Archives par mot-clé : concours

PALMARÈS DES LAURÉATS DU CONCOURS “JARDINS SECRETS” 2023

La cérémonie de remise des prix a eu lieu à Paris, le 5 mars 2024 en présence du chef étoilé de l’Arpège, Alain Passard : “Je cultive mes légumes pour conjuguer la main du cuisinier et du jardinier, deux «métiers-passion». Avec mes jardins, j’ai confié ma créativité à la nature, c’est elle qui dicte mon geste.”

La remise des prix, dont Pierre Nessmann était le maître de cérémonie, a réuni une centaine de personnes dans l’amphithéâtre de la SNHF.

La Société Nationale d’Horticulture de France, prestigieuse institution œuvrant depuis presque deux siècles, a souhaité reconnaître et primer le talent des jardiniers, qu’ils soient débutants ou aguerris, et révéler au public des jardins d’agrément privés d’exception.

Avec le mécénat de Vincent Gombault, elle a organisé le concours “Jardins Secrets”.

D’avril à juin 2023, des jardiniers de la France entière se sont portés candidats pour participer à “Jardins Secrets” et tenter d’en être les lauréats en tenant le plus grand compte des critères de jugement des jardins, tels que l’insertion du jardin dans son environnement, la composition paysagère, le choix de la palette végétale et sa diversité, la qualité et les méthodes d’entretien.

Pierre Nessmann (à gauche); Alain Passard (à droite) - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

La SNHF a réuni pour cette première édition des jurys composés de professionnels du jardin et de l’horticulture, membres de la SNHF, personnalités, journalistes sous la présidence d’Anne-Marie Slézec, vice-Présidente de la SNHF.

Dès la fin juillet, le jury national a sélectionné, parmi tous les dossiers de candidature reçus, quatorze jardins appelés à être visités et évalués par des jurys régionaux, situés en régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand-Est, Île-de-France, Normandie, Occitanie et Pays-de-Loire. 

Suite à leurs visites, le jury national de “Jardins Secrets” a décidé de récompenser cinq très beaux jardins, imaginés, aménagés et entretenus avec soin par des propriétaires soucieux de leur cadre de vie, mais aussi d’environnement, et férus de botanique et de jardinage. En contrepartie, leurs propriétaires se sont engagés à les ouvrir occasionnellement au public et à partager leurs secrets de jardinier. 

Vincent Gombault a souhaité rendre hommage à ses parents, Lucie et Roland, en attribuant un prix à leur nom dans le cadre du concours “Jardins Secrets” qu’organise la SNHF.

Diplômé de l’École nationale supérieure d’horticulture de Versailles, Roland Gombault était un expert reconnu qui s’est engagé de longue date pour promouvoir la filière du végétal.
Administrateur de la SNHF vingt ans durant, de 1959 à 1979, il en a été vice-président et trésorier. Il a aussi participé au développement du label fleurissement et participé aux travaux du Conseil national des villes et villages fleuris.
Localement, il a créé l’Avenir Horticole du Parisis, association de plus de 300 membres, basée à Cormeilles-en-Parisis, là où il vivait. 

Son engagement professionnel comme son implication dans la vie associative ont valu à Roland Gombault d’être promu commandeur de l’ordre national du mérite agricole et officier de l’ordre national du mérite. 

C’est parce qu’il avait à l’esprit l’attachement de son père pour la SNHF et les amis qu’il y a côtoyés que Vincent Gombault a proposé à la SNHF d’apporter une aide de mécénat pour la mise en œuvre du concours “Jardins Secrets” dont l’objet était en phase avec la passion que son père et lui partagent pour les jardins et l’art paysager.

© SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

LE PRIX LUCIE ET ROLAND GOMBAULT

Patrick Genty – Le Mas du Pré à Verrières (Vienne)

Verrières est un petit village de presque mille habitants, dans la Vienne, entouré par une campagne de bocage et de cultures céréalières, village vert que l’on apprécie quand le soleil d’été est à son apogée. 

S’y trouve le Mas du Pré, jardin que peu de gens connaissent, celui de Patrick Gentil. Ce lieu, qui nous a rapidement transportés sous des latitudes un peu plus méditerranéennes, fait tout de suite place à l’intimité. Un oculus ouvert dans la haie de charmes laisse apercevoir la campagne environnante. On se sent protégé dans cet endroit si beau et si confidentiel, le végétal omniprésent est souvent coloré.

La diversité végétale avec des sauges de différentes variétés, des lavandes, des euphorbes, des cyprès, ainsi que la présence de poteries, crée cette ambiance du sud.

Remise du prix à Patrick Genty par Vincent Gombault - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Malgré la chaleur du moment, l’impression de fraicheur nous invite à nous arrêter et nous asseoir sur les fauteuils qui nous tendent les bras. Un grand Tetrapanax attire notre regard, une fontaine laisse entendre le bruit de l’eau qui coule dans un magnifique bassin peuplé de vie aquatique et végétale où Cyperus, nénuphars et autre Pontederia renforcent cette impression de sud. Un instant le temps s’est arrêté. Est-ce la senteur des lavandes et la douceur des cheveux d’ange à l’approche de la terrasse qui nous rappellent à la réalité ? C’est sous l’ombrage de la magnifique clématite « Armandii » que nous écoutons l’histoire de ce jardin et de Patrick le jardinier.

LE PRIX DU JARDIN DE VILLE DE MOINS DE 1000 M2

Anthony Bazin – Le jardin de Bésignoles à Privas (Ardèche)

Pour découvrir le jardin d’Anthony Bazin, situé dans les faubourgs de la ville de Privas (Ardèche), il faut descendre une rue en pente, dont les larges côtés sont plantés d’espèces appartenant pour la plupart à la famille des Crassulacées. Un travail collectif entre voisins… Une belle façon d’aborder ce jardin privé après avoir sonné à la petite porte bleue… Voilà bien un jardin secret.

C’est un petit jardin, clos, un univers particulier où pousse une végétation méditerranéenne pour laquelle la densité du feuillage est primordiale. Si les bambous sont admis et maitrisés, les arbres comme les palmiers ne sont pas admis.

Ce jardin « végétal » est dense, très proche de la nature. Protégé des vents dominants, il y règne un microclimat où 650 espèces sont ordonnées sur les strates végétales. Toute la maitrise et la gestion des végétaux se fait à la main, l’eau de pluie récupérée en citerne, les tailles broyées deviennent paillage.

Remise du prix à Anthony Bazin par Jacques Bonnard - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Une mise en scène permanente à la fois par la densité des plantes et les différents étages de végétalisation, trois bassins en cascades, une petite serre. Pas de pelouse, mais un arrangement des pierres et des cailloux. En 2015, ce jardin a obtenu le prix Bonpland.

LE PRIX DU JARDIN DE MOINS DE 1500 M2

Georges Méar – Brest (Finistère)

Situé à Brest, ce jardin est bien un jardin secret, accroché au coteau dominant le Vallon du Stang-Alar. Dès l’entrée le ton est donné. Un jardin japonisant entoure une maison à l’architecture moderne. Georges Méar a donné libre cours à sa passion pour le Japon.

Protégé par de grands arbres, notamment deux vénérables chênes, il se prolonge jusqu’au fond du vallon, bien intégré dans le paysage. 

Une longue pelouse impeccablement tondue est bordée d’arbustes et d’acers aux feuillages colorés taillés en nuage. Des arbustes persistants à petites feuilles, azalées, houx nain du Japon, buis, ifs, fusains du japon, utilisés pour le karikomi, forment un moutonnement aux multiples nuances de verts. 

Un petit jardin zen, çà et là quelques lanternes japonaises, un Shisho Doshi se déversant dans un bassin complètent le décor.

Derrière la maison, érables, magnolias et rhododendrons protègent des camélias et autres arbustes qui seront en fleur tout le printemps. Un étroit « chemin de douanier » conduit entre des Lonicera nitida taillés à mi-hauteur, vers un enrochement où des arbustes en boule dissimulent de petits « passe-pieds ».

