Tomate

Manjith Kainickara sous licence CC.
  • Nom latin : Solanum lycopersicum.

 

  • Famille botanique : Solanacées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : À l’état sauvage, la tomate est originaire des Andes et fut cultivée pour la première fois par les Mexicains. Introduite en Europe par les Conquistadors, elle n’est vraiment appréciée en France que depuis le XIXe siècle.

 

  • Principales variétés : Il existe un grand nombre de variétés de tomates. Elles se différencient par leur précocité, leur taille, leur forme, leur couleur et leurs utilisations.Depuis plus de 40 ans, les obtenteurs ont créé des variétés «hybrides» qui se caractérisent surtout par leur vigueur, leur tolérance (ou résistance) à certaines maladies et par la régularité de leurs fruits.

    Les tomates peuvent avoir des couleurs très variées : rouges, blanches (‘Mirabelle blanche’), oranges, jaunes (‘Ananas’), vertes (‘Green Zebra’), noires (‘Noire de Crimée’), roses (‘Rose de Berne’), striées, et même bleues.

    On distingue également les variétés selon leur précocité :
    – Précoces : ‘Montfavet 63/5’, ‘Fournaise’ F1,
    – Moyennes : ‘Marmande’, ‘Saint-Pierre’, ‘Martin’ F1,
    – Demi-tardives : ‘Cœur de Bœuf’, ‘Pyros’ F1, ‘Ferline’ F1,Les principales formes sont:
    – Rondes moyennes, grosses, très grosses : ‘Marmande’, ‘Montfavet 63-5’, ‘Paola’,
    – En grappes : ‘Lothar’,
    – Ovoïdes et allongées : ‘Roma’, ‘Cornue des Andes’, ‘Cornabel’,
    – Cerises (moins de 20g) : ‘Cerise’, ‘Piccolo’, ‘Poire jaune’…

    Le choix se fait aussi selon leur utilisation culinaire : en salade, à farcir, à sauce et conserve, apéritives, etc.

    Enfin les variétés de tomates peuvent présenter deux types de croissance :
    – 
    Certaines variétés sont à « port déterminé », c’est-à-dire que leur croissance s’arrête après la formation limitée de bouquets floraux. Ce sont généralement des variétés naines et précoces qui peuvent se cultiver sans tuteur, à plat sur le sol. Elles ne nécessitent aucun ébourgeonnage.

    – Celles à « port indéterminé » (la majorité) continuent à pousser en hauteur et à produire en moyenne un bouquet de fleurs toutes les 3 ou 4 feuilles tant que les conditions climatiques sont favorables.

     

  • Principales caractéristiques : Plante annuelle d’une hauteur allant de 50 cm à 2 m, gourmande en eau et en éléments fertilisants. Les fleurs s’autofécondent. Les fruits sont de toutes tailles, leur poids variant de quelques grammes pour les plus petites tomates cerises à 2 kg pour les plus gros.

 

  • Rusticité : La tomate est très sensible au froid. Il lui faut un climat tempéré à chaud.

 

  • Qualités nutritives : Intéressant par son contenu en vitamine A, B, et C, le fruit contient 90 % d’eau et apporte à peine 15 kcal aux 100 grammes. La tomate est également riche en minéraux (phosphore, magnésium, calcium, potassium) et en fibres. Les variétés noires sont particulièrement riches en lycopène, un antioxydant dont le taux augmente à la cuisson.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Moyen.
  • Sol : La terre doit être riche, bien meuble et fraîche.
  • Exposition : Choisir une situation bien ensoleillée surtout le matin.
  • Semis/Plantation : Semez en godet et conservez à 20°C pendant 4 à 5 semaines. Gardez un plant par godet et mettre en place dès que les gelées ne sont plus à craindre. Repiquez en couchant la motte dans le trou, enterrez la tige jusqu’aux premières feuilles. Arrosez copieusement. Il est facile de trouver des plants en jardineries et magasins spécialisés, mais l’offre en variétés est plus limitée. Les plants greffés sont plus vigoureux et plus résistants aux maladies.
  • Conduite de culture : Disposez les tuteurs avant la plantation. Écartez les rangs de 1m, planter tous les 60 à 70cm. Réduisez progressivement les arrosages en versant l’eau au pied des plantes afin de ne pas mouiller le feuillage. Paillez le sol pour maintenir la fraîcheur. Pour obtenir de beaux fruits, supprimez les gourmands à l’aisselle des feuilles, taillez au-dessus du 4e ou 5e bouquet de fleurs. Associez avec des œillets d’Inde (Tagetes) pour réduire la présence de nématodes.

