Chou brocoli

Nate Steiner sous licence CC.
  • Nom latin : Brassica oleracea v. asparagoides.

 

  • Famille botanique : Brassicacées anciennement crucifères comme le rutabaga et l’alysse des rochers.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Europe en général, probablement Italie.

 

  • Principales caractéristiques : La plante mesure entre 40 et 80 cm de haut selon les variétés. Une succession de jets poussent à l’aisselle des feuilles et au sommet. Il s’agit des boutons floraux plus ou moins serrés dont les couleurs varient, encore une fois selon les variétés. Les feuilles sont allongées et dentelées, plutôt raides, verdâtres à violacées.

 

  • Variétés les plus courantes : ‘Green Valiant’ F1, ‘Vert calabrais’, ‘Marathon’ F1, ‘Favori’ F1, ‘Batavia’ F1, ‘Samson’ F1, ‘Quinta’ F1, ‘Minaret’, ‘Hâtif d’Angers’, ‘Romanesco’ race campidoglio vert clair, ‘Romanesco Natalino’, ‘Romanesco’ F1 White Gold, ‘Violet hâtif’ aux jets violacés…

 

  • Rusticité : Le chou-brocoli est adapté aux climats pluvieux et frais, il est plus robuste que le chou-fleur.

 

  • Qualités nutritives : Vitamines A, B1, B2, B5, C, K, et de nombreux sels minéraux. Ces propriétés sont proches de celles du chou pommé. Les choux se consomment généralement préparés de diverses façons : sautés, en gratin, en salade ou en accompagnement. La saveur du brocoli fait penser à l’asperge.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Moyenne.

 

  • Sol : Profond, drainé, riche en humus. Respectez un pH légèrement acide compris entre 5,5 et 7.

 

  • Exposition : Choisir une exposition ensoleillée. Ombrer si le soleil est trop fort.

 

  • Semis/ plantation : Les plants semés en mars ou avril doivent être repiqués en place deux mois plus tard, en mai ou juin. Selon les conditions climatiques, protégez la culture par un paillage avec des tontes de gazon séchées, des cosses de sarrasin ou de la paille de céréales. Le semis s’effectue en ligne (comme pour tous les autres choux). Recouvrez de 1 ou 2 mm de terreau tamisé. Lors de la plantation, espacez les lignes de 50 cm pour les variétés moyennes, de 65 cm pour les grosses. Enfin, procédez à un semis direct en pleine terre à partir de début juin.

 

  • Conduite de culture : Binez et désherbez en début de végétation. Procédez à des arrosages fréquents en tout début de matinée au début de la croissance et surtout en période de grosses chaleurs.

    L’association avec les haricots, poireaux, céleris, courgettes,  pois, navets, laitues et maïs lui est favorable. Évitez la proximité avec les fraisiers.

 

  • Maladies et parasites courants : Comme la plupart des choux, le brocoli a de nombreux ennemis.

    – Maladies : la hernie du chou, la pourriture du pied, la pourriture du collet, la rouille blanche, le mildiou duveteux, la fonte des semis.
    – Ravageurs : mouche du chou, puceron cendré du chou, aleurode, altise, piéride du chou, noctuelle du chou, escargots et limaces.

 

  • Récolte : La cueillette doit intervenir avant l’ouverture du bouton floral. Commencez par les jets principaux, puis ramassez les jets qui poussent latéralement à l’aisselle des feuilles.

 

Fiche rédigée par Jean-Marc Muller, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Chou-fleur

Nick Saltmarsh sous licence CC.
  • Nom latin : Brassica oleracea v. botrytis.

 

  • Famille botanique : Brassicacées (anciennement crucifères).

 

  • Catégorie : Légume-fleur.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Pourtour méditerranéen, peut-être le sud de l’Italie et Chypre.

 

  • Principales caractéristiques : Il s’agit d’un chou dont les rameaux et les fleurs se réunissent pour constituer une « tête » ou pomme. Le chou-fleur est cultivé pour cette inflorescence. Les feuilles vert-grisâtre sont dentelées et dressées verticalement. La pomme compacte est en général de couleur blanche, mais des variétés violacées ou jaunâtres sont maintenant disponibles.