Remise du prix à Georges Méar par Mary Fruneau - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Aucun pesticide n’est utilisé, l’eau de pluie est récupérée, les tailles sont compostées et des nichoirs sont disséminés.

Au printemps les azalées, rhododendrons et magnolias sont les stars. L’été, le vert domine avec toutes ses nuances. En automne les ors, orangés ou pourpres des érables s’enflamment avant le repos hivernal.

LE PRIX DU JARDIN DE 1500 M2 À 5000 M2

Monique et Louis Quéré – Pordic (Côtes-d’Armor)

Dans les Côtes-d’Armor, à Pordic, ce jardin de 4 500 m2, a été soigneusement repris et remis en scène par les propriétaires, autour d’un beau bâti en pierres datant du 18e siècle. Un important travail de terrassement a permis de créer un amphithéâtre pour protéger une terrasse autour de la maison. Les pentes ont été plantées d’arbustes persistants taillés en larges coussins où se mêlent différents tons de verts. Des vivaces de belles statures habillent les pieds de murs, hydrangeas, roses trémières, lauriers roses, rosiers buissons.

Dans la zone surplombant la terrasse, protégée des vents par de grands arbres, s’abritent plusieurs dépendances en pierres de schiste noir local, les allées gravillonnées permettent de découvrir différentes ambiances. 

Des massifs mixtes de rosiers, arbustes et vivaces, un arc de rosiers grimpants sur des pylônes en bois, un coin zen sous le séquoia, et bien d’autres surprises…

Ce jardin à quatre mains est un jardin familial, un jardin de clins d’œil : personnages en pierre dédiés aux petits enfants sur les murs, arbres des naissances, nichoirs, bancs dissimulés, escaliers fleuris…

Remise du prix à Monique et Louis Quéré par Alain Passard - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

Ce jardin est intéressant toute l’année, avec les floraisons printanières des bulbes, camélias et cerisiers japonais, laissant la place à celles des rhododendrons, magnolias et azalées, puis aux hydrangeas et aux 270 rosiers.

Monique et Louis, jardiniers éclairés, sont deux passionnés de nature. Leur jardin coloré est à leur image, accueillant, tonique.

LE PRIX DU JARDIN DE PLUS DE 5000 M2

Bernard Gagnant – Le parc arboretum de la Barthe à Brommat (Aveyron)

Enclavé entre deux routes, le parc de Bernard Gagnant, situé à Brommat (Aveyron), se développe autour d’un habitat de 1840, s’étalant sur 9 000 m2, planté et engazonné sur un sol résultant à la fois d’une coulée basaltique et d’un socle granitique. Le propriétaire a dû s’adapter en créant à la fois un jardin d’agrément et un arboretum. Rosiers, hortensias, pivoines, azalées voisinent avec les conifères, les arbres d’ornements, les fruitiers.

Un bel aperçu du monde végétal, entre arboriculture dans l’espace supérieur, plat, et petits jardins fleuris limités par des murets de pierre, vestiges des constructions du passé. De petits espaces où rhododendrons, azalées, roses… Et vivaces font bon ménage.

Toutes les plantes, 1 400 sujets, sont inventoriées, étiquetées selon la nomenclature officielle. Certains sujets font l’objet d’attention particulière : Métaséquoia, certains Acer, Magnolia… Seize panneaux pédagogiques renseignent les visiteurs occasionnels. Une fois par an, une visite à thème est ouverte au public, organisée autour des « Feuillages d’automne ».

L’atmosphère particulière est rendue par la proximité des lacs de barrage sur la Truyère qui apportent une température et des brumes bienfaisantes les matins d’été.

Remise du prix à Bernard Gagnant par Anne-Marie Slézec - © SNHF / Concours Jardins Secrets 2023

L’entretien est mécanique et manuel, soit en faisant appel à un fermier local, soit en famille. L’arrosage est intégré, l’eau est récupérée, le centre équestre voisin fournit le fumier. La mise en place de ruches, l’absence de pesticide font de ce lieu une promenade apaisante.

Concours Jardins Secrets

Le concours « Jardins secrets » est un concours national qui récompense les propriétaires de jardins ayant créé ou restauré un jardin d’agrément privé. Il est ouvert à tous les jardiniers, quelle que soit la taille de leur jardin, qu’il soit en ville ou à la campagne.

Vous avez aménagé un jardin en partant d’une feuille blanche ou vous avez réhabilité à votre idée un jardin délaissé, à la campagne ou en ville ? Vous êtes heureux de le voir aussi beau que vous le rêviez ? Vous avez douté d’y arriver mais, à présent, votre jardin agrémente votre quotidien et vous rend la vie plus douce ? Désormais, vous avez envie de montrer votre jardin et de partager votre pratique de jardinier amateur.

Annonce des lauréats, 5 mars 2024

Le concours « Jardins Secrets » est bisannuel. Les inscriptions pour la seconde édition seront ouvertes au 1ᵉʳ trimestre 2025.

Vous pouvez dès à présent préparer votre jardin pour qu’il revête ses plus beaux atouts.

Le Concours « Jardins secrets » tient compte de l’harmonie d’ensemble entre le végétal, le minéral et l’eau, de l’insertion du jardin dans son environnement, de la diversité des plantes cultivées et de la mise en œuvre des végétaux, de leur combinaison en fonction du climat et des saisons, de la recherche esthétique dans le choix et l’emploi des plantes, des matériaux et des éléments de décor. Une attention sera aussi portée à l’exemplarité dans la pratique du jardinage vis-à-vis de la biodiversité et de l’utilisation des ressources naturelles, et d’autre part, à l’originalité du jardin, aux innovations qu’il recèle, dans son aménagement et dans son entretien.

La philosophie

Organisé par la Société Nationale d’Horticulture de France, « Jardins Secrets » souhaite mettre en valeur le talent des jardiniers et de révéler au public des jardins privés de grande qualité.

Le concours « Jardins Secrets » est ouvert à tous les propriétaires de jardins privés en France métropolitaine, dès lors que leur jardin n’est pas ouvert au public à des fins commerciales, inscrivez-vous dans la catégorie qui vous convient :

Plusieurs catégories

  • Catégorie « jardin de ville » de moins de 1000 m²
  • Catégorie jardin de moins de 1500 m²
  • Catégorie jardin de 1500 m² à 5000 m²
  • Catégorie jardin de plus de 5000 m²
  • Catégorie jardin associatif

Participer, c'est simple

Rendez-vous en 2025 pour télécharger votre dossier de candidature et le règlement.

Les récompenses

Pour chaque catégorie, un prix sera décerné. En plus de ces prix, il sera attribué le prix « Lucie et Roland Gombault » à un jardin, quelle que soit sa dimension, pour la qualité exceptionnelle de sa végétation, que ce soit au regard de la diversité de ses collections, de la présence de plantes rares ou acclimatées et des aménagements pour les mettre en valeur.

Les lauréats du concours seront notamment récompensés par une médaille de la SNHF gravée au nom de leur jardin et à leur nom et par une plaque commémorative qu’ils s’engagent à rendre visible au public qui visite leur jardin. Ils recevront aussi des livres de jardinage, des semences, des végétaux et des outils de jardinage.

Le jury

Le jury, composé de personnalités du jardin, journalistes de la presse spécialisée et experts de la SNHF, désignera les lauréats au regard de l’harmonie d’ensemble entre le végétal, le minéral et l’eau, de l’insertion du jardin dans son environnement, de la diversité des plantes cultivées et de la mise en œuvre des végétaux, de leur combinaison en fonction du climat et des saisons, de la recherche esthétique dans le choix et l’emploi des plantes, des matériaux et des éléments de décor.