 

  • Maladies et parasites courants : Surveillez la bonne santé des plantes et intervenir si nécessaire, notamment lorsque le temps est assez chaud et humide afin de prévenir les attaques de mildiou. Éliminez au fur et à mesure les feuilles malades ou en contact avec le sol.- Principales maladies : mildiou, alternariose, cul noir et nombreuses maladies à virus.- Principaux parasites : pucerons, limaces et loches, mouche blanche (aleurode), noctuelle.

 

  • Récolte : Elle se déroule à partir de la fin juin et peut durer jusqu’aux gelées.

Fiche rédigée par Jean-Marc Muller, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Vanda

Jarek Zok sous licence CC.
  • Nom latin : Vanda sp.

 

  • Famille botanique : Orchidées.

 

  • Principaux types : Il existe une quarantaine d’espèces de Vanda dans la nature et des centaines de variétés horticoles et hybrides.

 

  • Utilisations : Plantes d’intérieur, de serre chaude ou de véranda.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Inde, Himalaya, Asie du Sud-Est, Indonésie, Philippines, Nouvelle-Guinée, sud de la Chine, nord de l’Australie.

 

  • Principales caractéristiques : La taille de ce groupe d’orchidées varie de quelques centimètres à plusieurs mètres. L’aspect du feuillage dépend du mode de vie et de l’origine des plantes. Celui des espèces alpines ou tropicales est rubané tandis que les espèces qui doivent endurer des périodes de sécheresse plus importantes ont un feuillage cylindrique, à l’image des Vanda terete. Les hybrides rencontrés le plus couramment appartiennent la première catégorie.

 

  • Période de floraison : Toute l’année.

 

  • Rusticité : Plantes d’intérieur craignant le froid.

 

CULTURE

Vanda scrizupan. Philippe Lemettais/SNHF
  • Niveau de difficulté : Assez difficile.
  • Sol :
     Racines nues : plante suspendue dans un lieu humide ou cultivée en vase.
    – En pot : utiliser des écorces grossières pour un substrat qui ne retiendra pas l’eau.
  • Exposition : Ensoleillée.
  • Semis/Plantation : Les vandas sont généralement acquises en jardinerie et se reproduisent difficilement. Le bouturage n’est possible que sur des sujets bien installés et le succès n’est pas garanti. Les plantes peuvent être installées en appartement ou en véranda dans un lieu bien exposé à toute période de l’année.
  • Conduite de culture : La lumière fournie doit être très importante, en prenant garde au soleil direct qui peut brûler les feuilles. En fonction de l’origine de l’espèce, les températures peuvent varier de 10°C minimum à 40°C maximum. La plupart des hybrides courants apprécieront la chaleur d’une véranda bien exposée, avec une forte humidité ambiante.

    – Si les plantes sont cultivées racines nues, les arrosages doivent avoir lieu tous les deux jours en moyenne, tous les jours quand les températures sont élevées car elles ne bénéficient d’aucune réserve en eau. On pourra, pour de meilleurs résultats, bassiner les plantes cultivées de cette façon pendant 10 à 20 minutes, jusqu’à ce que les racines soient bien vertes et gorgées d’eau.

    – Les plantes cultivées en substrat (écorces grossières) peuvent être arrosées tous les 5 à 7 jours. Ces plantes n’ont pas besoin de période de repos, il faut simplement adapter les arrosages à la température et à la végétation des plantes.

    L’engrais n’est pas indispensable mais peut être appliqué en diluant suivant les indications fournies par le fabricant. Les plantes en substrat doivent être rempotées tous les 12 à 24 mois en fonction de la dégradation du substrat. Des rejets peuvent apparaître à la base des plantes ou le long de la tige principale. Une fois bien racinés, ils peuvent être séparés de la plante mère et plantés dans un autre pot.

