Famille botanique : Malvacées (anciennement Sterculiacées).
Principaux types :Le genre Brachychiton comporte plus de 30 espèces d’arbres et de grands buissons originaires d’Australie pour la plupart. On peut citer l’arbre à flammes (B. acerifolia), le baobab australien (B. rupestris), B. discolor ou encore B. bidwillii.
Utilisations : Réputé pour la beauté de sa floraison, il fut ensuite introduit peu à peu comme arbre d’ornement et d’alignement en Australie, en Afrique du sud, en Californie et sur le pourtour méditerranéen. Il en existe de très beaux spécimens sur la Riviera italienne, à Mortola dans le jardin de Lady Hanbury et dans celui de la villa Maria-Serena à Menton.
DESCRIPTION
Origine : Cet arbre, comme toutes les espèces du genre Brachychiton, est originaire de régions subtropicales de la côte orientale de l’Australie (Queensland, Nouvelle-Galles du Sud) et de Nouvelle-Zélande où des fossiles datant de l’ère tertiaire, il y a 50 millions d’années, ont été retrouvés.
Principales caractéristiques : Également appelé arbre à flammes ou illawarra, ce grand arbre mesure entre 4 et 40 mètres de haut mais il n’atteint sa hauteur maximale que dans son habitat d’origine, plus chaud. En zone tempérée, il ne mesure pas plus d’une vingtaine de mètres. Les feuilles caduques à semi-persistantes selon le climat, peuvent être simples, entières, palmées ou divisées en lobes profonds (jusqu’à 7). Elles mesurent de 4 à 20 centimètres de long et de large. Leur forme rappelle celle de la feuille d’érable d’où son nom.Comme tous les brachychitons, l’arbre à flammes est monoïque avec des fleurs mâles et des fleurs femelles séparées présentes sur le même sujet. Le calice, en forme de cloche, est fortement coloré d’un rouge écarlate. Les fleurs femelles possèdent cinq carpelles séparés donnant chacun un fruit qui renferme plusieurs graines de couleur jaune et une multitude de fines soies. Les fruits sont des follicules brun foncé, larges, en forme de navette et mesurent environ 10 à 12 cm de long.
Période de floraison : En général la floraison, spectaculaire, a lieu à la fin du printemps avant l’apparition des feuilles. Dans les régions où l’hiver n’est pas particulièrement sec, l’arbre peut ne fleurir que partiellement.
Rusticité : Compte tenu de ses origines, B. acerifolius résiste rarement en dessous de -5°C. Sa culture se limite donc aux régions à climat tempéré doux. En revanche, il supporte très bien à la sécheresse.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : B. acerifolius apprécie les terrains à pH neutre ou acide, plutôt riches et surtout bien drainés.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : La multiplication peut s’effectuer à partir de graines fraîches prélevées sur l’arbre en se munissant de gants pour se protéger des soies très irritantes qui les entourent. Elles ne nécessitent aucun traitement préalable. Il est également possible de procéder à un greffage sur un autre brachychiton, B. acerifolius ou B. rupestris. À noter que les horticulteurs ont procédé au fil du temps à des hybridations entre différents brachychitons en vue de produire de nouvelles plantes ornementales de jardin.
Conduite de culture : Au début de leur croissance, les brachychitons poussent très lentement si bien que leur aspect de bouteille n’apparaît qu’au bout d’une quinzaine d’années. Les arbres adultes se transplantent facilement et peuvent supporter sans problème un intervalle de trois mois entre le moment où ils sont déterrés et celui où ils sont replantés. Ils n’ont pas de besoin particulier en engrais et en eau. Néanmoins, des arrosages sur jeunes arbres peuvent s’avérer nécessaires pendant les étés secs.
Maladies et parasites courants : Aucun pour l’instant.
Famille botanique : Malvacées, anciennement Sterculiacées.
Principaux types :Le genre Brachychiton comporte plus de 30 espèces d’arbres et de grands buissons originaires d’Australie pour la plupart. On peut citer l’arbre à flammes (B. acerifolia), le baobab australien (B. rupestris), B. discolor ou encore B. bidwillii.