[Actu] Le concours Jardiner Autrement est ouvert aux inscriptions

Le concours Jardiner Autrement 2020 est ouvert aux inscriptions jusqu’au 29 mai 2020!

Le concours Jardiner Autrement récompense depuis 2011 les démarches les plus abouties en termes de préservation des équilibres biologiques au jardin.

Depuis le 1er janvier 2019, les pesticides de synthèse sont interdits de vente, d’usage et de détention par les jardiniers amateurs. Le concours Jardiner Autrement met en avant des pratiques agronomiques respectueuses de l’environnement ainsi que la transmission des savoirs horticoles affranchis de pesticides.

 Vous trouverez toutes les informations sur > www.jardiner-autrement.fr/le-concours-jardiner-autrement-2020-faites-part-de-vos-pratiques/

Palmarès concours de roses de Bagatelle

Le 13 juin 2019, le jury du Concours international de Roses, sous la présidence de Monsieur Boulens a décerné plusieurs prix dans le cadre du 112ème Concours international de roses nouvelles et du 34ème concours international de roses de paysage.

Le concours international de roses est un rendez-vous incontournable des amateurs et des connaisseurs. Roses nouvelles, roses à parfum et rosiers au port remarquable sont passés au crible pour élire et certifier les futures grandes variétés des jardins.

Découvrir le palmarès

Les concours Jardiner Autrement 2019

Plus que quelques semaines, pour participer aux concours Jardiner Autrement !

Depuis le 1er janvier 2019, les pesticides de synthèse sont interdits de vente, d’usage et de détention par les jardiniers amateurs. Le concours Jardiner Autrement « Faites part de vos pratiques! » met en avant des pratiques agronomiques respectueuses de l’environnement ainsi que la transmission des savoirs horticoles affranchis des pesticides.

> En savoir plus

Les curieux et observateurs des jardins, aux passionnés de photos, peuvent partir à la chasse aux «Toiles, cocons et filaments» : c’est le thème du concours photos épidémiosurveillance 2019!

Pour participer, rien de plus simple, envoyez jusqu’à trois photos répondant au thème.

> En savoir plus

Comment s’inscrire ?

Rendez-vous sur le site www.jardiner-autrement.fr pour avoir accès aux règlements et aux dossiers de candidatures :
Concours Jardiner Autrement,
– Concours photos épidémiosurveillance.

Les concours sont organisés par la SHNF dans le cadre du plan Ecophyto, piloté par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation avec le soutien de l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB).

[CNJP18] Palmarès des lauréats du Concours national des jardins potagers

Le palmarès de l’édition 2018 du Concours national des jardins potagers a été dévoilé lors d’un grand moment de convivialité, de partage et d’échange entre jardiniers et passionnés. Tous les lauréats étaient conviés à la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue le mercredi 05 décembre à la Société Nationale d’Horticulture de France.
Remise du prix spécial du jury 2018 à l’Association GACI

En effet, chaque année, le Concours national des jardins potagers récompense des jardins potagers remarquables en termes de diversité des légumes cultivés, des bonnes pratiques de jardinage et de l’esthétique même du jardin.

Ouvert à tous les jardiniers, ce rendez-vous annuel est organisé conjointement par la SNHF, l’Association Jardinot et le GNIS.

Un jury d’experts, composé de représentants de ces mêmes organisations, a sillonné, durant toute la saison estivale, les routes de France pour découvrir les jardins des 21 finalistes issus d’une première sélection réalisée sur dossier. Ces visites ont été  l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des jardiniers passionnés et d’apprécier leurs jardins afin d’établir, conformément au règlement du concours, la liste des lauréats dans chacune des catégories suivantes :

  • jardin potager privatif,
  • potager dans un ensemble collectif de jardins (centre de jardins, jardins familiaux…),
  • jardin potager privatif situé dans un environnement paysager (château, grand parc…),
  • jardin pédagogique, réalisé sur initiative individuelle ou avec la participation d’associations de jardiniers ou de sociétés d’horticulture,
  • jardins partagés, mis en place et cultivés au sein d’une entreprise ou par une association.

Les membres du jury vous emmènent maintenant à la rencontre des grands prix de l’édition 2018 et de leurs potagers remarquables !

Les grand prix 2018

Le jardin privatif de Cathy BABAU au Pradal dans l’Hérault a séduit le jury pour son splendide potager de 1.300m² en déclivité, qui permet une vue panoramique sur toutes les plantations. Ce jardin aux couleurs chatoyantes et décoré avec goût est un véritable enchantement de verdure grâce aux paillages des cultures et à une technique d’arrosage originale. Celui de Francis MICHEL à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val de Marne, réunit 2 parcelles pour un total de 600m² qu’il cultive depuis près de 35 ans. Avec une parfaite maîtrise technique, il obtient des résultats spectaculaires. Ce jardin est un excellent exemple de jardin vivrier qui respire la convivialité. Le magnifique potager du parc de Wesserling, dans le Haut Rhin, monument historique qui retrace l’aventure industrielle de l’ancienne « Manufacture Royale » est géré par l’association « les jardins de Wesserling » depuis 2003 et Florence CATTENOZ et Jean GRANELLO. Aménagé avec un souci d’esthétisme, il présente une impressionnante diversité de légumes. Enfin, le jury a souhaité cette année mettre à l’honneur le centre horticole jardin « Emile senteurs » animé par Étienne GRAVE, éducateur spécialisé à l’Association ARCHIPEL de Saint-André-lez Lille dans le Nord. C’est un outil pour le traitement thérapeutique dans les problèmes de santé mentale. Un parcours pédagogique est aménagé avec l’objectif d’améliorer le processus cognitif des patients : reconnaissance de types de menthes ou de types de paillages ; jetons pour retrouver des animaux et des végétaux… Les patients sont affectés à des travaux de jardinage, d’entretien ou de confection de mobilier de jardin.

Catégorie 1 : jardin potager privatif

Grand prix : Cathy BABAU – Le Pradal (Hérault)

© C. BABAU / CNJP 2018

C’est dans un espace déshérité et avec un déficit pluvieux permanent, que Cathy BABAU a créé un potager remarquable qu’elle cultive depuis 6 ans (« que du bonheur » dit-elle).
Il présente plusieurs espaces sur un terrain de 1300 m² en déclivité, ce qui permet une vue panoramique sur toutes les plantations. Malgré la sécheresse ambiante, c’est un enchantement de verdure, de culture de légumes et de fleurs aux couleurs chatoyantes. Le secret de Cathy : les oyats, ces poteries en terre cuite poreuse, qui enterrés près des végétaux et régulièrement complétés avec de l’eau, leur permettent de prélever le liquide qui leur est nécessaire. L’utilisation du paillage permet aussi d’économiser cette eau précieuse qui est récupérée dans des cuves pour les longues périodes sans pluie. Des poteries judicieusement disposées agrémentent le décor, des petits pots en terre cuite sur des tiges permettent de repérer les variétés de tomates, un pancartage en planchettes de bois permet de se diriger, des citations sur ardoise incitent à la réflexion, des personnages mannequins disposés çà et là donnent de la vie , des abris à insectes , des nichoirs, un poulailler, un bassin, des parapluies ou des parasols pour faire de l’ombre, la liste est longues des découvertes à faire dans ce jardin.

Le jury apprécie particulièrement ces techniques de jardinage sans faille, sans utilisation de pesticides, avec une grande diversité de légumes et de fleurs qui sont agréablement mélangés. La recherche d’espèces ou de variétés particulières complète les éléments de cette visite, nous notons environ 30 variétés de tomates et l’incontournable oignon doux des Cévennes. Cathy BABAU est une passionnée de ce jardin qu’elle a créé de toutes pièces avec beaucoup de goût et de créativité.

Ce potager est exceptionnel, comme la jardinière qui nous explique que « ses motivations à jardiner sont une source d’inspiration. En effet, étant artiste peintre, j’aime la couleur, l’esthétisme, la matière et la fantaisie ». Nos lauréats sont souvent aussi des artistes !

