Bel alignement de cyprès de cyprès de Provence (Cupressus sempervirens). Forest and Kim Starr sous licence CC.
Nom latin : Cupressus sp.
Famille botanique : Cupressacées.
Principaux types : – Cupressus macrocarpa : cyprès de Lambert, cyprès de Monterey, cyprès à gros fruit,
– C. sempervirens (ou C. fastigiata) : cyprès de Provence, cyprès toujours vert, cyprès d’Italie,
– C. arizonica : cyprès de l’Arizona.
Utilisations : En haie brise-vent. Pour cela, les arbres doivent être suffisamment espacés face au vent dominant (mistral en Provence) pour briser sa force, le ralentir et non l’arrêter ce qui créerait, de l’autre côté de l’alignement, des remous violents et destructeurs.En Provence, sont plantés traditionnellement trois cyprès d’accueil (C. sempervirens) à l’entrée d’une propriété.
DESCRIPTION
Origine : – C. macrocarpa : baie de Monterey sur le littoral californien,
– C. sempervirens : Méditerranée orientale (Iran, Syrie, Chypre),
– C. arizonica : montagnes sèches de l’Arizona, du Nouveau Mexique et du Texas (1000 à 1500m d’altitude) et du Mexique (2200m d’altitude).
Principales caractéristiques :
– C. macrocarpa : ce conifère qui peut atteindre 25m de hauteur, a une longévité de 200 à 300 ans. Les ramifications sont étalées avec des branches courtes, cylindriques, à quatre angles peu marqués.
Les feuilles en écailles, dégagent une odeur de citron. Les fruits sont des cônes terminaux de 25 à 35 millimètres de diamètre, de couleur grisâtre à maturité et composés de 10-12 écailles. Les graines sont pourvues d’ailes latérales de 1 à 2 mm de long.
Attention C. macrocarpa est sensible aux basses températures hivernales.
– C. sempervirens peut atteindre 30 m de hauteur avec une cime longue et étroite. La variété ‘horizontalis’ présente des ramifications étalées.
Les cônes mettent deux ans à mûrir.
La résistance aux basses températures est moyenne
– C. arizonica se caractérise par une cime dense et des ramifications horizontales avec des feuilles vertes. Son port est dressé, pyramidal. Les cônes sont souvent agglomérés par groupe.
Ce cyprès est peu sensible au gel.
CULTURE
Rameau et fructification de cyprès de l’Arizona (C. arizonaca). Forest and Kim Starr sous licence CC
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : – Frugal et résistant aux embruns, C. macrocarpapousse très bien sûr les dunes de sable en bord de mer.
– C. sempervirensse satisfait de pH compris entre 5 et 8. S’il supporte bien les sols superficiels, il n’apprécie pas les terrains argileux sans cailloux.
– C. arizonica tolère également les sols superficiels, mais préfère les sols profonds. Il résiste bien à la sécheresse.
Exposition : Ensoleillée pour les trois espèces.
Semis/ plantation :
– La multiplication peut s’effectuer par semis de graines récupérées dans les cônes. Si ces derniers ne s’ouvrent pas, chauffez-les légèrement. Semez en sol léger, en pots, en serre, à partir de janvier et sous châssis à partir de mars.
– Vous pouvez également procéder par bouturage en septembre
Pour s’assurer d’une bonne reprise vos arbres ne doivent pas mesurer plus de 60 cm de hauteur à la plantation. Même chose si vous vous les procurez en pépinière.
– En haie, espacez d’abord de 2 m minimum, puis supprimez un sujet sur deux (C. macrocarpa, C. arizonica) si nécessaire.
Conduite de culture : Taillez de préférence à la fin de l’été ou au début du printemps.
Maladies et parasites courants : Pourridié (Armillaria mellea) ou pourriture des racines qui se manifeste par la présence d’un réseau de filaments blanchâtres, souvent dû à un excès d’eau. Supprimez l’arbre malade et ne plantez rien à la place avant plusieurs années. Drainer si possible.
À noter cependant que le cyprès chauve ou de Virginie (Taxodium distichum) est résistant à ce redoutable parasite.
– Flore forestière française tome 3, Région méditerranéenne, J.-C. Rameau, D. Mansion, G. Dumé, C. Gauberville.