Utilisations : Les tribus aborigènes ont longtemps consommé ses graines grillées très nutritives. Son feuillage a également servi de fourrage en cas de sécheresse et son bois tendre comme fibre. Il fut ensuite introduit comme arbre d’ornement et d’alignement partout en Australie, en Afrique du sud, en Californie. Il peut être cultivé en pleine terre le long du littoral méditerranéen (là où l’on trouve des agrumes) mais comme il ne résiste qu’à de très brèves gelées, il est préférable de le mettre en pot comme une plante verte. Il peut même être transformé en bonsaï.
DESCRIPTION
Graines de B. ruspestris. Margaret Donald sous licence CC
Origine : Cet arbre, comme toutes les espèces du genre Brachychiton, est originaire de régions subtropicales de la côte orientale de l’Australie (Queensland, Nouvelle-Galles du Sud) et de Nouvelle-Zélande où des fossiles datant de l’ère tertiaire, il y a 50 millions d’années, ont été retrouvés.
Description et principales caractéristiques : Également appelé arbre bouteille du Queensland, le baobab australien peut mesurer entre 4 et 30 mètres de haut. Il n’atteint plus de 20 mètres que dans son pays d’origine où sa croissance est relativement rapide. Jeune, son port est tout d’abord élancé, puis à partir de 10 à 15 ans, son tronc devient pansu et bombé lui permettant ainsi de stocker l’eau en saison sèche, d’où son surnom d’arbre bouteille.
Les feuilles sont alternes, persistantes, simples, de 7 à 12 cm de long, linéaires oblongues ou palmatilobées à 9 lobes linéaires-lancéolés. Les deux formes se rencontrent sur la même plante. À noter que bien que persistantes, elles peuvent tomber en période de grande sécheresse.
Comme tous les brachychitons, l’arbre à flammes est monoïque avec des fleurs mâles et des fleurs femelles séparées présentes sur le même sujet. Les inflorescences sont des panicules axillaires duveteuses, composées de fleurs en forme de cloches. Le calice est formé de 4 à 5 lobes étalés, jaune pâle et de 10 à 15 étamines soudées par le filet. L’ovaire compte 5 loges et les fruits sont formés de 5 carpelles en forme de barque. Ils sont ligneux à maturité et mesurent environ 8 à 10 cm de long. Ils renferment une multitude de fines soies qui collent à la peau ainsi que des graines jaunes.
Période de floraison : Fin du printemps. Les fleurs se cachent dans le feuillage et peuvent se maintenir lorsque les feuilles tombent.
Rusticité : Compte tenu de ses origines, B. rupestris résiste rarement en dessous de -5°C. Sa culture se limite donc aux régions à climat tempéré doux. En revanche, il supporte très bien à la sécheresse, une fois bien installé.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Le baobab australien accepte des sols assez variés, de pH neutre ou acide, plutôt riches et surtout bien drainés.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : Même si on peut le bouturer en été à l’étouffée avec hormones de bouturage sur tiges semi-ligneuses, la méthode de propagation la plus naturelle et la plus efficace reste le semis de graines au printemps. Ces dernières germent assez facilement sans aucun prétraitement. Lors de leur prélèvement sur l’arbre, il est recommandé de se munir de gants pour se protéger des soies très irritantes qui les entourent.
Conduite de culture : Les arbres adultes se transplantent facilement et peuvent supporter sans problème un intervalle de trois mois entre le moment où ils sont déterrés et celui où ils sont replantés. Le climat de la région du Queenslang étant subtropical, chaud et pluvieux en été, doux et sec en hiver, il convient de bien arroser votre B. rupestris en été lorsqu’il est cultivé en pot, avec une soucoupe qui restera remplie entre deux apports d’eau. En hiver, il faut l’abriter du gel (idéalement dans une serre froide) en arrosant une seule fois par mois sans laisser l’eau stagner pour éviter la pourriture des racines. Dès le printemps, apportez une fumure d’entretien, un terreau de feuilles décomposées lui sera bénéfique.
