Bambous géants

Bambous géants de l’espèce Phyllostachys heterocycla. Sen Itto sous licence CC.
  • Nom latin : Phyllostachys sp.

 

  • Famille botanique : Poacées, anciennement graminées.

 

  • Principaux types : Genre de plantes vivaces, dressées et traçantes à feuillage persistant.

    Les bambous géants comprennent plusieurs espèces :

    Phyllostachys aurea (ou bambou doré) souvent classé dans les bambous moyens de 4 à 6 m de haut, moyennement traçant. Le feuillage peut être sensible au froid en dessous de -10°C surtout en cas de vent hivernal. Il en existe plusieurs variétés, comme : ‘Koï’ à chaume vert ; ‘Flavescens inversa’ à chaume vert marqué de jaune ; ‘Holochrysa’ totalement jaune et ‘Albovariegata’ aux feuilles panachées de blanc.

    P. bambousoïdes géant pouvant dépasser les 10 mètres de haut avec de gros chaumes. Là aussi plusieurs variétés : ‘Tanakae’ aux chaumes vert tacheté de marron ; ‘Holochrysa’ aux chaumes jaunes ; ‘Subvariegata’ aux feuilles striées de vert clair et vert foncé.

    P. nigra ou bambou noir, dont les chaumes deviennent noirs dès la deuxième année. Craint le vent froid du nord. Certaines variétés dépassent les 10 m de haut tel qu’’Henonis’ et ‘Boryana’ qui se distingue par ses chaumes verts fortement tachés de brun.

    P. edulis ou pubescens dépasse lui aussi 10 m de haut. Ses chaumes ont un gros diamètre avec un feuillage fin très élégant. Quelques variantes intéressantes : ‘Bicolor’ aux chaumes jaunes avec un sillon vert ; ‘Variegata’aux feuilles panachées de blanc.

    P. heterocycla, ou bambou « carapace de tortue », moins grand et à croissance lente, surtout réservé aux collectionneurs. Quelquefois classé comme une forme ou une variété de P. edulis.

 

  • Utilisations : Plantes réservées aux grands jardins, en haies libres, en touffe dans des patios ou jardins de composition asiatique. En Asie, les bambous, outre l’effet décoratif, ont beaucoup d’utilisations. Le chaume, dont la surface est lisse et dure, ne pourrit que très lentement.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Japon. Beaucoup d’espèces ont été introduites en Europe à partir des années 1860, mais certaines seulement dans les années 1980-1990.

 

  • Principales caractéristiques : Plante vivace dont la hauteur varie de 5-6 m à 12-15 m. Feuillage léger et gracieux, quelquefois panaché, l’intérêt résidant surtout dans la couleur des chaumes. Bien que persistant, le feuillage se renouvelle créant un tapis de feuilles mortes qui garde la fraîcheur tout en apportant un peu de nourriture.

 

  • Période de floraison : Peu fréquente, la floraison des bambous intervient à plusieurs dizaines d’années d’intervalle. Elle provoque la mort des parties aériennes. Les fleurs sont des panicules composés de groupes d’épis et les fruits, comparables à des grains de blé, mesurent 8 mm de long.

 

  • Rusticité : Les Phyllostachys sont résistants à la chaleur et à la sécheresse une fois bien installés. Ils peuvent supporter jusqu’à -18°C.

 

  • Toxicité connue : Non toxique. Les jeunes pousses de nombreuses autres espèces (Dendrocalamus asper) sont consommées comme légume.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Tous types de terrains, sauf ceux trop humides en hiver.

 

  • Exposition : Ensoleillée à mi-ombre. Les espèces cespiteuses (non traçantes) préfèrent la mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : Le semis est peu employé. La multiplication se fait principalement par division des touffes. Les racines et les rhizomes sont très résistants et la division demande des outils bien affûtés. La plantation peut s’effectuer presque toute l’année, les plantes étant vendues en conteneurs. Les Phyllostachys à fort développement sont plantés à 1,50 m voire 2 m les uns des autres. Les touffes se rejoindront rapidement. Planter dans un sol bien meuble et tenir humide la première année.

