Principaux types : Outre l’aconit napel, le genre Aconitum comprend une centaine d’autres espèces comme A. anthora (à fleurs jaunes), A. kasumiricus ou encore A. lycotonum. Il existe également de nombreuses obtentions horticoles ou cultivars. Autrement dit des variétés créées par l’homme en procédant à des croisements. A noter qu’il existe en Corse, une sous-espèce : Aconitum napellus corsicum.
Utilisation : Dans les massifs, en sous-bois. L’aconit entre également dans la confection de bouquets.
DESCRIPTION
Origine : Montagnes de l’Europe et de l’Asie tempérée.
Principales caractéristiques : D’une hauteur moyenne d’1 mètre, l’aconit napel, est une plante vivace au port érigé, pouvant atteindre jusqu’à 1,50 m de hauteur. Ses splendides fleurs, disposées en grappes serrées, de couleur généralement bleue ou violette, mais aussi jaunes ou blanches, évoquent la forme d’un casque. Une particularité qui lui a valu le surnom de « casque de Jupiter » ou « casque de moine ». Le feuillage vert brillant est finement découpé.
Période de floraison : De juillet à octobre.
Rusticité : L’aconit peut supporter des températures très basses, jusqu’à – 25°C.
Toxicité connue : Ce n’est pas pour rien que l’aconit était surnommé, dans l’Antiquité, « arsenic végétal ». Ni que cette plante fut longtemps utilisée pour empoisonner les loups et les renards (d’où son autre appellation d’aconit « tue-loup »). Tous ses organes, en particulier ses racines, sont extrêmement toxiques par ingestion voire par contact avec la peau, notamment chez les jeunes enfants. Le port de gants est donc indispensable dès qu’il s’agit de la manipuler. Enfin il est déconseillé de consommer le miel obtenu à proximité.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : L’aconit apprécie les terrains frais, un peu humides et bien aérés.
Exposition : Mi-ombre et ombre. Mais on peut le planter en situation ensoleillée dans les régions du nord de la France.
Semis/Plantation : La multiplication se fait par semis au printemps dans de l’humus ou du terreau frais avant de repiquer les jeunes plants en place à l’automne. Mais on peut aussi diviser les grosses touffes, qui deviennent moins florifères au fil du temps.
Conduite de culture : Il est important de maintenir les hautes tiges par des tuteurs notamment dans les régions ventées pour éviter qu’elles ne versent. Pensez également à pailler généreusement le sol en été pour maintenir le sol frais et réduire le nombre d’arrosages.
Maladies et parasites : Pucerons et oïdium notamment en en sol lourd et mal drainé.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le laurier-palme n’appartient pas à la même famille que le laurier-sauce utilisé en cuisine qui, lui, appartient à la famille des Lauracées, pas plus qu’à celles d’autres plantes appelées « lauriers ». Ce qui les rapproche est la forme de leur feuillage allongé.
Le laurier- palme ou laurier- cerise appartient au genre Prunus comme le laurier du Portugal ou Prunus lusitanica.
Principaux types :Prunus laurocerasus ‘Caucasica’ ou laurier du Caucase est la variété la plus commune. Il en existe d’autres. Citons parmi elles Prunus laurocerasus‘ Rotundifolia’ au feuillage plus arrondi, moins sombre, Prunus laurocerasus’ Herbergii ’ au feuillage plus étroit, et Prunus laurocerasus ‘Variegata’ au feuillage panaché.
Utilisation : Très massivement utilisé pour former des haies taillées persistantes très denses qui sont de véritables écrans visuels, voire phoniques et qui protègent contre le vent. De telles haies peuvent culminer jusqu’à 5m de hauteur.
En isolé, il devient un arbuste imposant au port érigé et assez étalé pouvant atteindre 8m de haut et 2 à 3 m de large. On peut limiter ses dimensions par la taille qu’il supporte très bien à tous les stades de croissance.
DESCRIPTION
Origine : Sud- Est de l’Europe et Asie mineure (Balkans, Turquie, bords de la Mer Caspienne). On le rencontre en Europe de l’Ouest dès le XVIe siècle, déjà sous forme de haies pour former des chambres de verdure.
Principales caractéristiques :Prunus laurocerasus se distingue par son port buissonnant assez étalé. Sa croissance est plutôt rapide. Il peut atteindre jusqu’à 8 m de haut pour 2 à 3 m de large. Son feuillage est persistant, vert foncé. Les feuilles simples en position alterne sont coriaces, oblongues, luisantes sur le dessus, plus claires et mates en dessous, très légèrement dentées. Les pétioles sont courts et jaunes. Le tronc est lisse, presque noir, à l’aspect un peu triste.