    Les vandas ne sont pas les orchidées les mieux adaptées à la culture en appartement ou dans le salon. Elles se plairont mieux dans une véranda bien éclairée ou dans une serre chaude et humide. La floraison n’a lieu que si l’éclairement est suffisant, ce qui n’est pas toujours possible à obtenir dans un logement.

    Les plantes matures supportent très mal qu’on perturbe leur système racinaire. Il est donc nécessaire d’être vigilant sur ce point lors des rempotages ou des déplacements éventuels des sujets bien établis.

  • Maladies et parasites courants : Les cochenilles farineuses ou les cochenilles à carapace peuvent infester les vandas. Dans ce cas, un traitement naturel ou manuel permettra de limiter les infestations ou de se débarrasser des nuisibles.

Fiche rédigée par David Lafarge, SNHF, section Orchidées et plantes d’intérieur.

Weigelia

Daniel Jolivet sous licence CC.
  • Nom latin : Weigelia sp.

  • Famille botanique : Caprifoliacées.

 

  • Principaux types :  Le genre Weigelia regroupe une dizaine d’espèces d’arbustes. W. florida est la plus courante avec W. hortensis et W. middendorffiana:
    – W. florida ‘Purpurea’ 3m/2m50, fleurs rose soutenu.
    – W. florida ‘Alexandra’ 1m50/2m, fleurs rose vif. Feuillage pourpre foncé. A planter en plein soleil pour que le feuillage reste sombre.
    – W. florida ‘Monet’ 50cm/50cm, fleurs rose lumineux. Feuillage panaché crème rose. Arbuste à port compact à planter en devant de massif.
    – W. florida ‘Variegata’ 1m80/1m50, fleurs rose clair. Feuillage panaché de blanc. Idéal pour un petit jardin.
    – W. hortensis ‘Nivea’ 3m/2m50. Feuilles rappelant celles de l’hortensia. Grandes fleurs blanc nacré en grappes en mai juin, bonne remontée en août.
    – W. middendorffiana 1m20/1m20. Grandes fleurs jaune pâle en avril. Port étalé.Il existe également de très nombreux cultivars. On peut citer parmi eux :
    – W. ‘Bristol Ruby’ 3m/2m, grandes fleurs rouge rubis. Arbuste très vigoureux au port érigé, très florifère.
    – W. ‘Candida’ 2m50/2m50, fleurs blanc pur. Port dense et large. 

 

  • Utilisations : Isolé ou en massif d’arbustes ou en haie libre.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Ramené de Chine, du Japon et de Corée, au XIXe siècle, le weigelia doit son nom au botaniste allemand Christian Ehrenfield von Weigel (1748-1831).

 

  • Principales caractéristiques : Il s’agit d’un arbuste à feuilles caduques, à port buissonnant ou érigé. Sa floraison, printanière, est abondante avec des fleurs en clochettes rouge vif, pourpres, roses ou blanches. Hauteur de 50cm à 2m50.

 

  • Période de floraison : Mai, remontée possible en août.

 

  • Rusticité : Supporte très bien le froid (jusqu’à -20°) et la pollution atmosphérique.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Neutre, bien drainant.
  • Exposition : Plein soleil ou mi-ombre.
  • Semis/Plantation : Le bouturage est la méthode de choix pour la reproduction : prélevez un rameau après la floraison en juin, ou en automne. Incorporez du compost à la plantation.
  • Conduite de culture : Prévoir un espacement de 1,50 m environ entre deux sujets. Arrosez par forte chaleur. Effectuez une taille légère de maintien après la floraison.
  • Maladies et parasites courants : Nématodes si le sol est trop humide. Ces vers microscopiques vivent dans l’eau du sol : ils pénètrent par les racines et atteignent les tiges et les feuilles qui jaunissent puis noircissent.

 

Fiche rédigée par Nicole Sallé, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Pour en savoir plus :
– Arbustes, Roger Phillips et Martin Rix, Maison Rustique, 1992.
– Arbustes,
Didier Willery, Ulmer, 2012.