 

  • Principales variétés : ‘Igloo’, ‘Hâtif boule de neige’, ‘Erfurt nain très hâtif’, ‘Merveille de toutes saisons’, ‘Hormade’, ‘Célesta’, ‘Extra hâtif d’Angers’, ‘Cheddar’ (pomme orange), ‘di Sicilia violetto’ (pomme violette), ‘Géant d’automne primus’, ‘Suzana’ F1 (pomme vert foncé), ‘Nautilus’ F1, ‘Siria’ F1, et encore de nombreuses variétés F1. Il existe un grand choix dans les catalogues et les jardineries pour tous les goûts et toutes les saisons.

 

  • Rusticité : Tolérance aux climats pluvieux et frais.

 

  • Qualités nutritives : Vitamines A, B1, B2, B5, C, E ainsi que de nombreux sels minéraux. Le chou-fleur est toutefois un peu moins riche que son cousin le chou pommé. Il se prépare de diverses façons : en gratin, en soufflé, à la sauce blanche, en salade à la vinaigrette, au beurre, au jus…. Nourrissant, il constitue un aliment à léger et de saveur délicate.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Moyenne.

 

  • Sol : Apprécie les terres légères, très fertiles, profondes, bien drainées, humides. Respectez un pH compris entre 5,5 et 7.

 

  • Exposition : Ensoleillée. Veillez cependant à ombrer si le soleil est trop fort.

 

  • Semis/ plantation : Le semis s’effectue en ligne (comme tous les autres choux). Recouvrez de 1 ou 2mm de terreau tamisé. Espacez les lignes de 50 cm pour les variétés de taille moyennes, de 65 cm pour les plus grosses. Semez les variétés d’hiver en mai /juin puis repiquez-les juillet /août à 80 cm. Pour les autres variétés, le semis peut s’étaler de février à mai. Repiquez environ 1 mois et demi après, quand les plants sont assez forts et qu’ils ont 4 à 5 feuilles. Sélectionnez les plus beaux plants en vérifiant que le cœur est déjà en voie de formation. Paillez dès le repiquage.

 

  • Conduite de culture : Binez et désherbez en début de végétation. Faire des arrosages fréquents en tout début de matinée, au début de la croissance et surtout en période de grosses chaleurs. Quand la tête commence à être bien formée, la recouvrir en cassant les feuilles pour préserver la belle couleur blanche.
    La proximité des pommes de terre, oignons, mâche, épinards  et aromatiques (sauge, romarin …) lui sont favorable. Éviter la proximité avec les fraisiers.

 

  • Maladies et parasites courants : Le chou-fleur a de nombreux ennemis.

    – Maladies : la hernie du chou, la pourriture du pied, la pourriture du collet, la rouille blanche, le mildiou duveteux, la fonte des semis.
    – Ravageurs : mouche du chou, puceron cendré du chou, aleurode, altise, piéride du chou, noctuelle du chou, escargots et limaces.

 

  • Récolte : Dès qu’elles sont bien formées, il faut récolter les têtes avant qu’elles n’éclatent.

 

Fiche rédigée par Jean-Marc Muller, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Cognassier

Michael Coghlan sous licence CC.
  • Nom latin : Cydonia oblonga.

 

  • Famille botanique : Rosacées, sous-famille des Maloïdées, comme le pommier et le poirier dont il est très proche.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Originaire des Balkans et des bords de la mer Caspienne, le cognassier est devenu une espèce subspontanée dans les pays d’Europe méridionale ainsi qu’en Afrique du Nord et en Amérique tempérée.

 

  • Principales caractéristiques : Cet arbre buissonnant, plus proche d’un grand arbrisseau, dépasse rarement 5 à 6 m de hauteur. Les fleurs sont solitaires, blanches à rosées, portées à l’extrémité des rameaux d’un an ou de pousses courtes. Le cognassier présentant une auto-compatibilité, on peut ne planter qu’un seul sujet dans son jardin et obtenir des fruits. Toutefois, l’inter-fécondation est recommandée pour obtenir des coings de bon calibre, ce qui implique la plantation de deux variétés différentes.

