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Nom latin : Cucurbita pepo.
Famille botanique : Cucurbitacées.
Catégorie : Légume-fruit.
DESCRIPTION
Origine : Originaire du Mexique, la courgette a fait son apparition en Europe au début du XVIe siècle.
Principales variétés : ‘Ronde de Nice’, ‘Coutors’, ‘Black Beauty’, ‘Baccara’, ‘Golden Rush’, ‘Diamant’, ‘Verte d’Italie’, ‘Verte maraîchère’… Utilisez de préférence des variétés «non-coureuses», surtout si votre potager est de petite taille.
Caractéristiques : Plante annuelle aux grandes touffes buissonnantes.
Rusticité : Craint les gelées.
Qualités nutritives : Les fruits contiennent des vitamines A, B, C et PP.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Le pH optimum se situe entre 5,5 et 7. Le sol doit être meuble et riche en humus
Exposition : Choisir une exposition ensoleillée.
Semis/plantation : Au mois d’avril, semez 3 ou 4 graines par godet rempli de terreau spécial semis. Maintenir humide, exposé à la lumière du jour, et à une température d’environ 20°C. Évitez l’excès d’arrosage. Conservez le plant le plus vigoureux et mettre en place au jardin en pleine terre dès que les gelées ne sont plus à craindre.
Pour une meilleure efficacité et moins de travail, il est conseillé de semer directement en place au mois de mai. Préparer un trou avec un peu de compost, déposer 4 à 5 graines, recouvrir de 2 cm de terreau. Maintenir le sol frais jusqu’à la levée. Gardez ensuite 2 ou 3 plants par poquets espacés de 1 m à 1,50 m en tous sens. Selon les conditions climatiques, protégez ces jeunes plantations pendant quelques jours.
Il est possible également de trouver des plants en jardineries et magasins spécialisés, mais l’offre en variétés est plus limitée.
Conduite de culture : Binage et désherbage en début de végétation. En soirée, faire des arrosages fréquents, surtout en période de sécheresse.
À partir du mois d’août, surveillez sur les 2 faces des feuilles l’apparition de taches blanches, signe d’attaque d’oïdium. Couper les feuilles atteintes.
Dès que les plantes atteignent 30 cm un bon paillage permet de préserver l’humidité du sol et de réduire les arrosages. Les fruits seront protégés du contact direct avec la terre en utilisant des tontes de gazon bien séchées, des cosses de sarrasin, de la paillette de lin, ou en disposant des tapis en fibre naturelle.
La proximité des choux, des haricots ou du maïs sont favorables à la courgette.
Maladies et parasites courants : L’oïdium, l’anthracnose, mosaïque (virus souvent transmis par les pucerons) pour les maladies. Le puceron des racines, le puceron noir et les mollusques sont les ravageurs les plus fréquents.
Récolte/ productivité : Les jeunes fruits récoltés au fur et à mesure sont délicieux. Ils doivent être cuisinés dès la cueillette. Rendement de 30 à 50kg sur 10m². Évitez le développement de gros fruits.
Belle floraison de crocosmias. gailhampshire sous licence CC
Nom latin : Crocosmia.
Famille botanique : Iridacées comme le freesia et les iris.
Principaux types : Cette vivace bulbeuse, également appelée « crocosmie » ou « montbretie », se trouve être voisine du Montbretia, dont elle présente d’ailleurs les caractères généraux. Autrefois peu cultivé, négligé, au profit de ce dernier, le Crocosmia fait aujourd’hui son grand retour dans nos jardins même s’il lui arrive encore d’être commercialisé, dans certains pays, sous le nom de Montbretia.
Utilisations : Par groupes de plusieurs plantes, en massif de vivaces, mixed-border et plates-bandes, dans les bordures herbacées et couramment pour l’habillage au pied de vieux murs. Ses longues tiges florales sont utilisées en fleurs coupées pour la composition de bouquets et présentent une bonne tenue en vase.
DESCRIPTION
Origine : Prairies australes d’Afrique du Sud. C’est à partir de Crocosmia pottsii, introduit en Angleterre par Potts, en 1877, que le pépiniériste nancéen Victor Lemoine obtint trois ans plus tard, l’hybride Crocosmia X Crocosmiiflora bien connu dans les régions de l’Ouest.
