Haworthia fasciata. Photo : Maja Dumat sous licence CC.
Nom latin : Haworthia sp.
Famille botanique : Asphodelacées.
Principaux types : Suivant les auteurs, le genre Haworthia comprend de 70 à 90 espèces différentes dont de nombreuses peuvent être cultivées : Haworthia margaritifera, H. truncata, H. mirabilis, H. magnifica, H. emelyae, H. coarctata, H. limifolia, H. viscosa, H. arachnoidea, H. springbokvlakensis, H. reinwardtii…
Utilisations : Culture en serre, sur rebord de fenêtre ou en appartement, en pots, en jardinières ou en rocailles.
DESCRIPTION
Haworthia arachnoidea. N. Rebmann/SNHF
Origine : Les Haworthia sont des plantes de l’Ancien monde (Afrique du Sud et sud de la Namibie). Elles furent introduites en Europe vers 1809, mais sont connues depuis 1695.
Principales caractéristiques : Plantes vivaces, de petite taille, disposées en rosettes de 2 à 10 cm de diamètre. On trouve des espèces à rosette solitaire ou en multiples. Ces dernières poussent en touffes de quelques rosettes, parfois nombreuses, à feuilles vertes, jaunâtres ou translucides tantôt lisses, tantôt recouvertes de rayures ou de tubercules blancs. La floraison est peu spectaculaire, les fleurs de petite taille, blanches à rose sont regroupées sur une hampe florale de 10 à 40 cm de longueur. Ces plantes sont surtout cultivées pour la beauté de leurs feuilles.
Période de floraison : Du milieu du printemps à début octobre selon les espèces.
Rusticité : Aucune. Les Haworthia doivent passer l’hiver entre 5° et 10°C, mais elles peuvent résister à des températures proches de 0°C à condition d’être sous abri bien ventilé.
CULTURE
Haworthia viscosa. N. Rebmann/SNHF
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Léger, bien drainant, composé de 1/3 de terreau horticole et de terre limoneuse, de 1/3 de sable non calcaire, à grosse granulométrie, de 1/3 de graviers (quartz, pouzzolane, perlite).
Exposition : Ombragée, jamais de soleil direct. Les Haworthia se plaisent en appartement, à condition de les placer près d’une fenêtre lumineuse. Dans la nature, ces plantes poussent sous des buissons ou dans des anfractuosités de roches, à l’ombre pendant la plus grande partie de la journée.
Multiplication : Par divisions des touffes, par bouturage de feuilles ou semis selon les espèces. On trouve des Haworthia dans les jardineries ou, pour un plus grand choix d’espèces, chez des vendeurs spécialisés.
Conduite de culture : Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arrosez tous les 5 à 10 jours. N’apportez jamais d’eau tant que la terre de surface est humide. Pendant l’hiver, ne pas arroser si les plantes sont maintenues à une température inférieure à 10°C ; arroser une fois tous les quinze jours à trois semaines en appartement. Attention : un excès d’humidité peut entraîner la perte des racines charnues chez beaucoup d’espèces.
Maladies et parasites courants : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. L’excès d’humidité peut entraîner l’apparition de pourriture, notamment des racines, causée par divers champignons parasites. Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses et les acariens.
Les fameuses « boules rouges » du houx sont les fruits. On ne les trouve que sur les individus femelles. Photo : liz west sous licence CC.
Nom latin : Ilex sp.
Famille botanique : Aquifoliacées.
Principaux types : Le genre Ilex, auquel appartient le houx commun (I. aquifolium), célèbre pour ses fruits en forme de petite boule rouge, compte plus de 800 espèces dans le monde, principalement en Asie (Chine, Japon) et en Amérique. On peut citer parmi les plus courantes :
– I. crenata : Ce petit arbuste à feuillage persistant, lustré et vert foncé peut, dans certaines situations remplacer le buis décimé par la pyrale et certaines maladies fongiques. Les feuilles, bordées d’une fine dentelure ne piquent pas. Fruits blancs ou noirs.
– I. latifolia : Feuillage persistant énorme, légèrement épineux. Nombreux fruits rouges. À planter dans un sol argileux et neutre. – I. montana : Arbuste à croissance lente, à feuillage caduc, vert foncé et à fruits rouges.
