Dragonniers

Beau spécimen de Dracaena marginata en fleur. Forest and Kim Starr sous licence CC.
  • Nom latin : Dracæna sp.

 

  • Famille botanique : Dracænacées.

 

  • Principaux types : Le genre Dracæna comprend environ 60 espèces. Dracaena draco et la sous-espèce ajgal ainsi que D. cinnabari, à croissance très lente, peuvent être cultivées en plein air sur la côte d’Azur. Ce sont aussi les plus belles. On peut citer également D. ellenbeckiana, D. ombet, D. serrulata et D. tamaranae qui est une espèce très rare de la Grande Canarie.

 

  • Utilisations : En serre, sur un rebord de fenêtre ou en intérieur, en pots, en jardinières puis en conteneurs ou en rocailles à l’abri du gel.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Afrique, Îles Canaries, Madère et péninsule Arabique pour les espèces de milieux secs. Les dragonniers produisent une sève rouge, le sang-dragon, connue depuis l’Antiquité. Les Grecs, les Romains et les Arabes l’utilisaient comme teinture ainsi que pour ses propriétés médicinales. Décrit par Dioscoride et d’autres auteurs anciens, le sang-dragon (ou sang-de-dragon) des Romains était probablement tiré de la base des feuilles du dragonnier de Socotra.

 

Dracanea serrulata dans son milieu naturel. Norbert Rebmann/SNHF

 

  • Principales caractéristiques : Plantes à port arborescent, très ramifiées, les dragonniers ne sont pas des arbres. Ils possèdent un stipe (comparable au tronc des arbres mais qui ne forme jamais de bois) et leur taille varie de 3 à 20 m de hauteur suivant les espèces. Les feuilles allongées, dressées ou recourbées sont disposées en rosettes denses à l’extrémité des ramifications les plus jeunes. L’inflorescence terminale en panicule est composée de nombreuses fleurs blanches à verdâtres, lavées de rouge.

 

  • Période de floraison : Au printemps mais uniquement chez les sujets âgés d’au moins 15 à 20 ans.

 

  • Rusticité : Très sensibles au froid, les dragonniers doivent passer l’hiver à une température comprise entre 5° et 10°C, dans une serre ou une orangerie.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Plantes faciles à cultiver.

 

  • Sol : Léger, bien drainant, composé de 1/3 de terreau horticole et de terre limoneuse, de 1/3 de sable non calcaire, à grosse granulométrie, de 1/3 de graviers (quartz, pouzzolane, perlite).

 

  • Exposition : Mi ombragée à ensoleillée.

 

  • Semis/ plantation : Par semis uniquement. Le plus simple est de s’en procurer dans les jardineries, mais plus sûrement chez les marchands spécialisés – lors d’expositions par exemple – qui cultivent eux-mêmes leurs plantes.

 

  • Conduite de culture : Plantes de grand développement, les dragonniers peuvent être cultivés en pots tant qu’ils sont jeunes, ensuite il faut les rempoter dans des conteneurs.

    Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arrosez tous les 5 à 10 jours – ne jamais arroser tant que la terre de surface est humide. En hiver, stoppez les apports d’eau si les plantes sont maintenues à une température inférieure à 10°C mais arrosez une fois tous les quinze jours à trois semaines si la plante vit en appartement.

 

  • Maladies et parasites courants : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. L’excès d’humidité peut en effet entraîner l’apparition de pourriture, notamment des racines, causée par divers champignons parasites. Veillez donc à ne pas trop arroser. Parmi les ravageurs, surveillez les pucerons, les cochenilles farineuses et les acariens.

 

Fiche rédigée par Norbert Rebmann, SNHF, section Cactées et succulentes.