Les petites fleurs blanches groupées en épis d’une dizaine de centimètres dressés à l’aisselle des feuilles ont un parfum légèrement suave et attirent les insectes butineurs. Les fruits rouges puis noirs, de la taille de petites cerises apparaissent en septembre octobre. Des tailles répétées peuvent empêcher fleurs et fruits de se former.
Période de floraison : Avril-mai.
Rusticité : Le laurier-palme peut supporter des températures de -15°C mais préfère les régions à climat doux et humide. Dans les zones froides, il est conseillé de le planter dans un endroit abrité. S’il gèle, coupez les branches à ras du sol pour le faire repartir.
Toxicité connue : Les feuilles et les baies, notamment la graine contenue dans le noyau, sont toxiques (comme chez l’abricot). Faire très attention avec les enfants. Le bétail ne doit pas non plus en consommer.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Un terrain ordinaire, plutôt frais mais bien drainé lui convient. Il craint le calcaire (contrairement à prunus lusitanica).
Exposition : Pas d’exigences particulières mais il préfère les situations semi- ombragées.
Semis/Plantation : La méthode de multiplication la plus efficace est le bouturage qui se pratique en septembre. La plantation se fait de préférence en automne en apportant du compost. Arrosez généreusement à la plantation puis modérément la première année pour assurer la reprise. Tailler à la cisaille pour assurer une allure touffue et équilibrée sans hacher les feuilles.
Maladies et parasites courants : Son utilisation massive a favorisé la propagation de maladies cryptogamiques telles que la criblure et l’oïdium qui apparaissent sur les feuilles en présence d’un excès d’humidité et d’un manque d’aération au printemps et en automne.
La criblure, due au champignon Coryneum forment de petits trous circulaires sur les feuilles qui finissent par jaunir puis tomber.
L’oïdium, quant à lui, se reconnaît à l’apparition de dépôts blanchâtres à l’envers des feuilles, dont il provoque la déformation puis la chute.
Dans les deux cas, ramassez les feuilles et branches contaminées et les brûler. Désinfecter les outils de coupe.
C’est aussi un champignon, le pourridié racinaire qui provoque le dépérissement avec pourriture du collet, décollement de l’écorce. Dans ce cas, il faut arracher le sujet malade et le brûler.
Enfin, l’otiorhynque, un petit charençon nocturne et aptère, pratique le poinçonnage du pourtour des feuilles.
Famille botanique : Amaranthacées (anciennement Chénopodiacées).
Principaux types : Il existe une variété horticole A. caudatus luteus à fleurs jaunes.
Utilisation : En massifs ou en plates-bandes dans les parcs et les jardins. Elle se cultive en isolé ou en groupe, parmi d’autres plantes estivales ou vivaces. Elle trouve également sa place devant des massifs d’arbustes pour apporter de la couleur.
DESCRIPTION
Origine : Indes orientales (sous-continent indien et Asie du Sud-Est).
Principales caractéristiques : L’amarante queue-de-renard est une plante annuelle touffue à feuilles ovales de couleur vert pâle, pouvant atteindre, dans de bonnes conditions, 1 m de haut pour une envergure de 40 à 50 cm. Ses inflorescences spiciformes (en forme d’épis) pendantes, d’une cinquantaine de cm de long regroupent des petites fleurs rouges.
Période de floraison : De juillet à septembre.
Rusticité : Plante annuelle dénuée de toute résistance au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Assez facile.
Sol : Riche, léger, humifère.
Exposition : Ensoleillée
Semis/Plantation : La multiplication s’effectue par semis au printemps, en serre, sur couche ou dans une véranda. Les jeunes plants doivent être repiqués au chaud pour une mise en place dans les massifs fin mai.
Conduite de culture : Pour un développement optimal, espacez les plants de 40 à 50 cm les uns des autres. L’amarante queue-de-renard appréciant l’humidité en été, paillez le sol généreusement au pied. Pour avoir une belle floraison, l’apport d’engrais liquide en cours de végétation est recommandé.
Maladies et parasites : Les pucerons peuvent attaquer les jeunes plants.
Principaux types : Le genre Allium comporte environ 900 espèces provenant des régions à climat tempéré à chaud de l’Eurasie essentiellement, à saisons marquées.
Utilisation : Plante ornementale utilisée en isolé, en petit groupe ou en massif, ou encore en fleur coupée.
DESCRIPTION
Origine :Allium giganteum est originaire d’Asie centrale. A. ursinum (Ail des ours), A. roseum (Ail rose) et A. vineale (Ail des vignes) sont des espèces indigènes courantes.