– Dictionary of gardening, Anthony Huxley, Mark Griffiths, The royal horticultural Society, 1999.
Principaux types : À part le type, une seconde variété, Chimonanthus praecox ‘Luteus’, se distingue par ses fleurs entièrement jaunes. Une autre espèce, Chimonanthus nitens possède des feuilles persistantes avec des fleurs blanches et non odorantes apparaissant en octobre-novembre.
Utilisations : En isolé sur une pelouse, ou plante parmi d’autres arbustes en massif ou en haie décorative.
DESCRIPTION
Origine : Chine.
Principales caractéristiques : Arbuste touffu à feuilles caduques doté d’une envergure d’environ 3 m de large sur 2 à 3 m de hauteur. Les feuilles ovales, longues et luisantes peuvent atteindre 20 cm de long. À l’automne, elles passent du vert foncé au jaune. Les fleurs, cupulaires et odorantes, sont dotées de pétales blanc jaunâtre, avec un centre pourpré.
Période de floraison : De décembre à février. La floraison est bien visible sur les rameaux dénudés.
Rusticité : Rustique une fois adulte seulement. Les jeunes plantes sont sensibles aux grands froids.
CULTURE
Niveau de difficulté : Assez facile.
Sol : Tous terrains, même calcaires, mais bien drainés.
Exposition : Ensoleillée de préférence.
Semis/ plantation : Par marcottage ou semis de graines dès leur maturité. La plantation des arbustes achetés dans le commerce, en motte ou en conteneur, peut se faire de préférence novembre à mi-mars en dehors des périodes de gel.
Conduite de culture : Pour les plantes en conteneur, plantation presque toute l’année à condition d’un bon suivi de culture. Espacer les plantes de 2 m au moins, pour tenir compte du volume des plantes une fois adultes.
Maladies et parasites courants : Plante très résistante aux divers agresseurs.
Beau spécimen de Cattleya dowiana x Cattleya hardyana. Alejandro Bayer Tamayo sous licence CC.
Nom latin :Cattleya sp.
Famille botanique : Orchidées.
Principaux types : Originaires des forêts humides d’altitude ou côtières de basse altitude au Brésil. Sympodiales avec pseudo-bulbes. L’inflorescence émerge d’une spathe qu’il ne faut jamais couper avant la floraison. Un certain nombre d’espèces ont la spathe qui se dessèche avant d’ouvrir sous la poussée de la hampe florale. Les novices, croyant qu’il s’agit de tissus morts, coupent la spathe, et donc la hampe qui n’était absolument pas avortée.
On distingue :
– Les Cattleya bifoliés : leurs pseudo-bulbes sont minces et portent deux feuilles épaisses. Leurs fleurs, nombreuses et de taille moyenne, ont une texture épaisse.
– Les Cattleya monofoliés : leurs pseudo-bulbes, assez courts et renflés au centre, sont prolongés par une grande feuille épaisse. Les fleurs sont très grandes, d’une superbe texture fine et translucide.
Utilisations : Plante de collection.
DESCRIPTION
Origine : Mexique, Brésil et Bolivie.
Principales caractéristiques : Plantes de taille moyenne, fleurs jaune orangé ou rose violacé, généralement parfumées.
Période de floraison : La floraison dure entre 2 et 4 semaines, de février à mai-juin.
Rusticité : Plantes gélives, mais qui demandent des nuits très fraîches en hiver.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile en serre et véranda. Plus difficile en appartement par manque de lumière et variations de température diurne trop faible.
Exposition : Maximum de luminosité. Plein soleil sauf en été.
Semis/ plantation : Semis in vitro pour les professionnels. Les amateurs pratiquent la division des touffes lors des rempotages après floraison, quand les nouvelles racines apparaissent.
Conduite de culture : – Températures : tempérées. Culture à l’extérieur entre fin mai et octobre. Des températures fraîches donnent des fleurs plus foncées.
– Hygrométrie : 75 % toute l’année.
– Arrosages : abondants et réguliers pendant la croissance, additionnés d’engrais une fois sur deux. En automne, espacer les arrosages et supprimer l’engrais pour une période de repos, mais les pseudo-bulbes ne doivent pas se rider.