Principales caractéristiques : À chaque fin de saison de végétation, la plante forme un chapelet de plusieurs bulbes (ou cormes), sphériques et aplatis. Si la croissance est rapide pour un seul pied, elle est plutôt lente pour l’obtention d’une belle touffe. De la base de celle-ci émergent de grandes amples florales portant chacune deux rangées de fleurs tubulées, nectarifères, aux couleurs chaudes et chatoyantes, allant du jaune au rouge en passant par l’orange. Les fruits sont de petites capsules contenant des graines de couleur marron foncé presque noire. Le Crocosmia présente enfin de longues feuilles caduques d’un beau vert franc, épaisses, dressées pouvant atteindre jusqu’à 1 m de hauteur chez certaines variétés.
Période de floraison : De juin-juillet à septembre-octobre selon les climats.
Rusticité : Dans les régions tempérées, le Crocosmia supporte jusqu’à -7°C si le sol n’est pas trop humide. Il est moyennement rustique dans les régions à hiver rude. Il convient alors de protéger les bulbes d’un tapis de feuilles sèches. En sol lourd et humide et en climat continental, mieux vaut déterrer les touffes à l’entrée de l’hiver pour les mettre à l’abri en lieu sec avant de les replanter au printemps suivant.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile à implanter, le Crocosmia réussit fort bien dans les climats humides, notamment en Normandie et Bretagne.
Sol : Peu exigeante, cette plante se satisfait d’un sol même peu fertile et de mauvaise qualité. Il convient cependant qu’il soit plutôt léger et frais, voire sablonneux, bien drainé en déposant au fond du trou, lors de la plantation, un lit de graviers. Le Crocosmia n’aime pas les terres détrempées en hiver mais présente une bonne tolérance à la sécheresse, une fois bien installé.
Exposition : Ensoleillée. Supporte cependant la mi-ombre et préfère les situations abritées.
Plantation : On peut recueillir à l’automne les cormes sur les drageons souterrains : ils fleuriront le jardin dès l’année suivante. Pour sa multiplication, on aura le plus souvent recours à la division des souches qu’il est bon de reprendre tous les 3 à 4 années, de préférence en mars-avril, meilleure période de plantation pour cette plante, ou encore à l’automne. Il convient de ne pas trop enterrer les bulbes ou jeunes plants.
Conduite de culture : Le Crocosmia ne réclame en général que peu d’entretien et de soins, dès lors qu’il est bien installé. On veillera seulement à désherber régulièrement autour pour ne pas laisser les mauvaises herbes, ou adventices, prendre le dessus. Comme la plupart des plantes bulbeuses, il a besoin de voir ses feuilles jaunir, afin de constituer les réserves nécessaires pour la prochaine floraison.
Maladies et parasites courants : On ne lui connaît que peu d’ennemis, si ce n’est qu’il est bon d’être attentif aux gastéropodes (escargots, limaces), notamment dans les jeunes plantations.
Crocus ‘Pickwick’. Antanas Kaziliūnas sous licence CC.
Nom latin :Crocus sp.
Famille botanique : Iridacées.
Principaux types : Il existe environ 80 espèces de crocus (du grec krokos qui signifie « safran »), classées selon leur époque de floraison. On peut notamment citer :
– C. chrysanthus floraison précoce. Les cultivars Cream Beauty, Lady Killer sont très florifères.
– C. tomasinianus parme peut devenir envahissant.
– C. vernusaux pétales violets, blancs, striés…
– C. asturicus fleurit de septembre à octobre en plein soleil.
– C. byzantinus fleurit lui aussi en septembre, très robuste, à planter à mi-ombre.
La culture du safran se fait avec l’espèce C. sativus qui fleurit à l’automne dont les stigmates séchés donnent la fameuse épice.
Utilisations : Gazons, terrasses, balcons.
DESCRIPTION
Origine : Régions méditerranéennes.
Principales caractéristiques : Plante bulbeuse de petite taille (les fleurs mesurent 12 à 15 cm de haut), le crocus fleurit au début du printemps ou à l’automne. Sa floraison très précoce donne un air printanier au jardin, formant un joli tapis pour les pelouses. Les fleurs s’ouvrent à la lumière du soleil mais restent fermées si le temps est très nuageux.
Période de floraison : Fin d’hiver-début du printemps (février, mars, début avril) et automne pour certaines espèces.
Toxicité : Non consommable. Seul le pistil des crocus à safran est comestible.
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile.
Sol : Il faut une terre meuble, sableuse, un peu fraîche. La rosée du matin leur convient bien.