Maladies et parasites courants : Rien à signaler de particulier, sinon la convoitise des limaces et escargots pour les feuilles et tiges des jeunes plants.
Principaux types : Sur les deux espèces botaniques recensées de Daboecia, la bruyère de Saint-Daboec est la seule disponible en France avec ses obtentions horticoles comme ‘Arielle’, ‘Bicolor’, ‘Celtic Star’, ‘Charles Nelson’, ‘Cinderella’, ‘David Moss’, ‘Hookstone Purple’, ‘Praegerae’, ‘Rainbow’, ‘Rosea’, ‘Rubra’ ou encore ‘Waley’s Red’. Un croisement avec la seconde espèce, D. azorica, a donné la souche Daboecia x scotica et ses principales obtentions : ‘Ellen Norris’, ‘Jack Drake’, ‘Silverwells’, ‘William Buchanan’ et ‘William Buchanan Gold’.
Utilisations : Comme couvre sol bas, en terre acide ou en fosse de terre de bruyère et pour former des coussins denses et vert sombre en situation ensoleillée ou à l’ombre légère, par exemple en sous-bois clair.
DESCRIPTION
Origine : Ouest de l’Irlande et de la France ainsi que le nord du Portugal et de l’Espagne.
Principales caractéristiques : Ce sous-arbrisseau peut atteindre 30 à 45 cm de haut pour un diamètre 35 à 85 cm selon les variétés. Il arbore de jolies fleurs en grappes de clochettes cramoisies ou blanches selon les variétés.
Période de floraison : Juin à novembre.
Rusticité : Résiste jusqu’à – 20°C. Une protection est envisageable dans les jardins d’altitude. Les plantes abîmées par le froid sont susceptibles de repartir de la souche, justifiant de tenter une coupe sévère en pareil cas.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile sous réserve de cultiver cette bruyère dans des situations particulières de sol et d’humidité.
Sol : Acide tourbeux ou a minima humifère et frais. Les terres trop lourdes doivent être allégées au moyen de sable et de compost mature. Le calcaire ou l’eau calcaire sont à proscrire.
Exposition : Une exposition à mi-ombre convient bien à sa croissance, mais elle se plaira en plein soleil dans un terrain acide et frais.
Semis/ plantation : Plantez tous les 30 à 90 cm selon les espèces. Les principales techniques de multiplication sont le bouturage ou le marcottage en juin dans du terreau sableux.
Conduite de culture : À planter dans une terre de bruyère avec un arrosage régulier pendant les premières semaines. Après plusieurs années de pousse, la taille à la cisaille est conseillée pour l’égalisation du couvert et sa densification. Elle sera faite occasionnellement début septembre, pour permettre une repousse avant l’hiver et une bonne floraison l’année suivante. Il s’agit de couper sous les hampes florales de l’année.
Maladies et parasites courants : Sensible à l’araignée rouge et aux otiorhynques. Côté champignons : Phytophtora, Pythium, Botrytis. En dehors des maladies, lapins, lièvres et autres rongeurs peuvent y prendre goût, tout comme les chevreuils.
Fiche rédigée par Frédéric Pernel, SNHF, section Art des jardins.
Pour en savoir plus
– Gardening with hardy heathers, David Small, Ella May T. Wulff, Timber Press, 2008, pp. 188-191.
– Shrubs in colour and in cultivation, T.C. Mansfield, Collins, 1946, pp. 95-96.
Famille botanique : Caprifoliacées, comme son cousin le chèvrefeuille.
Principaux types : Seule la variété ‘Edulis’ et l’espèce L. kamtchatica (Sevast.) ‘Pojark’, qui pousse à l’état naturel dans les steppes de l’Extrême-Orient russe, sont comestibles.
Utilisations : Consommé depuis longtemps au Japon sous l’appellation haskap. Développement récent des variétés comestibles au Québec et en Russie ainsi qu’en Europe.
DESCRIPTION
Origine : Europe du nord, Sibérie et Japon.