– Rempotage : tous les 2 ans à la reprise de la végétation. Attendre 15 jours avant de reprendre les arrosages. Le pot ne doit pas être trop grand.
– Substrat : à base d’écorces de pin et de billes d’argile expansée pour qu’il soit bien drainant. Un peu de sphaignes pour les petites plantes.
– Engrais : tous les 15 jours.
Maladies et parasites courants :Les cattleyas ne sont en général pas trop sujets aux attaques parasitaires, sauf les cochenilles qu’il ne faut pas laisser s’installer. Ces insectes suceurs commencent toujours sous les feuilles. Une inspection toutes les deux semaines au maximum permet de les éliminer avant qu’elles se reproduisent. Si elles sont trop abondantes, on peut traiter avec un produit systémique.
Principaux types : Il existe 50 espèces de cannas ou balisiers. Introduits par Barillet Deschamps, à partir de 1856, dans les parcs de la Ville de Paris, ils ont été ensuite hybridés si bien que l’on distingue maintenant les cannas florifères ou Canna hortensis, et les cannas à fleurs d’orchidées ou cannas italiens, beaucoup plus fragiles, obtenus à Naples, à partir de 1893.
Utilisations : À planter en plein soleil, en groupe accompagnés de coréopsis à la floraison jaune par exemple.
DESCRIPTION
Origine : Amérique tropicale, Amérique du Nord, Inde.
Principales caractéristiques : Les cannas sont dotés de grandes tiges (60 cm à 1,50 m de hauteur), vigoureuses, non ramifiées, aux grandes feuilles engainantes, alternes, dont les veines sont assez apparentes. Les fleurs, irrégulières, sont éclatantes : trois petits sépales verts, trois pétales longs, étroits, colorés. Une à cinq étamines en forme de pétales, dont deux ou trois sont habituellement colorées et une ressemblant à une lèvre pendante. Une seule de ces étamines est fertile, avec d’un côté la production de pollen et l’autre côté en forme de pétale. Les fruits sont des capsules à trois loges contenant de nombreuses graines.
Période de floraison : D’août à octobre. La production de fleurs est abondante.
Rusticité : Les cannas ne supportent pas les gelées.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Plantes très « gourmandes », les cannas apprécient les terrains riches, chauds et perméables.
Exposition : Plein soleil.
Semis/ plantation : En février, semez les graines, très dures, après les avoir fait tremper 24 heures dans de l’eau chaude, dans une serre à multiplication (25°C). Le compost doit être riche et léger. Quand les plantes ont deux feuilles, rempotez. Placez au chaud, en pleine lumière. Les tubercules ne supportent pas le froid de l’hiver. Rentrez-les en automne avant les gelées et gardez-les au sec, dans un garage par exemple, jusqu’au printemps suivant.
Si vous achetez vos rhizomes de canna en mars-avril, vous les diviserez en fragments comportant chacun un bourgeon assez vigoureux et quelques racines. Rempotez en godets de 8-10 cm de diamètre avec de la terre sableuse et installez-les au chaud, dans une mini serre par exemple. Plantez en mai dans un sol perméable, riche, au soleil et à l’abri du vent. Espacez les formes élevées de 50 à 60 cm et les variétés de petit développement de 40 cm.
Conduite de culture : Vous pouvez les planter en groupe au fond du jardin par exemple, ou au bord d’un ruisseau, d’une pièce d’eau. N’oubliez pas non plus de les arroser copieusement.
Maladies et parasites courants : Araignées rouges. Surveillez les limaces, notamment en début de végétation.
Nom latin : Campsis grandiflora syn. Tecoma grandiflora.
Famille botanique : Bignoniacées.
Principaux types : La bignone à grandes fleurs ou bignone de Chine, ne doit pas être confondue avec la trompette de Jéricho ou trompette de Virginie (C. radicans).
À noter qu’il existe d’autres bignones appartenant à des genres différents comme :
– Bignonia capreolata ou bignone du Chili, au feuillage persistant et aux fleurs à l’odeur chocolatée,
– Prodraena ricasoliane ou bignone rose, dont le feuillage est semi-persistant,
– Tecoma capensis ou bignone du Cap.