 

  • Conduite de culture : Les bambous traçants peuvent être contenus en tondant le gazon autour, mais cela n’empêche pas toujours leur expansion. Pour éviter cela, il y a les barrières anti-rhizomes, efficaces mais nécessitant un gros travail de mise en place. En outre, cela n’empêche pas certains rhizomes de passer en dessous… Reste le creusement d’une tranchée autour des plantes, préconisée par certains pépiniéristes, qui permet de fendre le rhizome.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, pour la section Plantes vivaces.

 

Pour en savoir plus

Cultiver les plantes de Chine et du Japon, Cédric Basset, Ulmer, 2012

Guide des plantes tropicales, J.G. Rohwer, Delachaux et Niestlé, 2012

Trésors venus du Japon, les bambous, Francis Lemaire, édition SNHF, 2013

 

Basilic

Swallowtail Garden Seeds sous licence CC.
  • Nom latin : Ocimum basilicum.

 

  • Famille botanique : Labiées (Lamiacées) comme les sauges et les coléus.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Inde, Asie du sud.

 

  • Principales variétés : ‘Grand Vert’ (le plus connu), ‘Fin Vert’ (réputé pour son goût), ‘Marseillais’, ‘Pourpre’.

 

  • Caractéristiques : Plante annuelle de 30 à 90 cm de haut avec des feuilles de 3 à 7 cm de long ovales ou lancéolées, vertes ou pourpres, parfois gaufrées.

 

  • Rusticité : Aucune résistance au froid. Le basilic nécessite des températures supérieures à 10°C.

 

  • Qualités nutritives : Plante tonique qui facilite la digestion.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Moyen.

 

  • Sol : Léger, riche, humifère et bien drainé.

 

  • Exposition : Chaude et ensoleillée mais attention : les basilics que vous vous procurez en pot n’ont jamais connu les courants d’air, le soleil direct. Il est donc conseillé de les « durcir » avant de les positionner à leur endroit définitif. Pour cela, placez votre pot de basilic à l’extérieur à l’abri du vent et du soleil puis, au bout d’une semaine environ, quand il sera acclimaté à votre jardin, votre balcon ou votre terrasse, installez-le ou plantez-le à l’emplacement choisi.

 

  • Semis/ plantation : Le semis s’effectue en mars ou avril à une température de 18 à 20°C. Les jeunes plantules doivent être ensuite repiquées en pot sous abri. Vous pouvez également semer directement votre basilic en pleine terre dès que les risques de gelée sont passés.

 

  • Conduite de culture : Supprimez (pincez) les fleurs et prélevez régulièrement des feuilles pour activer les pousses. Le basilic se cultive très bien en pot.

 

  • Maladies et parasites courants : Pourriture (pour l’éviter, ne pas arroser le feuillage), fonte des semis.

 

  • Récolte/ productivité : Récoltez régulièrement les feuilles, laissez à partir de la base deux paires de feuilles pour que votre plant puisse bien s’étoffer.

 

Fiche rédigée par Guy Tournellec, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Bégonia socotrana

Douglas Campbell sous licence CC.
  • Nom latin : Begonia socotrana.

 

  • Famille botanique : Bégoniacées.

 

  • Principaux types : Le genre Begonia comprend plusieurs centaines d’espèces et de variétés classées suivant leur mode de végétation. Il s’agit de plantes vivaces dont certaines sont cultivées en annuelles. Classée dans le groupe x cheimantha, B. socotrana est une espèce bulbeuse qui a donné par hybridation avec le Begonia dregei deux variétés connues : ‘Gloire de Lorraine’ et ‘Gloire de Sceaux’.

 

  • Utilisations : Plante d’intérieur à floraison rose. Surtout destinée aux collectionneurs.

 

DESCRIPTION

  • Origine : L’espèce a été découverte en 1880 par Isaac Balfour sur île de Socotra (Yémen), dans l’Océan indien. D’où son nom.

 

  • Principales caractéristiques : Plante touffue de 20 à 30 cm de haut aux feuilles arrondies vert clair arborant de jolies fleurs roses. La période de repos se produit en été où la partie aérienne disparaît.

 

  • Période de floraison : décembre à février.