Xanthoceras

Andrey Zharkikh sous licence CC
  • Nom latin : Xanthoceras sorbifolium.

 

  • Famille botanique : Sapindacées.

 

  • Principaux types : L’espèce Xanthoceras sorbifolium est l’unique représentante de ce genre botanique.

 

  • Utilisations : En pleine terre en isolé ou placé dans un massif avec d’autres arbustes où il apporte de la couleur lors de sa floraison.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Chine et Mongolie jusqu’à 2 000 mètres d’altitude.

 

  • Principales caractéristiques : Sous nos climats, le xanthoceras est un arbuste à feuillage composé caduc, de couleur vert vif, ne dépassant pas 2 à 3 m de hauteur contre à 5 à 6 mètres dans sa zone d’origine. Les fleurs blanches teintées de rouge se présentent en panicules dressées. La végétation est faible les premières années qui suivent la plantation.

 

  • Période de floraison : Fin de printemps, début d’été.

 

  • Rusticité : Bonne résistance au froid.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Assez facile.
  • Sol : Tous types de terrains alcalins ou calcaires (pH supérieur à 7).
  • Exposition : Ensoleillée. Le xanthoceras préfère les étés chauds et les hivers froids.
  • Semis/Plantation : Le semis s’effectue en automne. Boutures de racines en drageonnement à la fin de l’hiver.
  • Conduite de culture : Plantation, de préférence à l’automne, de plantes en motte ou cultivées en conteneur. Plantation en isolé ou parmi d’autres arbustes. N’aime pas la transplantation.
  • Maladies et parasites courants : Pas de maladie ni de parasite jusqu’ici.

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et Pélargonium.

Pour en savoir plus :
– Cultiver les plantes de Chine et du Japon, Cédric Basset, Ulmer, 2012.

Yucca

San Bernardino National Forest sous licence CC.
  • Nom latin : San Bernardino National Forest sous licence CC.

 

  • Famille botanique : Agavacées (selon la classification de 2009.

 

  • Principaux types : Les espèces comme Yucca gloriosa et Y. filamentosa résistent à -20°C et peuvent être cultivées presque partout en France. D’autres comme Yucca brevifolia, Y. baccata, Y. rigida, Y. rostrata, Y. elata qui forment des tiges appelées stipes, de toute beauté, résistent à -15°C et peuvent être cultivées dans de nombreuses régions, mais elles craignent l’excès d’humidité. Il existe des cultivars à feuilles panachées pour Yucca gloriosa et y. filamentosa. Toutes les espèces peuvent se cultiver le long du pourtour méditerranéen.

 

  • Utilisations : Culture en serre, en pots ou en rocailles. La plupart des yuccas peuvent être cultivés en plein air sur la Côte d’Azur. Celles poussant dans le nord de l’Arizona, l’Utah et le Nevada peuvent passer l’hiver dans une rocaille, en plein air, sous le climat parisien.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Plantes du nouveau monde, spontanées aux États-Unis et au Mexique. Yucca gloriosa fut la première espèce introduite en Europe dès la fin du XVIe siècle tandis que les ouvrages de botanique du XVIIe siècle en signalent. Mais, il faut attendre les années 1830-1850 pour que les Yuccas commencent à être cultivés assez largement.

 

  • Principales caractéristiques : Le genre Yucca comprend 40 à 50 espèces selon les auteurs. Il s’agit de plantes vivaces acaules ou caulescentes dont la tige, ou stipe, ramifié ou non, peut atteindre 15 m de hauteur en se terminant par une rosette de feuilles persistantes. Chez la plupart des espèces, ces dernières sont rigides, épaisses, acuminées, portant des fibres marginales et terminées par une épine. L’inflorescence spectaculaire en panicule (jusqu’à 3 m de hauteur) est couverte de nombreuses fleurs blanches. Le fruit, selon les espèces, est déhiscent (s’ouvre à maturité) ou, à l’inverse, indéhiscent.

 

  • Période de floraison : Les yuccas fleurissent chaque année vers la fin du printemps et le début de l’été.