Exposition : Ensoleillée ou semi-ombragée.
Plantation : Prenez vos bulbes, jetez-les sur le gazon et plantez-les ensuite par groupe de trois. Vous obtiendrez un résultat charmant.
Conduite de culture : Le crocus se multiplie facilement d’une année sur l’autre. Laisser les bulbes en terre. Lors des premières tontes de la pelouse, tournez autour de façon à laisser flétrir les feuilles. L’oignon a, en effet, besoin de se reconstituer pour refleurir l’année d’après.
Maladies et parasites courants : Résiste bien aux parasites.
Fleurs de Cymbidium insigne. Philippe Lemettais/SNHF
Nom latin :Cymbidium sp.
Famille botanique : Orchidées.
Principaux types : Plantes vivaces herbacées, épiphytes ou lithophytes (qui vivent sur la pierre), plus rarement terrestres. Le genre Cymbidium regroupe une centaine d’espèces. Depuis le premier hybride créé en 1889, des milliers de croisements ont été réalisés. La culture de méristèmes a permis de les produire en très grand nombre comme beaucoup d’orchidées.
Utilisations : – En pot isolé ou en masse, il participe à la décoration ou au plaisir de la collection.
– En fleurs coupées.
DESCRIPTION
Origine : Ces orchidées proviennent d’Asie (de l’Himalaya à la Chine, Japon, Indonésie) et d’Australie. On les trouve aussi bien au niveau de la mer qu’en montagne jusqu’à 3000 m d’altitude.
Principales caractéristiques : Les Cymbidium sont formés de «pseudo-bulbes» surmontés de feuilles rubanées, longues et étroites. Lorsqu’elles finissent par tomber ces dernières laissent place à un pseudo-bulbe qui devient organe de réserve. C’est de la base de cet organe que démarrent les nouvelles pousses ou les inflorescences, dressées ou pendantes. Ces plantes ont besoin de beaucoup de lumière et d’une grande différence de température entre le jour et la nuit, pour entamer une nouvelle floraison.
Période de floraison : Variable mais souvent de l’hiver au printemps. Fleurs de longue durée souvent parfumées.
Rusticité : La plupart des Cymbidium commercialisés à grande échelle sont des plantes de climat tempéré froid qui doivent être cultivées en serre froide ou à l’extérieur dès que les gelées ne sont pas à craindre (min 4°C). Une température supérieure à 15°C est à éviter quand les boutons sont formés sur la hampe florale sous peine de les voir tomber.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile à faire refleurir si l’on dispose d’une serre froide, d’une véranda non chauffée, d’un jardin ou, à défaut, d’un balcon pour sortir les pots dès qu’il ne gèle plus.
Sol : Il doit bien conserver l’humidité tout en étant bien drainant. On utilise les mélanges à orchidées de granulométrie moyenne riches en écorces de pins, billes d’argile, sphaignes, charbon de bois…
Exposition : L’idéal est un pied de mur exposé à l’est ou à l’ouest pour recevoir les rayons du soleil sans que le feuillage en souffre.
Plantation : Les Cymbidium demandent une aération et un air constamment en mouvement, ce qui est acquis dès qu’ils sont à l’extérieur. Un rempotage tous les 2 ou 3 ans, dans un pot plus grand et profond, aussitôt après la floraison, permet de conserver les sujets durant de nombreuses années.
Conduite de culture : Pour fleurir généreusement, cette orchidée, très gourmande, a besoin d’être bien « nourrie ». Utilisez pour cela abondamment et très régulièrement un engrais spécial orchidées, ou même, un «engrais géranium». L’arrosage doit être régulier mais sans excès. Une petite période de repos de 15 jours à 3 semaines sans arrosage après la floraison est favorable.
Maladies et parasites courants : Les principales maladies des orchidées sont dues, en général, à la pourriture des racines et au développement de champignons pathogènes favorisé par une trop grande humidité et un manque d’aération du système racinaire et de la plante.
Les parasites très courants tels que les cochenilles à carapace, les cochenilles blanches ou les pucerons doivent être surveillés sans relâche. On peut alors intervenir rapidement manuellement ou à l’aide d’une petite éponge imbibée de savon de Marseille ou de savon noir dilué dans de l’eau. Les interventions doivent être répétées régulièrement. Une infestation plus grave nécessite l’utilisation raisonnée d’insecticide.
