Cymbidium

Fleurs de Cymbidium insigne. Philippe Lemettais/SNHF
  • Nom latin : Cymbidium sp.

 

  • Famille botanique : Orchidées.

 

  • Principaux types : Plantes vivaces herbacées, épiphytes ou lithophytes (qui vivent sur la pierre), plus rarement terrestres. Le genre Cymbidium regroupe une centaine d’espèces. Depuis le premier hybride créé en 1889, des milliers de croisements ont été réalisés. La culture de méristèmes a permis de les produire en très grand nombre comme beaucoup d’orchidées.

 

  • Utilisations :
    – En pot isolé ou en masse, il participe à la décoration ou au plaisir de la collection.

    – En fleurs coupées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Ces orchidées proviennent d’Asie (de l’Himalaya à la Chine, Japon, Indonésie) et d’Australie. On les trouve aussi bien au niveau de la mer qu’en montagne jusqu’à 3000 m d’altitude.

 

  • Principales caractéristiques : Les Cymbidium sont formés de «pseudo-bulbes» surmontés de feuilles rubanées, longues et étroites. Lorsqu’elles finissent par tomber ces dernières laissent place à un pseudo-bulbe qui devient organe de réserve. C’est de la base de cet organe que démarrent les nouvelles pousses ou les inflorescences, dressées ou pendantes. Ces plantes ont besoin de beaucoup de lumière et d’une grande différence de température entre le jour et la nuit, pour entamer une nouvelle floraison.

 

  • Période de floraison : Variable mais souvent de l’hiver au printemps. Fleurs de longue durée souvent parfumées.

 

  • Rusticité : La plupart des Cymbidium commercialisés à grande échelle sont des plantes de climat tempéré froid qui doivent être cultivées en serre froide ou à l’extérieur dès que les gelées ne sont pas à craindre (min 4°C). Une température supérieure à 15°C est à éviter quand les boutons sont formés sur la hampe florale sous peine de les voir tomber.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile à faire refleurir si l’on dispose d’une serre froide, d’une véranda non chauffée, d’un jardin ou, à défaut, d’un balcon pour sortir les pots dès qu’il ne gèle plus.

 

  • Sol : Il doit bien conserver l’humidité tout en étant bien drainant. On utilise les mélanges à orchidées de granulométrie moyenne riches en écorces de pins, billes d’argile, sphaignes, charbon de bois…

 

  • Exposition : L’idéal est un pied de mur exposé à l’est ou à l’ouest pour recevoir les rayons du soleil sans que le feuillage en souffre.

 

  • Plantation : Les Cymbidium demandent une aération et un air constamment en mouvement, ce qui est acquis dès qu’ils sont à l’extérieur. Un rempotage tous les 2 ou 3 ans, dans un pot plus grand et profond, aussitôt après la floraison, permet de conserver les sujets durant de nombreuses années.

 

  • Conduite de culture : Pour fleurir généreusement, cette orchidée, très gourmande, a besoin d’être bien « nourrie ». Utilisez pour cela abondamment et très régulièrement un engrais spécial orchidées, ou même, un «engrais géranium». L’arrosage doit être régulier mais sans excès. Une petite période de repos de 15 jours à 3 semaines sans arrosage après la floraison est favorable.

 

  • Maladies et parasites courants : Les principales maladies des orchidées sont dues, en général, à la pourriture des racines et au développement de champignons pathogènes favorisé par une trop grande humidité et un manque d’aération du système racinaire et de la plante.

    Les parasites très courants tels que les cochenilles à carapace, les cochenilles blanches ou les pucerons doivent être surveillés sans relâche. On peut alors intervenir rapidement manuellement ou à l’aide d’une petite éponge imbibée de savon de Marseille ou de savon noir dilué dans de l’eau. Les interventions doivent être répétées régulièrement. Une infestation plus grave nécessite l’utilisation raisonnée d’insecticide.

    L’araignée rouge, acarien qui tisse ses minuscules toiles, donne un aspect grisâtre au feuillage. Il est favorisé par une atmosphère trop sèche, on doit donc pulvériser les plantes pour augmenter l’humidité atmosphérique. Si l’attaque est sérieuse, un produit acaricide de jardinerie est nécessaire.

 

Fiche rédigée par Françoise Vincent, SNHF, section Orchidées et plantes d’intérieur.