Coréopsis

L’espèce Coreopsis tinctoria est annuelle. Care SMC sous licence CC
  • Nom latin : Coreopsis sp.

 

  • Famille botanique : Astéracées.

 

  • Principaux types : Il existe une centaine d’espèces de Coreopsis dont C. grandiflora, C. rosea (fleurs roses), C. verticillata (feuillage très divisé), C. lanceolata, C. tinctoria (annuel).

 

  • Utilisations : En massifs, plates-bandes, fleurs à couper, bac, jardinières pour les variétés les plus courtes.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Amérique du Nord.

 

  • Principales caractéristiques : La hauteur varie entre 30 et 130 cm. La plupart sont vivaces. Les fleurs sont souvent d’un jaune vif aux pétales dentés. Elles peuvent être de couleur pourpre, rose ou bicolore jaune et brun, simples à doubles suivant les variétés. Plante mellifère et très florifère.

 

  • Période de floraison : De la fin du printemps jusqu’aux gelées.

 

  • Rusticité : Les coréopsis vivaces sont très résistants au froid, C. verticillata l’est particulièrement à la sécheresse.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Poreux et bien drainé. Terre ordinaire, un peu fraîche.
  • Exposition : Ensoleillée.
  • Semis/Plantation : Multiplication par division des touffes au début du printemps. L’opération est préconisée pour les plants de plus de trois ans afin de les redynamiser. La reproduction par semis est plus longue.
  • Conduite de culture : Prévoir un arrosage hebdomadaire en été. Retirer régulièrement les fleurs fanées pour inciter le pied à refleurir. Rabattre les touffes fin septembre pour les espèces vivaces.
  • Maladies et parasites courants : Limaces et escargots.

 

Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNHF, pour la section Plantes vivaces.

Corête du Japon

Corête du Japon, variété ‘Flore Pleno’. Daniel Lejeune/SNHF
  • Nom latin : Kerria japonica.
  • Famille botanique : Rosacées comme l’aubépine et le pommier.
  • Utilisations : En haie fleurie ou, étant donné que la plante drageonne très rapidement, en massif pour donner du relief et de la couleur.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Chine.
  • Principales caractéristiques : Arbuste vivace formant des buissons arrondis qui se couvrent de fleurs jaunes d’or au printemps. La variété type est à fleurs simples, mais la plus cultivée est la variété ‘Pleniflora’ à fleurs doubles formant de jolis pompons jaunes.
  • Période de floraison : Très abondante au printemps, remontant légèrement à l’automne.
  • Rusticité : Excellente résistance au froid.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile.
  • Sol : Le corête du Japon est très accommodant, mais réussit mieux en sol bien drainant.
  • Exposition : Soleil à mi-ombre.
  • Semis/Plantation : Pour la reproduction, le plus simple est de replanter des rejets de marcottage en fin d’été. Fin août, on peut aussi faire des boutures avec des rameaux aoûtés qui ne seront repiqués qu’à l’automne suivant.
  • Conduite de culture : Compte tenu de l’abondance des rejets, un unique pied devient rapidement une touffe dense. La floraison intervient sur les rameaux de deuxième année. Les années suivantes, elle se limite à l’extrémité des branches. Pour avoir un buisson bien fleuri, il faut donc couper les branches de deux ans après la floraison, ce qui dégage la base et favorise une floraison sur toute la longueur des branches.
    Un paillage à l’écorce de pin grossière permet de préserver une humidité suffisante sans arroser, maintient la terre meuble, et limite l’envahissement par les «mauvaises» herbes.
  • Maladies et parasites courants : Pas d’attaques massives.

 

Fiche rédigée par Philippe Lemettais, SNHF pour la section Arbres et arbustes d’ornement.

Tétragone cornue

Forest and Kim Starr sous licence CC
  • Nom latin : Tetragonia tetragonioides.

 

  • Famille botanique : Aizoacées ou Ficoïdacées.

 

  • Catégorie : Légume-feuille.

 

DESCRIPTION

  • Origine : La tétragone cornue, ou épinard de Nouvelle-Zélande, a été découverte dans ce pays à la fin du XVIIIe siècle lors des expéditions du Capitaine Cook, et introduite en Europe peu après.

 

  • Principales caractéristiques : Plante annuelle aux tiges rampantes pouvant atteindre 1 m de long. Les feuilles triangulaires sont plutôt petites, consistantes et charnues. La graine a 4 côtés (d’où ce nom de « tétragone »).

 

  • Rusticité  : Résistante, et productive à une période de l’année ou l’épinard pousse peu ou mal. Elle a aussi l’avantage de ne pratiquement pas monter à graines, même en période chaude.