 

  • Rusticité : Non rustique. Plante d’appartement ou de véranda.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Assez difficile.

 

  • Sol : Culture en pot dans un substrat léger et drainant. Un mélange pour plantes vertes, disponible dans le commerce peut convenir.

 

  • Exposition : En période de végétation, B. socotrana doit être mise à la lumière mais sans soleil direct, en évitant la proximité d’une vitre. La température doit se situer autour de 18-20°C.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication s’effectue au moyen des petits bulbes, ou bulbilles, qui se forment au pied de la plante. Les récolter lorsque celle-ci est au repos. Au début de l’automne, remettez en végétation les bulbilles prélevées sur le pied mère en mélange léger. Maintenez le substrat humide et placez-les à la chaleur et à la lumière.

 

  • Maladies et parasites courants : L’oïdium peut attaquer le feuillage en fin de floraison.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et Pélargonium.

 

Pour en savoir plus

Begonias, the complete reference guide, Mildred L. Thompson et Edouard J. Thompson.

Orchidée « bambou »

Malaysian Orchid Species in situ sous licence CC.
  • Nom latin : Arundina graminifolia

 

  • Famille botanique : Orchidées.

 

  • Utilisations : Plante de collection en France métropolitaine. Peut constituer de véritables haies dans les départements d’outremer.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Originaire des forêts claires de 0 à 1700m d’altitude dans tout le sud-est asiatique, depuis la Réunion jusqu’à Hawaï en passant par la Chine du sud, l’Indonésie et les Philippines.

 

  • Principales caractéristiques : Plantes de grande taille (jusqu’à 2 m) formant des tiges feuillées de type bambou, avec un racème terminal pouvant porter jusqu’à 20 fleurs qui vont s’épanouir successivement. Fleurs généralement rose violacé de 8-9 cm de diamètre.

 

  • Période de floraison : Durée et période de floraison très variables sous nos latitudes, très fonction du climat.

 

  • Rusticité : Plantes gélives, qui doivent être rentrées l’hiver en véranda ou en serre tempérée ou chaude.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Moyenne en serre ou véranda. Impossible en appartement par manque de lumière et de chaleur.

 

  • Sol : La culture se fait en pots profonds (25 à 30 litres). Une couche de tessons d’argile au fond assure un bon drainage. Le substrat, légèrement acide, peut être constitué de terreau de feuilles (50%), mélangé avec de la tourbe, du sable non calcaire pour le drainage et un peu de charbon de bois pour éviter la pourriture des racines.

 

  • Semis/ plantation : Semis in vitro réservé aux professionnels. Les amateurs pratiquent la division des touffes après floraison, seulement si la plante est à l’étroit dans son pot.

 

  • Conduite de culture :
    – Températures : chaudes. Culture à l’extérieur entre fin mai et octobre dans le sud, en juillet-août dans le nord. En hiver la température ne doit pas descendre durablement en dessous de 14-15°C.

    – Hygrométrie : 60-70 % toute l’année. Il est bon de pulvériser de l’eau sur le feuillage par température caniculaire.

    – Arrosages : abondants et réguliers pendant toute la période de croissance, additionnés d’engrais une fois sur deux. En automne, espacer les arrosages et supprimer l’engrais, puis réserver une période 2 mois de repos hivernal en maintenant le substrat tout juste humide.

    – Rempotage : ne se fait que lorsque la plante est trop à l’étroit dans son pot. Procéder à la reprise de la végétation. Attendre 10 jours avant de reprendre les arrosages.

    – Engrais : tous les 15 jours pendant la croissance (mai à septembre).

 

  • Maladies et parasites : Pas de parasites trop destructeurs.

 

Fiche rédigée par Philippe Lemettais, SNHF, section Orchidées et plantes d’intérieur

Catalpa commun

Andreas Rockstein sous licence CC.
  • Nom latin : Catalpa bignonioides

 

  • Famille botanique : Bignoniacées.

