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Floralies de Gand : l’art floral au cœur de la ville
Plusieurs quartiers de la ville de Gand (Belgique) ont été le théâtre des floralies internationales qui se sont déroulées du 22 avril au 1e mai 2016. Des artistes du monde entier ont présenté leurs œuvres dans quatre quartiers, chacun conçu sur un thème différent.

Site de Bijloke : La rencontre de l’Orient et de l’occident
Le Japon était à l’honneur sur le site de Bijloke. Azalées, camélias, bonzaïs étaient mis en scène, combinés aux bambous sous toutes leurs formes.
Parc de la Citadelle : le plaisir des sens
Le parc de la citadelle est le lieu traditionnel des floralies de Gand où se trouve le hall historique. Le thème était le plaisir des sens.
Dans l’hémicycle central du musée, une sculpture paysagère monumentale interpelle. Elle est réalisée par les artistes Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger à l’aide de matériaux divers glanés dans la ville (jardin botanique, parcs, producteurs locaux) et de matériel émanant de leur collection (éléments de plantes, plantes artificielles, objets rares).
Caserne Léopold : des arbres dans la ville
Une variété de jardins ont pris place dans la cour de la caserne Léopold, découverts au cours d’une « balade sensorielle entre nature et mythologie ».
Sur la place, les productions phares de la Belgique étaient mises en valeur : lauriers, rosiers, rhododendrons. Dans l’église Saint-Pierre, un gigantesque lustre réalisé par Tomas De Bruyne, maître-fleuriste belge, avec deux grands fleuristes – Hitomi Gilliam (Canada/USA) et Natalia Zhizko (Russie) surprend. « Un jeu de lumière crée une atmosphère surréaliste et envoutante. »
Pour en savoir plus sur les floralies de Gand : www.floralien.be/fr
Prix de la SNHF : Beau et bon, un gingembre japonais
Zingiber myoga ‘Dancing Crane’ remporte le prix de la SNHF à la fête des plantes d’automne 2016 au Château de Saint-Jean de Beauregard, dans l’Essonne.
Destiné à récompenser une plante de collection d’intérêt botanique ou horticole, le Prix de la SNHF est traditionnellement décerné tous les ans à la fête des plantes de printemps de Saint-Jean de Beauregard (91). Pour la première fois cette année, à la demande de Madame de Curel, propriétaire du domaine, un Prix de la SNHF a été remis ce vendredi 23 septembre 2016 lors de l’édition d’automne.

Feuillage panaché et fleurs d’orchidées
Le gingembre japonais myoga ‘Dancing Crane’ est distingué pour son feuillage panaché remarquable, vert zébré de blanc, qui lui confère une allure très graphique. En bordure de massif ou en bac, cette plante rustique (jusqu’à – 15°C) est en outre comestible. Ses racines et ses boutons floraux s’utilisent comme condiments pour des plats aux saveurs exotiques.
De croissance rapide, jusqu’à un mètre de hauteur, la plante reste touffue et se plaît dans un sol frais, riche et humifère exposé à la mi-ombre ou au soleil mais bien drainé surtout en hiver. Très florifère, Zingiber myoga ‘Dancing Crane’ offre chaque année, à sa base, de belles fleurs d’orchidées de couleur jaune à cœur blanc.
Nouvelle introduction
Originaire de Chine, la plante est rare. Il s’agit d’une nouvelle introduction de la pépinière de la Roche Saint-Louis à Sainte-Pazanne (44) présentée par Aurore Ducreux qui en reprend l’activité à partir du 1er novembre 2016. Spécialisée dans les plantes vivaces et arbustes à feuillages remarquables, la pépinière possède un jardin qui se visite sur demande.

Isabelle Cordier, journaliste, membre du jury
[Art floral] « Fête de la Lune à Groussay »
Au Japon, depuis l’époque de Heian, cette fête est dédiée à la lune des récoltes et marque la fin des moissons. Pour l’occasion, les Japonais se retrouvent entre amis afin de contempler la lune.
Le 24 septembre 2016, dans le merveilleux théâtre privé du château de Groussay à Montfort l’Amaury, le public venu nombreux a vécu un moment de beauté et de grâce.