Catégorie 2 : potager dans un ensemble collectif de jardins

L’Association des jardins familiaux de Villeneuve St Georges comprend plus de 840 parcelles sur 22 ha (c’est le plus grand jardin collectif de France et sans doute d’Europe). Cette association encourage depuis plusieurs années les jardiniers à participer au Concours National des Jardins Potagers avec plusieurs candidatures et plusieurs lauréats au palmarès national. Merci à Darrio Ceretto responsable du centre.
Cette année c’est le grand prix qui est attribué à :

Grand prix : Francis MICHEL à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)

© F. MICHEL / CNJP 2018

Son potager réunit 2 parcelles pour un total de 600m² qu’il cultive depuis près de 35 ans.
Francis est un jardinier extrêmement expérimenté. Il produit une impressionnante quantité de légumes variés de belle qualité destinés à sa famille et ses proches. Le jury note les asperges, des christophines et une grande variété de tomates. Sa méthode de production est plutôt conventionnelle mais sans excès et il obtient des résultats spectaculaires. Il essaie de nombreuses variétés tout en gardant les grands classiques.

Son épais paillage réalisé avec des déchets végétaux semble très efficace. Il lui permet de réduire les risques de contamination par le sol. Son terrain est très propre grâce à un travail continu aussi bien en hiver qu’en été.

Il passe toutes ses journées au potager. Pendant de nombreuses années il a enregistré ses récoltes, le temps passé, ses dépenses et a pu estimer que cela lui permet d’économiser plus de 1000 € par an, et de nourrir sa famille toute l’année.

C’est un excellent exemple de jardin vivrier performant, mais qui n’exclut pas la convivialité avec les voisins et favorise les liens familiaux : « Il y a aussi un côté éducatif avec mes petites filles qui découvrent comment poussent les légumes, et surtout cela permet d’éveiller leurs palais à des produits sans traitement chimique. »

Catégorie 3 : jardin potager privatif dans un environnement paysager

Grand prix : Florence CATTENOZ et Jean GRANELLO à Husseren-Wesserling (Haut-Rhin)

© F. CATTENOZ et J. GRANELLO / CNJP 2018

L’association « les jardins de Wesserling » gère depuis 2003 le potager du parc de Wesserling, monument historique qui retrace l’aventure industrielle de l’ancienne « Manufacture Royale ».

Il est divisé en plusieurs parties, un petit potager de 460m², un grand de 1200m², un espace aromatique de 300m², un univers petits fruits de 230m², et enfin un grand verger de 1250m².
Le potager se visite et de nombreuses manifestations sont organisées tout au long de l’année. « En référence au passé du site, nous présentons chaque année une allée textile  en choisissant dans les archives de l’écomusée des tissus imprimés à la manufacture au 19e siècle. Traités numériquement, ces échantillons agrandis sont présentés dans les parcelles reproduisant sur le terrain les motifs du tissu en mélangeant légumes et fleurs ».

Le jury note un bon niveau d’équipement : serre chauffée, tunnels, silo à compost, récupérateurs d’eau de pluie. Le mariage des fleurs et des légumes est appliqué systématiquement. Ici, il n’y a pas de produits chimiques utilisés. Paillage abondant et rotation des cultures sont pratiqués et le ramassage des doryphores et des limaces se fait à la main.

La grande diversité est impressionnante : plus de 150 variétés de légumes dont 12 en choux, 30 en tomates, de l’oca du Pérou, crosne, yacon, chervis, salsifis…De nombreuses informations sont à la disposition des visiteurs à l’aide de calicots textiles. C’est un très beau jardin, propre et bien entretenu. Une petite brasserie est à la disposition des visiteurs. La vente des légumes et de confitures faites sur place participent à l’équilibre financier de l’association. Comme l’explique Florence, les buts de ce potager sont multiples : pédagogique, esthétique, ludique, productif et social avec 15 personnes en insertion encadrés par plusieurs bénévoles.

Catégorie 4 : jardin pédagogique

Grand prix : Étienne GRAVE, Association ARCHIPEL à Saint-André-lez-Lille (Nord)

© E. GRAVE / CNJP 2018

(Monsieur Claude DOGNON : Président d’Archipel)

Le centre horticole jardin « Emile senteurs » est animé par Étienne GRAVE, éducateur spécialisé. C’est un outil pour le traitement thérapeutique dans les problèmes de santé mentale. L’établissement compte 80 lits, mais 90% des personnes à problème sont en traitement hospitalier de jour à domicile.

L’association ARCHIPEL facilite les activités culturelles et sportives pour les personnes suivies en soin à l’EPSM (Établissement Public de Santé Mentale) et soutient l’activité jardinage.

Un parcours pédagogique est aménagé avec l’objectif d’améliorer le processus cognitif des patients : Reconnaissance de types de menthes  ou de types de paillages ; Jetons pour retrouver des animaux et des végétaux. Les patients sont affectés à des travaux de jardinage, d’entretien ou de confection de mobilier de jardin.

Le jardin est constitué de plusieurs espaces :

  • Un jardin potager de 480m² ;
  • Une grande serre avec un espace jeux et un espace rempotage pour les enfants ;
  • Une tonnelle végétale ;
  • Un poulailler ;
  • Un jardin clos pour les grands malades ;
  • Une grande serre pour tomates, poivrons et espèces nécessitant de la chaleur ;
  • Un espace vert avec un cheval, des chèvres, des oies…

Dans ces espaces aucun pesticide n’est utilisé. L’ensemble est très esthétique avec le mariage des légumes et des fleurs. On y pratique rotation des cultures, récupération d’eau, essai réussi de culture en lasagne. Les espèces et les variétés sont adaptées aux besoins de consommation. La production est consommée sur place (soupe journalière), mise en congélation ou emportée par les patients.

Des collections de romarins, de thyms (40 variétés), de menthes (105 variétés), de pélargoniums sont aussi des outils pour la reconnaissance des senteurs. L’équipe qui anime le jardin allie la pédagogie et la thérapie avec une grande connaissance des plantes et des pratiques de jardinage respectueuses de la nature. Étienne Grave indique : « Le jardin n’est qu’un outil d’accompagnement pour ces personnes en souffrance, et nous restons vigilant pour garantir notre travail d’éducateur. Enfin, nous mettons un accent fort sur l’accueil, l’échange, le lien social et ce jardin est un lieu que nous avons adapté au fil du temps. » Le jury a été très impressionné par cette réalisation exemplaire.

Le palmarès 2018

Catégorie 1 : Jardin potager privatif

Grand prix : Cathy BABAU à Le Pradal (Hérault)

© C. BABAU / CNJP 2018

1er Prix : Frédéric DENIZET et Annick HUBENS à Le Luc en Provence (Var)

© F. DENIZET / CNJP 2018

La propriété de 25 000m² est située en Provence, climat chaud, sec et souvent très venté. Un cours d’eau traverse le jardin et facilite l’irrigation. Le potager occupe 500 m² et le verger 1200m². Annick et Fréderic poursuivent plusieurs objectifs : l’aspect vivrier du jardin en constante amélioration ; transmettre les savoirs sur les nombreuses espèces et variétés aromatiques, médicinales, fruitières et potagères ; essayer et mettre en pratiques différentes techniques anciennes ou innovantes afin de mieux respecter l’environnement et de s’adapter à l’avenir ; enfin faire connaître les méthodes pour conserver et utiliser les différentes plantes. Ce sont tous les deux de vrais passionnés : monsieur par les arbres fruitiers de toutes sortes, il expérimente de nombreux greffages pour adapter les espèces aux conditions locales; madame par les multiples particularités des espèces et variétés aromatiques, médicinales et condimentaires. Ils élèvent de jeunes plantules d’espèce peu connues en vue de les expérimenter et de les partager localement. Ils pratiquent des techniques spécifiques parfois en opposition avec celles qui sont largement diffusées. Par exemple, l’irrigation par aspersion, leur permet de se protéger de différents ravageurs sans risque de favoriser les maladies cryptogamiques y étant peu exposés. Ils assurent des cours de jardinage et organisent chaque année chez eux une bourse aux plantes. Pour eux, « le jardinage est une activité qui génère du partage et de la vie sociale et permet de jouer localement un rôle dans la protection de l’environnement ».