Principales caractéristiques : L’ail géant est une plante à bulbe dont la rosette de feuilles assez grandes, de couleur vert bleuté, apparait en fin d’hiver pour sécher en fin de floraison. La hampe florale dépasse fréquemment un mètre de hauteur et porte une unique ombelle sphérique, de 15 à 20 cm de diamètre, pouvant contenir une centaine de fleurs. L’odeur légèrement aillée de la plante est très supportable. Les fleurs nectarifères attirent quantité d’insectes.
Période de floraison : De fin avril à juin.
Rusticité : Bonne résistance au gel (jusqu’à -10°C).
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile.
Sol : Peu exigeant, l’ail géant supporte tous types de sols, même argilo-calcaires, pourvu que l’eau ne stagne pas. Le sol ne doit pas être trop riche en azote, donc éviter de planter après des légumineuses.
Exposition : Plein soleil à mi-ombre.
Semis/Plantation : Les Allium se multiplient par semis, mais aussi par repiquage des bulbilles qui se développent à la base de la hampe florale (et parfois dans l’ombelle pour certaines espèces).
Conduite de culture : Comme pour les tulipes, les bulbes doivent être plantés en automne dans un sol bien drainant. Après la floraison, les feuilles sèchent et la plante entre en repos. Il ne lui faut alors surtout pas d’eau stagnante. Si on préfère, on peut déterrer les bulbes pour libérer la place. Ils seront alors conservés en jauge à l’extérieur, dans un mélange de terre de jardin et de sable.
Maladies et parasites courants : Très sensible aux maladies cryptogamiques en sol mal drainé, il peut alors subir des attaques de rouille ou d’oïdium par temps chaud et humide. Les bulbes peuvent également être détruits par des attaques de Botrytis. Le développement de ces champignons nécessite une forte humidité ambiante. Il faut donc pas trop resserrer les bulbes lors de la plantation afin qu’une bonne aération permette une évaporation rapide de la rosée matinale. Si le sol est trop riche en azote, la croissance trop rapide du feuillage le rend fragile et les attaques sont plus brutales.
Par ailleurs les bulbes peuvent subir des dommages liés à des mulots ou des campagnols qui les blessent ou mangent les racines.
Pour les plantes de ce type, les causes environnementales favorables aux attaques sont les mêmes que pour les alliacées alimentaires voisines comme l’ail comestible ou l’oignon. Les catalogues de référence donnent des conseils permettant d’améliorer les conditions de culture.
Nom latin : Diospyros kaki du grec dios (divin) et pyros (nourriture céleste).
Famille botanique : Ebénacées.
Principaux types : Les fruits vendus sur les marchés sont surtout importés d’Israël et de Nouvelle-Zélande. La culture du plaqueminier est intensive au Japon (plus de 30.000 ha) et ne cesse de s’étendre en Italie et aux Etats Unis. Les variétés sont classées en deux groupes principaux : les non astringents et les astringents. Chez nos pépiniéristes sont cultivés principalement les variétés non astringentes du type ‘Fuyu’ et ‘Hachiya’ ainsi que les variétés ‘Costata’ et ‘Muscat’ qui perdent leur astringence après une maturité avancée.
Utilisation : Pour ses fruits, consommés nature, confits ou séchés mais aussi en ébénisterie en remplacement de l’ébène véritable (Diospyros ebenum).
DESCRIPTION
Origine : Chine et Japon. Introduction en France vers 1860 (en Europe, 1796).
Principales caractéristiques : Le kaki est un arbre atteignant 10 m de haut dans son aire d’origine, mais il dépasse rarement 4 à 6 m en France. Les feuilles, longues de 10 à 15 cm sont simples, alternes, se terminant en pointe avec une base arrondie. De couleur vert foncé sur le dessus, légèrement tomenteuses (couvertes de duvet) en-dessous, elles rougissent à l’automne avant de tomber.
Les fleurs sont de couleur jaunâtre, axillaires, avec un calice persistant. Certains cultivars ne présentent que des fleurs femelles, d’autres des fleurs mâles ou bissexuées. Cette particularité est de grande importance pour le rendement d’une plantation. Néanmoins quelques cultivars sont indifférents à la pollinisation et produisent des fruits parthénocarpiques (issus de fleurs femelles non fécondées) mais souvent âpres alors que ceux contenant des pépins et provenant de fleurs fécondées sont plus sucrés. D’où la nécessité d’introduire dans une plantation des arbres à fleurs mâles ou d’en greffer éventuellement une branche de même époque de floraison sur un pied à prédominance femelle.
