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Kyoto 2019, La SNHF: la jeunesse et le rythme.

La SNHF a été pour la 3e fois, invitée par la NFD (Nippon Flower Design) à participer au « Japan Flower Design Award 2019 » évènement qui a lieu périodiquement depuis 50 ans au Japon en alternance entre Tokyo et Kyoto.

Aux deux précédentes invitations la SNHF avait répondu en envoyant  Bruno Lamberti Président de la section Art floral et Nicole Duquesne, ancienne Président de la section Art floral.

Retour sur l’événement 2017 > Paris Tokyo Langage des fleurs

Affiche du Japan Flower Design Award
SNHF en japonais!

L’exposition

Le thème de l’exposition de ce mois de février 2019, qui se tenait à Kyoto, était « Do it with Flowers« , (spring) – « Dites le avec des fleurs« , (printemps).

Cette fois-ci la SNHF était représentée par Nathalie Roussel Présidente du Club « Parfums et Couleurs » d’Alès dans le Gard (30). Nathalie Roussel a exposé dans la partie de l’exposition réservée aux artistes invités non japonais « Internationnal Friendship Exibition of Japan Design Award ».

Cette catégorie était principalement représentée par des artistes asiatiques Chine, Hong Kong, Macao, Thaïlande, Taïwan, Corée. Seul exposant Européen, Nathalie Roussel a réalisé pour cette occasion une structure en spirale aérienne et élancée d’un mètre de hauteur, tout en couleur.

La compétition

Les catégories en compétition étaient au nombre de six :

  • Arrangement,
  • Bouquet de mariée,
  • Bouquet à la main,
  • Miniature,
  • Collage floral,
  • Accessoire floral.
Œuvre catégorie ‘Collage floral
Œuvre catégorie ‘Accessoire floral

Les participants pour ces catégories en compétition ont confectionné 330 bouquets. Le premier prix a été emporté par une jeune artiste japonaise dans la catégorie ‘Bouquets à la main’.

Ces 330 bouquets étaient accompagnés de 70 bouquets réalisés par des lycéens, 40 bouquets pour la représentation internationale, tandis que 30 artistes précédemment primés étaient invités et exposaient également.

Soit une très belle exposition de 470 œuvres!

Cérémonie et prix

Claire Delort, Vice-présidente de la section Art floral, invitée par Monsieur le Président Kawai, a eu l’honneur de couper le ruban pour l’ouverture officielle de la manifestation, tandis que Valérie Lehmann en charge des Relations publique section Art floral a remis à la candidate primée Madame Yoko Kawamoto de Hiroshima, le Prix de la SNHF.

Prix de la SNHF, l’arrivée du printemps de Madame Yoko Kawamoto

Démonstration

Le lendemain Nathalie Roussel a donné un show floral accompagné d’un fond musical de variété française récente tout en rythme, dynamisme et légèreté. Les spectateurs japonais attirés comme par un aimant par la musique entrainante et française ont admiré sa dextérité et la qualité de l’exécution.

Show Floral de N. Roussel

Bouquet de démonstration N. Roussel

Ces échanges croisés entre la SNHF de la rue de Grenelle, mais aussi la SNHF des clubs de nos provinces et le Japon, élargissent le champ des expériences et des techniques de part et d’autre. Ils sont le moteur d’une intégration et d’une promotion de jeunes talents pour représenter la SNHF dans  la France entière et dans le monde.

Nous remercions Monsieur le Président Douard de nous donner les moyens de faire connaitre la SNHF à travers l’Art floral, sur tout le continent Asiatique et d’insuffler un vent de dynamisme dans notre respectable maison.

Nous sommes déjà invités à participer à la future manifestation qui se tiendra en 2020 et pour continuer à construire notre image d’une SNHF moderne, dynamique, fédérative et ouverte sur le monde.

Valérie Lehmann

Monsieur Kawai, Claire Delort et Nathalie Roussel

Route de la Rose du Loiret

C’est la fleur la plus bouturée au monde, la première cultivée par l’homme pour le plaisir de l’ornement, la muse des poètes, la favorite des jardiniers, la mignonne de Ronsard, l’essence des plus grands parfums, la passion de l’obtenteur, un emblème historique, un symbole de beauté et d’amour. Ancienne ou rare, moderne ou botanique, simple, semi-double, pleine, grimpante ou en buissons : la rose est bien la reine dans le Loiret !

Dédiée aux jardiniers en herbe, aux férus de botanique, aux amateurs d’escapades nature, aux curieux d’histoire, la Route de la Rose dans le Loiret est un circuit orienté autour de 15 jardins et producteurs pour découvrir la rose sous toutes ses facettes ! Véritable expérience à vivre, dans l’ordre ou le désordre, au gré des rencontres et des floraisons, elle est la promesse d’une itinérance au coeur de sites d’excellences mais aussi d’hébergements, de restaurants, qui vouent une véritable passion à la rose.