 

  • Principaux types : Il existe deux cultivars de catalpa commun :- ‘Aurea’ : Catalpa doré. Plus petit, environ 10 m. Feuilles jaunes (d’un vert clair en fin d’été. Peu florifère.- ‘Nana’ : Catalpa boule. Il est beaucoup plus petit 5 m de haut pour 3 de large. Greffé sur le type. Son feuillage, très compact forme une demi

    -sphère qui procure un bon ombrage. Ses feuilles sont plus petites. Il ne produit pas de fleurs.

 

  • Utilisations : Le long des rues ou en isolé dans les parcs et jardins. Pour son feuillage, sa floraison et sa silhouette.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Sud-est des Etats-Unis. Introduit en France au milieu du XVIIIe siècle.

 

  • Principales caractéristiques : Tronc court à l’écorce écailleuse, orangée. Cime élargie en forme de parasol, large d’environ 10 m. Hauteur 10 – 20 m, de croissance rapide.Le feuillage caduc, de couleur vert clair, apparaît tardivement au printemps. Les feuilles, grandes (10-20 cm), verticillées par trois, ne prennent pas de teinte particulière en automne.Les fleurs blanches marquées de jaune et de pourpre sont disposées en grandes panicules dressées. Elles donnent, après fécondation, de longues gousses pendantes, ou siliques, pouvant atteindre 40 cm, qui persistent après la chute des feuilles.

 

  • Période de floraison : Juillet.

 

  • Rusticité : Jusqu’à -20°C environ.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Le catalpa apprécie tous les terrains avec une préférence pour les sols fertiles, frais et bien drainés.

 

  • Exposition : Soleil – mi-ombre

 

  • Semis/ plantation : Par semis au printemps pour l’espèce type. Bouture de bois tendre pour les cultivars.

 

  • Conduite de culture : Peu d’entretien, si ce n’est de veiller à l’arrosage dans les mois qui suivent la plantation. Pas de taille à prévoir.
  • Maladies et parasites : Galle, oïdium.

 

Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNH, section Arbres et arbustes d’ornements

Echiums monocarpiques des îles Canaries

Magnifiques spécimens d’Echium wildpretii dans leur milieu naturel sur l’île de Ténériffe (photo Norbert Rebmann/SNHF).
  • Nom latin : Echium sp.
  • Famille botanique : Borraginacées.

 

  • Principaux types : Trois espèces et une sous-espèce méritent d’être mis en culture :
    – Echium wildpretii de l’île de Ténériffe, pousse en altitude, environ 2000 m, et donne au printemps des hampes d’au moins 2,50 m de hauteur qui se couvrent de fleurs rouges, mellifères, somptueuses.

    – Echium wilpretii var.trichosiphon de l’île de La Palma, se rencontre vers 1700 m d’altitude, sur le bord de la caldera de Taburiente et donne des hampes florales de 1 m à 1,50 m de hauteur, couvertes de fleurs roses brillantes. Cette espèce est extrêmement rare.

    – Echium simplex pousse sur les pentes nord de la sierra de Anaga, sur l’île de Ténériffe, entre 50 et 350 m d’altitude et donne des hampes florales d’au moins 2 m de hauteur qui se couvent de fleurs blanches au printemps. Cette espèce est devenue rare mais est souvent cultivée.

     

    Echium pininana de l’île de La Palma pousse dans la forêt de lauriers près de Barlovento à 800-1000m d’altitude  et donne des rosettes de 2m de diamètre et des hampes florales d’environ 4 m de hauteur qui se couvrent de fleurs bleues. Cette espèce est très localisée et extrêmement rare.

 

  • Utilisations : Ces espèces supportent la culture en pleine terre sur la Côte d’Azur et pour les plus résistantes le long du littoral atlantique, notamment en bordure ou en rocaille. Ailleurs, elles doivent être cultivées en pot pour décorer un balcon ou une véranda.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Plantes de l’ancien monde, réparties notamment dans les Îles Canaries. Le genre Echium (vipérine en français) est représenté en France par cinq espèces dont la plus connue est Echium vulgare, plante bisannuelle de 30 cm  à 1 m de hauteur.


