Cyprès chauves en automne à l’arboretum des Grandes bruyères près d’Orléans. Marc Mennessier.
Nom latin :Taxodium distichum.
Famille botanique : Cupressacées.
Principaux types : Le genre Taxodium comprend deux autres espèces :
– T. mucronatum dont l’exemplaire monumental (36 m de circonférence !), El Arbol à Tulé (Mexique) est âgé de 1500 à 2000 ans.
– T. ascendens, dont on peut admirer un beau sujet centenaire à Strasbourg.
Utilisations : Son bois, réputé imputrescible grâce à une huile qu’il contient est utilisé pour la construction, l’ameublement, la parqueterie. Son écorce fournit également un très bon mulch. C’est enfin un très bel arbre d’ornement destiné aux parcs et aux grands jardins.
DESCRIPTION
Origine : Côte Sud-Ouest des États-Unis. Son aire naturelle est subtropicale mais il s’est très bien acclimaté dans nos régions. Le plus vieux sujet, à l’arboretum de Balaine (Allier), a été planté entre 1804 et 1822.
Principales caractéristiques : Le cyprès chauve est un arbre rustique au feuillage léger et caduc. Ses feuilles, disposées en spirales autour du rameau, virent au rouge brique à brun en fin d’automne offrant un spectacle grandiose et prolongé. Adapté aux milieux humides, ce conifère supporte la submersion grâce à ses pneumatophores, racines aériennes servant de réserve d’oxygène, qui peuvent atteindre 1,70 m de haut !
Très résistant au vent, bon fixateur de berge, il peut vivre 1000 ans dans son aire naturelle.
Période de floraison : Avril. Ses cônes ressemblent au fruit des Cupressus (cyprès) d’où son nom vernaculaire de Cyprès chauve. Ceux-ci s’ouvrent à maturité pour libérer de grosses graines.
Rusticité : Très grande résistance au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Aucune mais nécessite un terrain humide et beaucoup d’espace.
Sol : Peu exigeant, T. distichum accepte les sols sableux, limoneux ou argileux, de préférence acides. Une plantation en bordure d’étang, de lac ou de ruisseau lui convient idéalement.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : Les graines peuvent germer sous l’eau et s’y développer. On peut aussi les planter au printemps en pot sous couche froide.
Conduite de culture : L’arrosage est important les premières années, taille légère de formation si nécessaire.
Maladies et parasites courants : Scolyte, sensibilité aux taches foliaires et pourriture du bois causée par le champignon Phellinus chrisoloma.
Nom latins : Begonia grandis sous espèce evansiana ou Begonia bulbifera.
Famille botanique : Bégoniacées.
Principaux types : Il existe une variété horticole ‘Alba’ à fleurs blanches.
Utilisations : Plantation en pleine terre à mi-ombre dans des massifs de plantes vivaces ou petits arbustes. La culture en pot est possible pour garnir des balcons ombragés.
DESCRIPTION
Origine : Sous-bois de Chine et du Japon. Découvert en 1810 par le botaniste britannique Henry Charles Andrews (1770-1830).
Principales caractéristiques : Le bégonia de Madame Evans est une plante vivace à souche renflée, tubéreuse, qui émet chaque printemps des tiges charnues de 30 à 60 cm de haut. Les feuilles alternes, obliques sont d’un vert intense en dessus et rouge sur la face inférieure surtout à l’emplacement des nervures. Les fleurs, d’un beau rose, sont monoïques (les deux sexes sont séparés mais portés par la même plante) et disposées en cymes paniculées. À l’approche de l’hiver, les tiges meurent et tombent en se désarticulant.
Période de floraison : Floraison abondante et continue de juin jusqu’aux gelées.
Rusticité : Bonne résistance au froid. Par précaution, couvrir la souche avec des feuilles, des frondes de fougère ou de la paille pendant la période hivernale.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Meuble, léger avec un apport d’humus. La terre de bruyère lui convient aussi très bien.
Exposition : Préfère un endroit ombragé.
Semis/ plantation : On peut multiplier la plante soit par séparation des tubercules au printemps soit au moyen des bulbilles qui se développent à l’aisselle des feuilles. Ces bulbilles tombent naturellement sur le sol, elles poussent au printemps, formant de nouvelles plantes que l’on peut laisser sur place ou transplanter ailleurs avec beaucoup de précaution car elles cassent facilement. Il est également possible de procéder par semis ou bouturage de tiges ou de feuilles. Mais ces moyens sont très peu employés.