L’araignée rouge, acarien qui tisse ses minuscules toiles, donne un aspect grisâtre au feuillage. Il est favorisé par une atmosphère trop sèche, on doit donc pulvériser les plantes pour augmenter l’humidité atmosphérique. Si l’attaque est sérieuse, un produit acaricide de jardinerie est nécessaire.
Principaux types : Le genre Daphne comprend beaucoup d’autres espèces. Il existe une variété horticole de D. mezereum à fleurs blanches.
Utilisations : Apprécié pour sa floraison délicieusement parfumée. Plantation en pleine terre parmi d’autres arbustes.
DESCRIPTION
Origine : Espèce spontanée dans presque toute l’Europe. On la trouve surtout dans les bois clairs.
Principales caractéristiques : Le genre Daphne regroupe des arbustes, arbrisseaux ou sous-arbrisseaux à feuilles persistantes, semi-persistantes ou caduques. Le bois-joli, également appelé bois-gentil ou mézéréon est un arbuste dressé, mesurant entre 1 m et 1,2 m de haut. Les tiges épaisses sont ornées de feuilles caduques, lancéolées, vert clair. Très odorantes, les fleurs rose foncé éclosent sur les rameaux dénudés.
Période de floraison : Fin d’hiver, début du printemps.
Rusticité : Très résistant au froid.
Toxicité : Le daphné bois-joli est très toxique, surtout les fruits rouges et juteux. Le contact de la sève avec la peau déclenche des cloques et des rougeurs.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Fertile, frais, bien drainé. Craint les sols lourds et compacts.
Exposition : Préfère la mi-ombre.
Semis/ plantation : La multiplication des espèces types se fait par semis ou bouturage de bois semi-lignifié en fin d’été. Les cultivars sont multipliés uniquement par bouturage.
Conduite de culture :En cas de plantation de plusieurs sujets en groupe, les espacer de 80 cm à 1 m. À noter que le daphné bois-joli supporte mal les transplantations.
Maladies et parasites courants : Aucun connu à ce jour.
Principaux types : Genre comprenant de nombreuses espèces d’arbustes à feuillages persistant ou caduc comme le daphné bois-joli (D. mezereum) ou le daphné des Alpes (D. alpina).
Utilisations : En pleine terre dans des massifs d’arbustes ou de grandes rocailles.
DESCRIPTION
Origine : Chine, Corée, Japon.
Principales caractéristiques : Le daphné odorant est un petit arbuste à feuillage persistant et brillant et à port arrondi ne dépassant pas 1,50 m de haut. Les fleurs se distinguent par un dégradé de rose allant du fuchsia au presque blanc. Elles exhalent au cœur de l’hiver un parfum fruité, puissant, envoûtant que l’on perçoit à plusieurs mètres. À noter les feuilles marginées de blanc crème de la variété horticole D. odora aureomarginata.
Période de floraison : De janvier à fin mars.
Rusticité : Bonne résistance au froid mais craint les vents glaciaux. En cas d’hiver rude une partie du feuillage peut tomber.
Toxicité : Toxique par ingestion. Prendre garde aux jeunes enfants. En outre, le contact de la sève avec la peau déclenche des cloques et des rougeurs. Il est donc conseillé de mettre des gants lors de la taille.
CULTURE
Niveau de difficulté : Assez facile.
Sol : Profond, frais, humifère. Tolère le calcaire. Eviter les terres lourdes et asphyxiantes.
Exposition : Mi-ombre.
Semis/ plantation : Pour les cultivars, la multiplication se fait uniquement par bouturage de bois semi-lignifié en été.
Conduite de culture :La plantation s’effectue à l’automne de préférence. Protégez les plants l’année qui suit, en particulier si l’hiver est rigoureux et bien arroser lors du premier été. Le paillage au pied est vivement recommandé.
Principaux types : Une seule espèce de Decaisnea est connue à ce jour. Il existe un cultivar D. fargesii ‘Harlequin’ au feuillage panaché.
Utilisations : Plante isolée.
DESCRIPTION
Origine : L’arbre aux haricots bleus est originaire des contreforts himalayens (Bhutan, Inde, Népal et Chine) où il fut mis en évidence par A. Henry dans la province chinoise du Hubei en 1884 et dans celle du Sichuan par le père Farges, l’année suivante. Les premières graines obtenues par ce dernier germèrent à l’arboretum des Barres (Loiret) en 1895 à l’initiative de Maurice de Vilmorin (1849-1918). Ce semis fut à l’origine de la diffusion de Decaisnea en Europe.