 

  • Principales caractéristiques : Les échiums monocarpiques sont des plantes bisannuelles qui fleurissent une seule fois dans leur vie et meurent après avoir dispersé leurs graines. La première année ces espèces forment une grande rosette de feuilles linéaires, puis la deuxième année apparaît, au centre de la rosette, un bourgeon terminal qui va développer une hampe florale de 2 à 4m de hauteur suivant les espèces. Les fleurs de couleur rouge blanche ou bleue sont particulièrement spectaculaires.

 

  • Période de floraison : Mai à juillet.

 

  • Rusticité : La plupart des espèces résistent bien à des températures proches de 0°C. Elles peuvent passer l’hiver dans un local hors gel et bien éclairé pour éviter que les rosettes de feuilles ne s’étiolent pas. Elles sont parfaitement rustiques sur le littoral atlantique et le pourtour méditerranéen.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Plantes faciles à cultiver.

 

  • Sol : Léger, bien drainant, composé de 1/2 de terreau horticole et de terre limoneuse, de 1/2 de sable non calcaire.

 

  • Exposition : Les échiums préfèrent un emplacement lumineux et ensoleillé.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication se fait uniquement par semis.

 

  • Conduite de culture : Pas d’exigence particulière. Pour les sujets cultivés en pot, arroser tous les 5 à 10 jours pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre) et en hiver, uniquement si c’est nécessaire. Bien laisser sécher le substrat avant tout nouvel apport d’eau.

 

  • Maladies et parasites : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. Parmi les ravageurs, surveiller les limaces en début de végétation, les pucerons et les cochenilles farineuses.

 

Fiche réalisée par Norbert Rebmann, SNHF, section Cactées et succulentes.

 

Arbre aux orchidées

Bauhinia variegata (photo : manuel m.v. sous licence CC).
  • Nom latin : Bauhinia.

 

  • Famille botanique : Fabacées.

 

  • Principaux types : Plusieurs espèces sont régulièrement utilisées. B. purpurea et B. monandra sont à réserver aux départements d’outremer. B. variegata et B. galpinii peuvent être cultivés en extérieur sur tout le pourtour méditerranéen mais aussi, uniquement pour le premier, sur le littoral atlantique, depuis le sud de la Bretagne jusqu’au Pays basque.

 

  • Utilisations : La croissance des Bauhinia est trop rapide pour espérer les cultiver en pot et les rentrer l’hiver en serre dans les régions à climat plus continental. Du fait de leur grand volume, il est recommandé de les installer en situation bien dégagée.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Essentiellement régions tropicales humides (Asie du Sud-Est, Afrique, Amérique centrale).

 

  • Principales caractéristiques : B. variegata peut atteindre 5-6 m de haut avec un port assez étalé tandis que B. galpinii ne dépasse pas 2 m de haut pour un diamètre pouvant atteindre 4-5 m à cause de ses branches au port quasi horizontal. Le feuillage est dense, caduc en France métropolitaine, persistant dans les départements d’outremer. Les feuilles bilobées se replient à la tombée de la nuit. La floraison abondante débute sur des rameaux encore défoliés, ce qui est très gracieux. La forme des fleurs, généralement rose violacé, rappelle celle des orchidées. Elles sont légèrement parfumées.

 

  • Période de floraison : B. variegata fleurit essentiellement au printemps et un peu en été mais de façon beaucoup moins dense. La floraison de B. galpinii est beaucoup plus irrégulière.

 

  • Rusticité : Plantes gélives à réserver aux régions les plus chaudes, en exposition plein sud et bien protégée du vent et des gelées.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Ce sont les conditions climatiques qui créent les difficultés, sinon ce sont des arbres « faciles ».

 

  • Sol : Il doit être léger, nourrissant, bien drainé, de pH neutre à légèrement acide (surtout pour B. galpinii).

 

  • Exposition : Maximum de luminosité et de chaleur. Plein soleil même en été.

 

  • Semis/ plantation : On peut acheter des graines sur Internet et faire un semis sous serre au début du printemps. Dans ce cas, démarrer la culture en pot et en serre chaude pour transplanter quand la taille est suffisante.