Une artiste mondialement reconnue de l’art floral japonais
Rumiko Manako artiste mondialement reconnue, adhérente à la SNHF, plusieurs fois sollicitée pour ses démonstrations tant à la SNHF qu’en France a composé sur des musiques de Debussy, Beethoven, Ravel et Dvorak des bouquets d’Ikebana, et de Rumiko Style : subtil arrangement d’art floral occidental et d’Ikebana.


Le Rumiko Style : subtil arrangement d’art floral occidental et d’Ikebana
Après deux compositions d’Ikebana, Rumiko Manako présente ensuite trois bouquets de son propre style illustrant :
« La villa Katsura » Résidence impériale située à Kyoto édifiée spécialement depuis le dix-septième siècle pour contempler la lune
« Artémis » Déesse de la lune et de la chasse dans la mythologie grecque
« La Princesse Kaguya » un des plus vieux conte japonais du dixième siècle.



Ses splendides compositions ont trouvé un écrin de choix dans ce lieu magique. Ce fut un moment hors du temps, emprunt de sérénité, où à travers les fleurs un pont fut jeté entre Groussay et Tokyo.
Le langage des fleurs est symbolique et réunit les hommes, par delà leurs cultures, leurs différences, leur histoire.
Souhaitons à la SNHF de nombreuses ambassadrices de ce talent pour créer des liens entre les hommes.
Claire Delort, vice-présidente de la section art floral.
Retour sur Saint-Jean de Beauregard
Nous avons aimé vous y rencontrer, discuter, vous voir les bras remplis de nouvelles plantes à chouchouter et répondre à vos interrogations de jardiniers. Nous avons aussi admiré la diversité des végétaux présentés, récompensé notre préféré et toujours apprécié la beauté de cadre enchanteur. Petit retour en images sur ce bel événement !
Pour cette édition automnale, nous avons choisi de vous parler du biocontrôle, ou comment utiliser des mécanismes naturels respectueux de l’environnement pour protéger nos végétaux. De vos questions, nous avons cherché à vous donner des solutions concrètes et à vous apprendre quelques principes de base pour jardiner autrement. Pour aborder le sujet du biocontrôle plus en profondeur, notre conseil scientifique organise le 15 décembre prochain, une journée d’information gratuite et ouverte à tous sur inscription dans nos locaux, au 84, rue de Grenelle à Paris.

La remise des prix et trophées est l’un des temps forts de chaque fête des plantes à Saint-Jean de Beauregard. Elle encourage les pépiniéristes en valorisant des végétaux d’exception. La SNHF y remet son prix, destiné à récompenser une plante de collection d’intérêt botanique ou horticole. Cet automne, c’est le gingembre japonais qui a séduit unanimement notre jury.
En bonus la vidéo d’Hortus Focus et pour le plaisir des yeux, quelques clichés de jolis végétaux croisés au détour d’une allée ou dans le potager…
[section AAO] Les arbustes font de la résistance !
Malgré les journées ensoleillées, les matinées et les nuits d’octobre sont fraîches. L’automne est là et petit à petit, le jardin tombe dans une douce léthargie sans sombrer pour autant dans une « langueur monotone ».
En observant bien son jardin, on constate que courageusement quelques plantes fleurissent encore ou bien attirent l’attention par leur fructification.
Petit inventaire de ces arbustes qui font de la résistance
Dans la famille Abelia : Abelia grandiflora n’en finit pas de fleurir pour accompagner son cousin Abelia chinensis, actuellement en pleine floraison. Ce dernier joue la vedette en diffusant son délicieux parfum aux alentours.

L’Heptacodium miconioides avec sa floraison blanche et légèrement parfumée a pris un peu de retard et certains sont en fleurs actuellement. Nous avons décrit cet arbuste peu connu dans notre bulletin 2015.

Le Camellia sasanqua, peu répandu dans les jardins, est pourtant un bel arbuste qui fleurit à l’automne, solide et très florifère, parfumé, dont la floraison précède celles des camélias japonica de plusieurs mois et, qui plus est, accepte le plein soleil. A découvrir absolument.

