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Exposition d’orchidées de Bourg la Reine – janvier 2025

Le 17 janvier, Nous étions 4 juges de l’École de Juges d’Orchidées de la SNHF, rejoints par 3 invités de l’AFJO. Trois producteurs (la Cour des Orchidées, les Orchidées de la Belle Etoile, l’Orchidium) exposaient leurs plantes fleuries dans des décors préparés par l’association organisatrice Orchidées75. Le Jardin du Luxembourg (Sénat) présentait également une sélection de cette collection patrimoniale. Compte tenu de la quasi-absence d’orchidées miniatures, nous avons limité le jugement aux catégories Orchidées Botaniques et Orchidées Hybrides.

Catégorie Orchidées Botaniques

Espèce, Présentée par

  • 1ᵉʳ prix : Ancistrochilus rothschildianus, Jardin du Luxembourg
  • 2e prix : Lycaste lasioglossa, Jardin du Luxembourg
  • 3e prix : Stenorrhynchos speciosum,  Orchidées de la Belle Étoile
  • 3e prix :  Dendrobium speciosum, Orchidium.
Ancistrochilus rothschildianus
Lycaste lasioglossa
Stenorrhynchos speciosum
Dendrobium speciosum

Catégorie Orchidées Botaniques :

Espèce, Présentée par

  • 1ᵉʳ prix  : Guarianthe Laelioïdes, Jardin du Luxembourg
  • 2ᵉ prix :  Zygopetalum Artur Elle, Jardin du Luxembourg
  • 3ᵉ prix : Paphiopedilum Van Dijk, Jardin du Luxembourg.
Guarianthe Laelioïdes
Paphiopedilum Van Dijk
Zygopetalum Artur Elle

Un coup de cœur a aussi été décerné à   Pescatorea klabochilum   présentée par La Cour des Orchidées, plante trop jeune pour rivaliser avec les plantes primées, mais avec une fleur très bien équilibrée, qui laisse entrevoir un devenir intéressant ; affaire à suivre.

 

Le jury tient tout particulièrement à remercier l’association Orchidées75 pour l’accueil qu’elle nous a réservé.

Rédaction : Phillipe Lemettais, section Orchidées

 

[Webinaire] Les plantes grimpantes

La section Arbres et Arbustes d’Ornement de la SNHF vous invite à participer à un webinaire consacré aux plantes grimpantes le mardi 11 février 2025.

Les plantes grimpantes occupent une place à part dans les jardins. En effet, elles offrent une grande diversité d’usages : elles peuvent habiller une façade, orner une tonnelle ou un treillage, grimper sur des arbres ou encore accompagner les arbustes pour prolonger ou enrichir leur floraison. De plus, de nombreuses plantes grimpantes dégagent un parfum agréable, un atout supplémentaire. Certaines sont largement connues et très répandues, tandis que d’autres méritent d’être découvertes.

Le conférencier, François Roussel, vous propose une présentation des plantes grimpantes en huit groupes suivant leur mode de fixation. De plus, il mettra en évidence leurs caractéristiques, origine, dimension, description, rusticité et utilisation.

La présentation sera limitée aux grimpantes rustiques pouvant être cultivées dans la plupart de nos régions en France métropolitaine.

François Roussel

François Roussel, pépiniériste retraité, après avoir travaillé dans des entreprises en Bretagne et en Suisse, est devenu éducateur en ESAT, spécialisé en culture de végétaux. Il a participé aux journées de Courson de 1987 à 1992. Passionné par les arbres et arbustes, avec un ami, il multiplie et cultive, depuis 2006, près de 400 espèces. Classées en huit catégories et présentées avec une fiche technique, ces plantes sont vendues au profit d’associations caritatives, lors des « Plantes Insolites » manifestation ayant lieu à proximité de Nantes chaque premier week-end d’octobre.

Alain Toppan est nommé président du conseil scientifique de la SNHF

En mai dernier, Yvette Dattée a choisi, après 15 années d’exercice, de quitter la présidence du conseil scientifique de la SNHF.

Docteur d’État, Yvette Dattée a été enseignante/chercheur à l’École normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992. Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France.
La grande médaille de la SNHF
Jean-Pierre Gueneau, président de la SNHF lui a remis la grande médaille de la SNHF, lors du colloque scientifique, saluant l’importance de son travail et la qualité de son implication à la présidence de ce conseil, mais également au sein de différentes instances où elle représentait jusqu’alors la SNHF.
Yvette Dattée reste membre du conseil scientifique et a accepté en outre de maintenir ses diverses participations.

C’est Alain Toppan qui lui succède.