– I. opaca : arbre robuste à feuillage persistant pouvant atteindre 15 m de haut. Préfère les sols argileux et acides ainsi qu’une exposition à mi-ombre.
Utilisations : Elles sont multiples :- Avec leur feuillage et leurs fruits très décoratifs, les houx font merveille dans les parcs et les jardins, que ce soit en isolé, dans une haie ou en couvre-sol avec certaines espèces tapissantes (I. crenata, I. rugosa).
– Leur grande résistance à la pollution fait qu’ils sont de plus en plus cultivés en bac, pour la décoration urbaine.
– Les tiges, garnies de baies richement colorées sont très prisées en bouquets et arrangements floraux, en particulier à l’occasion des fêtes de Noël et du jour de l’An.
– Le bois, très dense et sec, est un excellent combustible. Mais il est surtout utilisé pour l’ornementation, la sculpture et l’ébénisterie, notamment en marqueterie ou pour la fabrication des pièces et jeux d’échecs.
DESCRIPTION
Ilex crenata ‘Mariesii’. Photo : S. Rae sous licence CC.
Origine : Ilex aquifolium est la seule espèce de houx qui pousse naturellement en Europe, principalement en sous-bois et jusqu’à 1500 m d’altitude.
Principales caractéristiques : Les houx sont dioïques, ce qui signifie que chaque individu est mâle ou femelle à l’instar de la plupart des animaux. Ce sont les femelles qui produisent les baies. Les fleurs groupées, à court pédoncule, s’épanouissent fin mai-début juin, sur les rameaux extérieurs. Petites et blanchâtres, elles passent la plupart du temps inaperçu. Souvent, une même plante possède à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles, atrophiées.
Les fruits apparaissent à la fin de l’automne, sous la forme de baies écarlates, ou drupes. Elles contiennent quatre graines brunes, dont la dispersion est assurée par les oiseaux, notamment les merles et les grives, qui se nourrissent de leur pulpe jaune, farineuse.
Le feuillage, vert ou panaché, épineux ou inerme, persistant ou caduc selon les espèces, est d’une grande diversité. Si sa croissance est lente le houx commun peut devenir un arbre imposant atteignant jusqu’à dix mètres de hauteur.
Rusticité : Peut supporter jusqu’à -15°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Peu exigeant, le houx apprécie un sol bien drainé, plutôt frais, des terrains légers et acides. Mais il supporte également les milieux légèrement calcaires.
Exposition : Les houx rustiques (résistants au froid) ou semi-rustiques supportent aussi bien l’ombre que le soleil.
Semis/Plantation : Elle se fait au printemps ou en septembre, en prenant soin de travailler la terre en profondeur, pour que les racines s’installent vite. Les houx peuvent être plantés en gros sujets : le retard dû à la reprise est insignifiant chez ces plantes. Choisissez des sujets en mottes ou en conteneurs. Comme pour tous les végétaux à feuillage persistant, ne les achetez pas à racines nues : leur reprise serait trop aléatoire. Si le semis est difficile, le bouturage et surtout le marcottage sont à la portée du jardinier amateur.
Conduite de culture : Le houx supportant parfaitement la taille au sécateur, vous pouvez le rabattre sévèrement à la fin du printemps (sauf les grands sujets adultes) et lui donner sans problème la forme que vous désirez (art topiaire). En revanche, il craint les chutes de neige abondantes et les courants d’air. La protection contre le vent vif est nécessaire. Dans tous les cas, vous devez éviter de le faire entrer en hivernage avec une motte sèche.
Maladies et parasites courants : Mouche et puceron du houx, tordeuse des canneberges et cochenilles, principalement.
Principaux types : Plus de 200 espèces différentes sont aujourd’hui recensées. Issu de l’hybridation de diverses espèces botaniques, Iris germanica est l’iris le plus couramment cultivé dans les jardins.
DESCRIPTION
Origine : L’iris a été découvert en Égypte, vers 3 000 ans avant J.-C. Dans la mythologie grecque, Iris est la messagère des dieux. Charlemagne arborait un iris sur son sceptre. L’iris est considéré comme l’emblème des rois de France (dénommé « fleur de lys »). De nos jours, cette plante est l’emblème de la ville de Bruxelles.