Utilisations :Contre un treillis, un grillage, un mur, un poteau…
DESCRIPTION
Origine : Chine, Japon.
Principales caractéristiques : Cet arbrisseau sarmenteux à croissance rapide dont les lianes peuvent atteindre 10 m de haut doit être palissé pour bien s’accrocher à son support. Ses feuilles vert moyen à foncé sont pennées et caduques. Ses fleurs orangées, en entonnoir large aux lobes étalés, se développent à l’extrémité des rameaux de l’année. Elles se distinguent de celles de C. radicans par une corolle plus courte et plus ouverte.
Campsis x tagliabuana est un hybride de C. grandiflora et C. radicans. Le cultivar ‘Madame Galen’, aux fleurs rouges, est très rustique tandis qu’‘Indian Summer’ (syn. ‘Kudian’) se distingue par un port plus compact (hauteur 4 m) et une floraison jaune orangé en trompettes plus allongées.
Période de floraison : Juin à octobre selon les variétés.
Rusticité : Supporte bien la chaleur et la sécheresse. Le pied doit être à l’abri des vents froids. C. grandiflora est plus frileuse que sa cousine C. radicans.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Frais et bien drainé.
Exposition : Plein soleil.
Semis/ plantation : Planter entre novembre et mars. Supprimer à la base les rameaux les plus faibles. Prévoir un support ; il est également possible de les faire grimper à un arbre. Le mode de multiplication par bouture semi-ligneuse paraît le plus simple.
Conduite de culture : En fin d’hiver, éliminez un jeune rameau sur trois pour éclaircir l’arbuste et coupez le reste des tiges secondaires au-dessus du deuxième bourgeon. En cours de saison il ne faut pas hésiter à tailler les tiges qui gênent.
Maladies et parasites courants : Peu sensible aux maladies.
Principaux types :C. radicans ne doit pas être confondue avec la bignone à grandes fleurs ou bignone de Chine (C. grandiflora) dont elle est botaniquement très proche.
À noter qu’il existe d’autres bignones appartenant à des genres différents :
– Bignonia capreolata ou bignone du Chili, au feuillage persistant et aux fleurs à l’odeur chocolatée,
– Prodraena ricasoliane ou bignone rose, dont le feuillage est semi-persistant,
– Tecoma capensis ou bignone du Cap.
Utilisations :Contre un treillis, un grillage, un mur, un poteau…
DESCRIPTION
Origine : États-Unis.
Principales caractéristiques : Également appelé trompette de Virginie, cet arbrisseau sarmenteux à feuillage caduc et à croissance rapide donne des lianes pouvant atteindre 10 m de haut. Grâce aux racines aériennes en forme de crampons émises par ses tiges, la trompette de Jéricho grimpe facilement aux murs, tonnelles et troncs d’arbres sans qu’il soit nécessaire de la palisser. Ses feuilles dentées et lancéolées sont vert foncé. Les inflorescences en bouquets terminaux de 4 à 12 fleurs de couleur rouge ou orange et longues d’environ 8 cm apparaissent à l’extrémité des rameaux de l’année. C. radicans émet des drageons.Campsis x tagliabuana est un hybride de C. grandiflora et C. radicans. Le cultivar ‘Madame Galen’, aux fleurs rouges, est très rustique tandis qu’ ‘Indian Summer’ (syn. ‘Kudian’) se distingue par un port plus compact (hauteur 4 m) et une floraison jaune orangé en trompettes plus allongées.
Période de floraison : Juin à octobre selon les variétés.
Rusticité : Supporte bien la chaleur et la sécheresse. Le pied doit être installé à l’abri des vents froids.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Frais et bien drainé.
Exposition : Plein soleil.
Semis/ plantation : Planter entre novembre et mars. Supprimer à la base les rameaux les plus faibles. Prévoir un support ; il est également possible de les faire grimper à un arbre. Le mode de multiplication par bouture semi-ligneuse paraît le plus simple.
Conduite de culture : En fin d’hiver, éliminez un jeune rameau sur trois pour éclaircir l’arbuste et coupez le reste des tiges secondaires au-dessus du deuxième bourgeon. En cours de saison il ne faut pas hésiter à tailler les tiges qui gênent.