Après des études de phytopathologie et biochimie, il poursuit en tant que chercheur au CNRS, puis intègre une société de biotechnologie, en charge de projets de création de plantes transgéniques résistantes aux champignons pathogènes. Il poursuit ensuite au sein de groupes coopératifs, responsable du développement de maïs transgéniques et enfin dirige une société de recherches en biotechnologies végétales, spécialisée en transgenèse et génomique. Il est membre de l’Académie d’Agriculture de France
Il est aussi un élu, maire d’une commune à proximité de Toulouse dont il est par ailleurs un élu métropolitain, et donc très sensibilisé aux enjeux de nature en ville pour construire un territoire résilient.

Fin du projet sur l’une des réserves de la bibliothèque

Une exploration en coulisses révèle un patrimoine horticole international

Profitant de sa fermeture temporaire au public, la bibliothèque de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) mène plusieurs chantiers internes ambitieux. Cette initiative a permis de redécouvrir un véritable trésor : une collection unique de revues horticoles étrangères. Ce travail minutieux, réalisé par l’équipe de la bibliothèque et les bénévoles, a mis en lumière des publications rares provenant du monde entier, offrant un panorama unique de l’histoire de l’horticulture à travers les siècles et les continents.

Chiffres clés :

  • 300 titres de revues répertoriés, dont 47 titres datant du 19e siècle.
  • 29 pays représentés : Etats-Unis, Allemagne, Italie, Pologne mais aussi Chine, Afrique du Sud, Colombie, Indonésie, Nouvelle-Zélande, etc.
  • 45 titres jamais décrits dans le catalogue national (SUDOC) comme « Die Gartenwelt : illustrierte Wochenschrift für den gesamten Gartenbau », « Sempervirens (Geïllustreerd weekblad voor den tuinbouw in nederland» ou encore « El cultivador moderno ».

Un chantier interne pour préparer l’avenir

Ce chantier interne, bien qu’invisible pour le public, est crucial pour l’avenir de ce patrimoine unique. Il permettra, à terme, de partager ces trésors avec les chercheurs, les professionnels et les passionnés d’horticulture du monde entier. Plus tard, un inventaire numéro par numéro sera réalisé. Les titres seront réorganisés au sein des différents espaces de stockages et les lacunes comblées.

La bibliothèque de la SNHF prépare activement sa réouverture, avec la promesse de nouvelles découvertes pour ses visiteurs. Restez à l’écoute pour en savoir plus sur ces pépites bientôt accessibles !

Pour aller plus loin :

Attention : d’importants travaux de rénovation de l’immeuble de la SNHF sont en cours et la bibliothèque est inaccessible pour des raisons de sécurité. Il est impératif de contacter bibliotheque@snhf.org pour toutes demandes. Les services à distance et le prêt sur rendez-vous sont maintenus.

[Retour en image sur] l’exposition d’art floral Asphodeles ‘Une œuvre un bouquet’ du 23 et 24 mars 2024

Après plusieurs mois de préparation, l’exposition ‘Une œuvre, Un bouquet’ s’est très bien déroulée dans la chapelle Saint Libéral.
Nous avons accueilli environ 1 750 visiteurs sur le week-end.
Les compositions s’inspiraient d’œuvres littéraires, picturales, musicales, de la sculpture, de la mode et du vitrail, regroupées par thème.
Le groupe des premières années a présenté un projet commun sur l’ancien pont de la ville, le Pont des 13 Arches.
Thème Littérature : Le rouge et le noir – Les cerfs volants de kaboul – Les 3 mousquetaires – Le Petit Prince – L’Écume des jours – Poésie  Demain dès l’aube

Thème Peinture : Gitane – Milieu Aquatique – Véronique Vadon – Mucha – Vasarely – À la manière de Monet

Thème  Mode et sac Chanel

Thème Sculpture : Anselm Kieffer – La Prisonnière  Ossip Zadkine

Thème Musique : Lettre à Elise – Les 4 saisons de Vivaldi – En partant du sol

Thème : À la manière de César

Thème : Autour du vitrail

Thème premières années : Le pont des 13 arches

PALMARÈS DES LAURÉATS DU CONCOURS “JARDINS SECRETS” 2023

La cérémonie de remise des prix a eu lieu à Paris, le 5 mars 2024 en présence du chef étoilé de l’Arpège, Alain Passard : “Je cultive mes légumes pour conjuguer la main du cuisinier et du jardinier, deux «métiers-passion». Avec mes jardins, j’ai confié ma créativité à la nature, c’est elle qui dicte mon geste.”

La remise des prix, dont Pierre Nessmann était le maître de cérémonie, a réuni une centaine de personnes dans l’amphithéâtre de la SNHF.

La Société Nationale d’Horticulture de France, prestigieuse institution œuvrant depuis presque deux siècles, a souhaité reconnaître et primer le talent des jardiniers, qu’ils soient débutants ou aguerris, et révéler au public des jardins d’agrément privés d’exception.

Avec le mécénat de Vincent Gombault, elle a organisé le concours “Jardins Secrets”.

