Ehretia dicksonii

jacinta lluch valero sous licence CC.
  • Nom latin : Ehretia dicksonii, dénommé en 1810 en dédicace à James Dickson botaniste écossais (1738-1822).

 

  • Famille botanique : Borraginacées.

 

  • Principaux types : Le genre Ehretia rassemble plusieurs espèces comme E. acuminata ou E. ovalifolia. Il en existe d’autres mais elles sont moins rustiques.

 

  • Utilisations : Arbre d’ornement aux fleurs mellifères. Ébénisterie et bois d’œuvre.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Asie de l’est tropicale et subtropicale, Chine, Taïwan.

 

  • Principales caractéristiques : Ehretia dicksonii est un arbre caduc à pousse rapide pouvant atteindre 6 à 8 m de hauteur. Il est reconnaissable à ses grandes feuilles ovales pétiolées, très duveteuses, vertes, épaisses et alternes, avec un bord denticulé. Les fleurs blanches, très odorantes et mellifères, sont groupées en corymbes. En automne, elles donnent de beaux fruits luisants jaune orangé d’environ 1 cm de diamètre, comestibles mais insipides. L’endocarpe du fruit est divisé en deux, chaque partie contenant deux graines. L’écorce gris brun se ride et se crevasse avec l’âge.

    Plus grand, E. ovalifolia peut atteindre 10 m de hauteur et préfère les sols acides ou neutres. Ses fruits sont plus petits (4 à 5 mm de diamètre).

 

  • Période de floraison : Juin.

 

  • Rusticité : Bonne, à condition de protéger les jeunes sujets. L’arbre résiste ensuite jusqu’à -15°C.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Aucune.

 

  • Sol : Tous terrains frais, limoneux sablonneux ou limoneux graveleux. Tolère le calcaire.

 

  • Exposition : Soleil ou ombre légère.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication s’effectue par semis ou bouture herbacée au printemps à chaud. On peut aussi le reproduire à partir d’un drageon.

 

  • Conduite de culture : Peu répandu, le cabrillet à grandes feuilles est un arbre de collection peu exigeant qui ne manque pas d’attrait et gagnerait à être davantage cultivé, particulièrement dans les petits jardins. Prenez soin de le planter à l’abri des vents froids et de protéger les jeunes sujets contre le gel dans les régions aux hivers rigoureux.

 

  • Maladies et parasites courants : Aucun à ce jour.

 

Fiche rédigée par Éliane de Bourmont, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Enkianthus ou andromède campanulée

Fleurs d’Enkianthus campanulatus. Yewchan sous licence CC.
  • Nom latin : Enkianthus campanulatus.

 

  • Famille botanique : Éricacées comme les bruyères.

 

  • Principaux types : Le genre comprend six espèces principales : Enkianthus campanulatus, E. cernus, E. chinensis, E. pauciflorus, E. perulatus et E. deflexus.

 

  • Utilisations : Du fait de leurs tailles très variables (de 60 cm à 5 m de hauteur selon l’espèce), les enkianthus conviennent aussi bien aux petits qu’aux grands jardins. Elles sont idéales dans les massifs d’azalées et de rhododendrons.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Nord-est de l’Asie, et Nouvelle-Zélande. Les autres enkianthus proviennent d’Himalaya, de Chine, du Japon et de Birmanie.

 

  • Principales caractéristiques : L’andromède campanulé est un bel arbuste de terre de bruyère au port étalé qui peut atteindre 5 m de hauteur à maturité. Il produit quantité de fleurs en clochettes retombantes, de couleur jaune crème striées de rouge rosé, semblables à celles des campanules d’où son nom. Les hybrides possèdent des coloris plus intenses et souvent une floraison plus importante. Les fleurs sont mellifères mais peu parfumées. En automne, les feuilles prennent de belles couleurs.Les principaux cultivars sont ‘albiflorus’ (fleurs blanches), ‘hirathlyn’ (fleurs crème à bords roses), ‘redbells’ (fleurs crème à bords rouge intense), ‘victoria’ (fleurs crème à bords rose intense).

    À noter qu’E. deflexus atteint la même hauteur qu’E. campanulatus tandis qu’E. chinensis plafonne à 4 m. Avec ses 2 m, E. cernus convient aux jardins de taille moyenne tandis qu’E. perulatus (h : 1, 50 m) et surtout E. pauciflorus (h : 0,60m) sont parfaitement adaptés aux petits jardins ainsi qu’à la culture en pots ou en jardinières.