Principales caractéristiques : Plante vivace, dotée de rhizomes épais, ramifiés et aplatis, aux feuilles d’un vert plus ou moins grisâtre, longues, épaisses et plates, en forme de glaive. La fleur est de grande taille : 6 tépales, bleu pourpre, blanc, rappelant souvent les coloris des orchidées. Les 3 tépales internes sont dressés et leur extrémité retombe vers le centre. Les 3 autres sont étalés et pendants.
Période de floraison : De mars à juin selon les espèces et le climat de la région. Parfois dès janvier sur la côte méditerranéenne.
Rusticité : Peut résister à des températures inférieures à -20°C
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Apprécie les terrains drainés, légers et riches mais craint l’humidité hivernale ou stagnante qui provoque la pourriture des racines. Les iris barbus supportent bien le calcaire et un pH légèrement alcalin.
Exposition : Ensoleillée et aérée.
Semis/Plantation : la plantation de rhizomes s’effectue de juillet à octobre pour les régions les plus douces, idéalement l’été juste après la floraison. Prévoir un espace de 25 cm entre deux pieds. Installez-les sur une butte de 10cm de hauteur afin d’éviter les eaux stagnantes et le pourrissement. Plantez vos rhizomes en laissant le bourgeon affleurer. Dans une plantation monochrome, disposez-les en quinconce.
Conduite de culture : Les iris ne demandent aucun soin particulier une fois installés au jardin. Ils restent en place de longues années et se propagent en vastes touffes. En mars, apportez (si nécessaire) de l’engrais pauvre en azote. Effectuez un binage pour désherber. Supporte bien la sécheresse.
Principaux types : – Hyacinthus albulus ou jacinthe romaine, à hampes florales multiples blanches.
– H. provincialis ou jacinthe parisienne, provenant d’Europe méridionale.
– Race jacinthe de Hollande, remarquable par sa grosseur et la perfection des fleurs et coloris. La jacinthe d’Orient (H. orientalis) a été améliorée par les Hollandais. Inconvénient : elle dégénère très vite en dehors de son pays d’origine.
Utilisations : En massif au jardin mais aussi en jardinières, pots, paniers.
DESCRIPTION
Origine :H. orientalis est originaire d’Iran et de Syrie.
Principales variétés : La jacinthe est une plante vivace bulbeuse au feuillage caduc, allongé, vert, groupé à la base. Les fleurs odorantes sont simples ou doubles. Coloris variés : blanc, rose, jaune, rouge, bleu pâle ou foncé.
Période de floraison : Mars-avril en pleine terre suivant la région, le temps et l’exposition.
Rusticité : Bulbe résistant au froid, craint les excès d’eau.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Léger, humifère mais avec des matières organiques très bien décomposées.
Exposition : Ensoleillée à mi-ombre.
Semis/Plantation :
– En massif : la plantation se fait à l’automne. Enterrez les bulbes à environ 8 à 10 cm de profondeur.- En pot : prévoyez 5 à 6 bulbes dans un pot de 25 à 30 cm de diamètre. Pour une floraison précoce à l’intérieur forcez de gros bulbes de cultivars de jacinthe orientale. Ceux-ci sont préparés à cet effet avec des techniques spéciales. La Hollande est grande productrice de bulbes ainsi préparés.La multiplication se fait par bulbilles et séparation des cayeux en fin d’été et début d’automne.
Conduite de culture : – En massif : laisser le feuillage jaunir avant de récupérer les bulbes et de les stocker au sec avant leur plantation à l’automne suivant.- En pot : les besoins en eau sont importants au moment de la floraison.
Maladies et parasites courants : Le principal ennemi de la jacinthe est l’excès d’eau qui peut entraîner la pourriture des racines.
Famille botanique : Brassicacées (anciennement Crucifères).
DESCRIPTION
Origine : L’origine des navets reste relativement obscure du fait des nombreux croisements possibles avec des espèces proches et des descriptions souvent imprécises. Cité en Grèce et à Rome, son origine pourrait donc méditerranéenne.
Principales variétés : Les navets diffèrent par la forme et la couleur de leur racine. Ronds, plats ou allongés, ils peuvent être blanc, jaune, violet pâle, noir, et souvent bicolores (blanc rose violacé).Plus de 90 variétés sont inscrites au Catalogue européen.