Principales caractéristiques : Le camérisier est un buisson aux branches épaisses et à croissance rapide. Il atteint une hauteur de 0,80 m à 2,50 m et une envergure de 1,20 m à 1,80 m selon les cultivars. L’enracinement est relativement puissant, pouvant atteindre jusqu’à 80 cm de profondeur. Les feuilles, opposées et ovales sont vert glauque avec une texture légèrement cireuse.Les fruits, allongés, ovales ou piriformes (en forme de poire), selon les variétés mesurent environ 2 cm de long. Ils sont formés de deux baies complètement soudées en une seule d’un noir bleuâtre auquel une pruine donne des reflets bleu clair. Mûrs dès la fin mai, ils font partie des tout premiers fruits de saison.
Période de floraison : De petites fleurs hermaphrodites légèrement parfumées apparaissent en mars. Elles sont de couleur blanc jaunâtre, 12-16 mm de long, avec cinq lobes égaux, elles sont produites en paires sur les turions.
Rusticité : Les Lonicera en général, en particulier les clones russes, sont parfaitement adaptés au froid et supportent des températures extrêmes, jusqu’à -50°C. Les fleurs peuvent même résister à des gels de -7°C d’après les essais en laboratoire menés à l’université du Saskatchewan (Canada).Les jeunes pousses en cours de végétation peuvent, quant à elles, résister à des températures de -18°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile à cultiver, cependant, les besoins en eau sont importants à l’installation des plants. Les clones sont modérément tolérants à la sécheresse.
Sol : Le camérisier préfère les terrains riches en matière organique, modérément drainés et assez profonds qui restent frais l’été, à tendance légèrement acide. Il redoute les sols superficiels ou trop salins (attention aux sels de déneigement et aux embruns en bord de mer).
Exposition :Tolérant à l’ombre. Néanmoins, pour une bonne fructification, une exposition en plein soleil est préférable dans les régions septentrionales tandis qu’une exposition mi-ombragée lui convient mieux dans les régions du sud.
Semis/ plantation : Le camérisier supportant mal la transplantation, il est préférable de choisir des plants élevés en conteneur à l’automne ou au début du printemps. La terre doit être bien travaillée et enrichie en compost. Prévoyez un trou de plantation de 40 x 40 cm et des distances de plantation de 1 m à 1,50 m sur le rang et de 2,5 m à 3 m entre les rangs. Attention : les fleurs étant faiblement autofertiles, il est recommandé de planter plusieurs variétés ensemble pour favoriser une bonne fructification. La pollinisation est réalisée par les insectes.
Conduite de culture : Le paillage est indispensable dans les régions chaudes et sèches. Le sol ne doit pas se dessécher. Un paillage de broyat de branches (BRF) appliqué sur 3 à 5 cm d’épaisseur est idéal.
Maladies et parasites courants : Aucune maladie n’a été observée dans les essais au champ menés au Canada. Toutefois les oiseaux semblent apprécier les fruits…
– Cornus, monographie d’André Gayraud aux éditions Giorgio Tesi,
– Le bon jardinier – le dictionnaire des plantes, La Maison Rustique, éditions Flammarion 1992.
Dans certaines régions du monde, le cardon est considéré comme une plante invasive. Peganum sous licence CC.
Nom latin : Cynara cardunculus.
Famille botanique : Astéracées, anciennement composées.
Utilisations :Ce sont les pétioles charnus, ou côtes, qui sont consommés chez le cardon. Pour l’artichaut ce sont les capitules (bas de l’inflorescence qui sert de support aux fleurs).Le cardon peut aussi être cultivé comme plante ornementale. Sa grande taille, son port et ses belles fleurs bleues lui donnent fière allure.
DESCRIPTION
Origine : Provenant des régions méditerranéennes centrales et occidentales, on le trouve en Afrique du Nord, en Europe méridionale et atlantique et en Asie mineure. Le cardon est considéré comme invasif dans certaines régions du monde (Californie, Australie, Argentine).
Principales variétés : ‘Blanc amélioré’, ‘Plein blanc amélioré Puvis’, ‘Rouge d’Alger’, ‘Vert Vaux Velin’, et ‘Argenté de Plainpalais’ (liste SVI).