 

  • Période de floraison : Printemps.

 

  • Rusticité : Il convient, par prudence, de protéger le pied par paillage la première année. Par la suite, les enkianthus supportent -21°C pendant 3 semaines en hiver mais les gelées tardives peuvent supprimer la floraison.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Aucune.

 

  • Sol : Les enkianthus ont besoin d’un sol acide, type terre de bruyère, de préférence riche en humus, frais et humide mais drainé.

 

  • Exposition : Soleil ou mi-ombre, à l’abri des vents froids.

 

  • Semis/ plantation : Semez les graines en pot en février-mars à température de 20°C dans un substrat acide composé de terreau mélangé à de la tourbe. Vous pouvez également réaliser en juillet-août, un bouturage à talon, technique qui consiste à prélever et à mettre en terre une branche secondaire en conservant un petit segment de bois de la tige principale sur lequel pousseront de nouvelles racines). L’Enkianthus pauciflorus se marcotte très bien en fin d’été.

 

  • Conduite de culture : Rien de particulier. Tailler seulement les branches sèches ou abîmées.

 

  • Maladies et parasites courants : Aucun à ce jour.

 

Fiche rédigée par Albert Gouby, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Éphémère de Virginie

Tim Green sous licence CC.
  • Nom latin : Tradescantia virginiana.

 

  • Famille botanique : Commelinacées.

 

  • Principaux types : Le genre Tradescantia regroupe environ 75 espèces dont les fameuses « misères » que l’on trouve dans de nombreux intérieurs.

 

  • Utilisations : En massifs et plates-bandes. En pots, dans des contenants assez grands mais la durée de vie de la plante est réduite.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Amérique du Nord.

 

  • Principales caractéristiques : L’éphémère de Virginie est une plante vivace herbacée poussant en touffes de 50 à 60 cm de haut sur autant de large. De couleur vert moyen, les feuilles alternes, engainantes à la base, présentent des bords un peu ciliés. Elles disparaissent à l’automne. Mais c’est surtout dans ses fleurs à trois pétales d’un beau bleu intense, poussant en ombelles au sommet des rameaux, que réside tout l’intérêt de cette plante. Chaque fleur ne dure qu’une journée, d’où son nom, mais d’autres prennent sans cesse le relais. À noter qu’il existe des variétés horticoles à fleurs roses, blanches, lilas ou violettes.

 

  • Période de floraison : De mai à septembre.

 

  • Rusticité : Très bonne résistance au froid, mais l’éphémère redoute la sécheresse en été.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Riche, pas trop sec en été.

 

  • Exposition : Soleil à mi- ombre.

 

  • Semis/ plantation : Multiplication par division des touffes à l’automne, de préférence, ou en mars. Les plantes se ressèment facilement et peuvent, dans certains cas, devenir envahissantes.

 

  • Conduite de culture : En massif, espacer les plantes de 50 à 60cm. En été, maintenir le sol toujours humide. Un paillage est bénéfique.

 

  • Maladies et parasites courants : Plante très résistante.

 

Fiche réalisée par Claude Ferry, SNHF, pour la section plantes vivaces.

Escallonias

Escallonia macrantha en fleur. QG Aqiao sous licence CC.
  • Nom latin : Escallonia sp.

 

  • Famille botanique : Escalloniacées.

 

  • Principaux types : Il existe 147 espèces d’escallonias.

 

  • Utilisations : Massif, haie libre ou taillée pour les variétés à port érigé ou bien en isolé.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Amérique du Sud, (Chili, cordillère des Andes, Terre de feu). Le nom de ces arbustes fait référence au botaniste espagnol Escallon, élève de Linné qui fit connaître la première espèce du genre.

 

  • Principales caractéristiques : Les escallonias sont des arbustes à feuillage persistant mesurant environ deux mètres en tous sens. Leurs fleurs roses ou blanches sont mellifères.

    On distingue, parmi les espèces les plus connues :

    E. macrantha : arbuste de 1 à 2 m, au port érigé touffu, doté de tiges pubescentes et glanduleuses. Les feuilles, petites et ovales sont brillantes et ponctuées de noir sur leur face inférieure. Grappe terminale de petites fleurs en forme de calice de couleur rose brillant.

    E.‘ Apple Blossom’ : port compact, floraison rose clair saumoné à cœur blanc.