Deux fructifications originales
Celle du Leycesteria formosa appelé arbre aux faisans.
Et celle du petit arbre injustement méconnu le Clerodendron trichotomum décrit dans notre bulletin AAO sorti en septembre 2016 dont les fructifications sont spectaculaires.
Éliane de Bourmont, présidente de la section AAO


Le jardin éphémère de la place Stanislas à Nancy
C’est la 13ème édition des jardins éphémères de Nancy, et cette année, à l’occasion du 250ème anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France, c’est encore mieux que les années précédentes. Cette place magnifique, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, est un écrin de choix pour accueillir une telle manifestation.
La municipalité laisse libre accès aux balcons de l’Hôtel de Ville, permettant ainsi de profiter d’une vue d’ensemble des décors. On peut tout particulièrement apprécier l’extrême soin avec lequel les mosaïcultures sont réalisées.
Vous pouvez aussi y découvrir un autre usage des arrosoirs !
Enfin, un Hôtel à Insectes montre qu’on peut très facilement faire de la protection de nos auxiliaires de culture à échelle quasi industrielle. Adapté pour les très grands jardins, ou pour attirer toutes les petites bestioles du quartier!
Comme vous le voyez, les clins d’œil humoristiques ne manquent pas. Il y règne une super ambiance familiale, joyeuse et détendue. Et en plus, c’est l’occasion de ramener des spécialités à la mirabelle ou des Macarons des Sœurs.
Vous avez jusqu’au 6 novembre pour en profiter !
Philippe Lemettais, président de la section Orchidées
Retour sur les inondations de printemps [section AAO]
L’eau du ciel, cette bien aimée !
Elle nous est indispensable à tous et pour ma part, je l’aime autant que le soleil. Mais parfois il y en a trop, ce fut le cas ce printemps, fin mai début juin, en Essonne, dans la communauté de communes du Val d’Essonne , dans le secteur de Mennecy, Ballancourt, Auvernaux.
Les terrains agricoles de toute la plaine environnante étant saturés d’eau ainsi que les fossés de drainages et les mares existantes qui la recueillent, l’eau a comblé tous les points bas et a mis plus d’un mois à disparaître, laissant quelques dégâts au passage…
Le bilan après l’évacuation de l’eau
Les plantations existantes dans les cuvettes ont été noyées , et lors du bilan après l’évacuation de l’eau, la résistance des végétaux fut intéressante à constater.
Certaines plantes ont été très sensibles à l’asphyxie des racines : Choisya ternata, Viburnum tinus, Cotoneaster franchettii, d’autres moins sensibles et de nombreuses ont très bien résisté ou ont fait de nouvelles pousses deux mois plus tard.
Toute la partie potager avec oignons, tomates, haricots vert, pommes de terre courges et courgettes n’a bien sûr pas survécu.
Les plantes qui n’ont pas résisté | Les plantes qui repartent au bout de deux mois | Les plantes ayant bien résisté mais à suivre |
Prunus lusitanica | Forsythia | Cassis |
Ligustrum japonicum | Rosier ‘Pierre de Ronsard’ | Liquidambar |
Corylus contorta | Quercus ilex | |
Cotoneaster franchetti | Ficus carica | |
Viburnum tinus | Deutzia gracilis | |
Prunus ‘Reine Claude’ | Juglans | |
Prunus cerasus | Euonymus japonicus | |
Prunus domestica | Rosier ‘Ghislaine de Féligonde’ | |
Photinia | Betula | |
Philadelphus | ||
GROSEILLER | ||
FRAMBOISIER | ||
Lonicera fragrantissima | ||
Choisya ternata | ||
LIERRE (en tapis sous les arbustes) |
Des travaux d’ampleur importante : nettoyage des fossés, vidage des mares pour désenvasement et nettoyage, agrandissement ou création de nouvelles mares ont été réalisé ou sont en cours d’étude pour remédier à ce problème.
En Île-de-France et en province, des dégâts matériels importants ont été constatés lors de ces inondations du printemps 2016 et les grosses pluies, les tornades ou les ouragans font des ravages partout dans le monde, en ce moment à Haiti… avec des dégâts énormes qui donnent froid dans le dos quand on voit l’ampleur des dégâts et le nombre de victimes.
Il faut compter avec Dame Nature qui nous offre aussi des moments paisibles…
Claudine de la section AAO