique, technique et Naturel

Directeur du Jardin Botanique de Bordeaux

Antérieurement :

Enseignant Botaniste au Jardin Botanique de NANTES

Chargé de cours : Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux et Ecole Supérieure du Bois Nantes

Travaux à la SNHF

L’écologie, science du vivant, ses apports pour l’horticulture. Dossiers, Société Nationale d’Horticulture de France, 2015, 29pp.

Autres participations actuelles

– Membre titulaire de la Commission Départementale des Sites.

– Membre de la Société Botanique de France.

– Assesseur auprès de la Commission de Conciliation et d’Expertise douanière

– Membre du Conseil Scientifique de la Société d’Horticulture de France et du Conservatoire Botanique National Sud Atlantique

– Membre du Conseil d’Administration de l’Agence Régionale pour la Biodiversité de Nouvelle Aquitaine

Distinctions

Chevalier de l’Ordre National du Mérite Agricole