 

  • Conduite de culture : Les arrosages doivent être abondants et réguliers pendant la croissance quand la plante n’est pas encore bien installée. En automne, cesser les arrosages à la chute des feuilles pour une période de repos. Une fois bien implantés, ces arbres résistent bien à la sécheresse, surtout B. galpinii  qui devrait se plaire avec les nouvelles conditions climatiques de la Côte d’Azur. L’apport d’engrais est, en principe, inutile, sauf si le sol n’est pas assez fertile, auquel cas on peut en disperser un peu sous la couronne en début de saison.

 

  • Maladies et parasites : Pas d’ennemi clairement identifié pour l’instant.

 

Fiche rédigée par Philippe Lemettais, SNHF, section Orchidées et plantes d’intérieur.

 

Saule pleureur

Photo : Barbara Mz sous licence CC.
  • Nom latin : Salix babylonica.

 

  • Famille botanique : Salicacées.

 

  • Principaux types : Cette famille comporte environ 400 espèces. Certains saules sont sans conteste des arbres, d’autres des arbustes ou même des sous-arbrisseaux comme S. retusa (saule à fleurs émoussées).

 

  • Utilisations : arbre d’ornement pour les grands espaces : parcs, grands jardins, bord des rivières et plans d’eau.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Du Caucase à la Chine.

 

  • Principales caractéristiques :Également appelé saule de Babylone, sa silhouette très particulière, avec ses longs et fins rameaux retombants, lui a valu le qualificatif de pleureur. C’est un bel arbre qui peut atteindre, une fois adulte, entre 8 et 15 m de haut. Les feuilles caduques, alternes, de forme lancéolée, sont sessiles (sans pétiole) finement dentées. Elles mesurent environ 15 cm de long. Au printemps, des fleurs sans pétales, ou chatons, apparaissent en même temps que les jeunes feuilles. Le saule pleureur étant une espèce dioïque, les fleurs mâles et femelles sont portées par des spécimens différents. Les premières sont jaunes tandis que les secondes ont une teinte verdâtre.Les sujets que l’on trouve dans les jardins sont généralement des hybrides issus de croisement entre S. babylonica et S. alba
    A noter qu’il existe une sous-espèce, le saule tortueux (S. babylonica var. pekinenesis ‘Tortuosa’) qui se caractérise par de longs rameaux ondulés utilisés en vannerie. Plus petit (5 à 10 m) que le saule pleureur, sa croissance est plus rapide.

 

  • Période de floraison : Avril-mai.

 

  • Rusticité : Résistant au froid et à la pollution mais craint la sécheresse.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : assez facile dès lors qu’il y a assez d’espace et un sol humide.

 

  • Sol : Bien que les saules ne soient pas très exigeants quant à la nature des sols, il leur faut généralement un sol humide.

 

  • Exposition : Ensoleillé, mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : Multiplication par bouture herbacée de 10 à 15cm (facile), bouture ligneuse (plus complexe) ou éventuellement marcottage.

 

  • Conduite de culture : La taille peut éventuellement être nécessaire pour lui donner une forme. La période s’étale de novembre à février. Il supporte d’être taillé en têtard.

 

  • Maladies et parasites : Maladies fongiques, chenilles.

Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement

Saule ou osier des vanniers

Photo : Paul van de Velde sous licence CC.
  • Nom latin : Salix viminalis.

 

  • Famille botanique : Salicacées.

 

  • Principaux types : Cette famille comporte environ 400 espèces. Certains saules sont sans conteste des arbres, d’autres des arbustes ou même des sous-arbrisseaux comme S. retusa (saule à fleurs émoussées).

 

  • Utilisations : Arbre d’ornement pour les grands espaces : parcs, grands jardins, bord des rivières et plans d’eau. Comme son nom l’indique, ses longs rameaux fins sont très utilisés en vannerie.

 

DESCRIPTION

  • Origine : De l’Europe à la Sibérie.