Avec sa très belle floraison, le cardon peut également faire office de plante ornementale. Jean-Daniel Arnaud/SNHF
Caractéristiques : Plante vivace buissonnante, aux longues feuilles découpées épineuses (mais moins que les cardons sauvages), pouvant atteindre plus de 2 m de haut. Les parties consommées sont les pétioles charnus (côtes) des grandes feuilles extérieures.
Rusticité : Semi-rustique (supporte jusqu’à -5°C), il est particulièrement adapté aux régions méditerranéennes mais peut être cultivé partout en France.
Qualités nutritives : C’est un aliment très peu calorique (13 calories/100 g), riche en fibres, en vitamines (A, B, C, PP) et en sels minéraux (calcium, fer, magnésium, manganèse, soufre, phosphore).
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Plante gourmande en compost, le cardon apprécie les terres légères à pH acide.
Exposition :Plein soleil.
Semis/ plantation :La multiplication se fait au printemps, par semis en pépinière abritée ou en place après les gelées, en avril-mai. Les plants sont ensuite repiqués au stade 3-4 feuilles lorsque la température ambiante dépasse les 12 °C.
Conduite de culture : Afin d’attendrir les côtes, il est conseillé de les blanchir avant la récolte. On procède à leur étiolement en les attachant et en les enveloppant d’un film opaque.
Maladies et parasites courants : – Mildiou, oïdium(attention à l’excès d’humidité),
– Pucerons verts et noirs. La présence de coccinelles et de chrysopes sous forme de larves ou d’adultes limite les attaques.
– Apion (charançon).
Récolte/ productivité : La récolte des côtes intervient à l’automne, cinq à six mois après le semis.
Principaux types : Outre Nepeta cataria, on recense plusieurs autres espèces :
– N. faassenii : la variété ‘Six Hills Giant’ est la plus haute (90 cm). Floraison abondante d’épis de fleurs bleu lavande. Le feuillage est vert argenté.
– N. gavanianadont la particularité se trouve dans ses longs épis de fleurs de 2 à 3 cm de long avec des pétales jaune clair.
– N. grandiflora : port dressé avec des tiges portant des petits bouquets serrés de fleurs lie-de-vin virant au rose pâle.
– N. sibirica ou cataire de Sibérie : port dressé, feuillage vert foncé à poils fins sur les bords, épis de fleurs bleues.
Utilisations : En massif, en isolé ou en bac. Belle association avec les rosiers.
DESCRIPTION
Origine : Europe, Asie, Caucase, Moyen-Orient.
Principales caractéristiques :N. cataria est une vivace au port étalé. Le feuillage caduc est grisâtre, légèrement duveteux et odorant. Il contient une huile répulsive pour les insectes ainsi que du menthol. Les fleurs blanches ponctuées de rouge, forment une grappe assez courte. Les chats l’affectionnent particulièrement, d’où son nom.
Période de floraison : Ininterrompue de mai à septembre-octobre.
Rusticité : Très bonne résistance au froid, jusqu’à -15°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile.
Sol : Drainant, léger même pauvre. Parfaitement adapté à la sécheresse.
Exposition : Ensoleillée ou mi-ombre.
Semis/ plantation : La multiplication s’effectue par :
– Semis en terrine sous châssis en automne, certaines espèces se ressèment spontanément.
– Division des touffes au printemps ou à l’automne
– Bouture herbacée en juin.
Conduite de culture : Rabattre la touffe après la première floraison pour obtenir un port plus compact et une floraison de fin de saison plus importante.
Maladies et parasites courants : Limaces, oïdium par été sec.
Nom latin :Callicarpa bodinieri ou Callicarpa giraldii.
Famille botanique : Verbenacées.
Principaux types : Le genre Callicarpa comprend d’autres espèces, certaines à fruits blancs.
Utilisations : En pleine terre dans les massifs d’arbustes.
DESCRIPTION
Origine : Centre et ouest de la Chine.
Principales caractéristiques : Les callicarpes sont des arbustes à feuilles caduques cultivés principalement pour leurs jolis fruits violets, semblables à de petites perles, persistants en hiver. Les feuilles sont vert foncé avec un pétiole rougeâtre. Les fleurs minuscules, de couleur rose à lilas, ne présentent pas un grand intérêt esthétique.