Conduite de culture : En pleine terre, les plants doivent être espacés de 40 à 50 cm en tous sens. La plantation s’effectue en mai après les dernières gelées. En été, tenir le sol humide. Un paillage est le bienvenu.
Maladies et parasites courants : L’oïdium attaque souvent le feuillage en fin de saison.
Famille botanique : Brassicacées (anciennement Crucifères).
DESCRIPTION
Origine : Chine, Asie centrale, Inde. Il est évoqué dans des écrits datant du Ve siècle de notre ère. Mais des chercheurs estiment qu’il était très probablement cultivé il y a environ 7000 ans.
Principales variétés : Chou de chine ‘Pak Choi Taisai’, ‘Grannat’, ‘Tonkin’, ‘Tip-To’, ‘Kaboko’ F1…
Caractéristiques : Plante annuelle ou bisannuelle à feuilles blanches entières, allongées et dressées.
Le Pet-Saï, avec ses feuilles allongées variant du vert clair au blond, légèrement ondulées en périphérie, rappelle une laitue romaine en formant une belle pomme trapue et cylindrique à maturité.
Le Pack-Choï fait plutôt penser à une petite blette à carde, avec des feuilles ovales et nervurées de couleur vert foncé mais lumineux, aux tiges blanchâtres. La pomme est ouverte, et les feuilles se renversent dans la partie supérieure.
Rusticité : Le chou chinois préfère l’automne, période où les jours raccourcissent et où les températures sont fraîches. S’il est semé trop tôt, il risque fort de monter à graines.
Qualités nutritives : Le chou chinois bouilli est une source de calcium, de potassium, de fer, manganèse, vitamines B2, B6, B9. Très peu calorique il est riche en fibres. On peut farcir ou braiser le chou, cuit dans un bouillon de viande. En soupe, salade avec du tofu, du saké…
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Les choux chinois aiment les sols frais et bien aérés qui auront été fertilisés en début de printemps avec un engrais naturel ou un bon compost.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : Ne pas semer trop tôt pour éviter les montées à graines. Semer clair entre début juillet et mi-août, en caissette ou directement en place. Tasser avec le dos du râteau et mouiller en pluie fine. Les rangs seront espacés de 40 cm. Éclaircir lorsque les plants ont 4 à 5 feuilles, en ne gardant que les plus beaux sujets tous les 30 cm. Il est bon de protéger les jeunes plants du soleil en installant un léger ombrage.
Conduite de culture : Biner et sarcler régulièrement pour garder le sol propre jusqu’au moment de la récolte. Maintenir la terre bien humide en permanence. Un bon paillage sera efficace pour préserver la fraîcheur du sol pendant les périodes de sécheresse.
La proximité des courgettes ou du maïs lui est favorable.
Maladies et parasites courants : – Pourriture du pied, rouille blanche, mildiou duveteux.
– Mouche du chou, puceron cendré du chou, aleurode, piéride du chou, escargots et limaces.
Récolte : Selon les variétés, compter 2 à 3 mois après les semis. Il résiste aux premières petites gelées. Couper la plante au ras des racines, au fur et à mesure des besoins.
Principales caractéristiques : Légume d’hiver au goût sucré et prononcé qui se cuisine facilement. Sa croissance est longue : 6 mois entre le semis et la récolte. Il forme une très haute tige, sur laquelle se forment 70 à 80 têtes pommées de 2 à 4 cm de diamètre. 15 à 20 plants suffisent à une famille avec 2 enfants.
Rusticité : Il supporte très bien le froid de l’hiver. Ne craint pas les gelées.
Qualités nutritives : Riche en magnésium, en vitamines A, B6, B12, Cet D.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Le chou de Bruxelles apprécie les sols frais, profonds et argileux mais un terrain pauvre lui suffit. Évitez les apports de fumure fraîche qui entraînent la formation de rejets au lieu de pommes. L’idéal étant un sol amendé à l’automne précédent.
Exposition : À cause de sa haute taille, ce chou devra être planté le plus possible à l’abri des vents.