    Le fruit, de couleur jaune, est pulpeux, à chair ferme, peu juteuse, peu sucrée mais très riche en parfums et tanins. Il est utilisé dans l’industrie alimentaire, plus particulièrement pour la préparation de gelées, confitures et pâtes de coings. En raison de sa saveur âpre et astringente, il n’est pas consommé à l’état frais.

    Les variétés sélectionnées sont peu nombreuses. Elles sont multipliées par greffe en écusson sur cognassier commun :

    – ‘Portugal’ : de vigueur faible à moyenne, à port buissonnant, maturité fin septembre,

    – ‘Géant de Vranja’ : de grande vigueur, à bois cassant ; le fruit, très gros, mûrit mi-octobre,

    – ‘Champion’ : vigoureuse, à port érigé et à mise à fruit précoce, maturité fin octobre.

 

  • Rusticité : Le cognassier résiste bien à l’humidité du sol et aux froids hivernaux. En outre, sa floraison assez tardive le met à l’abri des gelées de printemps.

 

  • Qualités nutritives : Sa principale utilisation médicale traditionnelle tenait à ses propriétés astringentes et antidiarrhéiques.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Aucune.

 

  • Sol : Les terrains pauvres et secs, les argiles trop compactes et les sols trop calcaires lui sont défavorables. Deux groupes de cognassiers porte-greffe ont été sélectionnés en France: le Cognassier d’Angers et le Cognassier de Provence. Au sein de la population Cognassier de Provence, le porte-greffe BA 29, très réputé dans le milieu professionnel, a été sélectionné en 1967 à la station INRA d’Angers.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Plantation : Du fait de la souplesse de son bois et pour favoriser la robustesse de l’axe, le jeune plant doit être tuteuré. Ce tuteurage doit être maintenu jusqu’à ce que l’arbre atteigne 2,5 à 3 m de hauteur.

 

  • Conduite de culture : La structure formée d’un tronc portant autour ses ramifications est souvent plus performante : l’éclairement est mieux utilisé et le contrôle des branches fruitières se fait dans de meilleures conditions. Sans taille ni éclaircissage des fruits, il est possible d’obtenir un bon équilibre entre le développement végétatif de l’arbre et sa fructification.

 

  • Maladies et parasites courants : Le cognassier est sensible à plusieurs parasites fongiques et ravageurs. Citons principalement, l’entomosporiose (Fabraea maculata) sur feuilles, la moniliose (Monilia fructigena) sur fleurs et fruits. Pour s’en prémunir, traiter avec de la bouillie bordelaise dès l’éclosion des bourgeons puis avant et après floraison. Recommencez si possible en préventif avant l’annonce d’une période pluvieuse tout au long du printemps. Il est aussi recommandé de traiter à la bouillie bordelaise lors de la chute des feuilles.

 

Fiche réalisée par Jean-Marie et Yves Lespinasse, SNHF

 

Pour en savoir plus

De la taille à la conduite des arbres fruitiers, Jean-Marie Lespinasse et Évelyne Leterme, Éditions du Rouergue, 323 p., 2005.

Coléus

Agnieszka Kwiecień Nova sous licence CC.
  • Nom latin : Coleus verschaffeltii ou Solenostemon verschaffeltii.

 

  • Famille botanique : Lamiacées anciennement Labiacées ou Labiées.

 

  • Principaux types : Les coléus les plus cultivés actuellement sont des hybrides de Coleus blumei et de C. verschaffeltii.

 

  • Utilisations : En pot et en appartement, ces plantes peuvent vivre plusieurs années. En massifs, en bordures et en mosaïculture suivant les variétés, elles donnent de jolies taches de couleurs mais, du fait de leur manque de rusticité, elles ne vivent dans ce cas qu’une année.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Île de Java en Indonésie.

 

  • Principales caractéristiques : Les coléus sont des plantes vivaces (en zone tropicale ou en appartement) de 40 à 60 cm de haut. Ils sont cultivés pour la beauté de leurs feuilles opposées, cordiformes, bigarrées de rouge, jaune, blanc, vert et violet. Les fleurs minuscules et de couleur violette poussent en épis à l’extrémité des rameaux.

 

  • Période de floraison : Été. La plante n’est pas cultivée pour sa floraison mais pour son feuillage.

 

  • Rusticité : Nulle. Demande des températures de 8 à 10 °C minimum pour survivre.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Léger, riche, bien drainé mais gardant l’humidité.