Période de floraison : Mi-été.
Rusticité : Bonne résistance au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Bien drainé, riche et frais même un peu calcaire.
Exposition : Ensoleillée mais supporte la mi-ombre.
Semis/ plantation :La multiplication s’effectue par boutures de bois tendre en été. On peut aussi faire des marcottes en buttant le pied des plantes ou en inclinant des branches maintenues au sol pour induire la formation de racines. Le semis, peu employé, se fait au printemps.
Conduite de culture : La plantation des plantes en mottes ou en conteneurs a lieu de préférence à l’automne. Prévoir un espacement entre les plantes d’environ 1,5 m dans un sol riche, profond, restant humide en été. Prévoir un paillage au pied des jeunes arbustes.
Maladies et parasites courants : Pas de prédateurs.
Principaux types : Le genre Ceanothus regroupe des arbustes et des sous-arbrisseaux à feuilles caduques ou persistantes qui se caractérisent par une abondante floraison généralement bleue et groupée en panicules. Il existe une variété horticole ‘Repens’ à port rampant.
Utilisations : En pleine terre dans des massifs d’arbustes, des haies composées ou en grand bac.
DESCRIPTION
Origine : Californie.
Principales caractéristiques : Le céanothe bleu est un arbuste à feuillage persistant et à fleurs bleues légèrement parfumées qui atteint 2 à 3 mètres de haut et presque autant de large. Ses feuilles vert foncé sont ovales et brillantes.
Période de floraison : De mars à juillet suivant l’exposition.
Rusticité : La résistance au froid est moyenne. Planter l’arbuste de préférence dans un endroit protégé des vents du nord et d’est.
CULTURE
Niveau de difficulté : Assez facile.
Sol : Tolère les terrains secs et légèrement calcaires.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : La multiplication s’effectue par bouturage de bois semi-lignifié en été mais également par marcottage. Les espèces types peuvent aussi être reproduites par semis.
Conduite de culture : La plantation se fait à l’automne ou au printemps. En massif, on prendra soin d’espacer les sujets d’1 m à 1,50 m
Maladies et parasites courants : Plante très résistante.
Famille botanique : Pinacées comme le sapin blanc et le sapin magnifique.
Principaux types : Outre le cèdre du Liban, les principales espèces du genre Cedrus sont le cèdre de l’Atlas, le cèdre de l’Himalaya et le cèdre de Chypre moins imposant que les précédents.
Utilisations : Grand arbre d’ornement, artisanat, charpente, ébénisterie, huile de cèdre et crayons. L’odeur forte du bois est utilisée sous forme de billes pour éloigner les mites.
DESCRIPTION
Origine : De l’ouest de la Turquie jusqu’à la forêt de Barouk au Liban.
Principales caractéristiques : Le cèdre du Liban est un conifère majestueux, pouvant atteindre 40 m de haut. Ses branches imposantes poussant à l’horizontale lui confèrent, au bout de plusieurs dizaines d’années, un port tabulaire très étalé. Devenu rare, il est souvent remplacé par le cèdre de l’Atlas qui en est très proche.
Les feuilles (aiguilles) vert foncé, d’environ 3,5 cm de long sont insérées en spirale sur des rameaux longs et en petits bouquets (rosettes) sur des rameaux courts.
Les inflorescences mâles naissent fin juin sous forme d’un tout petit bourgeon arrondi vert tendre au milieu d’une rosette d’aiguilles. Elles arriveront à maturité en septembre et libéreront leurs grains de pollen avant de sécher et de tomber.
L’inflorescence femelle, apparaît fin août et croît rapidement jusqu’à mi-septembre. D’abord ouvertes, ses écailles se referment après la pollinisation, en automne. Elle devient alors un « conelet » bien vert qui va grossir régulièrement jusqu’à atteindre 8 à 10 cm de long, avant de se désarticuler au bout de deux ou trois ans. Chaque écaille libère alors deux graines triangulaires à ailes très développées.