2e prix : Dominique MALANDAIN à Saint-Martin-de-Boscherville (Seine-Maritime)

© D. MALANDAIN / CNJP 2018

Ce potager de 150 m² est situé derrière la maison, mais juste au pied de la terrasse ou se prennent les repas familiaux, choix délibéré de contempler des légumes plutôt qu’une pelouse. L’aspect est très soigné avec des carrés matérialisés de 1,2 m sur 1,2 m ou 2,4 m. Les allées minéralisées donnent un aspect lumineux et très clair. Une belle vue se prolonge sur un vallon occupé par une prairie et des chevaux. Dominique Malandain est très motivé par son potager qu’il cultive depuis 4 ans et qui lui sert de « décompression », son activité professionnelle étant plutôt « stressante ». Nous apprécions le coin « zen » avec une représentation de bouda. Le jury note la présence de deux serres, de bacs à compost et de plusieurs récupérateurs d’eau. Dominique tient un cahier de jardin, favorisant la rotation des cultures. Il fait ses propres semences : salades, radis, carottes, panais, physalis, tomates (20 variétés)…Il cultive plusieurs légumes originaux : morelle de Balbis, sauge sclarée, gombo, topinambours, salade cressonnette, légumes perpétuels comme ognons rocambole, chou Daubenton …Toutes les techniques du jardinage respectueux de l’environnement sont déclinées : macérations maison, association, paillage, rotation, engrais vert, accueil des auxiliaires… Malgré la latitude, nous admirons une belle treille de chasselas en production et un verger de 500m² bien entretenu, le pied des fruitiers étant isolé de l’herbe par un entourage plastique moderne. Beaucoup de petits fruits très productifs sont disposés en bordure de haie. Bref, pour Dominique, le jardinage c’est « surtout le plaisir de mettre les mains dans la terre, sans doute à la recherche de ses racines, de s’émerveiller devant ce que la nature a à nous offrir, et prendre conscience du temps, beaucoup plus lent que le nôtre ».

3e prix : Cécile DUREL à Sainte-Eulalie (Gironde)

Le potager de 600m² est localisé à la périphérie du village. Pour Céline, « Jardiner est une passion…la balade dans le potager au lever du jour est un rituel quotidien. Je n’ai plus besoin de partir en vacances, j’y suis déjà. » Le jardin a été réalisé en 2017 pratiquement avant la construction de la maison. Astucieusement, les bordures des carrés de jardin ont été constituées de rails de support de Placoplatre. Le sol étant très argileux, il a été totalement reconstitué à partir de branchages, de fumier, de compost, et de terre disposée en surface. Certaines parcelles sont traitées en buttes. Céline puise son inspiration dans des revues et sites de jardinage. Le jardin comporte un maximum de diversité. Les espèces florales d’accompagnement des légumes sont choisies en fonction de leur utilité pour le jardin mais aussi en fonction de critères esthétiques très précis, par exemple la variété de tournesol nain ramifié « soleil Wahoo ». Tous les semis de printemps sont réalisés dans la serre vitrée équipée de tapis électriques chauffants. Les techniques classiques du jardinage sont utilisées : paillage, engrais vert… On note à chaque étape et à chaque endroit une concentration d’idées comme le semis simultané de graines de tomates et d’œillets d’Inde dans le même godet.
L’irrigation s’effectue à partir du puits de son voisin qui, en récompense, bénéficie du surplus de légumes. Les animaux ne sont pas oubliés avec des lapins, des poules et aussi des poissons dans un petit bassin. L’esthétique est indéniable avec utilisation de nombreux éléments décoratifs, toujours judicieusement disposés. Citons : les récupérateurs d’eau de pluie à chainettes de la serre, une banquette pour prendre le petit déjeuner dans le jardin, à l’entrée le nom de son site « La pelle du jardin » figurant sur l’outil, ou encore les noms des plantes écrits sur des cuillères d’un vieux service. Les toitures de la cabane à outils et du poulailler sont végétalisées. L’objectif de Céline Durel est d’avoir un potager « au top » à chaque saison. Le clou de l’organisation est la tenue de son cahier de jardin sous forme de tableau utilisant des codes couleurs pour bien gérer ses rotations de cultures.

4e prix : Martin HIVERT à Beaupouyet (Dordogne)

© M. HIVERT / CNJP 2018

Le potager de 150m² est situé dans une grande propriété familiale qui comporte de très vieux arbres et un vaste étang. Martin a fait le choix de placer le potager dans la zone la plus ensoleillée. Il regrette un peu ce choix, car selon lui, une situation mi- ombre aurait été meilleure. Le jardin est de forme circulaire segmentée en 12 parcelles rayonnantes figurant les pétales d’une fleur ou les 4 points cardinaux avec leurs subdivisions. La nature très argileuse du sol a imposé la création d’un sol artificiel contenu par des bordures de bois. Le substrat, mis en place il y a deux ans est composé de déchets de bois de feuillus et de terre paillée en surface par du foin issu de la propriété. Cette absence de sol fin interdit les semis directs, sauf les très grosses graines. La majorité des végétaux est donc plantée, assurant une croissance très correcte ; il suffit pour s’en convaincre de voir les tournesols géants qui dominent le jardin avec les maïs indiens aux grains multicolores. La couche d’argile sous-jacente favorise la rétention de l’eau. Martin nous dit arroser peu fréquemment. L’esthétique de l’ensemble est indéniable avec le mélange fleurs/ légumes ; essentiellement des plantes d’utilité obtenues par semis spontanés. Le jury dénombre 37 espèces de légumes. Ce n’est pas un jardin de collectionneur mais plutôt un jardin d’expérimentateur pour apprendre en recherchant au sein des espèces les variétés qui poussent bien, se récoltent correctement et sont bonnes à manger. La protection sanitaire des plantes est réalisée principalement à partir de lutte biologique de conservation pour les ravageurs parfois assistée de pulvérisation de savon noir. Les maladies sont contrôlées par des préparations naturelles. Martin ne fait pas de discrimination sur l’origine des plants en alternant selon les circonstances ceux produits par ses soins ou achetés en jardinerie. Son côté expérimentateur l’oblige à observer et à tout noter. La création d’une petite serre est prévue.

Prix spécial du jury : Eve BACHELET à Saint-Pierre-de-Manneville (Seine-Maritime)

© E. BACHELET / CNJP 2018

« Je ne voulais pas d’un potager classique, je voulais qu’il soit ornemental, qu’il soit lieu de promenade, un potager de femme ». Ce potager de 800m² donne un aspect paysager avec quelques parcelles individualisées, souvent entourées de bordures en plessis de saule. Beaucoup d’éléments de décoration « nature » donnent délibérément ce côté féminin et charme l’œil du promeneur. Les allées sont enherbées mais entretenues (tonte). L’approvisionnement en eau est un problème majeur, Mme Bachelet dépendant du bon vouloir d’un voisin. En dehors des légumes classiques, présence de nombreuses variétés originales (carotte de Kuttigen, mogette, flageolet feuille d’ortie, ail des ours et 20 variétés de tomates…). Elle fait une grande partie de ses semences et dans certains cas laisse les plantes se semer sur place et pratique simplement un éclaircissage. Nous notons la présence de quelques fruitiers, dont plusieurs pommiers. Eve Bachelet a traversé des moments personnels difficiles (deuils, maladie) et a trouvé dans le jardinage une véritable thérapie qui lui a permis de se reconstruire. Elle s’exprime bien et avec passion. Elle a été conseillée par Gérard Mallet, mais a personnellement recherché toute la documentation possible pour enrichir ses connaissances en jardinage. Le tout très bien assimilé et appliqué. Le jury a souhaité décerner un prix spécial « coup de cœur » à Eve pour son investissement dans ce jardin à la fois esthétique et nourricier.