    E.‘leach Blossom’ : port érigé, vigoureux. Grandes fleurs roses.

    E. rubra var. macrantha : très vigoureux, grandes fleurs rose vif à rouge brillant.

    E.‘Iveyi’ : port érigé, feuillage vert foncé lustré, nombreuses fleurs blanches.

    E. floribunda : rameux, fleurs blanches groupées en corymbes terminaux.

    E. philippiana à petites fleurs blanches et E. organensis dont les fleurs sont rose foncé.

 

  • Période de floraison : juin à septembre.

 

  • Rusticité : Sensibles aux fortes gelées, les escallonias se plaisent en bord de mer.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Bonne terre de jardin, bien drainée et pas trop calcaire.

 

  • Exposition : Chaude, soleil à mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : Les escallonias doivent être placés à l’abri des vents froids. Pour une plantation en haie, respectez un espacement de 80 cm. La multiplication se fait par boutures ligneuses semi-herbacées de mai à juillet, par marcottage ou éclats.

 

  • Conduite de culture : La taille s’effectue en septembre ou octobre après la floraison. Mais si les arbustes sont disposés en haie, mieux vaut procéder en février ou mars. À la fin de l’hiver, coupez, si nécessaire, les vieilles branches (toujours au-dessus de nouvelles ramifications). Apportez de l’engrais organique au printemps.

 

  • Maladies et parasites courants : Les escallonias sont des plantes résistantes. Attention cependant aux maladies cryptogamiques si hiver trop froid et humide.

 

Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Eschscholtzia

Marc Mennessier.
  • Nom latin : Eschscholtzia californica ou Chryseis californica.

 

  • Famille botanique : Papaveracées.

 

  • Principaux types : Il existe des variétés de couleurs différentes, blanche, orangé, rose ou à fleurs doubles mais un peu moins florifères. Parmi elles, citons ‘Apple blossom’, de couleur rose et ‘Jelly Beans’, avec ses fleurs doubles en mélange de coloris (jaune, orange, rose, saumon).

 

  • Utilisations : En jardin de rocailles, pour garnir des fentes dans des murets ou des dallages et en bordure de massifs d’arbustes.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Californie.

 

  • Principales caractéristiques : Genre de plantes annuelles ou vivaces à racine pivotante jaunâtre, appréciées pour leurs fleurs jaunes éclatantes, plus foncées à la base, de 6 à 7cm de diamètre, ressemblant à des coquelicots. La tige souvent couchée porte un feuillage glauque, alterne très découpé. À noter que par temps couvert ou de pluie, les fleurs ne s’ouvrent pas.

 

  • Période de floraison : De fin mai jusqu’aux gelées.

 

  • Rusticité : L’eschscholtzia résiste aux hivers sous forme de jeunes plantes. Elle est le plus souvent cultivée comme une annuelle.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Préfère les terrains secs et sablonneux.

 

  • Exposition : Ensoleillée pour une meilleure floraison.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication se fait par semis en place au printemps ou en septembre. Par la suite, les eschscholtzias se ressèment naturellement, germent à l’automne, passent l’hiver si celui-ci n’est pas trop froid et forment des touffes qui fleurissent fin mai.

 

  • Conduite de culture : En cas de semis en place, garder une plante tous les 20/25cm. Enlever les fleurs fanées pour prolonger la période de floraison.

 

  • Maladies et parasites courants : Plante résistante non sujette aux attaques.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, pour la section Plantes vivaces.

Feijoa

Boutons et fleurs de feijoa. Forest and Kim Starr sous licence CC.
  • Nom latin : Acca sellowiana.

 

  • Famille botanique : Myrtacées.

 

  • Utilisations : Arbuste ornemental (isolé ou dans une haie) et fructifère si les conditions climatiques sont assez chaudes. Dans le nord de la France, le feijoa fleurit mais ne donne pas de fruits.Les pétales peuvent être consommés, le feuillage sert à confectionner des bouquets.

    Les fruits s’utilisent :
    – en frais : à consommer rapidement car ils deviennent blets. Ils peuvent être utilisés pour toutes sortes de desserts. Le citron ralentit leur oxydation.

    – en conserve, confitures, gelées, sirops, sorbets… leur parfum original permet de les accommoder de toutes sortes de façons.