 

  • Exposition : Ensoleillée à mi- ombre, en extérieur. En appartement, la potée doit être placée à la lumière mais sans soleil direct.

 

  • Semis/ plantation : Le semis s’effectue au printemps pour les variétés destinées à la culture en pot. Les plants cultivés en extérieurs doivent être bouturés au printemps également en prélevant des rameaux sur des pieds-mères hivernés en serre. Une fois racinées, les boutures sont placées en godet et pincées en attendant le mois de mai pour la plantation en pleine terre sur l’emplacement définitif.

 

  • Conduite de culture : En bordure, espacez les plants de 15 à 18 cm. Dans les massifs, en taches de couleur, prévoir un écartement plus important de 25 à 30 cm car les variétés utilisées ont un feuillage plus large. En cours de végétation, tenir le sol humide en pratiquant un paillage. L’élimination des inflorescences et la taille des extrémités des tiges provoquent un accroissement du feuillage.

 

  • Maladies et parasites courants : Les cochenilles farineuses peuvent attaquer les plantes, surtout en culture d’intérieur.

 

Fiche réalisée par Claude Ferry, SNHF, pour la section plantes vivaces.

Coquelicot

Frank Richards sous licence CC.
  • Nom latin : Papaver rhoeas.

 

  • Famille botanique : Papaveracées.

 

  • Principaux types : Genre de plantes annuelles à fleurs simples rouges, mais également roses ou blanches. Il existe des variétés horticoles à fleurs doubles.

 

  • Utilisations : En massifs et plates-bandes associées à d’autres plantes. Ses graines comestibles peuvent être utilisées comme épices.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Proche-Orient, probablement arrivée en Europe au néolithique avec les premières céréales.

 

  • Principales caractéristiques : Plante annuelle, velue, rameaux à la base, haute de 50 à 60 cm. Feuilles pennatifides, dentées. Pédoncule long et nu, uniflore. Pétales d’un beau rouge marqués d’une tache noire.

 

  • Période de floraison : Juin, juillet et début août.

 

  • Rusticité : Bonne résistance à la sécheresse.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Pas d’exigences particulières.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/ plantation : Le semis se fait le plus souvent en place au printemps. La plante se ressème naturellement.

 

  • Conduite de culture : Après la levée, il convient d’éclaircir les jeunes plants en laissant une distance de 20 à 25 cm entre eux.

 

  • Maladies et parasites courants : Pucerons noirs au printemps.

 

Fiche réalisée par Claude Ferry, SNHF, pour la section plantes vivaces.

Calcéolaire à feuilles rugueuses

Dick Culbert sous licence CC.
  • Nom latin : Calceolaria integrifolia ou rugosa.

 

  • Famille botanique : Scrophulariacées.

 

  • Principaux types : Les Calceolaria sont des plantes annuelles, bisannuelles ou vivaces, de rustiques à non rustiques (minimum 10°C).

 

  • Utilisations : En massifs fleuris parmi les sauges,  pélargoniums, pétunias, anthémis etc. ou en taches parmi des plantes vivaces ou des petits arbustes.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Chili.

 

  • Principales caractéristiques : Plante à feuillage persistant de 40 à 50 cm de haut, dotée de feuilles vert vif, opposées ou alternes, ovales, oblongues et rugueuses. Les fleurs, disposées en bouquet ombelliforme, sont d’un beau jaune plus ou moins foncé.

 

  • Période de floraison : De juin-juillet à octobre.

 

  • Rusticité : Calceolaria integrifolia peut résister à des hivers peu rigoureux. En principe, il s’agit d’une plante plutôt cultivée comme annuelle.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Assez facile.

 

  • Sol : Riche bien drainé. En terrain calcaire, le feuillage a tendance à jaunir. Un pH neutre est préférable.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication se fait par bouturage de rameaux herbacés à la fin de l’été ou au printemps en prélevant les boutures sur des plantes hivernées en serre ou en véranda.

 

  • Conduite de culture : La plantation se fait en mai en espaçant les plants de 30 à 40 cm les unes des autres. Les jeunes plants sont pincés quelque temps avant la plantation de façon à favoriser la ramification.