Nominée : Elisabeth MULLER à Illtal (Haut-Rhin)

© E. MULLER / CNJP 2018

Le jury a apprécié ce beau petit potager vivrier de 90m² bien tenu, qui produit beaucoup de légumes malgré cette faible superficie. Elizabeth Muller a une serre pour ses tomates, 2 compartiments à compost, un lombricomposteur, 1 broyeur, un hôtel à insectes et plusieurs récupérateurs d’eau.
Elle pratique les associations légumes/fleurs comme tomates et œillets d’inde. Aucun produit chimique n’est utilisé et en hiver, elle couvre le jardin de feuilles mortes. Cette jardinière motivée fait beaucoup de conserves et déshydrate certains légumes pour en faire profiter enfants et petits-enfants.
Le jury note une assez grande diversité, elle fait ses semis et souvent ses graines de semence.
Le pourtour de la maison est très fleuri. Passionnée de jardins, Elizabeth participe à beaucoup de trocs aux plantes et elle est à l’affût de conseils. Elle fait de nombreuses décoctions et macérations de végétaux.

Nominé : Quentin PRINCE à Le Poinçonnet (Indre)

© Q. PRINCE / CNJP 2018

Quentin jardine depuis l’âge de 12 ans.
Le petit potager de 61 m², comporte une partie de cultures en plein-air et 2 serres, l’une en verre est équipée d’un radiateur électrique économique. Elle est utilisée pour les semis de printemps et pour l’hivernage des plantes gélives, (actuellement différentes variétés de tomates). L’autre en plastique abrite des cultures diverses toute l’année. Au regard de la faible surface du potager, la diversité des espèces et des variétés est très correcte, constituée de variétés anciennes et modernes dont un beau pied de tomate F1 greffé et une rangée de haricots kilomètres (Vigna sesquipedalis). Le moindre petit espace de terrain est planté. La circulation d’accès aux plantes se fait par un jeu de planches étroites permettant de ne pas tasser le sol. La production comble les besoins de la famille. Le sol est très argileux, mais il été très bien amendé avec du fumier de cheval. Il est frais en profondeur grâce à une nappe alluviale peu profonde. Les techniques modernes sont bien maîtrisées : cultures hors-sol de fraisiers en gouttières et en potées suspendues ; arrosage localisé par goutteurs ; stockage d’eau de pluie récupérant toutes les surfaces de toitures. La protection des plantes se fait sans utilisation de produits chimiques de synthèse, avec acceptation de dégâts limités. Un composteur recueille les déchets de jardin, en partage avec 5 poules dans un parcours spacieux. Le verger de 158 m² est composé d’arbres de plein vent. Quelques arbustes à petits fruits, en quantité limitée complètent l’ensemble. Le jury a retenu ce jardinier pour une nomination, nous l’encourageons ainsi à persévérer et à concourir à nouveau.

Catégorie 2 : potager dans un ensemble collectif de jardins

Grand prix : Francis MICHEL à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)

© F. MICHEL / CNJP 2018

1er prix ex-aequo : Danuta BODET à Bourg-en-Bresse (Ain)

© D. BODET / CNJP 2018

Ce jardin surprend par son organisation qui ne ressemble en rien à une parcelle traditionnelle de jardin familial. Avec la pratique des cultures associées, légumes, fleurs, condimentaires sont souvent mélangés avec aussi pour objectif de favoriser les auxiliaires, ce qui donne un aspect agréable mais très fourni pour ce potager de 100m2. Comme le dit elle-même Danuta « on me dit souvent qu’il faut un GPS pour se repérer dans mon jardin car, comme je pratique les cultures associées, mes plantes potagères sont joyeusement dispersées parmi les fleurs et les condimentaires souvent luxuriantes ».
Une part d’improvisation est laissée à la nature en fonction des levées naturelles de plantes. Danuta Bodet possède parfaitement les techniques de jardinage au naturel, association de plantes, amélioration du sol avec du BRF, compostage de surface, paillage généralisé, mélange de variétés, refuge en bois mort pour les auxiliaires dont les carabes, pas de pesticides, utilisation de décoctions, et attachement à favoriser au maximum la biodiversité de la faune comme de la flore. Le jury est surpris par un zinnia géant qui profite du compost sur lequel il pousse, et étonné par des pommes de terre qui poussent dans des sacs ou dans une poubelle. Il existe une bonne diversité de légumes et aussi de fleurs dans cette espace limité, avec légumes anciens mais également recherche de nouveautés. Ce jardin, diversifié, agréable au regard, cultivé par une jardinière aux connaissances étendues et qui sait les valoriser, étonne quant à sa structure qui n’est pas traditionnelle mais qui fait partie d’une « autre philosophie du jardinage » : « le jardin est un lieu de sérénité et de convivialité, et je participe, à mon échelle, à la protection d’une terre vivante ».

1er prix ex-aequo : Agostinho MARTINS à Paris

© A. MARTINS / CNJP 2018

Agostinho produit une quantité abondante de fruits et de légumes variés de très bonne qualité pour sa famille et ses proches depuis 10 ans dans sa parcelle de 330 m². Son jardin ou coexistent légumes et fleurs est très propre et soigné. Bien qu’il n’en soit pas séparé par une barrière, il contraste avec ses voisins. Pour se protéger des maladies et des ravageurs il utilise à bon escient les divers moyens naturels reconnus. «Je bichonne mes légumes pour me rapprocher de la nature». Les pluies abondantes du printemps ont inondé une partie de son terrain et ont détruit plusieurs cultures. Mais Il accepte ces caprices de la nature et déclare « respecter l’environnement, en devenir le garant et s’inscrire continuellement dans une démarche responsable ». Il réside à Paris mais passe toutes ses journées au jardin pour s’aérer et se nourrir de produits de qualité. Il cultive aussi en grand pots des aubergines, tomates et piments qui seront exposés lors de l’importante fête des légumes qui a eu lieu le 15 septembre dans une salle proche du centre. Très convivial, Agostinho Martins est un excellent jardinier passionné.

L’Association des jardins familiaux de Villeneuve St Georges comprend plus de 840 parcelles sur 22 ha (c’est le plus grand jardin collectif de France et sans doute d’Europe). Cette association encourage depuis plusieurs années les jardiniers à participer au Concours National des Jardins Potagers avec plusieurs candidatures et plusieurs lauréats au palmarès national. Merci à Dario Cerito responsable du centre.

3e prix : Isabelle ROLANDO aux Andelys (Eure-et-Loire)

© I. ROLANDO / CNJP 2018

Le potager de 300 m²est situé dans un ensemble municipal de 40 parcelles. Le terrain argileux en pente prononcée, génère des problèmes de circulation d’eau quand il pleut, et a donc nécessité l’aménagement de terrasses. Si Isabelle sème, plante et récolte, Régis assure l’entretien et les gros travaux. Tout est fait pour jardiner le plus possible en respect de la nature : compostage, paillage, association, rotation, macérations. Les hôtels à insectes sont aussi de fabrication maison, l’orvet est fidélisé grâce à un paillis sous une planche. Isabelle aime recycler les objets, ce qui limite les achats : bidons pour stocker l’eau, poches à huitres faisant office de filet etc. La production est appréciée pour son apport dans l’économie du ménage et le partage avec les enfants et petits-enfants. Et les semences de plusieurs espèces sont récoltées pour l’année suivante. Le jury apprécie les nombreux essais de plantes et fleurs, et le sens du partage et de la convivialité. Madame Rolando ne taris pas d’éloges sur les bienfaits multiples et variés du jardinage : « c’est devenu une passion, et outre le fait de récolter, le jardinage me fait du bien, il me calme, j’adore sentir la terre. C’est un lieu d’émerveillement ».