 

DESCRIPTION

Fruits de feijoa. Kristina D.C. Hoeppner sous licence CC.
  • Origine : Zones montagneuses du sud du Brésil, nord de l’Argentine, Colombie, Paraguay et Uruguay. Importé en Europe au XIXe siècle.

 

  • Principales caractéristiques : Également appelé goyavier du Brésil ou de Montevideo, le feijoa est un arbuste au tronc rougeâtre avec des plaques plus claires, atteignant 4 à 6 m de haut.

    Le feuillage est persistant, vert sur une face et gris duveteux sur l’autre. Les superbes fleurs pourpres et blanches sont pourvues de grandes étamines rouges. Les fruits sont oblongs, fermes et verts.

 

  • Période de floraison : Juin, juillet dans l’hémisphère nord.

 

  • Rusticité : L’eschscholtzia résiste aux hivers sous forme de jeunes plantes. Elle est le plus souvent cultivée comme une annuelle.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Assez facile.

 

  • Sol : Terrains peu exigeants mais bien drainants.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/ plantation : Les feijoas se multiplient naturellement par semis mais il est possible de les reproduire par marcottage ou bouturage.

    Pour la production de fruits en verger dans le sud de la France, il est conseillé de planter plusieurs variétés différentes afin d’obtenir de bonnes fécondations sur une plus longue période, en particulier pour les variétés autostériles sélectionnées (‘Gemini’,’Triumph’…) pour faire de beaux fruits.

    À noter qu’il existe aussi des variétés autofertiles comme ‘Coolidge’ ou ‘Mammoth’.

 

  • Conduite de culture : Les fruits se forment sur les rameaux de l’année.

 

  • Récolte : Les fruits sont ramassés à terre en octobre ou novembre. Avant d’être mature leur partie centrale est opaque. Ils sont bons à consommer si cette zone est remplie de graines, gélatineuse et translucide, après elle brunit.

 

  • Maladies et parasites courants : Peu de dégâts.

 

Fiche rédigée par Jean-Daniel Arnaud, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Fétuque bleue

Daryl Mitchell sous licence CC.
  • Nom latin : Festuca glauca.

 

  • Famille botanique : Poacées anciennement Graminées.

 

  • Principaux types : Festuca ovina var. glauca, Festuca duriuscula var. glauca.

 

  • Utilisations : Bordures, rocailles, massifs, potées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Europe.

 

  • Principales caractéristiques : La fétuque bleue est une plante vivace au feuillage très fin, de couleur blanc argenté à gris bleuté, en touffes denses, compactes, dressées, mesurant 30 à 35 cm de haut, retombantes à maturité.

 

  • Période de floraison : Floraison estivale insignifiante.

 

  • Rusticité : Résiste au gel jusqu’à -15°C ainsi qu’à la sécheresse. Bien adaptée aux zones littorales.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Culture très facile, demande un minimum d’entretien.

 

  • Sol : Neutre, à tendance sèche, pas trop riche et bien drainé.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/ plantation : La finesse des graines, leur installation lente (30 à 45 jours, rend le semis particulièrement délicat. Mieux vaut utiliser des plants déjà développés ou procéder par division de touffes. Pour obtenir une touche plus décorative, faites des groupes de 5 ou 6 pieds.

 

  • Conduite de culture : Peu exigeante, la fétuque bleue ne nécessite pas d’apport d’engrais, Nettoyez les touffes en fin d’hiver lorsque le feuillage a jauni. Divisez les touffes tous les 2 à 3 ans en prenant bien soin de les repiquer rapidement.

 

  • Maladies et parasites courants : Bonne résistance aux maladies des graminées.

 

Fiche rédigée par Michel Rocher, SNHF, section Roses.

Fétuque rouge

Inflorescences de fétuque rouge. Javier Martin sous licence CC
  • Nom latin : Festuca rubra.

 

  • Famille botanique : Poacées anciennement Graminées.

 

  • Principaux types :
    – Fétuque rouge traçante (F. rubra spp rubra) : installation rapide, très pérenne, meilleure l’hiver, moins fine, sensible au piétinement.

    – Fétuque rouge gazonnante (F. rubra commutata) : fine, dense, supporte les tontes rases, plus sensible à la sécheresse, préfère l’ombre.

    – Fétuque rouge semi-traçante (F. rubra littoralis) : meilleure l’été, à l’ombre, installation plus lente.