 

  • Maladies et parasites courants : En début de végétation, des pucerons peuvent attaquer les jeunes pousses.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, pour la section Plantes vivaces.

Cyclamen de Naples

Marc Mennessier.
  • Nom latin : Cyclamen hederifolium syn. C. neapolitanum.

 

  • Famille botanique : Primulacées.

 

  • Principaux types : La variété ‘Album’ se distingue par sa floraison blanche.

 

  • Utilisations : Plantation en pleine terre, en masse, à mi-ombre pour former des tapis de fleurs.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Europe méridionale.

 

  • Principales caractéristiques : Le cyclamen de Naples est une plante vivace rustique à gros tubercules aux fleurs de couleur rose pâle à rose vif. Les feuilles, variables, ressemblent souvent à celles du lierre avec des motifs argentés.

 

  • Période de floraison : Automne.

 

  • Rusticité : Bonne. La variété ‘Album’ est un peu plus sensible aux grands froids.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Assez facile une fois implanté.

 

  • Sol : Humifère, neutre et bien drainé.

 

  • Exposition : Mi-ombre, à l’abri des frondaisons.

 

  • Semis/ plantation : Le semis s’effectue en fin d’été et en automne. Les gros tubercules peuvent être divisés en 2 ou 3. Laissez sécher les coupes avant la plantation.Les tubercules du commerce se plantent au printemps ou en début d’automne en les espaçant de 30 à 35 cm pour obtenir un effet de masse au moment de la floraison. Tenir humide surtout la première année de plantation.

 

  • Conduite de culture : Les cyclamens de Naples se multiplient au jardin d’une façon assez rapide, d’abord par le grossissement des bulbes qui produisent plus de feuillage et de fleurs. D’autre part, les fleurs fécondées produisent des capsules dont la tige se recourbe vers le sol un peu à la manière des cacahuètes sans toutefois s’enterrer. Chaque capsule contient entre 20 et 30 graines, qui arrivent à maturité quatre mois après la fécondation. Véhiculées par l’eau ou par les petits animaux des jardins, ces graines produisent de nouveaux plants un peu plus loin du pied mère par un semis naturel.

 

  • Maladies et parasites courants : Plante peu sujette aux attaques de maladies ou d’insectes.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et Pélargonium.

 

Pour en savoir plus

Plantes et fleurs de jardin, Bordas, 1990.

Cognassier du Japon

La belle floraison du cognassier du Japon. L’Eau Bleue sous licence CC.
  • Nom latin : Chænomeles. Le mot vient du grec Chaïnen qui signifie « s’ouvrir, se fendre », car on croyait que les fruits de cet arbuste s’ouvraient à maturité.

 

  • Famille botanique : Rosacées.

 

  • Principaux types :
    Chænomeles japonica : arbuste nain de 0,60 cm à 1 m de hauteur à port étalé, floraison en bouquet orangés ou rouges.- C. speciosa : arbuste beaucoup plus vigoureux que le Chaenomeles japonica, il peut atteindre 3 m de haut. Grandes fleurs écarlates à rouge sombre. Le croisement entre C. japonica et C. speciosa a donné naissance à de nombreux hybrides portant le nom de C. superba.

    C. cathayensis : arbuste pouvant atteindre 4,50 m de hauteur avec de forts aiguillons. Les boutons de fleurs rose foncé prennent à l’épanouissement des teintes blanches nuancées de rose saumon. Les feuilles étroites, finement dentées sont couvertes d’un duvet rougeâtre au revers lorsqu’elles sont jeunes. Les fruits sont beaucoup plus gros que ceux deC. japonica et C. speciosa.

 

  • Utilisations : Au jardin, le cognassier du Japon a sa place dans la composition de haies libres ou défensives, dans les massifs et dans des potées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Asie, pousse spontanément à l’état sauvage au Japon et en Chine.

 

  • Principales caractéristiques : Arbuste épineux aux branches entremêlées et au port dressé s’arrondissant avec l’âge. Il émet des rejets. La taille adulte varie de 0,60 cm à 4,50 m suivant l’espèce. Très mellifères, les fleurs à cinq pétales simples ou doubles, de couleur rouge ou rose pourpre, sont éclairées par un grand bouquet d’étamines. Le feuillage caduc, vert luisant aux bords finement dentés, apparaît après la floraison. Des petits fruits non comestibles crus mais très aromatiques, d’une couleur jaune, verte ou pourpre viendront ensuite.