Catégorie 3 : jardin potager privatif dans un environnement paysager

Grand prix : Florence CATTENOZ et Jean GRANELLO à Husseren-Wesserling (Haut-Rhin)

© F. CATTENOZ et J. GRANELLO / CNJP 2018

Catégorie 4 : jardins ou parcelles pédagogiques

Grand prix : Étienne GRAVE à Saint-André-lez-Lille (Nord)

© E. GRAVE / CNJP 2018

1er prix et Ordre du ROMARIN : Patrick FONTAINE à Montreuil (Seine-Saint-Denis)

© P. FONTAINE / CNJP 2018

« Bienvenue au jardin » est la devise de Patrick, est c’est surtout un objectif d’accueillir et de conseiller. Ce potager fait partie des jardins familiaux de Montreuil. Il est situé dans la zone historique des murs de pêches. Le terrain n’était plus entretenu. M Fontaine a progressivement transformé cette très ancienne parcelle pour en faire un lieu de visite important pour des milliers de visiteurs que ce soit des écoles, des lycées, des associations, des particuliers… lors de manifestations locales, régionales ou nationales.
Cette parcelle de 200 m2 entourée des murs à pêches est devenue un lieu d’exposition de la diversité des espèces potagères, ornementales mais surtout fruitières. Tous les murs sont utilisés pour mener des formes originales aux différents fruitiers et il continue actuellement à créer de nouvelles formes.
Les très nombreuses espèces sont disposées de manière adaptée afin de faciliter les visites et l’ensoleillement. Tout est extrêmement soigné et l’effet esthétique est évident. Pour faciliter la circulation les surfaces non plantées sont engazonnées. Un étiquetage de qualité permet aux visiteurs de s’informer de toutes les espèces. Ce jardin est une œuvre originale réalisée par un jardinier passionné qui est à la fois formateur, organisateur, créateur et engagé dans de bien nombreuses associations et activités horticoles.

Catégorie 5 : potagers partagés mis en place et cultivés au sein d’une entreprise ou par une association

1er prix : Hourya KONTATE à Arcueil (Val-de-Marne)

© H. KONTATE / CNJP 2018

Le jardin actuel a été créé il y a 3 ans, il est divisé en 3 parcelles entourées de palissades au milieu d’un ensemble d’immeubles. L’une est consacrée aux aromatiques et aux petits fruits, une autre aux pratiques horticoles et la troisième aux légumes sur un total d’environ 200m². Le terrain appartient à la Mairie d’Arcueil et l’association « Retour à l’essentiel » anime ce « jardin des rêves ». Cette action s’inscrit dans un ensemble d’activités soutenues par la municipalité. Un des thèmes est de mettre en place des plantes comestibles accessibles librement aux citoyens. Il s’agit de la mise en œuvre progressive d’un projet entamé il y a une dizaine d’année. Le jardin est mené actuellement par Nicolas, un jeune en formation passionné et compétent. C’est un lieu d’exposition et d’initiation à la diversité des espèces potagères et aux pratiques de « permaculture ». Les nombreuses espèces sont disposées de manière adaptée afin de faciliter les visites. C’est aussi un lieu d’échanges et de participation des citoyens de toutes catégories sur le thème du potager. Les visites sont libres et les citoyens sont incités à participer aux travaux et aux récoltes. Un étiquetage de qualité permet aux visiteurs de s’informer sur les espèces cultivées. C’est une expérience d’animation dynamique sur la nature en ville qui favorise le lien social et l’initiation au jardinage. Comme nous confie Hourya, la Présidente de l’association « ce jardin fait le lien entre toutes les générations du quartier. Nous avons une priorité envers les enfants et les adolescents pour qu’ils deviennent des éco-citoyens et qu’ils respectent la nature ».

Prix spécial du jury : Association GACI à Saint-Amé (Vosges)

© Association GACI / CNJP 2018

Prix Spécial avec mention du Jury : «initiative citoyenne et sociale». C’est une association d’insertion qui propose à des personnes en grande difficulté de jardiner une demi-journée par semaine encadrées par un animateur bénévole. Sur une surface issue d’un jardin de curé de 1000m² dont 600m² de potager nous apprécions une bonne variété de légumes et d’aromatiques. Le jardin est bien tenu, en respect des principes éco-responsables : compost, paillage, associations, travail à la grelinette … l’eau est récupérée et l’animateur fabrique lui-même certains outils. Les tomates sont cultivées sous serre. Ce jardin est une aventure sociale et humaine importante et comme nous l’explique la Présidente « permet à des personnes en difficulté sociale de consommer en frais des légumes et de les mettre en conserve ». Par la suite ces personnes sont intégrées dans un chantier d’insertion de l’association. Le jury a souhaité mettre à l’honneur ce jardin partagé en attribuant un prix spécial pour cette initiative citoyenne et sociale.

[/vc_column][/vc_row]

Concours organisé en partenariat avec la FNMJ (Fédération Nationale des Métiers de la Jardinerie), 
La Vie du Jardin et des Jardiniers, CP JARDIN (Produits biologiques pour le jardin), 
NATURES MARKET (Nichoirs et abris pour auxiliaires) et DUMONA (Terreaux, supports de culture et paillage.

Art floral : les concours 2018

Si vous souhaitez faire valoir votre créativité en art floral, si vous voulez exercer votre talent au jeu de la compétition, découvrir d’ autres univers de l’expression florale , ou bien encore mettre à profit la conjugaison d’une ballade touristique et la visite d’un nouveau concours, d’une nouvelle expositions ….
Alors voici les prochaines occasions qui se présentent chez nos amis, français et européens en 2018 !

9,10,11 mars 2018 – Villa Ormond en Fleurs Floranga 2018

San Remo, Italie

Compétition pour 3 classes, également ouvertes aux enseignants, juges, démonstrateurs.

Thème général : “Sanremo Ville Européenne du Sport 2018”

Cat. A : VOILE – CANNOTAGE (grande taille libre – Amateurs et Professionnels)
Cat. B : AUTOMOBILISME – RALLYE (composition libre – Amateurs)
Cat. C : CYCLISME (composition moderne – Amateurs et Professionnels)
Cat. D : ÉQUITATION (composition libre – Amateurs)
Cat. E : GOLF (Nouvelle composition de style – Amateurs et Professionnels)
Cat. F : TENNIS (composition libre – Amateurs)

7,8 avril 2018 – 3ème Concours International de Bouquets “Coutumes et Traditions Françaises”

Colomars, France

Organisé par la Municipalité et l’OMSL

Thème général : “Coutumes et Traditions françaises”

Cat. 1 : Menton et ses citrons (agrumes et fleurs) grande dimension (professionnels, amateurs, moderne)
Cat. 2 : Ménestrel et troubadours (classique)
Cat. 3 : Contes, fables et légendes (à préciser) (libre)
Cat. 4 : Les feux de la St Jean (libre)
Cat. 5 : Roses et jasmins en fête : Fleurs imposées (libre) (professionnels, amateurs)
Cat. 6 : Danses folkloriques de nos régions (libre)
Cat. 7 : A la table d’un chef étoilé (décor de table) (moderne)
Cat. 8 : Le 14 juillet (jusqu’à 14 ans) ()Catégorie enfant)

2,3 Juin 2018 – 51ème Concours International de Bouquets « L’ANTIQUITE »

Monaco
Chapiteau de Fontvieille à Monaco

Thème général : « L’ANTIQUITE »

