Dentelaire du Cap

Salvatore Gerace sous licence CC.
  • Nom latin : Plumbago capensis ou P. auriculata.

 

  • Famille botanique : Plumbaginacées.

 

  • Utilisations : En bac profond et large dans un mélange riche. En pleine terre dans le Midi et le sud-ouest de la France.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Afrique du Sud.

 

  • Principales caractéristiques : La dentelaire du Cap est un arbuste sarmenteux vivace pouvant atteindre 2 m de haut. Les feuilles semi-persistantes sont elliptiques sur un pétiole court. Les fleurs bleu azur, au calice très collant, cèdent la place à des épis de graines brunes qui nuisent à l’aspect de la plante. À noter qu’il existe une variété horticole ‘Alba’ à fleurs blanches moins vigoureuse.

 

  • Période de floraison : De juin jusqu’aux gelées.

 

  • Rusticité : Sensible au froid et donc non rustique sauf dans le Midi et le Sud-ouest où elle peut devenir envahissante.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Riche en humus, profond et bien drainé. La dentelaire du Cap supporte un peu le calcaire.

 

  • Exposition : Ensoleillée, de préférence au sud.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication s’effectue par boutures herbacées au printemps ou semi-aoûtées en fin d’été. Le semis peut aussi être employé, la levée demande environ 3 semaines.

 

Conduite de culture :
– En extérieur, plantez la dentelaire en mai en espaçant les plantes de 80 cm puis maintenez la terre humide durant la végétation. Une taille assez sévère à chaque printemps favorise la floraison estivale pour les plantes cultivées en pleine terre.

– En région plus froide, la plante doit être cultivée toute l’année en bac. Mais aussi la mettre en terre en mai et la faire rentrer pour hivernage en octobre/novembre.

Les plantes en bacs sont taillées assez court avant leur rentrée. Ces plantes en pleine terre sont également taillées, arrachées et rempotées pour passer l’hiver à l’abri. L’hivernage peut être fait en serre froide, en véranda ou dans un local hors gel assez clair.

 

  • Maladies et parasites courants : Parfois des attaques de cochenilles.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et pélargonium.