 

  • Rusticité : La plupart des espèces rencontrées aux États-Unis, Arizona, Utah, Nouveau-Mexique, Californie, Texas sont rustiques en Europe et résistent à -15°C. De leur côté, les espèces mexicaines exigent, souvent, davantage de chaleur et doivent être protégées en hiver.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Léger, bien drainant, composé d’un tiers de terreau horticole et de terre limoneuse, d’un tiers de sable non calcaire, à grosse granulométrie et d’un tiers de graviers (quartz, pouzzolane, perlite).
  • Exposition : La grande majorité des espèces préfèrent un emplacement lumineux et ensoleillé.
  • Semis/Plantation : Par semis de graines. Sinon vous pouvez vous procurer des yuccas dans les jardineries ou chez les marchands spécialisés pour un choix plus important.
  • Conduite de culture : Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arrosez tous les 5 à 10 jours. Ne jamais apporter d’eau tant que la terre de surface reste humide. En hiver, ne pas arroser si les plantes sont maintenues à une température inférieure à 10°C.
  • Maladies et parasites courants : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses. Certaines espèces sont sensibles à l’excès d’humidité.

Fiche rédigée par Norbert Rebmann, SNHF, section Cactées et succulentes.

Zinnia

Variété ‘Sunburst’. Photo Chris Gladis sous licence CC.
  • Nom latin : Zinnia elegans.

 

  • Famille botanique : Astéracées (anciennement Composées).

 

  • Principaux types : Seules les variétés à fleurs doubles sont cultivées. Elles sont classées selon leur taille, naine à élevée. Pour les jardins, on préfère les cultivars mi-élevés comme ‘Merveille précoce’, ‘Butterfly’ (jaune pur), ‘Fandango’ (rouge cerise), ‘Fiesta’ (rouge foncé), ‘Gypsy’ (orange foncé), ‘Padre’ (écarlate). Ou les cultivars nains comme les ‘Lilliput’ dont ‘Chaperon rouge’ (écarlate) ou les ‘Cupidon’ et ‘Snowdrop’ (blancs).

 

  • Utilisations : Massifs et bordures ainsi qu’en bouquets de fleurs coupées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Les zinnias viennent principalement des prairies sèches du centre du Mexique.

 

  • Principales caractéristiques : Plante annuelle, au port raide. Les fleurs, disposées en capitules solitaires, de 5 à 12 cm de diamètre, ont des coloris variés, chauds et prononcés.

    Les feuilles opposées, sessiles entières, en forme de cœur, arrondies, ovales et parfois aigues, rudes au toucher, d’un vert doux, emboîtent une tige raide, dressée, de 30 cm à 1 m de longueur.

    En plein été, les massifs de zinnias attirent les chardonnerets, petits oiseaux presque aussi colorés qu’eux. Ils viennent se nourrir de minuscules coléoptères vert vif, les buprestes, qui colonisent les fleurs.

 

  • Période de floraison : De juin aux gelées.

 

  • Rusticité : Les zinnias résistent très bien aux fortes chaleurs, et se plaisent en plein soleil à condition de ne pas oublier de les arroser.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Les zinnias se développent très bien en sol sableux à pH alcalin (supérieur à 7).
  • Exposition : Plein soleil.
  • Semis/Plantation : Au printemps, les zinnias se multiplient aisément à partir de semis: sur place, en région chaude et à l’abri (couche, petite serre) dans les régions froides. À la plantation, espacez les plants de 30 cm environ.
  • Conduite de culture : Arrosez régulièrement en veillant à ne pas mouiller le feuillage, notamment en période de forte chaleur. Coupez régulièrement les fleurs fanées pour susciter l’apparition de nouveaux boutons.
  • Maladies et parasites courants : Le principal ennemi de ces astéracées est un champignon (Alternaria zinniae) sans oublier l’oïdium.

Fiche rédigée par Françoise Brivet, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Impatiens de Nouvelle-Guinée

Forest and Kim Starr sous licence CC.
  • Nom latin : Impatiens hawkeri.

 

  • Famille botanique : Balsaminacées.