Parmi celles inscrites en France, on distingue :
– des variétés non-hybrides : ‘Blanc globe’ à collet violet, ‘Jaune boule d’or’, ‘De Croissy’, ‘De Milan’ à forcer à collet rose, ‘De Nancy’ à feuille entière, ‘Des vertus marteau’, ‘Rave du Limousin’…
– des variétés à usage familial : ‘Globe Saint-Benoît’, ‘Long d’Alsace’, ‘Navet turnep’, ‘Zefa type rouge’…
– des variétés hybrides : ‘Alderton’, ‘Clovis’, ‘Déclic’, ‘Sweetbell’,…
Le rutabaga (Brassica napus rapifera) est issu d’un croisement entre un chou et un navet. Très proche de ce dernier, il est utilisé en alimentation humaine et comme plante fourragère.
À noter que le daïkon, parfois appelé «navet long», est en fait un radis.
Principales caractéristique : Le navet est une plante bisannuelle dont la partie inférieure de la tige, enterrée, est renflée et charnue au-dessus de la racine pivot. Les fleurs sont jaunes et les fruits sont des siliques. Légume des sols pauvres, produisant rapidement, il est aussi utilisé pour nourrir les animaux.
Rusticité : Très résistant au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile.
Sol : Le navet apprécie les sols frais mais peut se contenter de terrains ingrats pas trop secs. Il valorise bien les fertilisations des cultures précédentes.
Exposition : Ensoleillée mais possible en situation semi-ombragée.
Semis/Plantation : Les variétés de printemps et d’été se sèment de mars à juin; les variétés d’automne et d’hiver entre le 15 juillet et le 15 août.
Les semis se font en place en lignes distantes de 25 cm. Enfouissez les graines à 1 cm de profondeur, recouvrez-les d’un peu de terre puis plomber légèrement.
Le navet ne se repique pas. Éclaircir le semis lorsque les plants ont trois vraies feuilles en ne conservant qu’un plant tous les 10 cm.
Conduite de culture : Les arrosages doivent être légers mais fréquents surtout en période sèche et chaude (la sécheresse rend les racines creuses). L’apport de compost est bénéfique.
Veillez à ne pas l’implanter à proximité d’autres espèces de la même famille afin d’éviter les attaques de maladies et de petits insectes tels que les altises.
Les navets de printemps sont en général meilleurs que les navets d’été et d’automne plus creux et plus fibreux.
Maladies et parasites courants : Des arrosages réguliers permettent de limiter les attaques d’altises qui trouent les feuilles des navets quand il fait sec.
Récolte : La durée de culture varie de 2 à 2 mois et demi. Elle est plus longue d’environ 2 semaines pour les navets de conservation.
Selon les dates de semis, les récoltes s’échelonnent de juin à août pour les semis de mars à fin mai et d’octobre à novembre pour les semis de juillet-août.
Il est possible de les conserver en silo après nettoyage et supprimé leur feuillage au niveau du collet.
Principaux types : C. ternata ‘Sundance’ et C. ‘Aztec Pearl’ («Perle aztèque» en français).
Utilisations : Arbuste à fleurs à port buissonnant très décoratif.
DESCRIPTION
Origine : Mexique et sud-ouest des États-Unis. Introduit en Europe vers 1825 par Aimé Bonpland (1773-1858). Le nom Choisya a été donné par celui-ci, en l’honneur du botaniste, professeur de philosophie et pasteur, Jacques Denys Choisy (1799-1859).
Principales caractéristiques : L’oranger du Mexique mesure entre 1 et 2 m de hauteur. Il se distingue par l’odeur caractéristique d’écorce d’orange qu’il dégage lorsqu’on froisse ses feuilles brillantes. Ces dernières, trilobées et persistantes, sont vert foncé. Le feuillage du cultivar ‘Sundance’ est doré tandis que celui d‘Aztec Pearl’ est vert et fin. Les fleurs blanches, très odorantes et mellifères, sont groupées en bouquets (de 7-8 cm de diamètre).
Période de floraison : Mai-juin, souvent remontant à l’automne.
Rusticité : Résiste au froid (-15°C). Les hybrides comme ‘Sundance’ sont plus frileux.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Terre ordinaire, bien drainée.