D’avril à juin 2023, des jardiniers de la France entière se sont portés candidats pour participer à “Jardins Secrets” et tenter d’en être les lauréats en tenant le plus grand compte des critères de jugement des jardins, tels que l’insertion du jardin dans son environnement, la composition paysagère, le choix de la palette végétale et sa diversité, la qualité et les méthodes d’entretien.

Pierre Nessmann (à gauche); Alain Passard (à droite) - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

La SNHF a réuni pour cette première édition des jurys composés de professionnels du jardin et de l’horticulture, membres de la SNHF, personnalités, journalistes sous la présidence d’Anne-Marie Slézec, vice-Présidente de la SNHF.

Dès la fin juillet, le jury national a sélectionné, parmi tous les dossiers de candidature reçus, quatorze jardins appelés à être visités et évalués par des jurys régionaux, situés en régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand-Est, Île-de-France, Normandie, Occitanie et Pays-de-Loire. 

Suite à leurs visites, le jury national de “Jardins Secrets” a décidé de récompenser cinq très beaux jardins, imaginés, aménagés et entretenus avec soin par des propriétaires soucieux de leur cadre de vie, mais aussi d’environnement, et férus de botanique et de jardinage. En contrepartie, leurs propriétaires se sont engagés à les ouvrir occasionnellement au public et à partager leurs secrets de jardinier. 

Vincent Gombault a souhaité rendre hommage à ses parents, Lucie et Roland, en attribuant un prix à leur nom dans le cadre du concours “Jardins Secrets” qu’organise la SNHF.

Diplômé de l’École nationale supérieure d’horticulture de Versailles, Roland Gombault était un expert reconnu qui s’est engagé de longue date pour promouvoir la filière du végétal.
Administrateur de la SNHF vingt ans durant, de 1959 à 1979, il en a été vice-président et trésorier. Il a aussi participé au développement du label fleurissement et participé aux travaux du Conseil national des villes et villages fleuris.
Localement, il a créé l’Avenir Horticole du Parisis, association de plus de 300 membres, basée à Cormeilles-en-Parisis, là où il vivait. 

Son engagement professionnel comme son implication dans la vie associative ont valu à Roland Gombault d’être promu commandeur de l’ordre national du mérite agricole et officier de l’ordre national du mérite. 

C’est parce qu’il avait à l’esprit l’attachement de son père pour la SNHF et les amis qu’il y a côtoyés que Vincent Gombault a proposé à la SNHF d’apporter une aide de mécénat pour la mise en œuvre du concours “Jardins Secrets” dont l’objet était en phase avec la passion que son père et lui partagent pour les jardins et l’art paysager.

© SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

LE PRIX LUCIE ET ROLAND GOMBAULT

Patrick Genty – Le Mas du Pré à Verrières (Vienne)

Verrières est un petit village de presque mille habitants, dans la Vienne, entouré par une campagne de bocage et de cultures céréalières, village vert que l’on apprécie quand le soleil d’été est à son apogée. 

S’y trouve le Mas du Pré, jardin que peu de gens connaissent, celui de Patrick Gentil. Ce lieu, qui nous a rapidement transportés sous des latitudes un peu plus méditerranéennes, fait tout de suite place à l’intimité. Un oculus ouvert dans la haie de charmes laisse apercevoir la campagne environnante. On se sent protégé dans cet endroit si beau et si confidentiel, le végétal omniprésent est souvent coloré.

La diversité végétale avec des sauges de différentes variétés, des lavandes, des euphorbes, des cyprès, ainsi que la présence de poteries, crée cette ambiance du sud.

Remise du prix à Patrick Genty par Vincent Gombault - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Malgré la chaleur du moment, l’impression de fraicheur nous invite à nous arrêter et nous asseoir sur les fauteuils qui nous tendent les bras. Un grand Tetrapanax attire notre regard, une fontaine laisse entendre le bruit de l’eau qui coule dans un magnifique bassin peuplé de vie aquatique et végétale où Cyperus, nénuphars et autre Pontederia renforcent cette impression de sud. Un instant le temps s’est arrêté. Est-ce la senteur des lavandes et la douceur des cheveux d’ange à l’approche de la terrasse qui nous rappellent à la réalité ? C’est sous l’ombrage de la magnifique clématite « Armandii » que nous écoutons l’histoire de ce jardin et de Patrick le jardinier.

LE PRIX DU JARDIN DE VILLE DE MOINS DE 1000 M2

Anthony Bazin – Le jardin de Bésignoles à Privas (Ardèche)

Pour découvrir le jardin d’Anthony Bazin, situé dans les faubourgs de la ville de Privas (Ardèche), il faut descendre une rue en pente, dont les larges côtés sont plantés d’espèces appartenant pour la plupart à la famille des Crassulacées. Un travail collectif entre voisins… Une belle façon d’aborder ce jardin privé après avoir sonné à la petite porte bleue… Voilà bien un jardin secret.