Semis/ plantation : Semez en mars-avril pour une récolte en automne; en avril-mai pour une récolte d’hiver et de printemps. Éclaircissez puis mettez en place au potager dès que les plants possèdent 6 à 7 feuilles. Plantez à 50- 60 cm d’intervalle sur la ligne avec un écartement d’1 m entre deux rangs.
Conduite de culture : Évitez de lui donner de l’engrais, notamment azoté, car cela favoriserait la pousse du feuillage, au détriment de la formation des petites pommes comestibles. Tuteurez et buttez, si le vent couche les tiges en automne ou en hiver.
Maladies et parasites courants : Si vous constatez la présence d’œufs de piérides, papillon dont les chenilles dévorent les choux, sous les feuilles, enlevez simplement à la main. L’oïdium qui ressemble à un dépôt de poudre blanchâtre sur les feuilles (celui-ci est contagieux, il faut arracher et détruire les feuilles atteintes.)
Récolte : De septembre à mars. Récoltez en commençant par les plus grosses pommes du bas.
Nom latin : Cineraria maritima ou Senecio cineraria.
Famille botanique : Astéracées, anciennement composées.
Utilisations : Bordures, rocailles ou au milieu de massifs de couleur. Les cinéraires prospèrent aussi en terrasse en pot, bac ou jardinière.
DESCRIPTION
Origine : Europe.
Principales caractéristiques : La cinéraire est une plante vivace à feuillage décoratif de couleur gris métallique, mat, persistant, et à fleurs jaunes. Hauteur de 30-70cm. On en dénombre pas moins de mille espèces sur le pourtour méditerranéen.
Période de floraison : Mai-juillet.
Rusticité : Résiste jusqu’à -10 °C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Neutre (pH proche de 7), ordinaire mais bien drainé et résistance aux ambiances salées de bord de mer où il se développe sur le sable.
Exposition : Bien ensoleillée.
Semis/ plantation : La cinéraire maritime se sème en février-mars en pépinière, suivi d’un premier repiquage pour mise en place en mai. Pour plus de facilité, on peut utiliser des plantes en pots ou conteneurs provenant de jardineries, à planter en mai-juin en respectant un écartement de 30 cm entre chaque plante.
S’agissant d’un petit arbuste à caractère buissonnant, il est possible de diviser la touffe au printemps ou à l’automne.
Conduite de culture : Arrosez durant les quelques semaines suivant la plantation mais cessez une fois la plante bien installée. Coupez les fleurs fanées au fur et à mesure pour susciter une nouvelle floraison.
Maladies et parasites courants : Pucerons et pourriture rouge.
Fiche rédigée par Jean-Pierre d’Estienne d’Orves, SNHF, section Beaux-Arts.
Nom latin : Iberis sempervirens. À noter que le nom vernaculaire de « corbeille d’argent » est quelquefois attribué par erreur à Arabis albida.
Famille botanique : Crucifères comme le radis ou le chou-fleur.
Principaux types : Le genre Iberis comprend deux autres espèces : I. umbellata, le thlaspi violet d’Espagne, annuel, et I. amara, annuel et buissonnant
Utilisations : En pleine terre, décoration de rocailles et bordures. En pot, il est surtout vendu chez les marbriers au moment de la fête des Rameaux et de Pâques pour la décoration des tombes.
DESCRIPTION
Origine : Provient de Crête.
Principales caractéristiques : La corbeille d’argent est un sous-arbrisseau vivace à port étalé et à feuillage persistant. Les feuilles, étroites, sont vert foncé brillant. Il donne au printemps de belles fleurs blanches à quatre pétales.
Période de floraison : De mi-mars jusqu’au début de l’été.
Rusticité : Très rustique avec une bonne résistance au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile.
Sol : Tous terrains, même secs et calcaires. Cette plante supporte les bords de mer.
Exposition : Plein soleil de préférence.
Semis/ plantation : La multiplication de la corbeille d’argent s’effectue en été à partir de boutures semi-ligneuses en été pour I. sempervirens. La plantation des sujets élevés en godet peut se faire à l’automne ou au printemps en les espaçant de 20 à 25 cm.
Conduite de culture : Rabattre les plantes après la floraison. Le thlaspi supporte la sécheresse. Il est même très résistant au manque d’eau, à condition qu’il soit planté en pleine terre.
Maladies et parasites courants : Pas de parasite ni de maladie connus.
Fiche réalisée par Claude Ferry, SNHF, pour la section Plantes vivaces
Famille botanique : Cucurbitacées comme le melon et le potimarron.