Exposition : Soleil ou mi-ombre (‘Sundance’ se plaît à l’ombre) et à l’abri du vent.
Semis/Plantation : À l’automne. Les orangers du Mexique se bouturent facilement.
Conduite de culture : En arbuste isolé, en haie ou en pot (l’abriter alors en hiver). Supporte bien la taille.
Maladies et parasites courants : Plante sans souci ! Seul un jaunissement des feuilles est à craindre en cas d’excès d’engrais azoté ou une pourriture des racines si l’arbuste est installé dans un sol non drainant.
Pour en savoir plus :
– Le bon jardinier, Flammarion, édition 1992.
– Encyclopédie pratique du jardin, Anita Pereire, Hachette pratique.
– Guide écologique des arbustes, Élisabeth et Jérôme Jullien, Eyrolles.
Famille botanique : Rosacées comme l’aubépine ou le cognassier.
Utilisations : Le poirier est cultivé pour ses fruits ou pour la production de boissons alcoolisées (poiré, eau-de-vie…)
DESCRIPTION
Origine : Originaire d’Asie centrale et déjà présent à l’état sauvage à l’époque de la Préhistoire. Les Égyptiens, Grecs, Romains et Chinois firent très tôt l’éloge de son fruit : la poire.
Principales variétés : On en dénombre plusieurs centaines. La plupart des poires commercialisées aujourd’hui résultent de croisements effectués aux XVIIe et XVIIIe siècles. Mais dans chaque région, il existe aussi nombre de variétés particulièrement bien adaptées à leur terroir et résistantes aux parasites. Le travail d’obtention de ces variétés, souvent issues d’un semis de hasard mais aussi d’une pollinisation contrôlée, n’a jamais cessé. De nos jours les sélectionneurs privés et les laboratoires publics, tels celui de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) à Angers, cherchent à obtenir, entre autres, des variétés résistantes aux maladies.
Principales caractéristiques : Le poirier est l’une des espèces les plus populaires dans le verger familial. Si son port naturel donne un arbre de 15 m de haut peu adapté à la cueillette et à nos petits jardins, cette vigueur peut, fort heureusement, être «assagie» par un greffage sur un cognassier et permettre ainsi de cultiver des formes jardinées de 2 à 3 m de hauteur comme le fuseau, les palmettes qui permettent une plantation rapprochée et une meilleure fructification.
Rusticité : Températures critiques : l’arbre gèle à partir de -20°C, les fleurs (stade F pleine floraison) à -2 ou -3°C et les fruits (stade H petits fruits) à -2°C. Altitude maximum : 800 à 1000 m.
Qualités nutritives : La poire est riche en sucres naturels et en sels minéraux -potassium, phosphore, sodium, calcium, magnésium.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Préfère les terres consistantes et argileuses, riches, fraîches mais perméables. pH de 6,5 à 6,7.
Exposition :Ensoleillée.
Multiplication : Pour reproduire la variété on a recours au greffage. Les porte-greffe sont principalement le poirier franc, issu d’un pépin, et le cognassier (Cydonia oblonga).
Conduite de culture : La taille consiste à rechercher à la fois l’allongement de chaque branche principale et le développement des yeux latéraux du prolongement en ramifications courtes et nombreuses. La longueur de taille utile se situe entre 10 et 20 cm. Ne laisser que 3 à 4 yeux sur les rameaux secondaires ou latéraux.
À l’instar du pommier, les formes à adopter pour cultiver le poirier dans les jardins d’amateurs sont nombreuses: haute tige, demi-tige, basse tige, gobelet, palmette, cordon horizontal, U, double U. Certaines lui conviennent particulièrement bien et ne réclament, de plus, qu’un travail de taille fruitière réduit grâce à leurs équilibres, leurs formations rapides ou simplement leurs dispositions vis-à-vis de cette espèce.
En période de végétation, la sève montante favorise le développement des parties supérieures des branches au détriment de leur base. La hiérarchie dans cette « distribution » de sève va permettre de sélectionner, de favoriser, ou défavoriser, les branches que l’on cherche à faire naître pour obtenir une forme équilibrée où la sève sera régulée et permettra ainsi une bonne fructification.