 

  • Qualités nutritives : Au Japon, ses petits fruits de 3 à 4 cm, à l’allure de pomme ‘Reinette’, sont appelés Kusaboke (coings Japonais). Il est possible de les consommer cuits en confiture ou en gelée, mélangés à des coings.

 

  • Période de floraison : De mars à mai (selon le climat en Europe).

 

  • Rusticité : Très bonne résistance au froid et à la pollution.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Pas d’exigences particulières.

 

  • Exposition : Mi-ombre ou soleil.

 

  • Plantation : De préférence en automne ou en hiver, en prenant soin de lui laisser de la place. Croissance rapide. En haie, respectez une distance de 1,50 m entre chaque arbuste. La multiplication peut également s’effectuer par bouturage en été ou marcottage en automne.

 

  • Conduite de culture : Coupez les longs rejets raides en septembre/octobre. Cette taille participera à la croissance du cognassier et à sa belle floraison. En haie, rabattez les branches principales à quelques yeux. Arrosage normal, sans excès.

 

  • Maladies et parasites courants : Il peut être visité par les cochenilles et les pucerons.

 

Fiche rédigée par Muriel Drouet, SNHF, section Plantes vivaces.

Céleris branches, raves, « à couper » ou perpétuels

Céleris rave. Manuel m. v. sous licence CC.
  • Nom latin : Apium graveolens.

 

  • Famille botanique : Apiacées, anciennement ombellifères.

 

  • Utilisations : Le céleri est cultivé à plusieurs fins :
    – Céleri branche : les feuilles, et surtout les côtes pour leurs arômes,
    – Céleri-rave : les racines consommées cuites ou crues comme légumes,
    – Les graines servent à confectionner des tisanes ou le fameux « sel de céleri ».La livèche, ou ache des montagnes, également appelée « céleri perpétuel », est une espèce différente (Levisticum officinale) dont les arômes des feuilles sont très proches de ceux des céleris.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Le céleri sauvage, l’ache des marais, est répandu dans les zones humides des régions côtières d’Europe et de Méditerranée, et jusqu’à l’ouest de l’Himalaya. Il s’est diffusé très tôt vers l’est, jusqu’à arriver en Chine, où il est connu au moins depuis le VIe siècle.Le céleri branche a commencé à être sélectionné en Italie. C’est au cours du XIXe siècle qu’il va devenir le légume que nous connaissons.

    Le céleri-rave semble s’être d’abord implanté en Europe centrale.

 

  • Principales variétés : On distingue 3 sous-espèces de céleris:
    – Le céleri à couper ou ache : A graveolens var. secalinumà feuillage fin et très aromatique.

    – Le céleri branche ou céleri à côtes : A. graveolens var. Dulce à longs pétioles charnus.Variétés inscrites au catalogue : ‘d’Elne’, ‘Géant doré amélioré’, ‘Lino’, ‘Plein blanc’, ‘Tango’, etc.

    – Le céleri-rave : A. graveolens var. rapaceumdoté d’une racine tubérisée arrondie et de pétioles creux.

    Variétés : ‘Boule de marbre’, ‘Ibis’, ‘Monarch’, ‘Prinz’, ‘Rowena’, etc.

 

  • Caractéristiques : Le céleri est une plante bisannuelle à feuillage découpé. Les fleurs sont blanches réunies en ombelles, les graines sont petites et très aromatiques.

 

  • Rusticité : Plante adaptée aux climats maritimes, sans variations brusques.

 

  • Qualités gustatives : Odeur marquée et goût puissant caractéristiques.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Légume assez exigeant.

 

  • Sol : Frais, meuble et humifère. Respecter un intervalle de 3 à 4 ans avant de faire revenir le céleri sur le même emplacement.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/ plantation :
    – Céleri branche : semez de mi-avril à début juin, en terrines. Repiquez en pépinière au stade 3 feuilles puis en place lorsque les jeunes plantes ont entre 6 et 8 feuilles en les espaçant de 20 à 30 cm et de 40 cm entre les rangs.