Pour rencontrer la Duchesse d’Angoulême, la Baronne de Rothschild, Madame de Sévigné, Gertrude Jekyll, Abraham Darby, Agnès Sorel, Ghislaine de Féligonde ou encore Sylvie Vartan,

direction La Route de la Rose dans le Loiret !

En savoir plus :

 

Un site internet dédié : www.routedelarose.fr

Sortir ses orchidées l’été : pourquoi, quand, comment ?

La physiologie des plantes peut être grossièrement résumée de la façon suivante : le jour elles fabriquent des sucres par photosynthèse, la nuit elles vivent sur leurs réserves de sucres. Les sucres seront ensuite utilisés pour produire une floraison abondante et de qualité.

D’autre part, ces réactions chimiques sont d’autant plus rapides que la température est élevée. On a donc intérêt à monter la température le jour et à la diminuer la nuit. C’est la raison pour laquelle un séjour dehors est bénéfique car l’écart diurne y est plus important qu’à l’intérieur des logements. La luminosité y est aussi supérieure.

Tout est à l’ombre. Comme la température ne descendra pas en dessous de 20°C, les Phalaenopsis sont de sortie .

Mais les plantes doivent être maintenues au-dessus d’une température nocturne minimale définie par le climat de leurs stations naturelles. C’est cette température minimale qui va fixer la date à partir de laquelle vous pouvez sortir vos orchidées. Déjà on doit attendre vers le 20 mai pour ne plus risquer un coup de gel dévastateur.

Les plantes de serre froide peuvent donc être sorties fin mai (Brassia, Calanthe, Cambria, Coelogyne, Cymbidium, Odontoglossum, Masdevallia, Pleione, Zygopetalum). Celles de climat tropicale attendront jusqu’à mi-juin (Angraecum, Brassavola, Vanda, Vanille). Toutes les autres, de climat tempéré, pourront être sorties début juin. Si un coup de froid est annoncé, on les recouvre simplement la nuit avec un voile d’hivernage. La rentrée se fera en sens inverse, les plus frileuses dès mi-septembre, les tempérées courant octobre, et celles de latitude ou d’altitude élevée attendront les première menaces de gel. Il est intéressant de les rentrer le plus tard possible car les nuits fraîches associées au raccourcissement des jours permettent souvent d’initier la formation des hampes florales.

L’an dernier, nous n’avons rentré les Cymbidium que mi-décembre et les floraisons ont été spectaculaires ! Les Phalaenopsis sont originaires de forêts tropicales où la température varie très peu au cours de la journée, et doivent rester à des températures assez élevées (20-22°C minimum), c’est pourquoi il est déconseillé de les sortir.

L’emplacement pour leur séjour est primordial. Elles ne doivent pas être exposées aux ardeurs du soleil brûlant (11h à 17h), ce qui impose de les mettre sous un arbre à l’ombre légère ou à côté d’un mur exposé à l’est. Elles profiteront ainsi des premiers rayons du soleil sans craindre les brûlures. Il faudra pouvoir arroser tout autour pour maintenir une humidité suffisante. Ceci a pour conséquence d’attirer limaces et escargots qui peuvent faire des dégâts très importants, surtout sur les Phalaenopsis. C’est pourquoi on préconise de les suspendre assez haut, ou de les poser sur une table dont les pieds baignent dans 5 à 10 cm d’eau (on peut faire un bassin avec 4 bouts de chevron et une bonne bâche).

Cette sortie a souvent pour effet de booster la croissance. Il ne faut donc pas négliger les arrosages, surtout par forte chaleur, et dispenser de l’engrais régulièrement.
Ainsi traitées, vos plantes vous donneront entière satisfaction.

Philippe Lemettais
Président de la SNHF section Orchidées

Association des Amis du Jardin Exotique de Monaco‌

L’AJEM, Association des Amis du Jardin Exotique de Monaco‌, adhérente de la SNHF, expose chaque année ses réalisations dans le cadre des Journées des Plantes de Chantilly.

Le jury de cette manifestation a décidé de distinguer cette année notre association en lui décernant une mention spéciale.

L’objet de cette association, dont le siège est au Jardin Exotique de Monaco, est d’encourager l’étude, la culture, la propagation et la conservation des plantes dites succulentes (cactées et plantes grasses). Le correspondant Île-de-France organise des conférences, propose des voyages aux pays des succulentes et participe à de nombreuses manifestations (Monaco Expo Cactus, Convention européenne sur les plantes succulentes à Blankenbergeen Belgique). Enfin, l’association publie deux fois par an la revue Cactus et Succulentes, et à un rythme soutenu une lettre d’information en couleur AJEM/Infos, essentiellement diffusée par courrier électronique.