Maladies et parasites courants : La culture du poirier s’avère parfois un peu délicate en raison du grand nombre de parasites et maladies dont il est victime: acariens, feu bactérien, moniliose, pucerons, rouille grillagée, tavelure.
Récolte : De fin juillet à octobre selon les variétés. Si les arbres cultivés en palmette ou en gobelet fructifient entre 2 et 4 ans après leur plantation, il faut attendre une dizaine d’années avec les formes libres (haute tige, demi-tige.) Noter que certaines variétés cultivées de cette manière sont sujettes à l’alternance (tendance qu’ont certains arbres fruitiers à ne fructifier qu’une année sur deux).
Famille botanique : Rosacées comme l’aubépine et le laurier du Portugal.
Utilisations : Le pommier est cultivé pour ses fruits ou pour la production de boissons alcoolisées (cidre, calva…).
DESCRIPTION
Origine : Le pommier est l’un des plus anciens arbres fruitiers et sans doute le plus répandu. On distingue trois grands types de pommiers :
– Les pommiers à cidre.
– Les arbres donnant des pommes de table ou « pommes à couteau ». – Les arbres produisant des pommes à plusieurs fins comme à cuire et à couteau, à cidre et à jus, etc. Il n’y a pas si longtemps, on pensait que ces trois types étaient tous issus de l’espèce Malus pumila qui compte plus de 20.000 variétés à travers le monde. Mais dans leur quête de nouvelles ressources génétiques et donc d’autres espèces de pommiers, les chercheurs ont trouvé récemment un très proche parent, M. sieversii, qui serait, en fait, l’ancêtre de nos pommes.
Consommé par l’homme depuis le néolithique sur les plateaux d’Asie centrale (la région d’Almaty au Kazakhstan en revendique son origine), ce fruit était déjà apprécié des Chinois, il y a 3.000 ans, avant d’arriver par la Route de la soie chez les Arabes, les Grecs et les Romains. En 287 avant J.-C., Théophraste, philosophe grec, décrivaient 6 variétés de pommes. Mais au VIème siècle avant J.-C., les Romains en connaissaient déjà au moins 37 !Le mot « pomme » vient du latin pomum qui signifie « fruit » tandis que la pomme est appelée malum. Pomona était la déesse des fruits.
Principales variétés : La plupart des pommes commercialisées aujourd’hui résultent de croisements effectués aux XVIIe et XVIIIe siècles. Mais, dans chaque région française, il existe des centaines de variétés particulièrement bien adaptées à leur terroir et résistantes aux prédateurs.
Le travail d’obtention de ces variétés, issues d’un semis de hasard ou d’une pollinisation contrôlée, ne s’est jamais arrêté. De nos jours, les sélectionneurs privés et les laboratoires publics tels ceux de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) à Angers, cherchent à obtenir, entre autres, des variétés de pommes résistantes aux maladies.
Principales caractéristiques : Le pommier peut vivre cent ans et plus. Cet arbre, dont l’intérêt décoratif vaut largement celui de sa fructification, peut atteindre un grand développement, jusqu’à 10 ou 15 m. Le tronc est robuste, recouvert d’une écorce grisâtre ou marron plus ou moins foncé, et moucheté de lenticelles très apparentes. Livré à lui-même, c’est-à-dire sans taille de formation, sa cime prend la forme d’un grand hémisphère plus ou moins aplati.
Rusticité : Ce fruitier pousse naturellement en Europe et réussit partout en France même s’il craint les climats trop chauds. Températures critiques : l’arbre gèle à partir de -25°C, les fleurs (stade F pleine floraison) à -2 ou -3°C et les fruits (stade H petits fruits) à -3°C. Altitude maximum : 800 à 1000 m.
Qualités nutritives : Riche en vitamine C et contenant des vitamines, B1, B2, PP, B5, B6, B9, provitamine A et vitamine E.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Peu exigeant, cet arbre très conciliant se satisfait de presque tous les sols. Il préfère toutefois les terres consistantes, profondes, riches et bien drainées.
Exposition :Ensoleillée.
Multiplication : Pour reproduire fidèlement la variété on a recours au greffage. Les porte -greffe sont très nombreux permettant une très bonne adaptation de la taille (entre 1 à 15 m). Les distances de plantation à respecter entre deux sujets sont de 60 cm pour des formes en U, 3 à 4 m en gobelet, 3 m en cordon horizontal, 8 à 10 m en tige.