C’est un petit jardin, clos, un univers particulier où pousse une végétation méditerranéenne pour laquelle la densité du feuillage est primordiale. Si les bambous sont admis et maitrisés, les arbres comme les palmiers ne sont pas admis.

Ce jardin « végétal » est dense, très proche de la nature. Protégé des vents dominants, il y règne un microclimat où 650 espèces sont ordonnées sur les strates végétales. Toute la maitrise et la gestion des végétaux se fait à la main, l’eau de pluie récupérée en citerne, les tailles broyées deviennent paillage.

Remise du prix à Anthony Bazin par Jacques Bonnard - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Une mise en scène permanente à la fois par la densité des plantes et les différents étages de végétalisation, trois bassins en cascades, une petite serre. Pas de pelouse, mais un arrangement des pierres et des cailloux. En 2015, ce jardin a obtenu le prix Bonpland.

LE PRIX DU JARDIN DE MOINS DE 1500 M2

Georges Méar – Brest (Finistère)

Situé à Brest, ce jardin est bien un jardin secret, accroché au coteau dominant le Vallon du Stang-Alar. Dès l’entrée le ton est donné. Un jardin japonisant entoure une maison à l’architecture moderne. Georges Méar a donné libre cours à sa passion pour le Japon.

Protégé par de grands arbres, notamment deux vénérables chênes, il se prolonge jusqu’au fond du vallon, bien intégré dans le paysage. 

Une longue pelouse impeccablement tondue est bordée d’arbustes et d’acers aux feuillages colorés taillés en nuage. Des arbustes persistants à petites feuilles, azalées, houx nain du Japon, buis, ifs, fusains du japon, utilisés pour le karikomi, forment un moutonnement aux multiples nuances de verts. 

Un petit jardin zen, çà et là quelques lanternes japonaises, un Shisho Doshi se déversant dans un bassin complètent le décor.

Derrière la maison, érables, magnolias et rhododendrons protègent des camélias et autres arbustes qui seront en fleur tout le printemps. Un étroit « chemin de douanier » conduit entre des Lonicera nitida taillés à mi-hauteur, vers un enrochement où des arbustes en boule dissimulent de petits « passe-pieds ».

Remise du prix à Georges Méar par Mary Fruneau - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Aucun pesticide n’est utilisé, l’eau de pluie est récupérée, les tailles sont compostées et des nichoirs sont disséminés.

Au printemps les azalées, rhododendrons et magnolias sont les stars. L’été, le vert domine avec toutes ses nuances. En automne les ors, orangés ou pourpres des érables s’enflamment avant le repos hivernal.

LE PRIX DU JARDIN DE 1500 M2 À 5000 M2

Monique et Louis Quéré – Pordic (Côtes-d’Armor)

Dans les Côtes-d’Armor, à Pordic, ce jardin de 4 500 m2, a été soigneusement repris et remis en scène par les propriétaires, autour d’un beau bâti en pierres datant du 18e siècle. Un important travail de terrassement a permis de créer un amphithéâtre pour protéger une terrasse autour de la maison. Les pentes ont été plantées d’arbustes persistants taillés en larges coussins où se mêlent différents tons de verts. Des vivaces de belles statures habillent les pieds de murs, hydrangeas, roses trémières, lauriers roses, rosiers buissons.

Dans la zone surplombant la terrasse, protégée des vents par de grands arbres, s’abritent plusieurs dépendances en pierres de schiste noir local, les allées gravillonnées permettent de découvrir différentes ambiances. 

Des massifs mixtes de rosiers, arbustes et vivaces, un arc de rosiers grimpants sur des pylônes en bois, un coin zen sous le séquoia, et bien d’autres surprises…

Ce jardin à quatre mains est un jardin familial, un jardin de clins d’œil : personnages en pierre dédiés aux petits enfants sur les murs, arbres des naissances, nichoirs, bancs dissimulés, escaliers fleuris…

Remise du prix à Monique et Louis Quéré par Alain Passard - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Ce jardin est intéressant toute l’année, avec les floraisons printanières des bulbes, camélias et cerisiers japonais, laissant la place à celles des rhododendrons, magnolias et azalées, puis aux hydrangeas et aux 270 rosiers.

Monique et Louis, jardiniers éclairés, sont deux passionnés de nature. Leur jardin coloré est à leur image, accueillant, tonique.

LE PRIX DU JARDIN DE PLUS DE 5000 M2

Bernard Gagnant – Le parc arboretum de la Barthe à Brommat (Aveyron)

Enclavé entre deux routes, le parc de Bernard Gagnant, situé à Brommat (Aveyron), se développe autour d’un habitat de 1840, s’étalant sur 9 000 m2, planté et engazonné sur un sol résultant à la fois d’une coulée basaltique et d’un socle granitique. Le propriétaire a dû s’adapter en créant à la fois un jardin d’agrément et un arboretum. Rosiers, hortensias, pivoines, azalées voisinent avec les conifères, les arbres d’ornements, les fruitiers.