Voir le calendrier des événements de l’AJEM

[Retour sur] La journée d’étude de la section Potager Fruitier 2019

Nous étions 20 participants à cette journée du du 26 juin 2019, sous le signe de la chaleur, mais surtout des plantes aromatiques.

La Ferme du Clos d’Artois

Nous avons visité le matin la Ferme du Clos d’Artois dans le Parc naturel du Gâtinais français.
Monsieur Alain Bosc Bierne est le dernier producteur (depuis quatre générations) de la menthe poivrée de Milly-la-Forêt.
 La menthe poivrée, en opposition aux menthes douces, est particulièrement parfumée et sa haute teneur en menthol procure une forte sensation de fraîcheur. C’est la seule menthe qui soit officinale, avec comme vertu d’être digestive. Elle est recherchée aussi bien pour l’herboristerie que pour ses facultés à produire une huile essentielle de qualité.

Dans le champ de menthe poivrée

Menthe poivrée PE Wecq source : http://www.parc-gatinais-francais.fr/producteurs/la-ferme-du-clos-dartois/

Un peu d’histoire

Dès le 12e siècle, Milly-la-Forêt et sa région sont le berceau des plantes médicinales qui poussent à l’état naturel dans la vallée de l’école. Elles sont cueillies et utilisées pour leurs vertus médicinales. Des cultivateurs-herboristes se professionnalisent dans la culture des plantes médicinales. 
La menthe poivrée de Milly est produite selon un mode de culture traditionnel, sur de petites surfaces, impliquant un travail manuel important. C’est une culture « à taille humaine ».

La famille Bosc Bierne

La famille Bosc Bierne a dès le début spécialisé la Ferme du Clos d’Artois dans la culture des plantes médicinales : menthe poivrée de Milly-la-Forêt, petite absinthe, valériane, piloselle, souci, mélisse…
Aujourd’hui, il est le dernier producteur de la région et ne cultive plus que la menthe poivrée et la mélisse. Nous avons découvert les champs en culture et la cour de ferme entourée de séchoirs traditionnels où Alain Bosc Bierne nous a expliqué l’acheminement des plantes, du champ à l’entrepôt de stockage, en passant par la récolte, le séchage et le triage.

 

Ça prend des notes

Le séchage à la ferme

Le Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales, Aromatiques et Industrielles

Nous avons visité l’après midi le Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales, Aromatiques et Industrielles (CNPMAI) de MILLY-la-Forêt, une association loi 1901, sans but lucratif, née en juin 1987. Le Conservatoire est avant tout un outil au service des producteurs, des cueilleurs de plantes, des laboratoires et des industriels. À l’interface du monde des plantes sauvages et de celui des plantes cultivées, sa place au sein de la filière PPAM se trouve tout à fait en amont de la production.

Le CNPMAI a pour buts de gérer, valoriser et conserver les ressources génétiques des plantes à parfum, médicinales et aromatiques afin de :

  • participer à la sauvegarde de notre patrimoine naturel ;
  • mettre à la disposition de l’utilisateur un matériel végétal nouveau, amélioré ou simplement bien identifié, toujours adapté à ses besoins ;
  • faire découvrir au plus grand nombre toute la richesse de ces plantes utilitaires.

Le conservatoire est financé à 50 % par les pouvoirs publics. Ses activités de vente de semences et plants, l’exploitation pédagogique et touristique du site, diverses prestations et les cotisations de ses adhérents permettent au CNPMAI d’assurer un autofinancement de 50 % de son budget.

Au Conservatoire
Au Conservatoire à la recherche de l’ombre
Pause déjeuner

En conclusion, une journée très riche et très appréciée des participants.

Jean-Marc MULLER, président de la section Potager

 

En savoir plus sur La ferme du Clos d’Artois

En savoir plus sur le Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales, Aromatiques et Industrielles

Résultats du 89ème Concours International de Roses Nouvelles de Lyon – Concours 2019

Toute les années se déroule dans la roseraie de concours du Parc de la Tête d’Or le Concours International de Roses Nouvelles. Ce concours est organisé par la Société Française des Roses avec le Service des Espaces Verts de la Ville de Lyon. Le travail très sérieux d’un jury permanent s’étale sur deux ans et comprend cinq visites qui permettent de juger les diverses qualités des roses et des rosiers : végétation, floraison, fleurs et état sanitaire.

[Actu] Dans les parcs et jardins scandinaves.

Une destination originale pour le groupe de passionnés parti à la découverte des parcs et jardins scandinaves au mois de juin 2019.