 

  • Utilisations : Culture en pots ou en jardinière pour balcons et appartements. En massif à l’extérieur.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Collectée en 1884 en Nouvelle-Guinée, dans les Îles Salomon et en Papouasie, l’introduction de cette plante est récente, à savoir 1970. C’est une expédition américaine qui a introduit cette plante aux États-Unis. De nombreuses hybridations ont permis d’obtenir la gamme actuelle.

 

  • Principales caractéristiques : Plantes pérennes cultivées comme annuelles mais vivaces en serre, où sont cultivés les pieds mères destinés à fournir les boutures. Il existe de nombreux cultivars à feuilles vertes ou panachées, à fleurs de coloris variés (rose, lilas, rouge, blanc, violet ou panaché blanc et orange – orange et saumon). Les feuilles sont ovales elliptiques. Quant aux fleurs elles sont composées de cinq pétales et mesurent de 4 à 6 cm de diamètre.

 

  • Période de floraison : De mai à octobre.

 

  • Rusticité : Plantes non rustiques sous notre climat.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol :
    Culture en pot : substrat filtrant avec tourbe pour une bonne rétention en eau, à pH légèrement acide de préférence.
    – En massif : sol humifère et drainant.
  • Exposition : Choisir un emplacement très lumineux.
  • Semis/Plantation : Les plantes en godets proposées à la vente sont toutes issues de boutures faites en serre. La plantation en pleine terre peut se faire à partir du 15 mai à raison de 10 à 12 plantes au mètre carré.

    Il est possible pour les particuliers de multiplier la plante par bouturage. Celui-ci peut se faire dans l’eau (comme les bégonias), soit en godet, à la lumière et à température ambiante (aux environs de 20°C). Veiller à maintenir le terreau humide, sans plus, pour éviter la pourriture.

  • Conduite de culture : Pour fleurir généreusement, les impatiens ont besoin d’un sol humide avec un apport régulier d’engrais en arrosage (l’engrais spécial géranium convient bien).
    La température en appartement de 20°C le jour et 17 à 18° C la nuit est parfaite.
  • Maladies et parasites courants :
    – Pythium et Phytophtora, surtout après le rempotage.
    – Botrytis cinerea ou « pourriture grise ».
    Thrips : déformation de jeunes feuilles.
    Acariens: déformation et coloration anormale de la face inférieure des feuilles.
    Aleurodes ou « mouches blanches » en conditions chaudes et sèches.


    Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et pélargonium.

 

  • Pour en savoir plus :
    – Fiche de culture rayon vert, Holemico, 1990.
    – Fiche CNIH Angers, 1991.

Iris japonais

Ted sous licence CC
  • Nom latin : Iris japonica ou ensata.

 

  • Famille botanique : Iridacées.

 

  • Utilisations : S’utilise notamment dans le hagumi, art floral japonais.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Chine du nord, Japon, Sibérie. Introduite en Europe depuis seulement quelques années, cette plante qui ne tardera pas à être répandue sur une vaste échelle a déjà produit un grand nombre de variétés de coloris.

 

  • Principales caractéristiques : Plante vivace à rhizomes ou à bulbes, feuilles caduques assez larges, de couleur vert moyen. Les tiges florales, longues de 50 à 60 cm, sont pourvues de bractées et se terminent en juin par deux à trois grandes et très élégantes fleurs. Les pétales, largement spatulés, ne possèdent pas de barbes.

 

  • Période de floraison : De juin à juillet.

 

  • Rusticité : Les iris japonais sont des vivaces robustes, capables de supporter jusqu’à -15° C au moins. L’immersion en hiver est à proscrire.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Sans trop de calcaire, sol ordinaire humifère, humide à trempé.
  • Exposition : Soleil ou mi-ombre.
  • Semis/Plantation : octobre-novembre entre 7 à 12 cm de profondeur. Prévoir 5 à 6 pieds par m2.
  • Conduite de culture : Pensez à supprimer les fleurs fanées. L’iris japonais résiste bien à la sécheresse une fois la période de floraison passée.
  • Maladies et parasites courants : Escargots, limaces, chenilles, mouches blanches.


    Fiche rédigée par Nadine Strauch, SNHF, pour la section Plantes vivaces.