Un bel aperçu du monde végétal, entre arboriculture dans l’espace supérieur, plat, et petits jardins fleuris limités par des murets de pierre, vestiges des constructions du passé. De petits espaces où rhododendrons, azalées, roses… Et vivaces font bon ménage.

Toutes les plantes, 1 400 sujets, sont inventoriées, étiquetées selon la nomenclature officielle. Certains sujets font l’objet d’attention particulière : Métaséquoia, certains Acer, Magnolia… Seize panneaux pédagogiques renseignent les visiteurs occasionnels. Une fois par an, une visite à thème est ouverte au public, organisée autour des « Feuillages d’automne ».

L’atmosphère particulière est rendue par la proximité des lacs de barrage sur la Truyère qui apportent une température et des brumes bienfaisantes les matins d’été.

Remise du prix à Bernard Gagnant par Anne-Marie Slézec - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

L’entretien est mécanique et manuel, soit en faisant appel à un fermier local, soit en famille. L’arrosage est intégré, l’eau est récupérée, le centre équestre voisin fournit le fumier. La mise en place de ruches, l’absence de pesticide font de ce lieu une promenade apaisante.

[EXPOSITION] PHOTOS SENSIBLES

Photos sensibles, les œuvres de Daphné Beauvais

Daphné Beauvais a grandi au cœur de la forêt de Fontainebleau. Dès l’enfance, elle passe ses journées en forêt et y développe un sens aiguisé de l’observation. Réalisatrice et géographe de formation, Daphné a maintenu un lien constant avec la forêt à travers ses travaux de recherche et ses réalisations cinématographiques. Sa caméra a longtemps été le prolongement de sa pensée, de sa vision…

Son besoin d’explorer de nouvelles formes d’expression, l’a conduite à s’intéresser au procédé du cyanotype. Sous son regard, les fleurs, les arbres, mais aussi les plantes les plus modestes, deviennent des éléments graphiques. Une fois cueillie, pressée et séchée, chaque plante est numérisée afin de permettre une plus grande liberté dans ses compositions. En explorant les variations d’échelles et les symétries, ses assemblages et compositions numériques révèlent un univers très personnel et singulier, mis en scène dans ses créations.

Après la création des négatifs, le processus de développement par cyanotype s’effectue de manière exclusive par une exposition directe au soleil, qui contribue à donner vie aux images d’une manière unique et naturelle. Son travail s’attarde sur le moindre détail, la légèreté et parfois même la transparence. L’interprétation, profondément personnelle, de ses rencontres avec le végétal, auxquelles elle donne différents niveaux de lecture, sont des éléments essentiels dans l’élaboration de ses œuvres.

Horaire : du lundi au vendredi de 09h à 17h
Lieu : SNHF
Accès : entrée libre.

HERBIERS ET CYANOTYPE 

Le cyanotype est un procédé photographique monochrome, inventé par l’Anglais John Herschel (1792-1871) en 1842. A partir d’un négatif ancien on obtenait un tirage photographique d’un coloris entre bleu de Prusse et bleu cyan. Le procédé a servi pour présenter des herbiers, car il permet une reproduction sensible et fidèle du plus infime détail. L’ouvrage le plus connu, le premier à faire usage de la photographie, est l’herbier des Algues britanniques d’Anna Atkins paru dans les années 1840-1850.

Le cyanotype continu d’être utilisé pour présenter les herbiers. La technique consiste à mélanger ferricyanure de potassium et citrate d’ammonium ferrique, pour obtenir un mélange photosensible, que l’on applique, en couche homogène, sur une surface plane, telle une feuille de papier, à l’aide d’un pinceau. Le support sèche dans l’obscurité, et une fois sec, apparait sous une couleur jaune tirant sur le vert. Soumis à des rayons ultraviolets (ici, le soleil), le fer contenu dans le mélange, prend une couleur entre bleu de Prusse et bleu cyan. L’élément choisi, posé sur ce support -plante, objet, négatif- en empêchant les rayons ultraviolets de passer, reproduit son empreinte exacte.

De nombreux matériaux : tissu, verre, papier, terre cuite et même le cuir,  peuvent être utilisés comme support.  Il suffit de préparer la surface afin que le mélange photosensible soit stable et s’y fixe.

La bibliothèque SNHF lance son catalogue

Un moteur de recherche en ligne

Que renferme la bibliothèque de la SNHF ? Est-ce que je peux y trouver des livres récents ? Des documents atypiques ? Est-ce que je peux trouver des informations sur le sujet qui m’intéresse ?

La réponse est dans notre nouveau catalogue de bibliothèque et dans ses 11 500 références ! https://catalogue.snhf.org/. Fin 2024, vous trouverez les titres des revues et journaux anciens et récents conservés à la bibliothèque. L’intégration est déjà en cours sur le catalogue SNHF avec environ une centaine de ces titres. Si vous souhaitez connaitre les 1300 titres de périodiques conservés à la bibliothèque, vous pouvez contacter les bibliothécaires qui vous fourniront la liste et l’inventaire des numéros. Le catalogue s’enrichit chaque semaine, n’hésitez pas à le consulter régulièrement.