 

  • Utilisations : La fétuque rouge entre dans la composition de la plupart des pelouses de qualité, à l’exception des terrains fortement piétinés.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Spontanée en Europe.

 

  • Principales caractéristiques : La fétuque rouge se caractérise par un feuillage fin, une pousse faible et une bonne pérennité. Elle se contente d’un entretien limité (aération, scarification), accepte les tontes fréquentes, préfère l’ombre, mais offre peu de résistance au piétinement.

 

  • Rusticité : Différente selon les variétés.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Installation lente, demande un sol bien préparé.

 

  • Sol : Accepte les terrains pauvres.

 

  • Exposition : Soleil ou ombre selon les types.

 

  • Semis : Le semis s’effectue au semoir, de préférence au printemps sur sol propre car la fétuque rouge craint la concurrence des adventices (ou « mauvaises herbes »). La dose est de 20 grammes de graines/m2 en pur. En mélange, elle entre à hauteur de 30 à 50 % de la composition.

 

  • Conduite de culture : Apportez un engrais à libération lente à la dose de 20 à 35 grammes/m2. Formules NPK (azote, phosphore, potassium) type 20/5/8 en avril-mai ; 15/9/15 en octobre-novembre. Préférez un épandage au semoir pour obtenir une bonne répartition.Procédez à des arrosages fréquents, surtout pour les variétés gazonnantes, de préférence le soir (4-5 litres/m2) en pluie fine. En été, arrosez tous les 8 jours à raison d’une demi-heure d’arroseur.

 

  • Tonte : Ne coupez que le tiers du brin d’herbe (2 à 3 cm) à chaque passage. Diminuez leur fréquence en été et augmentez-la au printemps et en automne, ces délais (de 5 à 20 jours) variant selon le climat et l’utilisation.

 

  • Maladies et parasites courants : Sensible à la maladie dite du « fil rouge », ou Corticium, à l’helminthosporiose et la fusariose.

 

Fiche rédigée par Michel Rocher, SNHF, section Roses.

Figuier

Carlos E. Pérez S.L. sous licence CC.
  • Nom latin : Ficus carica.

 

  • Famille botanique : Moracées comme le mûrier-platane.

 

  • Principales variétés : ‘Blanche d’Argenteuil’ (dite Madeleine), ‘Violette Dauphine’ (la plus cultivée dans le nord de la France), ‘de Versailles’, ‘Marseillaise’ (ou figue d’Athènes), ‘de Nice’, ‘Sultane’ (variété du Midi qui produit deux récoltes, en juin et en septembre).

 

DESCRIPTION

  • Origine : Syrie, Iran, Grèce, Asie Mineure et Afrique du Nord. On peut le trouver à l’état sauvage dans toute la région méditerranéenne jusqu’aux Îles Canaries.

 

  • Principales caractéristiques : Espèce d’arbrisseau essentiellement méridionale mais cultivable dans presque tout l’Hexagone. Le mode de fructification du figuier est particulier.

    Chez les variétés « bifères », une première génération de figues apparaît dès le printemps sur les rameaux de l’année précédente : ce sont les « figues fleurs » qui arrivent à maturité au début de l’été. L’arbre continuant à croître, d’autres figues apparaissent à sa partie supérieure. Elles mûrissent en automne, mais leur développement peut être stoppé à l’arrivée du froid, notamment dans les régions septentrionales. Les variétés « unifères » ne donnent qu’une seule récolte en fin d’été ou en automne.

    À noter que certaines variétés sont autofertiles. Autrement dit elles n’ont pas besoin de l’intervention d’un petit insecte indispensable à la fécondation qui ne vit que dans la moitié sud de la France. Ce sont ces variétés qu’il faut impérativement cultiver dans la moitié nord du pays.

    Pour en savoir plus sur la pollinisation du figuier, nous vous invitons à parcourir l’article de Pierre Baud, spécialiste de ce fruitier, paru dans la revue Jardins de France de décembre 2004.

 

  • Rusticité : Le figuier résiste à la sécheresse. Il est sensible au froid et surtout au vent mais certaines variétés sont capables de supporter jusqu’à -15°C.

 

  • Qualités nutritrives : Riche en protéines et oligo-éléments. Pour exprimer toutes ses qualités, la figue doit être récoltée au jardin familial à maturité complète.