Assurez-vous lorsque vous achetez un arbre chez un pépiniériste ou dans une jardinerie, que le porte-greffe est bien adapté à votre région (sol notamment) et à la forme de l’arbre. Les petites formes (U, double U, palmette, cordon horizontal) doivent avoir un porte-greffe à vigueur faible, type M9, PI 80, Pajam 1 et 2. En revanche, il doit être vigoureux pour les formes en gobelet ou grande palmette (M 106, M 111) voire très vigoureux pour les tiges ou demi-tiges (franc, M 25). À noter que M27 permet d’obtenir des pommiers nains cultivables en bac sur les terrasses, balcons et petits jardins.
Conduite de culture : La taille consiste à rechercher à la fois l’allongement de chaque branche principale et le développement des yeux latéraux en ramifications courtes et nombreuses. La longueur de taille utile se situe entre 10 et 20 cm. Ne laisser que 3 à 4 yeux sur les rameaux secondaires ou latéraux.
En période de végétation, la sève montante (brute) favorise le développement des parties supérieures des branches au détriment de leur base. La hiérarchie dans cette «distribution» de sève va permettre de sélectionner, de favoriser -ou défavoriser- les branches que l’on cherche à faire naître pour obtenir une forme équilibrée où la sève sera régulée et permettra ainsi une bonne fructification.
Maladies et parasites courants : Le pommier a de nombreux ennemis, en particulier les araignées rouges et jaunes, le carpocapse, le chancre, l’oïdium, la tavelure et la moniliose.
Récolte : De juin à octobre selon les variétés. Si les arbres cultivés en palmette ou en gobelet fructifient entre 2 et 4 ans après leur plantation, il faut attendre une dizaine d’années avec les formes libres (haute-tige, demi-tige.) Noter que certaines variétés cultivées de cette manière sont sujettes à l’alternance (tendance qu’ont certains arbres fruitiers à ne fructifier qu’une année sur deux).
Principaux types : En plus d’Alcea rosea, la rose trémière classique, il existe deux autres espèces cultivées pour leurs qualités ornementales :
– Alcea ficiflora possède, comme son nom l’indique, des feuilles dont la forme rappelle celles du figuier.
– Alcea rugosa, plus petite que la précédente. Fleurs simples, couleur jaune citron avec des feuilles au lobe peu marqué.
DESCRIPTION
Origine : Alcea rosea provient de l’ouest de l’Asie, où elle existe à l’état sauvage, tandis qu’A. ficiflora est originaire de la froide Sibérie.
Principales caractéristiques : Ces plantes bisannuelles ou vivaces de courte durée, selon la douceur du climat, se distinguent par leur grande taille (jusqu’à 3 m de hauteur) et leur floraison abondante et variée. Les fleurs peuvent en effet être simples, avec cinq pétales et leurs étamines soudées, ou doubles. Grâce au travail des obtenteurs, A. rosea présente une très large gamme de couleur, allant du blanc immaculé au presque noir (type nigra) en passant par le rose, le mauve, le rouge ou l’orangé. Les fleurs d’A. ficiflora sont simples et jaunes, mais il existe des hybrides (croisement avec A. rosea) offrant différentes couleurs: blanc, rose ou rouge.
Période de floraison : Tout l’été jusqu’aux premières gelées.
Rusticité : Bonne. Les roses trémières sont adaptées à tous nos climats. Elles sont très présentes sur le littoral atlantique.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Les roses trémières n’ont pas d’exigence particulière mais préfèrent tout de même les terrains riches, meubles et bien drainés car elles supportent mal l’excès d’eau. Elles apprécient, pour cette raison, les sols sableux.
Exposition : Soleil ou mi-ombre. En zone ventée, il est conseillé de tuteurer les tiges pour éviter qu’elles ne versent.
Semis/Plantation : Le semis de rose trémière ne présente pas de difficultés particulières. Il se fait au printemps ou en été pour un repiquage en place à l’automne dès que les plantules ont atteint le stade 2 à 3 vraies feuilles. Vos nouvelles Alcea fleuriront à partir de juin. Prévoir 4 à 6 pieds par mètre carré ou un espacement de 60 à 80 cm en alignement. Vous pouvez également acheter des plants tout faits et les mettre en terre à la fin de l’été, période idéale pour qu’ils abordent l’hiver avec suffisamment de réserve.