DESCRIPTION
Origine : Asie. Le cornichon est de la même espèce que le concombre.
Principales variétés : ‘Fin de Meaux’, ‘Vert petit de Paris’, ‘Régal’ (précoce et productif, tolérant à l’oïdium), ‘Vert de Massy’.
Principales caractéristiques : Plante annuelle, rampante ou grimpante, munie de vrilles ; fleurs jaunes.
Rusticité : Le cornichon a besoin de températures comprises entre 18 et 22°C (température minimum de 10 à 12°C). Il n’aime pas les courants d’air.
Qualités nutritives : Riche en potassium, chlore, magnésium, calcium et soufre et en vitamines A, B1, B2 et C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Profond, ameubli, bien drainé, riche en matières organiques (compost).
Exposition : Ensoleillée.
Semis/ plantation : – En mars/avril : semis en godet en serre chauffée à raison de 2 à 3 graines par godet.
– En mai, quand les gelées ne sont plus à craindre : plantation à l’extérieur ou semis en pleine terre.
Conduite de culture : Plantation à un espacement d’un mètre en tous sens. Paillez le sol pour éviter l’évaporation et la concurrence des herbes indésirables. Pour un gain de place vous pouvez conduire la culture du cornichon comme une plante grimpante. Évitez d’arroser le feuillage pour ne pas favoriser l’apparition de maladies.
Maladies et parasites courants : Surtout des maladies cryptogamiques (champignons) comme l’anthracnose, la cladosporiose et l’oïdium. Attendez 4 ans avant de cultiver au même endroit si possible en pratiquant la rotation des cultures. Côté ravageurs, surveillez acariens et pucerons.
Récolte : Elle intervient 2 à 3 mois après le semis, tous les jours au fur et à mesure des besoins. Les cueillir petits et jeunes.Les cornichons sont généralement préparés au vinaigre avec des aromates.
Fleurs de Cornus florida. alvaroreguly sous licence CC
Nom latin : Cornus sp.
Famille botanique : Cornacées.
Principaux types : C.florida, C. nuttalii, C. stolonifera, C. alternifolia.
Utilisations : Suivant l’espèce, en isolé ou dans un bosquet. Certains peuvent être cultivés en bac car les racines sont plutôt superficielles.
DESCRIPTION
Origine : La grande majorité des cornouillers américains proviennent du Nord du continent.
Principales caractéristiques :Arbustes à feuillage caduc. La plupart des cornouillers ont des feuilles opposées. Comme son nom l’indique, C. alternifolia fait figure d’exception car ses feuilles sont alternes.
Le feuillage de tous les cornouillers et spécialement celui des cornouillers à grandes fleurs se colore en automne d’orangé ou de pourpre. Certains ont des rameaux qui prennent des teintes vives en hiver.
– C. florida : Cornouiller à grandes fleurs, haut de 3 à 5 m voire plus, feuilles blanchâtres dessous, décoratifs par les 4 grandes bractées blanches qui entourent les petites fleurs, bractées rose pourpré pour C. florida rubra, fruits rouges qui évoquent les fraises, feuilles virant au rouge violacé en automne. C. florida ‘Fastigiata’ a un port étroit et dressé. Redoute le calcaire.
– C. stolonifera (ousericea) Flaviramea : espèce drageonnante atteignant environ 2 m de hauteur. Ce cornouiller se distingue par sa ramification très dense et produit de petits fruits blancs. Son bois jaune très brillant redouble d’intensité après la chute des feuilles et égaie le jardin durant l’hiver. Il s’accommode de tous les sols, mais sans excès de calcaire. Le cultivar ‘Kesley’ est une forme naine, aux rameaux pourpres, ne mesurant que 70 cm de haut.
– C. nuttalii : Il peut atteindre 25 m de haut. Comme C. floridail est décoratif par les grandes bractées entourant ses petites fleurs, au nombre de 6, qui sont de couleur crème ou rose. Il produit de petits fruits orange.
– C. alternifolia : 8 m de haut maximum. Doté de feuilles alternes, ce qui est rare dans le genre Cornus, il possède une ramification étagée. Son feuillage vert foncé se teinte de bleu sur la face inférieure. Ses fleurs sont blanches.
Période de floraison : Mai-juin.