Maladies et parasites courants : Peu sensible aux maladies.
Principaux types : Il existe plusieurs espèces mais ce sont principalement les hybrides de Bougainvillea spectabilis et de Bougainvillea glabra que l’on cultive.
Les plus connus sont :
– ‘Audrey Grey’ : variété à bractées blanches et roses.
– ‘Golden Glow ‘ : bractées jaune clair.
– ‘La Jolla’ : bractées rouge profond.
– ‘Miss Manilla’ : bractées rose lumineux.
– ‘Scarlet O’Hara’ : bractées rouge écarlate.
– ‘Snow White’ : bractées blanches.
– ‘Temple Fire’ : bractées mauve-lilas. De petite taille, elle est adaptée pour la culture en pot.
– ‘Texas Drawn’ : bractées rosées et légèrement pourprées.
– ‘Variegata’ : bractées pourpres et à feuillage panaché.
Utilisations :Culture en serre, sur rebord de fenêtre ou en appartement, en pots de grande taille. Certains bougainvillées peuvent être cultivées en plein air sur la Côte d’Azur.
DESCRIPTION
Origine : Les deux espèces sont originaires d’Amériques du Sud et centrale, du Mexique au nord de l’Argentine. Philibert Commerson rapporta Bougainvillea spectabilis du Brésil au XVIIIe siècle, lors d’une expédition menée par Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811). Cette espèce fut nommée en l’honneur du célèbre navigateur.
Principales caractéristiques :Bougainvillea spectabilis et B. glabra sont des arbustes sarmenteux et épineux, à croissance rapide, atteignant 15 m de hauteur pour le premier et 7 à 8 m pour le second. Feuillage persistant en zone tropicale, leur feuillage devient caduc en zone tempérée avec des feuilles vertes elliptiques à extrémité rétrécie et allongée. Les fleurs blanches, de petite taille, sont entourées de 3 bractées très colorées, décoratives, de couleur mauve chez les espèces botaniques.
Période de floraison : Chaque année les tiges sarmenteuses se couvrent de nombreuses fleurs d’avril à décembre. Les tiges de l’année ne portent pas de fleurs et peuvent être taillées.
Rusticité : Les deux espèces et leurs cultivars ne résistent pas au froid. Ils peuvent être cultivés à l’extérieur, uniquement, le long du pourtour méditerranéen. Dans les autres régions, ils doivent être conservés, à l’abri du gel, à une température de 10 à 15°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Humifère, profond, frais et drainé.
Exposition : Les bougainvillées préfèrent un emplacement chaud, lumineux et bien ensoleillé.
Multiplication : Par bouturage des jeunes tiges durant l’été.
Conduite de culture : Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arrosez modérément, tous les dix jours environ, dès que la plante est bien enracinée. Les bougainvillées résistent bien à la sécheresse qui favorise la floraison.
Maladies et parasites courants : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. En revanche, surveillez les pucerons et les acariens.
Principaux types : Le genre regroupe 60 espèces qui s’hybrident aisément entre elles. Le bouleau commun (Betula pendula) est le plus répandu en France et en Europe mais on peut citer également B. pubescens, B. albosinensis, B. humilis (le plus ancien) etB. nigra.
Utilisations :Pour l’ornement dans les parcs et jardins. La sève, les feuilles et l’écorce sont citées dans certaines pharmacopées pour leurs vertus diurétiques.
DESCRIPTION
Origine : Europe, Asie, Amérique du Nord, selon les espèces.
Principales caractéristiques : Les bouleaux sont des arbres à feuillage caduc qui se distinguent par leur silhouette légère. B. pendula croît rapidement pour atteindre une vingtaine de mètres de hauteur à maturité. Le tronc est recouvert d’une écorce blanche très décorative qui s’exfolie en lambeaux. Les feuilles alternes, simples, peuvent être confondues avec celle du peuplier mais le pétiole de ce dernier est plat alors que celui du bouleau est rond. Ces feuilles se parent de belles couleurs en automne et se décomposent en l’espace d’un hiver.Les fleurs se présentent sous forme de chatons. Les chatons mâles, pendent à l’extrémité du rameau (sauf ceux de B. humilis qui sont dressés). Ils produisent un pollen abondant qui peut être source d’allergie respiratoire. Subterminaux et dressés, les chatons femelles donnent après fécondation des samares (une catégorie de fruits) à ailes larges.