Page d’accueil du nouveau catalogue de la bibliothèque SNHF

Vous pouvez déjà trouver sur le catalogue :

  • + de 8 500 livres français et étrangers du 16e siècle à nos jours
  • + de 3 000 documents : prospectus, rapports, tiré à part, guides, etc.

Retour sur le projet

La bibliothèque de la Société nationale d’Horticulture de France (SNHF) conserve l’un des premiers fonds horticoles en France depuis sa création en 1827. Ses collections sont constituées de plus de 10 000 d’ouvrages français et étrangers du 16e siècle à nos jours, de 1300 titres de revues, de catalogues commerciaux de pépiniériste et d’horticulteur, de documents et prospectus, d’archives, d’herbiers, d’objets tels que des fruits moulés en plâtre et d’un riche fonds iconographique. Les collections sont pour disponibles à tous : curieux, débutants, amateurs, professionnels et chercheurs.

Roseline est au rendez-vous chaque semaine pour aider à alimenter et corriger le catalogue.

Depuis 2021, un projet de création d’un catalogue de bibliothèque aux normes était sur les rails pour faire connaitre les richesses des collections. Le système de gestion de bibliothèque est le logiciel Koha, une solution open source qui permet de proposer un catalogue sur mesure.
Ce projet, rendu possible grâce à l’indispensable contribution des bénévoles, souligne l’importance de leur soutien. L’enregistrement minutieux de chaque livre en main, une étape cruciale mais chronophage, a été grandement facilité par l’assistance régulière de plusieurs bénévoles. Ils consacrent chaque semaine leur temps à inventorier et cataloguer les collections de la SNHF. Un sincère merci à eux pour leur soutien indéfectible, contribuant ainsi à la valorisation des ressources et au dynamisme de l’association.

En 2024, les revues entameront progressivement leur intégration au catalogue, élargissant ainsi la diversité des ressources accessibles. Vous trouverez également des enrichissements des descriptions des livres anciens et précieux. Enfin, nous espérons enregistrer les catalogues commerciaux, le fonds iconographique et les archives dans les années à venir. Restez à l’affût des nouveautés à venir !

Comment utiliser le catalogue ?

Le catalogue est accessible à tout moment depuis un écran connecté à internet (smartphone, ordinateur, tablette) et sans restriction d’accès ou demande d’identification.

Exemple du début de la liste de résultats avec une recherche avec le mot-clé « paysagiste » sur le catalogue
  1. Rendez-vous sur le site snhf.org ou directement à l’adresse https://catalogue.snhf.org/
  2. Tapez dans la barre de recherche centrale un mot-clé et appuyer sur l’icône de loupe à droite de la barre. Le moteur de recherche va vous proposer une liste de résultats contenant le mot-clé. Vous pouvez restreindre la recherche du mot au titre, à l’auteur ou à la cote avec le menu déroulant à gauche de la barre de recherche.
  3. Consultez la liste de résultats qui s’affiche selon l’occurrence du mot recherché et la date d’édition du support. Vous pouvez apercevoir à cette étape les informations clés : titres et auteurs, type de support (livre, revue, document, etc.), éditeurs et date de publication, caractéristique physique du volume et enfin sa cote pour trouver le livre dans la bibliothèque. Vous pouvez dès cette page savoir si le titre qui vous intéresse est disponible à la consultation sur place à la bibliothèque ou s’il est actuellement emprunté par un adhérent de la SNHF.
  4. Affinez votre recherche avec le panneau à gauche de la liste de résultats. Vous pouvez restreindre les résultats par type de ressource (Livre, revue, etc.) ou par type de collection (Fonds ancien ou publication de la SNHF par exemple). Il est possible de changer le mode de tri des résultats qui est par défaut sur le mode « pertinence ». Vous pouvez trier les résultats par date de publication ou bien par ordre alphabétique des titres.
  5. Cliquez sur le titre pour ouvrir la notice du document. Il s’agit d’une page contenant la description du livre ou de la revue qui vous intéresse. Vous pourrez y trouver pour certains titres des résumés, des commentaires et des liens vers d’autres documents.
  6. Prenez rendez-vous à l’adresse bibliotheque@snhf.org pour venir consulter l’ouvrage qui vous intéresse dans notre salle de lecture. Si vous êtes adhérents de la SNHF et qu’il s’agit d’un livre récent, vous pourrez l’emprunter !
Exemple d’une page descriptive (une notice) lorsque vous cliquez sur le titre d’un document après votre recherche par mot-clé.