Rusticité : Généralement résistants au froid, les cornouillers américains sont sensibles aux grosses chaleurs.
CULTURE
Fruits du cornouiller C. stolonifera. born1945 sous licence CC.
Niveau de difficulté : Assez facile.
Sol : Léger et frais à humide, légèrement acide à normal. C. stolonifera supporte un terrain peu fertile.
Exposition : Mi-ombragée pour C. florida et C. nuttalii. Ensoleillée à mi-ombragée pour C. stolonifera et C. alternifolia. En règle générale, toutes les variétés à feuillage panaché craignent le soleil brûlant et préfèrent la mi-ombre, voire pour certaines l’ombre.
Semis/ plantation : Multiplication par boutures herbacées ou semi-herbacées suivant les espèces ou par semis de graines stratifiées en place en mars.
Conduite de culture : Pour C. alternifolia, à la plantation, tuteurer une branche à la verticale sur le jeune sujet car sans cela le cornouiller ne monte pas et reste buissonnant.Pour les formes buissonnantes, en février-mars, coupez au ras du sol la moitié des branches (une sur deux par exemple). L’année suivante, taillez de la même façon l’autre moitié. Cette technique de taille stimule la ramification et permet d’obtenir de jeunes branches plus colorées.
Maladies et parasites courants : Les cornouillers ont peu d’ennemis.
– Cornus, monographie d’André Gayraud aux éditions Giorgio Tesi,
– Le bon jardinier – le dictionnaire des plantes, La Maison Rustique, éditions Flammarion 1992.
Fleurs de Cornus kousa. Chipmunk_1 sous licence CC
Nom latin : Cornus sp.
Famille botanique : Cornacées.
Principaux types : C. Kousa syn. Benthamia japonica, C. controversa (Cornouiller à plateau), C. officinalis.
Utilisations : Suivant l’espèce, en isolé ou dans un bosquet. Certains peuvent être cultivés en bac car les racines sont plutôt superficielles.
DESCRIPTION
Origine :
– C. Kousa : Japon, Corée,
– C. controversa : Japon, Chine, Himalaya, Corée,
– C. officinalis : Japon et une partie de la Corée du Sud.
Principales caractéristiques : La plupart des cornouillers ont des feuilles opposées, ovales, elliptiques et caduques.- C. kousa peut devenir volumineux, atteignant 7 à 10 m en hauteur et largeur. Décoratif par les 4 grandes bractées blanches qui entourent les petites fleurs. Feuillage vert profond souvent lustré, bleuâtre dessous à nervures velues de brun. Certains cultivars ont des bractées plus ou moins roses ou vert pâle. Elles sont rose pourpré dans le cas de C. kousa ‘Chinensis’. Les fruits rouges évoquent les fraises tandis que les feuilles virent au rouge violacé en automne. Cette espèce redoute le calcaire.
– C. controversa : Cet arbre majestueux mesurant 12 à 15 m de haut (moins en Europe) se distingue par son feuillage vert moyen velu sur le dessous, avec des branches à port horizontal. Floraison panachée blanche en corymbe au-dessus du feuillage en plateaux. Le cultivar C. controversa ‘Variegata’ a des feuilles marginées de blanc.
– C. officinalisse caractérise par une floraison précoce en grappe jaune vif. Ce cornouiller possède des traits communs avec le cornouiller sauvage ou cornouiller mâle (C. mas). Son écorce, couleur chocolat, se desquame en bandes horizontales rouge orangé.
Les fruits de C. kousa ressemblent à des fraises. Ils sont comestibles. Kristine Paulus sous licence CC.
Périodes de floraison : Elle se produit en juin-juillet. Celle de la variété C. Kousa ‘Chinensis’ est plus importante à la fin du printemps. C. officinalis commence à fleurir mi-février tandis que C. controversa ‘Variegata’ attend le mois de mai.
Rusticité : Généralement résistant au froid, sensible aux grosses chaleurs.
CULTURE
Niveau de difficulté : Assez facile.
Sol : C. Kousa a besoin de terrains riches en humus, peu calcaires, à pH neutre ou acide. C. controversa préfère les sols riches en humus, argileux, profond tandis que C. officinalis affectionne les terres chaudes et calcaires.
Exposition :Ensoleillée pour C. officinalis à ombragée pour C. kousa. Toutes les variétés au feuillage panaché sont sensibles au soleil brûlant et préfèrent la mi-ombre voire pour certaines l’ombre.