Au Danemark, Parc du palais de la résidence de printemps et automne de la famille royale danoise, jardins privés de fuchsiaphiles, jardin baroque…

En suède, arboretum, jardins botaniques, parcs prestigieux de château, jardins privés intimes ou étonnants, roseraie, ont jalonné le parcours de Malmö à Stockholm, en passant par Helsingborg, Göteborg pour terminer en beauté sur les traces de Linné à Uppsala.

Le Danemark

Fredensborg, résidence de la famille royale.
Dans le jardin de Gunnar Hagedorn, fuchsiaphiles.
Jardin baroque Exillion de Peter Wibroe.
Jardin baroque Exillion de Peter Wibroe.
Exillion.

Les incontournables de Copenhague

Le canal Nyhavn.
La petite sirène.

La Suède

Jardin botanique de l'université de Lund.
Jardin botanique de l'université de Lund.
Jardin botanique de Göteborg.
Jardin botanique de Stockholm.
Gunnebo et son jardin à la française.
Katrinetorp.
Katrinetorp.
Norrviken Gardens classé comme le plus beau parc de Suède et le deuxième plus beau d'Europe en 2006.
Jardin de Norrviken.
Sofiero l’une des demeures de la famille royale suédoise, construite par le roi Oscar II pour la reine Sophie.
Jardin de Norrviken.
Le jardin de Sofiero.
Le château de Tjolöholm.
Jardin du château de Tjolöholm.
Jardin du château de Tjolöholm.
Vue sur le jardin du château de Tjolöholm et le fjord Kungsbacka.
Jardins de Lotties.
Jardin intime de Lotties.
Gunillabergs Säteri, l'étrange jardin de Tage Andersen.
Uppsala, le jardin de Linné.
Uppsala, jardin botanique.

Jean Boyenval (1923 – 2019)

Jean Boyenval est décédé le 22 mai 2019, à l’âge de 95 ans, après une courte hospitalisation. 
Si de nombreux familiers de la SNHF ont eu l’occasion de le croiser au cours de ces trente dernières années, peu savaient quelle avait été sa carrière professionnelle. Ingénieur des Arts & Métiers en agriculture, chimie et biologie, il avait, après ses études, occupé un poste d’enseignant à l’École des vins et spiritueux de Paris, puis était devenu représentant en quincaillerie et matériel de précision. Il fut aussi un grand voyageur, très curieux de découvrir la nature des nombreux pays visités. 
Membre actif de nombreuses associations, il avait une prédilection pour la SNHF à laquelle il a consacré une longue activité de retraité. 
Membre tout d’abord de la section Fruitiers, Jean Boyenval était devenu en janvier 1992 président de la toute jeune section Jardins potagers, créée moins d’un an auparavant. Il s’y est beaucoup investi, cofondateur notamment en 2001 du concours national des jardins potagers, jusqu’à sa passation de fonction à Claudine Hantz, en 2008. 
Jean Boyenval était décoré dans l’Ordre du Mérite agricole et médaillé du Travail. 
Ses obsèques ont eu lieu le 29 mai en l’église Notre-Dame de Vincennes, ville qu’il affectionnait et au cimetière de laquelle il repose désormais.
La SNHF n’oubliera pas sa longue implication et l’enthousiasme de ce passionné, curieux de tout et toujours sur la brèche.

Marie-Hélène Loaëc

Science participative : Appel à observations des dégâts de la canicule 2019 sur les végétaux

Sécheresse sur Viburnum (c) M. Javoy

Juillet 2019 est le mois le plus chaud qu’ait connu la planète d’après les données du programme européen Copernicus. Les chercheurs de l’Institut National de Recherche Agronomique et du Muséum d’Histoire Naturelle font appel aux jardiniers dans le but de comprendre les différents niveaux de sensibilité des végétaux aux épisodes de canicule.

Une enquête de science participative est organisée sur la plateforme Tela-Botanica. Vous pouvez y participer en envoyant vos observations illustrées par des photos. Elles doivent présenter les dégâts causés par les fortes chaleurs sur les feuilles, fleurs ou fruits de différentes espèces.

En savoir plus

 

Retour sur le projet de la plantation du ‘Massif Mémoire’, réalisé à la Maison d’Izieu

A l’initiative d’un membre de l’Ordre National du Romarin, un massif de fleurs, composé de roses Bout’Chou, a été planté à la Maison d’Izieu.

Chronologie de ce projet:

Septembre 2017 : Naissance du projet
Mars 2019 : Plantation du massif par les enfants des classes de CM1-CM2 de l’Ecole de Brégnier-Cordon et les membres de Romarin.
Avril 2019 : Inauguration du massif, lors de la 75ème Commémoration de la Rafle des Enfants d’Izieu
Juillet 2019 : Remise des diplômes aux 21 enfants ayant participé à la plantation au Mémorial d’Izieu et intronisation des enfants en tant que ‘Jeunes Pousses’

Voir la revue de presse

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