    Les meilleurs types de figues à sécher sont le figuier de Smyrne ou les variétés de Majorque, pratiquement incultivables sous nos climats.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Le figuier s’accommode de tous les sols qu’ils soient secs ou frais, cependant sa production est meilleure lorsqu’il est cultivé en terrains profonds et riches. Les apports de fumier de bovin, de phosphate naturel, de basalte volcanique et de guano (fientes d’oiseaux marins) aident au développement de bons et gros fruits.

 

  • Exposition : Il est impératif de fournir au figuier une exposition chaude et abritée. Il faut parfois le protéger du gel en hiver ou le planter dans l’angle d’un mur orienté au sud.

 

  • Semis : La multiplication végétative est très facile par bouturage ou marcottage.

 

  • Conduite de culture : En dehors des régions méridionales, après la chute des feuilles à l’automne, liez les branches et protégez-les du froid par un voile d’hivernage, les «figues fleurs» sont ainsi protégées de l’hiver.

    Buttez également la base du pied. En cas de gelée très sévère, l’arbre pourrait ainsi repartir de la souche (technique de recépage).

    La taille fruitière est exigée uniquement pour les formes en cépées. Elle est surtout pratiquée dans le sud de la France.

 

  • Maladies et parasites courants : Le figuier peut être agressé par la cochenille ou la teigne. Mais la mouche des figues (Lonchaea aristella), dont l’asticot blanchâtre fait pourrir et tomber les fruits est certainement le parasite le plus dangereux. Le piégeage grâce aux pièges à phéromones ou aux pièges chromatiques englués peut être envisagé.

 

Fiche rédigée par Claude Bureaux, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Filaire

Phillyrea angustifolia en fleurs, l’une des deux espèces de filaires connues à ce jour. Gertjan van Noord sous licence CC.
  • Nom latin : Phillyrea sp.

 

  • Famille botanique : Oléacées comme l’olivier, le lilas ou le troène.

 

  • Principaux types : P. latifolia et P. angustifolia.

 

  • Utilisations : En haies, bosquets, arbre unique ou bonsaïs.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Bassin méditerranéen, Asie mineure, Sud-ouest asiatique.

 

  • Principales caractéristiques : La hauteur moyenne du Phillyrea latifolia est de 8 mètres sur 4 de large environ. Ses feuilles sont dures, larges et coriaces. De son côté, P. angustifolia ressemble plus à un gros buisson (4 m de haut pour 3 de large. Les fleurs, disposées en petites grappes jaune crème sont parfumées. Les deux variétés produisent des fruits globuleux (5 à 7 millimètres de diamètre) de teinte rouge, puis noire, appelés « drupes ».
    À noter que les vieux sujets donnent des troncs avec des petites cuvettes dans l’écorce, d’où leur nom poétique « d’arbres aux vœux » puisque l’on pouvait y glisser des messages (galants bien souvent).

 

  • Période de floraison : Mai-juin sur les pousses de l’année précédente.

 

  • Rusticité : Les filaires supportent en général jusqu’à – 12° C voire -15° lorsqu’elles sont adossées à un mur. Elles résistent également à la sécheresse, aux embruns, à la pollution.

 

  • Toxicité connue : Les fruits sont toxiques pour l’homme, mais pas pour les oiseaux.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : La pousse est lente pendant les 3 à 5 premières années mais s’accélère par la suite.

 

  • Sol : Tous types de terrains, même calcaires ou acides à condition d’être secs et drainés. Supporte les sols salés.

 

  • Exposition : Plein soleil.

 

  • Semis/ plantation : En avril -mai, plantez des boutures semi-aoûtées de 15 à 20 cm de longueur dans du sable à peine humide, jusqu’à la reprise des bourgeons, puis pincez l’extrémité des tiges latérales pour donner « du compact » à la plante, ensuite repiquez chaque plante dans un pot individuel avant la mise en place définitive.

 

  • Conduite de culture : Pour la plantation en haie, gardez un espacement d’1 m entre chaque pied. Taillez court les deux premières années pour obtenir des cépées (plusieurs troncs). Si vous cherchez à créer un bosquet, laissez pousser la tête sans la tailler afin de garder un tronc unique. Dans tous les autres cas, éliminez seulement les branches mortes ou abîmées. Les filaires peuvent aussi être taillées en topiaire comme le buis. Gardez des branches de l’année, pour avoir une belle floraison l’année suivante.

 

  • Maladies et parasites courants : Cochenilles et aleurodes.

 

Fiche rédigée par Albert Gouby, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

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