Semis/ plantation : Multiplication par bouture herbacée ou semi-herbacée suivant les espèces ou par semis de graines stratifiées en place en mars, ou achat de plantes.
Conduite de culture : Pour C. controversa, à la plantation tuteurer une branche à la verticale sur le jeune sujet car sans cela le cornouiller ne monte pas et reste buissonnant.Pour les formes buissonnantes, en février-mars, coupez au ras du sol la moitié des branches (une sur deux par exemple). L’année suivante, taillez de la même façon l’autre moitié. Ceci permet d’encourager la ramification, les jeunes rameaux sont plus colorés.
Maladies et parasites courants : Les cornouillers ont peu d’ennemis.
– Cornus, monographie d’André Gayraud aux éditions Giorgio Tesi,
– Le bon jardinier – le dictionnaire des plantes, La Maison Rustique, éditions Flammarion 1992.
Principaux types : Il existe de nombreux cultivars de cyclamens.
Les plus connus sont les suivants :
– C. persicum «Fimbriatum» aux pétales frangés.
– C. persicum «Rococo» aux pétales frangés, marginés sur presque tout le pourtour.
– C. persicum «Cristatum» à pétales munis d’excroissances.Certaines races allemandes à fleurs et à tiges plus longues sont utilisées en art floral.
On peut aussi citer le Cyclamen coum de l’Île de Cos (Grèce) qui, cultivé en pot, a une floraison hivernale en serre et en appartement. Cultivé comme plante vivace, il fleurit au printemps.
Utilisations : En pot pour la décoration intérieure.
DESCRIPTION
Origine : Proche-Orient.
Principales caractéristiques : Le cyclamen n’est pas une plante bulbeuse proprement dite, seul son axe hypocotyle est grossi et tubérisé. Il se caractérise par des feuilles en forme de cœur marquées de vert clair et foncé. Ses fleurs aux coloris variés sont légèrement parfumées. Sa culture dure de 16 à 17 mois avant la vente. Il peut refleurir plusieurs années moyennant une période de repos entre chaque floraison.
Périodes de floraison : D’octobre à janvier-février suivant les variétés et la date du semis.
Rusticité : Non rustique sous nos climats.
Toxicité : Toxique.
CULTURE
Niveau de difficulté : La culture demande de bonnes connaissances, mais il est assez facile de garder la plante en appartement.
Sol : Le substrat employé doit être léger et drainant, plutôt acide (pH 6-6,5) mais capable de maintenir une humidité constante.
Exposition :En appartement à la lumière, en culture à mi-ombre.
Plantation : Tous les cyclamens sont issus de semis réalisés en serre en juillet-août, en bâches ou en terrines. Recouvrir les graines de tourbe ou de cendre tamisée, le tout à une température de 18-20°C. La germination demande entre 20 et 25 jours. Deux à trois repiquages seront nécessaires. Le premier 10 à 12 semaines après le semis, le deuxième huit semaines après, souvent en godet de 8 cm. L’hivernage s’effectue en serre à 12-13°C. Le rempotage définitif se fait en pot de 12-13 cm de diamètre en mai.
Conduite de culture : Pour fleurir en appartement les cyclamens doivent être placés à la lumière. Optez pour un arrosage modéré mais régulier à une température ambiante de 18-20°C, plus fraîche la nuit. L’objectif est de garder la terre humide mais sans excès.
Maladies et parasites courants : Les cyclamens sont susceptibles de subir de nombreuses attaques de maladies ou d’insectes:
-Bactériose (Erwinia chrysanthemi) : pourriture molle du bulbe.
– Fusariose (Fusarium oxysporum) : flétrissement de la plante.
– Pourriture des racines causée par deux champignons : Cylindrocarpon radicicola et Thielaviopsis basicola.
– Botrytis cinerea : pourriture grise.
– Les larves d’otiorhynques qui dévorent les racines.
– Tarsonèmes (Phytonemus pallidus), acarien piqueur qui déforme feuilles et fleurs.
– Pucerons qui attaquent parfois la base du bulbe.
– Thrips qui déforment les feuilles et les boutons floraux.
– Tordeuse (Clepsis spectrana), petite chenille qui attaque les boutons.
– Larves de sciarides (mouches noires), consomment les poils absorbants des racines.
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