 

  • Qualités nutritives : Riche en vitamine C et en protéine. Tous les accommodements de l’épinard sont adaptés à la tétragone : cuite à l’eau ou à la vapeur, à la crème, sautées à la poêle ou à déguster cru en salade pour les jeunes feuilles. À noter qu’elle se congèle aussi fort bien.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Si la tétragone peut s’accommoder d’un sol pauvre, elle ne donnera de vrais résultats que dans un terrain riche en humus et pas trop acide.

 

  • Exposition : Soleil à mi-ombre.

 

  • Semis/Plantation : Semer en place dès que les gelées ne sont plus à craindre. Prévoir des poquets de 2 ou 3 graines espacés de 70 à 80 cm en tous sens, car chaque pied peut occuper jusqu’à 1 m². La levée est parfois capricieuse. Avant de semer, faites tremper les graines dans l’eau pendant 24 heures ou mouillez bien la terre. Dans tous les cas, maintenir humide jusqu’aux premières pousses. Un sol bien réchauffé sera plus favorable.

 

  • Conduite de culture : La tétragone ne demande aucun soin particulier. Mais, si elle est moins sensible à la sécheresse et à la chaleur que l’épinard, elle craint les premières gelées d’automne. De bons arrosages en cas de forte chaleur permettront de favoriser la production des feuilles. Des binages réguliers seront bénéfiques.

 

  • Maladies et parasites courants : À part les limaces, la tétragone n’a aucune maladie ni ravageur connu.

 

  • Récolte : Au fur et à mesure des besoins à partir de juin jusqu’aux gelées. Comme pour les épinards, cueillir feuille par feuille en choisissant les plus belles. En profiter pour pincer l’extrémité des tiges pour favoriser la ramification et obtenir des feuilles plus grandes.

 

Fiche rédigée par Jean-Marc Muller, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Micocoulier de Provence

Meneerke bloem sous licence CC.
  • Nom latin : Celtis australis
    Le nom Micocoulier est un mot provençal. En grec moderne il s’appelle mikrokukki, mikrokoukouli ou melikoukkia. Ce nom a été emprunté par l’occitan au grec médiéval et il a subi quelques transformations phonétiques. Micacoulié est attesté dans le département de l’Hérault, milicouquié dans le Gard.
  • Famille botanique : Cannabacées (anciennement Ulmacées).

 

  • Principaux types : Le genre Celtis regroupe 80 espèces d’arbres ou d’arbrisseaux monoïques (fleurs mâles et femelles séparées sur le même individu) présentes surtout en zone tropicale. Citons parmi les principales : C. africana, C. integrifolia, C. sinensis ou micocoulier de Chine et C. occidentalis ou micocoulier de Virginie.
  • Utilisations : A la fois dur et souple, le bois du micocoulier de Provence, sert à confectionner des manches d’outils ou des fourches traditionnelles, comme c’est encore le cas à Sauves, dans le Gard. Ses branches élastiques fournissent un matériau particulièrement adapté à la fabrication de manches de fouet, cravaches, instruments de musique, roues de charrette et cannes à pêche. A cette fin, l’arbre est arrosé pour accélérer sa croissance. Les branches sont fendues pour n’en conserver que le pourtour dont les lamelles sont encore assouplies à la vapeur avant d’être tressées.Il subsiste à Sorède, dans les environs de Perpignan, un atelier qui est peut-être le dernier au monde à travailler le micocoulier comme on le faisait dès le XIIIe siècle dans la région, pour la fabrication de fouets.Le feuillage pouvait servir autrefois de fourrage et la racine fournissait une teinture jaune.Les fruits du micocoulier sont encore parfois utilisés pour fabriquer des desserts et des produits de boulangerie.Résistant bien à la pollution, on l’utilise comme arbre d’alignement ou comme arbre d’ornement dans les communes du sud de la France, notamment à Nîmes dès le XVIIIe siècle. Mais il est aussi planté plus au Nord, comme dans les rues de Paris où il est commun. Il remplace de plus en plus les marronniers et les ormes malades.Enfin, le micocoulier se prête très bien à la réalisation de bonsaïs très esthétiques.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Europe du sud (spontané en Provence) et Asie mineure.
  • Principales caractéristiques :  Le micocoulier de Provence est un grand arbre d’ornement à feuilles caduques, très apprécié dans le paysage méditerranéen où il peut vivre jusqu’à à 600 ans. Au fur et à mesure de son développement, il prend un port arrondi et étalé et peut atteindre 15 à 25 m en hauteur et 8 à 10 m en diamètre dans son milieu d’origine (Europe du Sud et Asie mineure). Dans les régions fraîches, il forme un petit arbre.Élancé et régulier, le tronc qui atteint facilement 1 m de diamètre, montre à la base d’importants contreforts. Il est recouvert d’une écorce grise marquée de protubérances qui ressemble à celle du hêtre. Ses racines sont profondes.Les feuilles ovales, dentées et alternes sont rêches et présentent trois nervures partant de leur base. Elles ressemblent à celles de l’ortie, le nom anglais le plus courant de l’arbre est d’ailleurs nettle tree (« ortie en arbre »).
  • Période de floraison : Cet arbre monoïque donne, au printemps, de petites fleurs vertes pollinisées par le vent, unisexuées, isolées ou fasciculées par 2 à 3, les mâles par petits groupes à la base des pousses nouvelles, les femelles par 1 à 3 à l’aisselle des feuilles.Charnus, les fruits (drupes), ou micocoules, sont consommés depuis l’Antiquité comme en attestent des fouilles archéologiques réalisées en Ardèche. Ils renferment un noyau gros et dur, et sont très appréciés par la faune.
  • Rusticité : Bien adapté au climat méditerranéen, il tolère les périodes de sècheresse. Il peut supporter les climats plus froids avec des gelées courtes de -10°C à -15°C.