Attention : les racines du bouleau étant superficielles et ses branches cassantes, mieux vaut éviter de le planter à proximité des habitations ou dans les jardins de moins de 1000 m2.
Période de floraison : Début du printemps.
Rusticité : Grande résistance au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Assez facile.
Sol : Tous types, même pauvres, secs ou sableux.
Exposition : Soleil.
Semis/ plantation : Multiplication par boutures semi-herbacées ou greffage. Mais on peut également se procurer des plants en pépinière ou en jardinerie.
Conduite de culture : Éviter la taille du vieux bois ou du houppier, car cela favoriserait les maladies et le dépérissement de l’arbre.
Maladies et parasites courants : Pucerons, chenilles. Anthracnose.
Les fleurs de la bourrache sont très appréciées des abeilles. Manuel m. v. sous licence CC.
Nom latin : Borago officinalis.
Famille botanique : Borraginacées.
Utilisations :Décorative, mellifère, comestible, la bourrache, à laquelle on prête aussi de nombreuses vertus culinaires, est un incontournable du potager.
DESCRIPTION
Origine : Bien connue depuis l’Antiquité, cette plante annuelle originaire d’Europe méridionale, a toujours été présente dans les jardins, où elle était cultivée pour ses qualités médicinales.
Principales caractéristiques : La bourrache est une belle touffe de feuilles charnues de 40 à 75 cm de haut. Les tiges comme les feuilles sont hérissées de petits poils raides qui lui confèrent un aspect velu. Les fleurs bleu intense, ou blanches selon la variété, sont splendides et forment une petite étoile à 5 branches. La bourrache attire les insectes pollinisateurs, en particulier les abeilles.
Période de floraison : De mai jusqu’aux gelées.
Rusticité : La bourrache craint le gel et apprécie les climats plutôt tempérés.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Profond, frais et bien aéré.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : Le semis se fait de mars à juillet dans un sillon de 1 à 2 cm de profondeur. Recouvrir avec de la terre fine, et tasser avec le dos du râteau. Éclaircir dès que les plants ont 3 ou 4 feuilles. Garder un espace de 30 cm entre chaque plante. Il est possible de repiquer les plants.Étaler les semis sur plusieurs périodes, car la bourrache monte rapidement à graine et peut rapidement devenir envahissante. Elle se propage dans tout le jardin par le travail des fourmis qui sont friandes de ses graines. Heureusement, elle n’a pas beaucoup d’emprise dans le sol, elle s’arrache donc très facilement. Cette spontanéité de repousse fait qu’il suffit d’en semer une fois pour en voir fleurir pendant plusieurs années.
Conduite de culture : C’est une merveille pour le jardinier, car la bourrache ne demande aucun soin de culture, Veillez simplement à canaliser son expansion. Gardez le sol humide en paillant en cas de sécheresse.
Récolte : Feuilles et fleurs se récoltent au fur et à mesure des besoins. Il est indispensable de les consommer très rapidement.
Côté cuisine : Les jeunes feuilles peuvent se consommer crues coupées en lamelles pour accompagner une salade. Cuites et bien mixées elles rappellent le goût de l’épinard ou du concombre, et se servent avec du poisson. Elles accommodent aussi les potages ou peuvent s’incorporer à une omelette. Les fleurs séchées feront une délicieuse tisane bleutée pour adoucir les voies respiratoires.Un dicton populaire dit « Prends la bourrache, mais ne l’arrache, des maux de cœur, guérit sa fleur. » À chacun de vérifier la pertinence de ce dicton. En tous les cas, les fleurs de bourrache enrichissent et parfument à merveille une salade composée ou un mesclun. Effet garanti sur les invités avec cette saveur étonnante légèrement iodée d’huître et cette belle couleur bleue ! Il est cependant déconseillé de consommer la bourrache de manière régulière et prolongée en raison de la présence d’alcaloïdes.
Famille botanique : Malvacées (anciennement Sterculiacées) comme les hibiscus et les roses trémières.