Les fruits sont gros (220 grammes en moyenne pour la variété ‘Fuyu’), riches en tanins, sessiles et globuleux. Ils peuvent persister sur l’arbre dépouillé de feuilles pendant une partie de l’hiver prenant l’aspect de tomates jaunes, orangées ou rouges, suspendues aux branches à la manière de boules de Noël. Leur calice, coiffant sur la partie supérieure se conserve après la cueillette jusqu’à complète maturité. A l’intérieur, on note la présence de grosses loges plus ou moins cloisonnées. La consommation des kakis, de novembre à mars, n’est agréable que lorsque la pulpe se ramollit en perdant de son astringence pour devenir sucrée.
Période de floraison : Mai-juin.
Rusticité : Le plaqueminier pousse principalement dans la région de l’olivier mais aussi dans l’Ouest, le Centre, la région parisienne et, en situation abritée, plus au nord. Il supporte des froids de -15°C à -20°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Profond fertile et bien drainé avec un pH de 6,5 à 7. Au-delà des risques de chlorose sont à craindre. Le kaki redoute les terres trop humides.
Exposition : Claire à très ensoleillée, protégée du vent. En hiver, le plaqueminier a besoin d’être à la lumière. Il lui faut une chaleur suffisante pour permettre à ses fruits de bien mûrir.
Semis/Plantation : La multiplication peut s’effectuer par semis (sous abris) mais les jeunes arbres risquent de ne pas reproduire pas fidèlement le cultivar d’origine d’être peu productifs. Le greffage à l’anglaise, réalisé en avril, de préférence sur un plaqueminier de Virginie ou d’Italie (D. lotus), s’avère donc indispensable. Les sujets de plein vent doivent être plantés tous les 6 m sur des lignes espacées de 3 m. Pour les formes palissées, prévoir une distance de 4 à 5 m entre chaque arbre.
Conduite de culture : En verger, le kaki se conduit en plein vent (hautes tiges ou demi-tiges). Le temps de formation est de 4 à 5 ans pour une production d’au moins 50 ans. Dans les jardins, on préfèrera la forme palissée en palmette à la diable. Dans les régions où les fruits ont du mal à murir, les arbres seront conduits en espalier le long d’un mur exposé plein sud ou sud-ouest. Le temps de formation est de 4 ans pour une durée de production de 25 à 30 ans. Le kaki fructifie sur les yeux de l’extrémité de la pousse de l’année. La taille de fructification consiste donc à éviter l’allongement des branches fructifères qui risquent de ployer de plus en plus sous le poids des fruits. Taillez régulièrement pour les rapprocher et les renouveler en novembre après la cueillette. Sur les palmettes, taillez en novembre tous les ans après la cueillette les branches fructifères à 2 yeux (3 ou 4 selon le cultivar) qui se développeront en nouveaux rameaux fructifères.
Récolte : Elle est abondante ! Un arbre d’une dizaine d’années produit de 30 à 50 kg de fruits pour atteindre ensuite une production d’environ 100 kg. Les fruits sont très riches en carotène (provitamine A) ainsi qu’en vitamine C (16 mg pour 100 g) mais aussi en pectine, fibres et de nombreux minéraux (potassium, phosphore).
Maladies et parasites : Peu d’ennemis dans nos jardins mais en cas de chlorose (jaunissement des feuilles) utilisez un engrais riche en fer.
Principaux types : Le hêtre d’Orient (Fagus orientalis), non décrit ici, est très proche de F. sylvatica. Il s’en différencie par ses feuilles plus nervurées, ses bourgeons plus petits à l’apex plus arrondi, de longs et minces pédoncules pendants sur le fruit et des appendices cupulaires plus larges. Il est également plus résistant à la canicule.
Quelques spécimens :
– Fagus sylvatica atropurpurea : feuilles plus ou moins pourpres selon les semis. La sélection greffée a des feuilles très foncées presque noires.
– Quelques variétés ornementales plus réduites tel le charmant Fagus sylvatica ‘Asplenifolia’ aux feuilles finement découpées qui atteint quand même 15 à 20 m de haut ; la variété ‘Mercedes’ au feuillage identique mais dont la hauteur se limitera à 3 m sur 1m50 ; ‘Dawick’, forme fastigiée de 8 à 12 m sur 1,50 à feuilles jaunes au printemps et automne (Gold) ou à feuillage pourpre (Purple).
– F.sylvatica pendula : greffé au pied, les branches principales et secondaires de ce hêtre sont retombantes et peuvent former avec l’âge une très belle voûte.
Utilisation :Bel arbre d’ornement. Très beau bois d’œuvre mais aussi de chauffage, et parfois des haies taillées.
DESCRIPTION
Origine : Europe, dans les régions au climat tempéré à tendance fraîche voire humide.