Pour aller plus loin :

  • Les horaires de la bibliothèque SNHF afin de venir profiter des ressources disponibles (accès ouvert à tous, mais sur rendez-vous préalable)
  • Notre bibliothèque numérique Hortalia est un portail qui vous permettra de lire nos livres et revues anciennes, d’admirer des gravures et de plonger dans la correspondance des sociétaires. Attention à ne pas confondre Hortalia et le catalogue de la bibliothèque qui sont deux outils différents.

Vous ne trouvez pas d’éléments intéressants sur le catalogue ? Posez aussi la question à vos bibliothécaires qui ont accès à des outils complémentaires : bibliotheque@snhf.org

[Retour] La démonstration d’art floral

La démonstration d’Art floral

Le jeudi 18 janvier 2024 a eu lieu la démonstration d’art floral réalisée par les diplômées 2023 du DAFA 3ᵉ degré (Diplôme d’Animation Florale Artistique), examen organisé par la section art floral de la SNHF.
Après l’obtention du DAFA  3ᵉ degré, le candidat, devenu professeur, doit réaliser sur scène, devant public, une grande composition selon un thème imposé. À l’issue de cette représentation, il reçoit son diplôme.

L’esprit de l’Art Nouveau

Le thème de cette démonstration était : L’esprit de l’Art Nouveau. Ce style artistique s’est développé à la fin du XIXᵉ siècle, à la fois sous l’influence du japonisme, mais également par les peintres symbolistes. Ce style s’est affirmé dans l’architecture et dans les arts décoratifs. Il se caractérise par des formes inspirées de la nature, dominées par la ligne courbe et asymétrique dite « en coup de fouet ». Il joue avec l’ondulation des tiges et les différents stades d’épanouissement des fleurs. Il crée aussi une relation entre l’objet et l’ornement.

De magnifiques compositions

Plus de quatre-vingts spectateurs étaient présents à la SNHF pour découvrir l’interprétation en composition florale du thème.
Cinq compositions florales ont été finalisées, une à une, par les diplômées, en direct sous les yeux du public.
Il est à remarquer que Yurika SATO qui a présenté sa création en premier, a évoqué les éléments décoratifs de l’art japonais qui ont inspiré les artistes français de cette époque, pour l’art nouveau.  À l’inverse, Akiko NAKAYAMA qui a clôturé le spectacle a traduit cet art nouveau qui s’est exporté, ensuite, au Japon pour inspirer leurs artistes.

Yurika SATO, photo © Litchi Agency

Yumiko SPRIET KUMA © Litchi Agency

Akiko NAKAYAMA, photo © Litchi Agency

Anne DHAZE, photo © Litchi Agency

Marie Alice HIVET, photo © Litchi Agency
À l’issue, Mme Caroline SCHECHTER Inspectrice Générale de l’Agriculture, représentant le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, présidente du Jury, a remis les diplômes aux cinq professeurs ; en présence de Jean-Pierre GUENEAU, Président de la SNHF et de Bruno LAMBERTI, Président de la section Art Floral.

Le hall de la SNHF était décoré :

Verticalité, Anne DHAZE

Art-borigène, Marie-Alice HIVET

Arabesques, Yumiko SPRIET

Composition d’Akiko NAKAYAMA
Yurika SATO

Pour aller plus loin :

Le saviez-vous ?

La bibliothèque de la SNHF regorge de nombreux ouvrages sur l’art floral.

La bibliothèque est ouverte sur rendez-vous du lundi au jeudi entre 10h et 13h puis 14h et 18h. bibliotheque@snhf.org.

Les adhérents de la SNHF peuvent emprunter les documents.

Dernières tendances au royaume des orchidées

Comme pour toutes les plantes commercialisées, la vente des orchidées est sujette à des modes passagères.

Les Cymbidium

Dans les années 1970-1990, le succès des Cymbidium à grandes fleurs était dû au côté spectaculaire de leurs floraisons, et à leur culture assez aisée pour les producteurs, en particulier la culture en serre froide rendait cette production assez rentable économiquement, y compris pour les producteurs français. Mais la refloraison chez le client était assez difficile, car peu d’appartements pouvaient leur offrir un écart de température entre le jour et la nuit suffisant pour initier la croissance de la hampe florale. Et puis peu de gens osaient les mettre dehors à la bonne saison.

Fleurs de Cymbidium insigne. Philippe Lemettais/SNHF

Les Phalaenopsis

Les Phalaenopsis ont permis de corriger ces problèmes en proposant des plantes gracieuses, à floraison tout aussi spectaculaire et très durable, et d’un entretien plus régulier, facile à satisfaire en appartement un peu chaud. Grâce à la mondialisation, la délocalisation de cette production dans les pays à main d’œuvre bon marché a permis de faire chuter les prix, mais en contrepartie l’orchidée perdait ainsi un peu de son prestige. Même si le Phalaenopsis reste un produit phare, une diversification de l’offre est apparue dans les bonnes jardineries qui ne se limitent plus à ce seul genre. Car les goûts des consommateurs et les conditions de culture possibles évoluent, ce qui permet d’envisager de proposer d’autres genres aux clients soucieux de diversifier leurs collections.