Principaux types :Le genre Brachychiton comporte plus de 30 espèces d’arbres et de grands buissons originaires d’Australie pour la plupart. On peut citer l’arbre à flammes (B. acerifolia), le baobab australien (B. rupestris), B. discolor ou encore B. bidwillii.
Utilisations :Le kurrajong a été utilisé par les tribus aborigènes d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Les graines situées dans une gousse étaient enlevées, nettoyées et rôties. Les grappes servaient de hochet pour les enfants. Le bois tendre et spongieux était utilisé pour la fabrication de boucliers et l’écorce en tant que fibre. Les feuilles peuvent également servir de fourrage pour les animaux en cas de sécheresse. Les graines pouvaient être grillées avec du café. Il fut ensuite introduit comme arbre d’ornement et d’alignement en Australie, en Afrique du sud, en Californie et sur le pourtour méditerranéen en particulier dans le sud-est de la France et sur la Riviera italienne.
DESCRIPTION
Origine : Cet arbre, comme toutes les espèces du genre Brachychiton, est originaire de régions subtropicales de la côte orientale de l’Australie (Queensland, Nouvelle-Galles du Sud) et de Nouvelle-Zélande où des fossiles datant de l’ère tertiaire, il y a 50 millions d’années, ont été retrouvés.
Principales caractéristiques : Le kurrajong a une croissance plutôt lente qui peut toutefois s’accélérer en l’arrosant fortement en période estivale. C’est un arbre à port pyramidal à la couronne dense qui peut atteindre 15 à 20 mètres de haut à l’âge adulte dans son milieu naturel. Au bout d’une quinzaine d’années, le tronc s’épaissit, ce qui lui vaut parfois le nom d’arbre bouteille. Il s’agit, en fait, d’un dispositif de stockage de l’eau grâce auquel il supporte mieux les climats chauds et secs. Les plants poussent à partir de tubercules à racine tapissée résistant à la sécheresse et au feu.
Les feuilles persistantes sont d’abord rosées puis vertes. Leur forme, proche de celle des feuilles de peuplier, est à l’origine du nom de l’espèce, populneus. Mais, il arrive que certaines possèdent 2 ou 3 lobes.
Comme tous les brachychitons, le kurrajong est monoïque avec des fleurs mâles et des fleurs femelles séparées présentes sur le même sujet. La couleur du calice, en forme de cloche, varie du blanc pâle au rose. Les fleurs femelles possèdent cinq carpelles séparés donnant chacun un fruit qui renferme plusieurs graines de couleur jaune et une multitude de fines soies. Les fruits sont des follicules brun foncé, larges, en forme de navette et mesurent environ 10 à 12 cm de long.
Période de floraison : Elle se produit en été. Toutefois, dans les régions où l’hiver n’est pas particulièrement sec, l’arbre peut ne fleurir que partiellement.
Rusticité : Compte tenu de ses origines, B. populneus résiste rarement en dessous de -5°C. Sa culture se limite donc aux régions à climat tempéré doux. En revanche, il supporte très bien la sécheresse.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : B. populneus apprécie les terrains à pH neutre ou acide, plutôt riches et surtout bien drainés. Il accepte aussi les sols calcaires mais pas caillouteux.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : La multiplication peut s’effectuer à partir de graines fraîches prélevées sur l’arbre en se munissant de gants pour se protéger des soies très irritantes qui les entourent. Elles ne nécessitent aucun traitement préalable. Il est également possible de procéder à un greffage sur un autre brachychiton, B. acerifolius ou B. rupestris. À noter que les horticulteurs ont procédé au fil du temps à des hybridations entre différents brachychitons en vue de produire de nouvelles plantes ornementales de jardin.
Conduite de culture : Du fait de sa croissance lente, le kurrajong, ne doit pas être taillé. Les arbres adultes se transplantent facilement et peuvent supporter sans problème un intervalle de trois mois entre le moment où ils sont déterrés et celui où ils sont replantés. Ils n’ont pas de besoin particulier en engrais et en eau. Néanmoins, pendant les étés secs, des arrosages sur jeunes arbres peuvent s’avérer nécessaires.
Maladies et parasites courants : Aucun pour l’instant.
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