Principales caractéristiques : Également appelé fayard, fau ou foutel, F. sylvatica est un grand arbre élancé de 20-25 m de haut, au fût rectiligne en forêt mais avec des branches étalées sur les sujets isolés, pouvant vivre 300 ans. Il est recouvert d’une belle écorce grise lisse, facilement identifiable.
Les rameaux passent du vert brun au brun violet terne, glabre avec des lenticelles brunes de forme ovale.
Les feuilles alternes, ovales à l’apex pointu, sont lisses, simples et bordées de poils avec 5 à 7 paires de nervures. Elles sont ondulées sur la face supérieure, vert légèrement brillant, vert clair sur la face inférieure avec une très belle coloration automnale.
Les bourgeons sont fusiformes, à pointe acérée de 1 à 2 cm et sont de couleur brun clair.
Le hêtre est une espèce monoïque, c’est-à-dire portant sur le même arbre des fleurs mâles et des fleurs femelles séparées.
Les premières sont disposées en chatons globuleux tandis que les fleurs femelles sont réunies dans une enveloppe appelée involucre.
La pollinisation est anémophile et la fécondation allogame.
A noter que les feuilles du hêtre sont très proches de celles du charme.
Les dernières sont à dents, celles du hêtre ont des poils.
Pour s’en souvenir, retenez ceci : « Le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (hêtre) à poil ».
Curiosité botanique : Le hêtre tortillard au tronc tortueux, aux branches et rameaux tordus et retombants à la croissance très lente, est issu d’une mutation spontanée très ancienne dont la plus grande concentration (plus de 1000 sujets) se trouve dans la forêt de Verzy, au sud de Reims. Ce lieu très touristique a donné son nom aux fameux « faux de Verzy », dont on trouve maintenant quelques rares cultivars.
Période de floraison : En avril-mai, floraison insignifiante mais les fruits (faines) sont très décoratifs en automne et appréciés des oiseaux.
Rusticité : Bonne résistance au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile mais le réchauffement climatique le fragilise car il a besoin d’une atmosphère relativement fraîche et humide, notamment en été.
Sol : Riche profond et frais (argilo-calcaire) mais toujours bien drainé. Il apprécie également les terrains sableux acides.
Exposition : Toutes les expositions, pas trop chaudes, lui conviennent. Planté à l’ombre de grands arbres, il poussera sans problème mais finira par les supplanter et même les asphyxier par le déploiement de son feuillage dense et étalé, les privant de lumière.
En hêtraie, sa zone géographique de prédilection est le versant nord des Alpes plus frais et humide.
Semis/Plantation : La multiplication se fait par semis ou par greffage pour obtenir des sujets identiques à l’original.
Conduite de culture : Lui offrir un sol et un climat adaptés, un arrosage régulier et un bon paillage pour garder la fraîcheur pendant les trois premières années.
La taille s’effectue uniquement pour des raisons esthétiques ou de sécurité. Si l’arbre est âgé la taille doit se faire progressivement, une branche d’un côté une année, une branche de l’autre côté l’année suivante.
Les semis peuvent s’utiliser en haie et être taillés régulièrement. Le feuillage devient alors marcescent.
Maladies et parasites : Pas d’ennemis identifiés à ce jour.
Principaux types : Le genre Lonicera regroupe environ 180 espèces d’arbustes et de lianes, à feuillage persistant ou caduc, à floraison décorative ou très discrète, parfumée ou non. Les chèvrefeuilles offrent abri et nourriture à de nombreux oiseaux, petits mammifères et insectes, notamment des papillons et leurs chenilles. Le chèvrefeuille supporte bien la taille, il est ainsi facile de le conduire en haie pour les arbustes persistants ou de le canaliser sur un support lorsque c’est une liane.
Les principales variétés de Lonicera fragrantissima :
– Lonicera purpusii : c’est un hybride de Lonicera fragrantissima et de Lonicera standishii, qui a été obtenu au début du XXe siècle au jardin botanique de Darmstadt en Allemagne. Très touffu, il atteint 3 m de haut. Les feuilles atteignent 10 cm de long et les fleurs blanc crème sont groupées par deux ou quatre.
– Lonicera ‘Spring Purple’ : un cultivar à fleurs hivernales blanches, mais dont les jeunes pousses sont pourpres et le nouveau feuillage, vert ombré de pourpre.
– Lonicera standishii : originaire de Chine, il est souvent confondu avec Lonicera fragrantissima mais ses feuilles sont plus effilées et piquantes. Il est aussi un peu plus tardif, sa floraison, parfois teintée de rose pâle, apparaissant en février/mars.