Conduite de culture : Pas de soins particuliers. Prévoir juste de les arroser en cas de sécheresse ou un apport d’engrais «plantes fleuries» si votre sol vous semble insuffisamment pourvu.
Maladies et parasites courants : La rouille, due au champignon Puccinia recondita, est la bête noire des roses trémières. Les feuilles ponctuées de pustules ocres finissent par tomber pour ne laisser que les tiges. Éliminez et brûlez les feuilles atteintes pour éviter la propagation de la maladie. Au printemps, un traitement à base de cuivre permet de réduire le risque.
Chicorée italienne rouge de type Radicchio. Photo : Nick Saltmarsh sous licence CC.
Nom latin :Cichorium endivia et C. intybus.
Famille botanique : Astéracées, anciennement Composées.
Principaux types : Les chicorées salades appartiennent à deux espèces différentes :
– C. endivia : scaroles (comme ‘Géante maraîchère’, ‘Cornet d’Anjou’,… ) et frisées (comme ‘Frisée de Meaux’, ‘Gloire de l’exposition’, ‘D’hiver de Provence’, ‘Wallonne’…)
–C. intybus « sauvages » de formes et de couleurs variées (‘Barbe de capucin’, ‘Pain de sucre’… ) ainsi que les chicorées italiennes rouges comme les Radicchio, ‘Rouge de Vérone’, ‘Rossa italia’… L’endive cultivée (chicon en Belgique) appartient également à cette espèce.
DESCRIPTION
Origine : On trouve des chicorées spontanées dans toute l’Europe, les chicorées sauvages proviennent plutôt des régions méditerranéennes.
Principales caractéristiques : Les scaroles et les frisées (C. endivia) sont annuelles en rosette aplatie, dotées de racines fasciculées à partir d’un pivot. Les chicorées sauvages sont amères, bisannuelles ou vivaces à rosette aplatie puis plus dressée avec formation d’un « chicon ». Les feuillages sont parfois découpés, les inflorescences caractéristiques sont bleues. La plante secrète du latex.
Rusticité : Assez résistantes au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Profond, frais et riche.
Exposition : Ensoleillée, mais préfère les climats frais.
Semis/Plantation : Les semis se font en pépinières ou en pleine terre en rangs espacés de 30 cm. Le repiquage peut être réalisé d’avril jusqu’à octobre, quand les plants ont 4 à 5 feuilles, en rangs espacés de 30 à 35 cm et sur les lignes avec un espacement de 30 cm.
Conduite de culture : Fertiliser avec du fumier, enfoui l’automne précédent, ou du compost. Procédez à des arrosages réguliers et paillez à partir de juillet pour réduire l’évaporation. Les chicorées apprécient le voisinage des choux.
Maladies et parasites courants : Pour limiter la brûlure du bord des feuilles et la pourriture de la racine il faut favoriser la circulation de l’air entre les plantes en les espaçant suffisamment. Les limaces peuvent faire de gros dégâts.
Récolte/productivité : La récolte peut commencer deux à trois mois après le semis et deux mois après l’installation de plants. Il est possible de cueillir feuille par feuille, comme pour les laitues à couper.
Les plantes récoltées un peu jeunes sont moins amères et plus tendres.
Couvrir les plantes d’une toile spéciale lorsqu’il fait froid permet de prolonger la période des récoltes en automne et en hiver.
Pour blanchir les chicorées on peut réunir toutes les feuilles entre elles, à l’aide de raphia, 10 à 15 jours avant la récolte.
Les différents types de salades
Les salades occupent une part importante dans les potagers, elles sont assez simples à cultiver, et en choisissant avec soin parmi les différentes espèces et types variétaux, il est possible d’en planter et d’en récolter toute l’année!
Le terme salade peut, en effet, désigner différentes espèces: les laitues, les différentes chicorées, mais aussi la mâche, le cresson, la roquette, le pissenlit… Parmi ces espèces il faut distinguer différents types dans lesquels sont classées de nombreuses variétés.
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