Principales caractéristiques : Cet arbuste d’ornement à feuilles caduques et au port érigé peut atteindre une hauteur de 3 m. Son aspect hivernal est austère avec ses branches verticales. En revanche il devient exubérant dès le printemps avec l’apparition d’un feuillage d’abord violacé puis vert tendre et enfin jaune, à l’automne. Les feuilles imparipennées mesurent de 50 à 80 cm de long et comptent chacune entre 15 et 25 folioles. Les grappes florales verdâtres apparaissent en mai-juin. Elles ont une longueur de 0,25 et 0,5 m. En juillet-août apparaissent des gousses bleu cobalt longues de 6 à 10 cm de long, elles renferment des graines noires et une chair gélatineuse, riche en pectine et consommée et Chine.
Période de floraison : Mai-juin.
Rusticité : L’arbre résiste jusqu’à -20°C mais le feuillage précoce est sensible au gel.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile mais à cultiver en France en situation de mi-ombre.
Sol : Frais, humifère, drainant. Les terres trop lourdes doivent être allégées au moyen de sable ou de graviers et de compost mature. Un sol relativement frais sans être humide en hiver conviendra.
Exposition : Mi-ombre.
Semis/ plantation : Plantez dans un trou enrichi en compost et riche. Les multiplications par semis à l’extérieur en juillet sont faciles avec des graines fraîches. La levée survient au printemps suivant.
Conduite de culture :L’arrosage est à adapter en fonction de la capacité drainante du terrain, de l’ensoleillement et de la pluviométrie. Decaisnea est sensible à un assèchement estival du sol. La fertilisation à la plantation n’est pas négligeable pour que la plante puisse donner le meilleur d’elle-même. L’apport de compost mature est la meilleure solution. La taille est inutile.
Maladies et parasites courants : Aucun connu en Europe.
Utilisations : En bac profond et large dans un mélange riche. En pleine terre dans le Midi et le sud-ouest de la France.
DESCRIPTION
Origine : Afrique du Sud.
Principales caractéristiques : La dentelaire du Cap est un arbuste sarmenteux vivace pouvant atteindre 2 m de haut. Les feuilles semi-persistantes sont elliptiques sur un pétiole court. Les fleurs bleu azur, au calice très collant, cèdent la place à des épis de graines brunes qui nuisent à l’aspect de la plante. À noter qu’il existe une variété horticole ‘Alba’ à fleurs blanches moins vigoureuse.
Période de floraison : De juin jusqu’aux gelées.
Rusticité : Sensible au froid et donc non rustique sauf dans le Midi et le Sud-ouest où elle peut devenir envahissante.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Riche en humus, profond et bien drainé. La dentelaire du Cap supporte un peu le calcaire.
Exposition : Ensoleillée, de préférence au sud.
Semis/ plantation : La multiplication s’effectue par boutures herbacées au printemps ou semi-aoûtées en fin d’été. Le semis peut aussi être employé, la levée demande environ 3 semaines.
Conduite de culture : – En extérieur, plantez la dentelaire en mai en espaçant les plantes de 80 cm puis maintenez la terre humide durant la végétation. Une taille assez sévère à chaque printemps favorise la floraison estivale pour les plantes cultivées en pleine terre.
– En région plus froide, la plante doit être cultivée toute l’année en bac. Mais aussi la mettre en terre en mai et la faire rentrer pour hivernage en octobre/novembre.
Les plantes en bacs sont taillées assez court avant leur rentrée. Ces plantes en pleine terre sont également taillées, arrachées et rempotées pour passer l’hiver à l’abri. L’hivernage peut être fait en serre froide, en véranda ou dans un local hors gel assez clair.
Maladies et parasites courants : Parfois des attaques de cochenilles.
Famille botanique : Caprifoliacées comme les viornes, le kolkwitzia et… la mâche.
Principaux types : On peut citer deux autres espèces : Dipelta yunnanensis et D. ventricosa.
Utilisations : Parcs et jardins de moyenne surface.
DESCRIPTION
Origine : Chine.
Principales caractéristiques : Le dipelta florifère est un gros buisson à feuillage caduc et à écorce brune de 4 mètres de haut et de large à feuillage caduc. Ses fleurs agréablement parfumées ont la forme de clochettes tubulaires de couleur blanche, rose, marquées de jaune au cœur, mesurant environ 3 cm de long. Les bractées sont enveloppées d’une fine particule avant la floraison. Les fruits ne sont pas comestibles.