Utilisation :Bel arbre d’ornement. Très beau bois d’œuvre mais aussi de chauffage, et parfois des haies taillées.
DESCRIPTION
Origine :Lonicera fragrantissima est originaire des forêts de feuillus de l’Est de la Chine. Il a été introduit en Angleterre en 1845 par Robert Fortune, botaniste et voyageur écossais travaillant pour la Royal Horticultural Society. Il fut introduit dans le reste de l’Europe et quelques années plus tard aux Etats-Unis. La première mention d’un spécimen pour la vente commerciale dans un catalogue de plantes daterait de 1860.
Principales caractéristiques :D’une taille pouvant atteindre 2 à 3 mètres, cet arbuste, non grimpant, très ramifié offre un port buissonnant à étalé, avec une écorce cuivrée devenant grise en vieillissant avant de s’exfolier. Il peut devenir quasiment plus large que haut. Ses feuilles opposées de 4 à 8 cm de long, sont ovales, vert foncé sur le dessus et bleu-vert au revers, avec un pétiole court. Lorsqu’elles sont jeunes, leur bord est légèrement piquant. Elles sont caduques ou semi-persistantes selon le climat. Quoi qu’il en soit, le chèvrefeuille d’hiver, même sans feuilles, résiste parfaitement au gel, il est très rustique (-30°C).
Période de floraison :De décembre à mars, des fleurs de 1 cm de long maximum, portées par paires, blanc crème, tubulaires, à deux lèvres, exhalent leur parfum qui rappelle le jasmin, en se développant à l’aisselle des feuilles, mais de façon très éparse quand le pied n’est pas protégé contre un mur. Elles attirent les abeilles qui ont encore peu de fleurs à leur disposition à cette saison. Les petites baies rouge terne, de moins d’un centimètre de diamètre, font le plaisir des oiseaux qui les consomment. En revanche, elles sont toxiques pour l’homme.
Rusticité :Il s’adapte dans presque toutes les régions de France, car il est rustique jusqu’à -30 °C. Mais il donne sans doute le meilleur de sa floraison dans les jardins du littoral atlantique car il aime les climats doux, tout en redoutant le soleil brûlant.
CULTURE
Niveau de difficulté :Arbre facile à cultiver, il a une croissance pas très rapide.
Sol :Tout bon sol bien travaillé, profond, meuble, frais, enrichi en matière organique convient. Une terre argilo-siliceuse est l’idéal, mais les sols pauvres et calcaires sont acceptés, à condition de ne pas être trop secs.
Exposition : Le chèvrefeuille d’hiver doit être placé au soleil, bien qu’il tolère la mi-ombre, sa floraison est plus abondante au soleil. Il faut cependant éviter le soleil trop chaud. Pour une exposition plein sud, il est donc préférable de le placer à la mi-ombre. Il préfère les climats doux, Il est préférable d’éviter la proximité de vivaces vigoureuses, car la floraison en pâtirait.
Semis/Plantation :Les semis, en pot, sous châssis froid se font dès la récolte des graines. Les boutures semi-aoûtées se prévoient en été tout comme le marcottage. Plantez votre chèvrefeuille d’hiver au début de l’automne ou au printemps. Mieux ne vaut pas transplanter de sujets boutonnés pour éviter la chute prématurée des fleurs.
Conduite de culture : Arrosez le chèvrefeuille d’hiver durant les deux premières années, puis par grande sécheresse. La taille permet d’obtenir une forme plus harmonieuse de l’arbuste et une floraison plus abondante, mais n’est pas obligatoire. Elle consiste à raccourcir de moitié les rameaux qui ont fleuri et de supprimer le bois et les branches en surnombre afin d’aérer un peu le centre de l’arbuste.
Maladies et parasites : Les pucerons noirs sont fréquents sur les jeunes pousses, mais leurs attaques sont rarement graves, excepté lorsqu’elles sont suivies par l’apparition de la fumagine. Coupez les pousses atteintes et brûlez-les, puis effectuez quelques traitements préventifs en cours de saison. Attention à l’oïdium si le printemps est chaud et sec. Il faut intervenir rapidement dès les premiers symptômes (feutrage blanc grisâtre sur les feuilles) par des pulvérisations de soufre (lorsque la température est inférieure à 25 °C). Les petites taches foliaires brunes que l’on observe sur le feuillage sont des attaques cryptogamiques sans importance qui ne nécessitent pas de traitement.
Principaux types : Le genre Cistusregroupe plusieurs espèces cultivées que l’on peut classer selon la couleur de leurs fleurs : – roses : Cistus albidus à grandes fleurs de 10 cm de diamètre, très hâtives, Cistus creticus courant en Corse, Cistus symphytifolius des Îles Canaries, à fleurs de 5 cm de diamètre.