Cat. 1 : RAMSES II ET LE TEMPLE D’ABOU SIMBEL – Grande dimension (libre)
Cat. 2 : SOUPER ROMAIN CHEZ L’EMPEREUR – Décor de table
(composition d’époque, style ou atmosphère d’un siècle, présentée sur une table rectangulaire)
Cat. 3 : LA PYRAMIDE DE KHEOPS (moderne)
Cat. 4 : LES JARDINS SUSPENDUS DE BABYLONE – Composition sur un socle (libre)
Cat. 5 : L’ART ETRUSQUE (nouveau style)
Cat. 6 : PARURE D’APPARAT DE PHARAON – Tapisserie murale (libre)
Cat. 7 : OLYMPIE ET SES JEUX (libre)
Cat. 8 : UNE POTERIE CRETOISE (libre)
Cat. 9 : PERSEPOLIS, CAPITALE DE L’EMPIRE PERSE (libre)
Cat. 10 : LES FORUMS ROMAINS (libre)

8,9 septembre 2018 – 9ème Concours International de Décoration Florale

Imperia, Italie 

Thème général : “La mer”

Cat. 1 : Les tempêtes sublimes – Grande dimension – moderne
Cat. 2 : Delta ou estuaire – Paysage – libre
Cat. 3 : Amphore restaurée – Fleurs imposées – libre
Cat. 4 : Poisson Baltique Rapide: la morue – table
Cat. 5 : Aimer la mer – Catégorie réservée aux enfants

E.D.F.A. Imperia
via Zara 1 18100 Imperia
edfaimperia@libero.it
tél. 0183 60894 – 348 9132121
Ville d’Imperia – Ailes anciennes

6,7 octobre 2018 – Concours International d’Art Floral SIAF

Bologne, Italie

Cat. 1 :  Milan – Le Design – grande dimension libre
Cat. 2 :  Florence – La Renaissance – composition d’époque
Cat. 3 :  Naples – Chansons et sérénades – libre
Cat. 4 :  Venise – Décor de table
Cat. 5 :  Palerme – La Méditerranée – libre
Cat. 6 :  Bologne – ” La Docte” – fleurs imposées

20 et 21 octobre 2018 : 2ème concours international d'Art floral à Nice

Retour sur la 4ème édition du concours de Sorèze

Belle réussite, une nouvelle fois pour le 4ème concours d’art floral de MG Fleurs & Création, qui s’est déroulé à Sorèze dans le Tarn, les 22, 23 et 24 septembre dernier.

Le thème général était : « Les 4 saisons ».

Beaucoup d’imagination dans les compositions réalisées par des concurrentes venues des 4 coins de France, de Suisse et d’Italie. Très belles interprétations pour les divers thèmes :

Le Printemps
L’Eté
L’Automne
L’Hiver
Mais encore les tables de réveillon de Noël ou 1er de l’An
Et enfin la Grande dimension sur le thème des 4 saisons.

Les premiers prix, 2ème prix, 3ème prix, mentions, prix spéciaux ont été décernés par des juges internationaux et un jury de personnalités.

Le Grand Prix Général (The Best) a été attribué, dans la catégorie « Automne » à Stéphanie KEBRAT de MG Fleurs & Création. ©Servières Roselyne
1er prix du printemps : Mme Sié Christine, ©Servières Roselyne
1er prix de l’été et de l’humour : Mme Barnard Thérésa. ©Servières Roselyne
1er prix de l’hiver : Mme Escalier Hélène, ©Servières Roselyne
2ème prix de l’été : Mme Serieys Monique, ©Servières Roselyne

Le workshop présenté par Monique GIMENEZ a eu un très grand succès, 28 personnes ont participé au stage.

Si vous souhaitez voir ou revoir les bouquets réalisés lors de ces trois journées dédiées à l’art floral, ou avoir plus de renseignements rendez-vous sur le site : mgfleursetcreation.com

Le concours Jardiner Autrement est ouvert !

Le concours Jardiner Autrement récompense depuis 2011 les démarches les plus abouties en termes de
préservation des équilibres biologiques au jardin à travers la réduction ou l’abandon de l’usage des pesticides.

Ce concours est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent partager leur passion du jardinage, que ce soit en pleine terre ou en pot et indépendamment de la surface cultivée.

L’édition 2017 s’ouvre aujourd’hui et se clôturera le 24 mai prochain, alors à vos jardins !

Concours jardiner autrement

Les lauréats 2016 du concours photos plantes vivaces

Les lauréats 2016 du concours photos plantes vivacesLe concours photos plantes vivaces est animé par la section plantes vivaces de la SNHF. Il a pour objectif de promouvoir la connaissance et l’utilisation des végétaux par les jardiniers amateurs, leur permettant ainsi de valoriser leur savoir-faire à travers leurs passions : le jardinage et la photographie.

Cette année, la 7ème édition de ce concours comprenait 2 catégories, partons à la découverte des lauréats 2016 !

1ère catégorie : photographie d’un massif d’arbustes et/ou de plantes vivaces.

Frédéric PONS, 34 ans, chargé de mission audiovisuel, Joinville-le-Pont (94)

Les lauréats 2016 du concours photos plantes vivaces

Portrait de lauréat:

J’ai découvert les concours de la SNHF un peu par hasard, via un site internet consacré à la photographie qui en faisait la promotion. Dès lors, comme j’étais plutôt fier de mon premier mur végétal réalisé cette année (2016), j’ai décidé de tenter ma chance dans la catégorie  « plantes vivaces ». Le résultat fût une heureuse surprise pour moi. Je tiens donc à remercier en premier lieu la nature qui fait bien les choses, avec ou sans aide, et bien évidemment l’ensemble du jury pour leur décision. Ces concours organisés par la SNHF sont une belle idée pour encourager et motiver les passionnés du jardinage et de la photographie.

Pour ma part, la pratique du jardinage a débuté de manière plus concrète en 2012, lorsque j’ai déménagé dans un appartement possédant une terrasse de 16m2. Avant cette date, hormis quelques cactus et un bonsaï, la nature était peu présente chez moi par manque de place. Cette terrasse je l’ai voulu comme un salon bis, où les plantes étaient la tapisserie ou le décor de mes murs et l’ensemble ma télévision extérieure.

Pour des questions de temps à l’époque, et pour le plaisir d’observer un cycle de pousse en entier, je suis très peu porté sur les annuelles. Je préfère utiliser les bulbes et les plantes vivaces qui reviennent chaque année si tout s’est bien passé. De plus, les plantes vivaces offrent une diversité de feuillage importante. Je n’ai peut-être pas la terrasse la plus fleurie de la résidence, mais la plus verte toute l’année oui !

Il ne me reste malheureusement plus de place sur ma terrasse actuellement, mais je vais trouver une solution car ces prochaines années j’aimerai m’intéresser à l’art topiaire et les bonzaïs d’extérieurs. Tout un programme !

2e catégorie : photographie d’un portrait d’un arbuste ou d’une plante vivace

Elodie NICOLAS, 29 ans, musicienne, Fougères (35)

Les lauréats 2016 du concours photos plantes vivaces
Portrait de lauréat:

« Je jardine depuis quelques années sur une petite parcelle (50 m²). Pour moitié mon jardin est en pots, différentes variétés d’érables du Japon, bambous, une collection de prêles, de tricyrtis et autres curiosités …
Je cultive sur l’espace de pleine terre essentiellement des plantes vivaces nécessitant une belle profondeur de sol pour s’épanouir, quelques fleurs comme ce magnifique pavot oriental mais aussi, et en majeure partie, des plantes aromatiques et officinales. Je dispose également d’un petit toit végétalisé sur lequel j’aime voir pousser diverses joubarbes et carex …
Bref, un petit jardin bien rempli!

La photo me permet de saisir un instant, une rencontre, un détail … Elle me permet de pouvoir appréhender la nature sous un angle différent. C’est aussi un moyen de collecter toute cette diversité de façon à mieux pouvoir l’observer.

Mon intérêt pour les plantes et la photo m’ont tout naturellement amenée à participer au concours de la SNHF que je remercie énormément pour ce prix! »

Les lauréats 2016 du concours photos plantes vivaces