Période de floraison : Mai-juin. D. yunnanensis fleurit une quinzaine de jours plus tôt.
Rusticité : Résiste jusqu’à -15°C mais supporte mal les gelées tardives.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Le dipelta pousse bien sur tous types de terrains, avec une préférence pour les sols à pH neutre.
Exposition : Plein soleil voire mi-ombre légère. Le dipelta ne fleurit pas s’il manque de lumière.
Semis/ plantation : Le semis s’effectue en terre enrichie à l’automne ou au printemps mais il se multiplie aussi très bien à partir de boutures semi-aoûtées (rameaux de l’année non encore durcis) en juin-juillet.
Conduite de culture : Elle se limite principalement à tailler le bois sec, après la floraison, à la base des grosses tiges pour assurer de nouvelles pousses.
Beau spécimen de Dracaena marginata en fleur. Forest and Kim Starr sous licence CC.
Nom latin :Dracæna sp.
Famille botanique : Dracænacées.
Principaux types : Le genre Dracæna comprend environ 60 espèces. Dracaenadraco et la sous-espèce ajgal ainsi que D. cinnabari, à croissance très lente, peuvent être cultivées en plein air sur la côte d’Azur. Ce sont aussi les plus belles. On peut citer également D. ellenbeckiana, D. ombet, D. serrulata et D. tamaranae qui est une espèce très rare de la Grande Canarie.
Utilisations : En serre, sur un rebord de fenêtre ou en intérieur, en pots, en jardinières puis en conteneurs ou en rocailles à l’abri du gel.
DESCRIPTION
Origine : Afrique, Îles Canaries, Madère et péninsule Arabique pour les espèces de milieux secs. Les dragonniers produisent une sève rouge, le sang-dragon, connue depuis l’Antiquité. Les Grecs, les Romains et les Arabes l’utilisaient comme teinture ainsi que pour ses propriétés médicinales. Décrit par Dioscoride et d’autres auteurs anciens, le sang-dragon (ou sang-de-dragon) des Romains était probablement tiré de la base des feuilles du dragonnier de Socotra.
Dracanea serrulata dans son milieu naturel. Norbert Rebmann/SNHF
Principales caractéristiques : Plantes à port arborescent, très ramifiées, les dragonniers ne sont pas des arbres. Ils possèdent un stipe (comparable au tronc des arbres mais qui ne forme jamais de bois) et leur taille varie de 3 à 20 m de hauteur suivant les espèces. Les feuilles allongées, dressées ou recourbées sont disposées en rosettes denses à l’extrémité des ramifications les plus jeunes. L’inflorescence terminale en panicule est composée de nombreuses fleurs blanches à verdâtres, lavées de rouge.
Période de floraison : Au printemps mais uniquement chez les sujets âgés d’au moins 15 à 20 ans.
Rusticité : Très sensibles au froid, les dragonniers doivent passer l’hiver à une température comprise entre 5° et 10°C, dans une serre ou une orangerie.
CULTURE
Niveau de difficulté : Plantes faciles à cultiver.
Sol : Léger, bien drainant, composé de 1/3 de terreau horticole et de terre limoneuse, de 1/3 de sable non calcaire, à grosse granulométrie, de 1/3 de graviers (quartz, pouzzolane, perlite).
Exposition : Mi ombragée à ensoleillée.
Semis/ plantation : Par semis uniquement. Le plus simple est de s’en procurer dans les jardineries, mais plus sûrement chez les marchands spécialisés – lors d’expositions par exemple – qui cultivent eux-mêmes leurs plantes.
Conduite de culture : Plantes de grand développement, les dragonniers peuvent être cultivés en pots tant qu’ils sont jeunes, ensuite il faut les rempoter dans des conteneurs.
Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arrosez tous les 5 à 10 jours – ne jamais arroser tant que la terre de surface est humide. En hiver, stoppez les apports d’eau si les plantes sont maintenues à une température inférieure à 10°C mais arrosez une fois tous les quinze jours à trois semaines si la plante vit en appartement.
Maladies et parasites courants : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. L’excès d’humidité peut en effet entraîner l’apparition de pourriture, notamment des racines, causée par divers champignons parasites. Veillez donc à ne pas trop arroser. Parmi les ravageurs, surveillez les pucerons, les cochenilles farineuses et les acariens.
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