– blanches : Cistus monspeliensis : à feuilles linéaires collantes et petites fleurs, présent sur tout le pourtour méditerranéen, Cistus salviifolius ou Ciste à feuilles de sauge, fleurs blanches devenant jaunes, présent le long des côtes atlantiques et dans le Massif Central.
– jaunes : Cistus atriplicifolius, feuilles grises et belles fleurs jaunes, centre et sud de l’Espagne. Notons aussi quelques cultivars intéressants comme Cistus argenteus ‘Peggy Sammons’ à grandes fleurs rose pâle, Cistus pulverulentus ‘Sunset’, grandes fleurs roses, Cistus corbariensis ‘Rospico’, à feuilles panachées et fleurs blanches, Cistus ‘Alan Fradd’, à fleurs blanches et cœur pourpre.
DESCRIPTION
Origine :Le genre Cistus a été érigé par Pitton de Tournefort vers 1694 et repris par Linné dans son Species Plantarum en 1753, mais déjà cité par Pline l’ancien sous le terme de cisthos en 77. Plantes poussant sur le pourtour méditerranéen et aux îles Canaries, toujours en situation ensoleillée et se régénérant facilement après les incendies. Les maquis et garrigues méditerranéens sont couverts de cistaies, fleurissant d’avril à juin.
Description :Arbrisseaux de 0,30 m à 1,20 m, se développant sur des sols secs en général siliceux, parfois calcaires, à tiges ramifiées, feuilles de petite taille, persistantes, souvent velues, simples, linéaires à elliptiques. Fleurs à cinq pétales, de taille variable, de couleur blanche ou rose, en général, ne durant qu’une seule journée. Racines superficielles, fasciculées. Plantes pyrophytes (sensibles au feu), qui s’enflamment facilement, dont les graines germent mieux après un incendie.
Période de floraison :Printemps avec apparition de fleurs de taille variable de couleur rose à blanche sur l’extrémité des rameaux.
Rusticité :Ces plantes résistent bien à des températures proches de -10 à -15°C selon les espèces. Il est facile de les cultiver en plein air sur le pourtour méditerranéen et en climat océanique, en situation généralement ensoleillée et sur des sols secs, pauvres et filtrants. Sous les autres climats, il faut les placer en serre froide durant l’hiver.
CULTURE
Niveau de difficulté :Plante facile à cultiver.
Sol :Léger, bien drainant, siliceux ou calcaire pour quelques espèces.
Exposition : Ces espèces préfèrent un emplacement lumineux et ensoleillé.
Semis/Plantation :La multiplication se fait par semis de graines ou par bouturage à l’étouffée en juillet, de jeunes pousses de 10 à 15cm, en utilisant des hormones de bouturage. On peut aussi se les procurer dans les jardineries, ou chez les marchands spécialisés.
Conduite de culture : Pendant la période de végétation (de mars à début octobre). Diminuer les arrosages pendant la période d’hivernation pour les plantes conservées en serres froides.
Maladies et parasites :Peu de maladies si la technique de culture est bonne (bonne aération). Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses.
Utilisation : En serre, sur rebord de fenêtre ou en appartement, en pots, en jardinières ou en rocailles abritées et bien drainées. Cette espèce peut être cultivée en plein air sur la Côte d’Azur.
DESCRIPTION
Origine :Plante de l’ancien monde, répartie dans toutes les Îles Canaries, du bord de la mer jusqu’à 1100 m d’altitude. Connue depuis très longtemps, elle est décrite succinctement en 1753 par Karl von Linné dans son Species plantarum, puis précisément par A.P. De Candolle dans son Plantarum historia succulentarum paru entre 1799 et 1802 (livraison 19 page 140 et suivantes).
Principales caractéristiques :Plante à tige très ramifiée et fortement succulente, quadrangulaire ou pentagonale, de 3 à 4m de hauteur, à l’aspect cactiforme. Présence de paires d’épines de 5 à 14 mm de longueur. Absence de feuille. Les nombreuses fleurs regroupées en cyathes, caractéristiques de la famille, sont de couleur pourpre à verte. Les fruits trilobés, rouges, de grande taille sont très décoratifs.
Euphorbe des Canaries en fleur. Photo : Norbert Rebmann/SNHF.
Période de floraison :Printemps avec apparition de cyathes de couleur généralement pourpre sur l’extrémité des rameaux.
Rusticité :Cette espèce résiste bien à des températures proches de 0°C. Elle peut passer l’hiver dans un local hors gel et bien éclairé, mais une température de 7 à 9°C permet une meilleure conservation et évite l’apparition de taches disgracieuses. Elle est parfaitement rustique sur la Côte d’Azur.