Joubarbes

Pied de joubarbe de l’espèce Sempervivum tectorum. Photo : Cristina sanvito sous licence CC
  • Nom latin : Sempervivum sp. (« toujours vivante », en français).

 

  • Famille botanique : Crassulacées.

 

  • Principaux types: Parmi les espèces botaniques, Sempervivum arachnoideum (ou joubarbe à toile d’araignée), S. tectorum et S. montanum poussent sans problème. Il existe aussi de nombreux hybrides commerciaux de toute beauté qui se développent sans difficultés.

 

  • Utilisations : Les joubarbes sont des plantes d’extérieur. Elles se cultivent aussi bien sur le rebord d’une fenêtre, sur un balcon, une terrasse, en pots ou en jardinières, qu’en rocailles dans le jardin.

 

DESCRIPTION

Joubarbe à toile d’araignée (S. arachnoideum). Muséum de Toulouse sous licence CC.
  • Origine : Plantes de l’Ancien monde, courantes en France, en Europe centrale et méridionale (Turquie, Iran, Caucase et Maroc), les joubarbes se retrouvent à l’état spontané jusque dans l’ouest de notre pays, sur les vieux murs et toits de chaume, comme en Bretagne et en Normandie.

 

  • Principales caractéristiques : Plantes vivaces de petite taille disposées en rosettes acaules (sans tige). Les feuilles, succulentes et aplaties, sont glabres ou pubescentes, à bords ciliés. Monocarpiques (elles ne fleurissent qu’une seule fois), les joubarbes sont «stolonifères»: à l’instar du fraisier, elles redonnent par marcottage naturel, beaucoup de jeunes rosettes. Les inflorescences en cymes donnent de nombreuses fleurs spectaculaires, étoilées, roses à pourpres, jaunes ou parfois presque blanches.

 

  • Période de floraison : Généralement en été ou en automne, variable selon les espèces.

 

  • Rusticité : La plupart des espèces sont parfaitement rustiques et résistent à des températures négatives jusqu’à -15°C ou -20°C. Il vaut mieux choisir les espèces montagnardes des Alpes, des Carpates ou du Caucase qui résisteront bien au froid. Plusieurs espèces des Balkans ne résistent pas à des températures trop basses.

 

CULTURE

S. montanum en fleur. Björn S… sous licence Creative commons
  • Niveau de difficulté : Plantes très faciles à cultiver.
  • Sol : Léger, bien drainant, composé d’un tiers de terreau horticole et de terre limoneuse, d’un tiers de sable non calcaire, à grosse granulométrie et d’un tiers de graviers (quartz, pouzzolane, perlite).
  • Exposition : La grande majorité des espèces préfèrent un emplacement lumineux et ensoleillé.
  • Semis/Plantation : La multiplication s’effectue par semis de graines ou par bouturage de jeunes rosettes. Vous pouvez, autrement, vous procurer des joubarbes dans les jardineries, ou chez les marchands spécialisés pour un choix plus important.
  • Conduite de culture : Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arrosez tous les 5 à 10 jours, si les plantes ne reçoivent pas directement la pluie, pendant l’hiver ne pas arroser si les plantes sont en extérieur.
  • Maladies et parasites courants : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses, les larves mineuses des feuilles.


    Fiche rédigée par Norbert Rebmann, SNHF, section Cactées et succulentes.

Kiwi

Cyril Nelson.
  • Nom latin : Actinidia deliciosa ou chinensis.

 

  • Famille botanique : Actinidiacées.

 

  • Principaux types: Le cultivar le plus produit et commercialisé est dénommé ‘Hayward’. Actinidia deliciosa est une amélioration de l’espèce chinensis qui aurait été obtenue vers 1960. D’autres variétés ont été créées à fruits de tailles et de formes différentes ou inermes qui sont toujours désignées sous le terme générique de kiwi. Il existe en particulier une variété d’A. chinensis à chair jaune, mais à fruits plus petits.Enfin, on recense une dizaine d’espèces cousines du kiwi plus ou moins consommables… Les comestibles les plus connues sont l’ananas de Mitchourine (A. kolomikta) ou l’actinidia du Japon (A. polygama).