Rusticité : Bonne résistance au froid jusque dans la région parisienne.
CULTURE
Maxwell Hamilton sous licence CC.
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Siliceux à tendance acide, maigres et rocailleux, avec une prédilection pour les régions montagneuses entre 1000 et 2000 m. Les terrains lourds et argileux ne lui conviennent pas.
Exposition : Soleil et lumière avec un peu d’humidité atmosphérique. Les cèdres sont des montagnards capables de supporter des chaleurs écrasantes l’été et la neige l’hiver.
Semis/ plantation : Les graines doivent être plantées dès l’ouverture des cônes car elles ne se conservent pas à l’air libre. Les cèdres supportent mal les transplantations.
Conduite de culture : Son système racinaire étant très étalé et ramifié, le cèdre du Liban a besoin de beaucoup d’espace et de lumière. Il pousse lentement d’abord en hauteur puis s’étale en vieillissant. Il protège le sol de l’érosion.
Maladies et parasites courants :
– Peu attaqué par la chenille processionnaire.
– Cochenilles.
– Certains pucerons, Cedeobium laportei et Cinara cedris’ attaquent aux jeunes rameaux et aiguilles.
– Un champignon Phellinus chrysoloma peut provoquer une pourriture du bois.
Famille botanique : Cucurbitacées, comme la courgette ou le melon.
DESCRIPTION
Origine : Mexique, zone tropicale.
Principales caractéristiques : Également appelée christophine, chouchou ou mirliton, cette liane volubile vivace et envahissante est une espèce monoïque avec des fleurs mâles et femelles séparées même présentes sur la même plante. Chaque pied produit de nombreux fruits à graine unique, blancs ou verts, lisses ou un peu épineux.
Rusticité : Cultivée depuis longtemps dans de nombreuses régions tropicales, la chayote se développe très bien en climat tempéré mais craint les gelées. C’est une plante très prolifique si les conditions climatiques lui plaisent et si elle est bien protégée du froid pendant l’hiver.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Meuble et riche.
Exposition : Bien ensoleillée.
Semis/ plantation : Il y a deux façons de procéder :
– semis sous abri en fin d’hiver. Déposer un fruit-graine en germination à plat à moitié enterré, le germe, souvent déjà formé vers le haut, dans un pot garni d’une terre riche. Transplanter en pleine terre quand les gelées ne sont plus à craindre.
– directement en place au mois de mai. Préparer un trou avec du compost, déposer un fruit germé, recouvrir de 2cm de terreau. Maintenir le sol frais jusqu’à la levée.
Conduite de culture : Biner et désherber en début de végétation. En soirée, faire des arrosages fréquents, surtout en période de sécheresse. Un bon paillage dès que la plante atteint 30 cm aura l’avantage de garder l’humidité et de réduire les arrosages,
Prévoir des tuteurs ou un grillage sur une grande surface car les tiges peuvent s’étendre et courir sur plusieurs mètres en hauteur et en largeur.
Après la récolte, supprimer les parties aériennes et protéger la racine tubéreuse avec de la paille ou un voile de forçage afin qu’elle passe l’hiver à l’abri du froid. Sachez qu’un excès d’humidité ou une forte période de gel peuvent entraîner la mort de la plante.
Maladies et parasites courants : Peu d’ennemis connus en climat tempéré.
Récolte/ productivité : En octobre-novembre avant les gelées. Une seule plante peut fournir jusqu’à 30 fruits. Ces derniers peuvent germer rapidement après la récolte. Pour en conserver quelques-uns en vue d’une plantation au printemps il est conseillé de les mettre à l’obscurité dans une cave fraîche et de vérifier régulièrement leur état.
Utilisation :Le fruit est principalement consommé mais les tiges et le tubercule peuvent l’être également. Les tiges séchées servaient aussi à faire les « chapeaux de paille d’Italie ». Il est possible de consommer les pousses tendres débarrassées des vrilles. Les cuisiner comme des haricots verts. Les jeunes feuilles tendres peuvent aussi être cuites comme des épinards. Le fruit peut être cuisiné de différentes façons, en particulier sous forme de gratin aux Antilles.
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