CULTURE
Niveau de difficulté :Plante facile à cultiver
Sol :Léger, bien drainant, composé de 1/3 de terreau horticole et de terre limoneuse, de 1/3 de sable non calcaire, à grosse granulométrie, de 1/3 de graviers (quartz, pouzzolane, perlite).
Exposition : Cette espèce préfère un emplacement lumineux et ensoleillé.
Semis/Plantation : Multiplication par semis de graines ou par bouturage de jeunes pousses. Sinon on peut se procurer cette euphorbe dans les jardineries ou chez les marchands spécialisés.
Conduite de culture : Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arroser tous les 5 à 10 jours- ne jamais arroser tant que la terre de surface est humide-, pendant l’hiver ne pas arroser si les plantes sont maintenues à une température inférieure à 10°C, arroser une fois tous les quinze jours à trois semaines en appartement.
Maladies et parasites :Peu de maladies si la technique de culture est bonne (bonne aération). Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses.
Principaux types : – Melocactus matanzanus : petite espèce de 7 à 10 cm de diamètre, originaire de la province de Mantanzas à Cuba, assez facile à cultiver à condition de la tenir à la température de 18°C en hiver.
– Melocactus azureus : belle espèce à épiderme bleu, originaire de l’état de Bahia au Brésil.
– Melocactus ernestii : espèce à longues épines, assez facile à cultiver, originaire des états de Bahia et Minas Gerais au Brésil.
– Melocactus pachyacanthus : belle espèce à épiderme gris vert à gris bleu qui pousse dans la forêt (caatinga) sur des dalles calcaire (bambui), de l’état de Bahia au Brésil.
Utilisation :En serre ou en véranda car les mélocactus craignent le froid
DESCRIPTION
Origine :Les Melocactus firent leur entrée en Europe-probablement en Espagne – à l’issue de la première expédition de Christophe Colomb en 1492, mais la première description d’un Melocactus ne date que de 1571 et fut l’œuvre de Mathias de l’Obel, d’après un exemplaire observé à Londres. (Stirpium Adversaria Nova, 1571 par Mathias de l’Obel et Pierre Pena et Plantarum seu Stirpium Historia, 2 in-folio, Anvers, 1576, t.II, page 177 et planche XXVII par Mathias de l’Obel). Ce Melocactus est décrit sous le nom de Melocarduus echinatus. Un autre botaniste, J.T. Tabernaemontanus, en 1588, confirme le terme de Melocarduus. Puis, en 1694, Joseph Pitton de Tournefort, grand botaniste Français, établit avec précision le genre Melocactus, alors que Karl von Linné le fait disparaître en 1772. Augustin Pyrame de Candolle, en 1829, dans son Histoire des Plantes Succulentes, illustrée de planches de P.J. Redouté, rétablit le genre et publie plusieurs espèces. Les espèces -36 environ- se développent dans toute la partie tropicale des Amériques : Mexique, Guatemala, Honduras, Antilles et nord du Brésil jusqu’au Pérou central.
Principales caractéristiques :A l’état juvénile les Melocactus ressemblent à des Echinocactus, mais dès la maturité de floraison apparaît le céphalium, tandis que la croissance s’arrête, sauf pour le céphalium qui continue à se développer. Leur taille est variable, de 10 cm à 1 m de hauteur et de 10 à 40 cm de diamètre. Le nombre de côtes et leur spination est variable, mais ce qui caractérise les Melocactus c’est l’apparition du céphalium, au sommet de la plante, formé d’aréoles serrées les unes contre les autres et recouvertes de soies souples et d’un abondant duvet cotonneux. Les fleurs, de petite taille, allongées, de couleur rose à rouge apparaissent à l’aisselle des aréoles ; les fruits sont des baies rouges en général, qui contiennent à maturité des graines noires.
Rusticité :Toutes les espèces doivent être conservées en serre ou vérandas à au moins 18°C.
CULTURE
Niveau de difficulté :Plantes assez difficiles à cultiver.
Sol :Mélange humifère, graviers et sables non calcaire.
Exposition : La grande majorité des espèces préfèrent un emplacement lumineux.
Semis/Plantation : La multiplication se fait par semis de graines. Mais on peut aussi s’en procurer dans les jardineries, ou chez les marchands spécialisés pour un choix plus important.
Conduite de culture :Arroser régulièrement en été pour assurer une bonne croissance. En hiver maintenir des arrosages espacés.
Maladies et parasites :Peu de maladies si la technique de culture est bonne. Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses.
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