 

  • Principales caractéristiquesÉgalement appelé osier blanc, osier vert ou osier commun, le saule des vanniers est un arbre de taille moyenne (3 à 10 m de hauteur à l’âge adulte), à tronc court et à l’écorce lisse, qui produit de très longues tiges flexibles, sans ramification, lorsqu’il est rabattu en têtard. Les feuilles vert foncé, particulièrement étroites, avec un pétiole court mesurent environ 20 cm de long. Caduques, elles ne sont pas dentées et leur bord s’enroule légèrement. Au printemps, des fleurs sans pétales, ou chatons, apparaissent en même temps que les jeunes feuilles. Le saule des vanniers étant une espèce dioïque, les fleurs mâles et femelles sont séparées mais présentes sur le même arbre. Les premières sont jaunes tandis que les secondes ont une teinte verdâtre. Ces dernières donnent après fécondation des fruits en épis plus ou moins serrés. Les graines qui s’en libèrent sont soyeuses.

 

  • Période de floraison : Avril-mai.

 

  • Rusticité : Résistant au froid et à la pollution mais craint la sécheresse.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : assez facile dès lors qu’il y a assez d’espace et un sol humide.

 

  • Sol : Bien que les saules ne soient pas très exigeants quant à la nature des sols, il leur faut généralement un sol humide.

 

  • Exposition : Ensoleillé, mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : Multiplication par bouture herbacée de 10 à 15cm (facile), bouture ligneuse (plus complexe) ou éventuellement marcottage.

 

  • Conduite de culture : La taille peut s’avérer nécessaire pour conserver une proportion adéquate vis-à-vis du lieu où ils sont plantés. La période s’étale de novembre à février. Le saule des vanniers supporte d’être taillé en têtard.

 

  • Maladies et parasites : Maladies fongiques, chenilles.

Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement

Saule blanc

Photo : Andreas Rockstein sous licence CC.
  • Nom latin : Salix alba.

 

  • Famille botanique : Salicacées.

 

  • Principaux types : Cette famille comporte environ 400 espèces. Les saules sont sans conteste des arbres, d’autres des arbustes ou même des sous-arbrisseaux comme S. retusa (saule à fleurs émoussées).

 

  • Utilisations : Arbre d’ornement pour les grands espaces : parcs, grands jardins, bord des rivières et plans d’eau. La salicyline contenue dans son écorce a été à la base de la découverte de l’aspirine (acide acétylsalicylique) au XIXe siècle. Cette substance naturelle stimule également l’émission de racines et peut donc entrer dans la fabrication d’hormone de bouturage. Enfin, à l’instar de S. viminalis, ses longues tiges flexibles sont utilisées en vannerie.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Europe.

 

  • Principales caractéristiques : Également appelé saule commun ou argenté, le saule blanc a une croissance rapide qui lui permet d’atteindre jusqu’à 25 m de haut à l’âge adulte en dépit d’un tronc court, un peu penché.Ses racines superficielles et denses participent à la consolidation des berges, d’autant qu’il a la capacité de développer des racines adventives (qui prennent naissance directement sur les tiges).
    Les jeunes pousses recouvertes d’un duvet argenté donnent des rameaux grisâtres couverts d’un feuillage vert mat sur le dessus, argenté et soyeux au revers.  Les feuilles caduques sont finement dentées, d’une longueur d’environ 8 cm. 

Au printemps, des fleurs sans pétales, ou chatons, apparaissent en même temps que les jeunes feuilles. Le saule blanc étant une espèce dioïque, les fleurs mâles et femelles sont portées par des spécimens différents. Les premières sont jaunes tandis que les secondes sont verdâtres. Ces dernières donnent après fécondation des fruits en épis plus ou moins serrés. Les graines qui s’en libèrent sont soyeuses.

 

  • Période de floraison : Avril-mai.

 

  • Rusticité : Résistant au froid et à la pollution mais craint la sécheresse.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : assez facile dès lors qu’il y a assez d’espace et un sol humide.

 

  • Sol : Bien que les saules ne soient pas très exigeants quant à la nature des sols, il leur faut généralement un sol humide.

 

  • Exposition : Ensoleillé, mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : Multiplication par bouture herbacée de 10 à 15cm (facile), bouture ligneuse (plus complexe) ou éventuellement marcottage.

 

  • Conduite de culture : La taille peut s’avérer nécessaire pour conserver une proportion adéquate vis-à-vis du lieu où ils sont plantés. La période s’étale de novembre à février. Le saule des vanniers supporte d’être taillé en têtard.

 

  • Maladies et parasites : Maladies fongiques, chenilles.

Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement

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