    – Céleri-rave : semez de février à avril sur couche chaude, en terrines, en serre ou dans un local clair et chauffé. Le semis en pépinière se pratique de la fin avril à fin mai. Repiquer en pépinières une première fois au stade 2 feuilles, puis une seconde fois à 4 feuilles. Veillez à couper le bout des radicelles et de la racine principale. Repiquez en place vers la fin avril en espace les plants de 35 cm en tous sens.

    Les plants peuvent aussi être achetés. Notez qu’il est possible de semer des radis et de placer des laitues dans les intervalles et de les récolter avant les céleris si l’on arrose suffisamment.

 

  • Conduite de culture : Les céleris sont gourmands en matières organiques. Un apport important de compost bien décomposé est souhaitable. Procédez à des sarclages et des binages réguliers. Veillez à ne pas planter trop précocement pour éviter la montée à graines et penser à arroser fréquemment et copieusement. Un paillage du sol maintient la fraîcheur.

    Les pétioles du céleri branche peuvent être blanchis avant la récolte. Il suffit pour cela de lier les feuilles quinze jours avant et de butter les plants.

 

  • Maladies et parasites courants :
    Le céleri est surtout sensible à la septoriose, maladie du feuillage sévissant à l’occasion, lors de conditions chaudes et humides. Il faut éviter les arrosages de fin de journée car ceux-ci provoquent un allongement du temps d’humectation du feuillage favorable aux contaminations.

    – La rouille du céleri a pour conséquence de stopper la croissance. Par temps particulièrement humide et à la suite d’une baisse de la température, des taches brunes apparaissent sur les tiges et les feuilles. Par temps pluvieux, escargots et limaces peuvent s’attaquer aux tiges et au cœur des plants. La pose de pièges anti-limaces permet de limiter ces attaques.

    – La mouche du céleri pond ses œufs sur les feuilles. Les petites larves creusent des galeries, faisant jaunir, se gondoler puis se dessécher les feuilles.

 

  • Récolte/ productivité :
    – Céleri branche : pendant toute la période de pousse.

    – Céleri-rave : 6 à 7 mois après les semis, de fin juin à octobre pour un rendement d’environ 5 à 6 kg / m2 en sol riche.

    Les céleris-raves peuvent être conservés pendant l’hiver en cave, enfouis dans du sable ou de la tourbe. Les graines, quant à elles, sont récoltées la deuxième année en fin de culture.

 

Fiche rédigée par Jean-Daniel Arnaud, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Céraiste tomenteux

Peter Stevens sous licence CC.
  • Nom latin : Cerastium tomentosum.

 

  • Famille botanique : Caryophyllacées comme la coquelourde et l’œillet mignardise.

 

  • Principaux types : Les céraistes forment un groupe de plantes rampantes. Cerastium tomentosum est le plus connu et le plus employé mais il existe d’autres espèces ayant à peu près les mêmes caractéristiques, comme C. grandiflorum, C. biebersteinii et C. boissieri.

 

  • Utilisations : Ornement de talus, glacis, rocaille et confection de bordures.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Europe méridionale.

 

  • Principales caractéristiques : Le ceraiste tomenteux est une plante vivace à tiges fines et molles, avec des feuilles ovales, opposées et argentées. Ses fleurs blanches forment des grappes paniculées.

 

  • Rusticité : Plante très rustique au froid et à la chaleur.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile.

 

  • Sol : Plante tout terrain même sec et calcaire pourvu qu’il soit bien drainé.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication peut se faire par semis d’avril à juin. Il est suivi d’un repiquage en pépinière avant la mise en place à l’automne ou au printemps suivant. Respectez un espacement de 20 à 25 cm entre les jeunes plants de façon à former rapidement une belle bordure ou un beau tapis. Facile, la division des touffes qui a lieu tous les 2 à 3 ans, s’effectue à la fin de l’été et en automne ou au tout début du printemps.

 

  • Période de floraison : Abondante en mai-juin

 

  • Conduite de culture : Les bordures peuvent être taillées à la bêche pour avoir un bel alignement. Coupez les fleurs fanées après la floraison. Cette plante peut devenir envahissante.

 

  • Maladies et parasites courants : Sans problème, pas de maladies ou parasites connus.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et pélargonium.

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