 

DESCRIPTION

  • Origine : Introduite au Jardin des Plantes de Paris en 1927, comme plante médicinale, cette liane fructifère provient de Chine occidentale. Son fruit, riche en vitamine C, était en effet utilisé par les marins chinois pour prévenir le scorbut.

 

  • Principales caractéristiques : Également baptisé Yang Tao, souris végétale, actinidia ou groseille de Chine, le kiwi est une liane vigoureuse dioïque (chaque individu est unisexué) pouvant atteindre de grandes dimensions qui s’est largement vulgarisée depuis une trentaine d’années. Les jeunes plants sont largement disponibles en pépinière ou dans les jardineries.Depuis une trentaine d’années des variétés autofertiles sont proposées, mais la grosseur de leurs fruits et surtout leur production sont souvent décevantes.

 

  • Rusticité : Le kiwi préfère les climats tempérés, non parce qu’il redoute le froid hivernal (il résiste à -30°C) mais parce qu’il est sensible aux gelées printanières qui risquent de détruire les jeunes pousses et la floraison. En outre, comme il redoute les vents forts, les branches volubiles doivent s’enrouler sur un support (tonnelle, pergola, palissage mural, etc.)

 

  • Qualités nutritives et utilisations : Très riche en vitamine C, le fruit du kiwi contient également de nombreuses autres vitamines. Il peut provoquer des allergies chez certaines personnes sensibles. L’utilisation en salades de fruits et en tartes apporte une couleur verte originale.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile à assez facile.
  • Sol : L’actinidia est peu exigeant sur la nature du sol, mais il apprécie plus particulièrement les terres limoneuses, fertiles, fraîches et bien drainées, car il craint l’humidité stagnante. Un pH compris entre 6 et 8 lui convient très bien. Il est conseillé de couvrir les sols pour maintenir la fraîcheur et limiter le développement des autres plantes.
  • Exposition : L’actinidia exige une bonne exposition, un mur orienté à l’ouest par exemple.
  • Semis/Plantation : La plante étant normalement dioïque, prévoyez, pour obtenir une bonne fructification, au moins un plant mâle pour 5 à 6 sujets femelles. La distance de plantation varie selon le support (6 à 8 m le long d’un mur ou d’un grillage, 4 à 6 m pour une pergola).Si le kiwi est facile à marcotter, le bouturage et le greffage le sont beaucoup moins.
  • Conduite de culture : Le kiwi apprécie le fumier frais de bovins, la corne torréfiée et moulue, le compost familial et demande régulièrement des amendements en potasse, en phosphate, en magnésium et en oligo-éléments. Un excès d’azote peut nuire à une bonne fructification. Une ou plusieurs tailles en vert en juin-juillet sont indispensables pour maîtriser la conduite de la plante. Au jardin familial, la taille est fonction de la vigueur de la plante, les branches sont réparties et guidées sur le support.Après quelques années de culture, supprimez les rameaux qui ne produisent plus. Ces tailles doivent intervenir en hiver en dehors des périodes de gel, car au moment de la reprise de végétation les écoulements de sève risquent de fatiguer le pied (les kiwis pleurent… disent alors les jardiniers).

 

  • Récolte : La mise à fruit a lieu en général 2, 3 ou 4 années après la plantation. Le fruit est mûr lorsque la chair cède sous une légère pression du doigt, mais dans la majorité des terroirs français, la récolte se fait après la première gelée. Il se conserve très bien s’il a été récolté tard. On peut accélérer son mûrissement grâce à l’éthylène dégagé par d’autres fruits mûrs, comme les bananes, placés à proximité.
  • Maladies et parasites courants : Pas d’insectes ou de maladies connus nécessitant l’utilisation de produits phytosanitaires. Parfois, si la plante est très exposée au soleil, elle peut être attaquée par l’araignée rouge, ce qui ne lui pose aucun souci. En sol trop calcaire, les feuilles peuvent devenir « jaune citron ». Procéder alors à un apport régulier d’anti-chlorose à base de fer.

     

    Fiche rédigée par Claude Bureaux, administrateur de la SNHF, sous la conduite de la section Jardins potagers et fruitiers.

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