Nombreux sont les collectionneurs d’orchidées dont la passion a débuté par la culture d’un Phalænopsis. Photo : Peter Stenzel sous licence CC.

 

Parmi les tendances actuelles remarquées chez les collectionneurs, on peut noter :

Les mini-orchidées

Une demande grandissante en mini-orchidées, motivée par une taille limitée des appartements. Ainsi, on trouve couramment des Phalaenopsis miniatures à prix modiques. Mais il est possible de sortir de ce genre en cultivant en terrarium. Le recyclage d’un aquarium permet de limiter l’investissement de départ. La culture hydroponique réduit l’entretien au minimum. L’utilisation d’un éclairage d’appoint par leds permet d’éviter échauffements excessifs et déshydratations. Mais il ne faut pas fermer totalement l’aquarium, car sans circulation d’air, le Botrytis s’implante et les plantes pourrissent.

Parmi les genres envisageables pour ce type de culture, on peut citer les Masdevallia, Maxillaria, Pleione, Coelogyne, petits Dendrobium, Promenaea, Restrepia ou encore Sophronitis.

Restrepia guttulata. Sunoochi sous licence CC.
Masdevallia Falcata
Coelogyne fimbriata

 

Pleione grandiflora

Des plantes de culture fraîche, un peu plus grande

Bien des maisons sont dotées d’une véranda, ce qui offre des possibilités supplémentaires par rapport à un appartement souvent peu lumineux et à température trop constante. Elle permet aussi de cultiver des plantes un peu plus grandes. Si elle est peu chauffée en hiver, tout en restant autour de 13-15°C, elle offre les conditions climatiques d’une serre froide. Vous pouvez alors y cultiver les genres Angulocaste, Brassia, Holcoglossum, Odontoglossum et leurs hybrides, Sophronitis, Zygopetalum.

Brassia Le Magnifique, photo P.Lemettais

Brassia article 2
Brassia verucosa, photo Philippe Lemettais

Odontoglossum x strobelorum_Photo : Aqiao HQ sous licence CC.

Sans véranda, des petites serres adossées peuvent être installées aisément sur un balcon. Elles limiteront simplement la taille des plantes et il faudra les équiper d’un petit chauffage, ce qui complique un peu l’installation.

Attention, plus la température baisse pendant la nuit, moins il faut arroser.

  • Avec le réchauffement climatique, on peut envisager la culture en extérieur d’espèces terrestres assez résistantes, surtout en ville où le gel est beaucoup moins prononcé. Il faudra simplement faire une culture en pot et envelopper le pot de plastique bulle pour protéger du froid, ou dans un jardin, recouvrir d’une bonne couche de feuilles et d’un plastique pour éviter un excès d’humidité. Les genres utilisables sont Bletilla, Disa, Cypripedium et Dactylorhiza (ne surtout pas prélever dans la nature, ils sont protégés et c’est sévèrement réprimé).

 

  • De plus en plus de producteurs proposent maintenant des plantes en sortie de flacon, ce qui permet d’obtenir des plantes pas chères, même si on doit attendre quelques années avant la première floraison. Mais attention, ces toutes jeunes plantes sont très fragiles, et il est difficile de trouver le juste équilibre pour les arrosages et le taux d’humidité : trop d’humidité, et les racines pourrissent, pas assez, et c’est la déshydratation.

Pour trouver des espèces variées, quelques rares jardineries ont un choix limité. La vente sur internet peut être intéressante. Mais n’achetez pas dans des pays éloignés, car l’empreinte carbone est énorme. Et surtout, vous ne pouvez pas voir l’état sanitaire de la plante que vous achetez, et les conditions de transport peuvent être fatales pour les plantes fragiles. L’idéal est de visiter une exposition d’orchidées présentée dans votre région. Vous y découvrirez des producteurs sérieux qui peuvent vous aider pour votre choix.

Pour sortir du Phalaenopsis et trouver des conseils sur les divers modes de culture et les bonnes conditions de culture pour chaque espèce, un bon livre est indispensable si vous vous lancez seul : Le petit Larousse des Orchidées. L’ouvrage est disponible à la bibliothèque de la SNHF.

Vous pouvez l’acheter par correspondance chez l’un des auteurs.

Mais pour éviter des déboires quand on débute, rien de mieux que d’adhérer à une association orchidophile locale. Vous y trouverez tous les conseils utiles pour ne pas être désenchanté ! Si vous n’en connaissez pas près de chez vous, demandez-nous conseil en écrivant à :  orchidees@snhf.org et en précisant votre adresse.

Bonne culture.

Article rédigé par Philippe Lemettais, président de la section Orchidées

Tous les articles de la section Orchidées : www.snhf.org/tag/section-orchidees/

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