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Arbre facile à cultiver, mais sa croissance n’est pas très rapide.
  • Sol : Le micocoulier apprécie les sols humides mais bien drainés.
  • Exposition : Plein soleil obligatoire car il ne supporte pas l’ombre.
  • Semis/Plantation : Le micocoulier peut se multiplier par semis sous châssis ou en pépinière à l’automne. Après stratification (passage au froid) des graines dans du sable, la germination peut demander 1 an à 1 an et demi.
  • Conduite de culture : Lors de la plantation, il faut le tuteurer et l’arroser si l’été devient caniculaire. Une taille peut être pratiquée lorsque l’arbre est au repos, pour supprimer les rameaux morts ou les branches enchevêtrées, afin de lui conserver un bel équilibre. Il peut être aussi cultivé en taillis pour la production de bois de manches d’outils, de fouet, de cannes.
  • Maladies et parasites courants : Le micocoulier de Provence n’a pas de maladies, nuisibles ou ennemis recensés.

 

Fiche réalisée par Jean-Christophe Villain, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Pour en savoir plus : Botanique-jardin-paysages.com: Nîmes et les Micocouliers.

Edgeworthia ou plante à papier

Yoko Nekonomania
  • Nom latin : Edgeworthia chrisantha Lindl (syn. E.papyrifera Sieb. Et Zucc ; E. tomentosa Thum).
  • Famille botanique : Thymelaeaceae.
  • Principaux types : Le genre Edgeworthia comprend 5 espèces dont quatre provenant de Chine.
  • Utilisations : En Chine et au Népal, l’écorce interne est exploitée pour la fabrication de papier traditionnel (d’où son nom) et au Japon, pour les billets de banque ! Plus simplement pour nous, l’edgeworthia est une plante très décorative et peu présente dans nos jardins, à cultiver en pleine terre dans une plate-bande abritée ou en pot.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Chine, Japon où elle pousse dans des sous- bois ouverts, aux abords des cours d’eau à des altitudes comprises entre 300 et 1600 m. Introduite en Europe à la fin du XIXe siècle, elle doit son nom à Michaël Pakenham Edgeworth (1812-1881), botaniste d’origine irlandaise.
  • Principales caractéristiques : Arbuste à feuilles caduques à croissance lente, d’environ 1,60 m de hauteur, aux rameaux souples et à l’écorce brun clair. Les feuilles, à bord entier, oblancéolées, vert foncé au revers, deviennent jaunes à l’automne. Les boutons floraux se forment l’été précédent et s’ouvrent avant l’apparition des feuilles.Quelques variétés : Edgeworthia chrysantha ‘Gigantea’ à floraison jaune est la plus vigoureuse, ‘Snow cream’ est à floraison jaune pâle, ’Sanguinea’ à floraison rouge (syn. ‘Red dragon’, ‘Akabana’) est plus frêle.
  • Période de floraison : En janvier février, selon l’exposition, sensible au gel, floraison en ombelles retombantes d’une quarantaine de fleurs tubulaires lumineuses, jaune d’or, orangées, ou plus rarement vermillon, très parfumée en fin de journée sur bois nu avant l’apparition des feuilles.
  • Rusticité : Moyennement rustique, supporte jusqu’à -10°C, adapté pour les zones climatiques de 7 à 10.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile. 
  • Sol : A planter dans un substrat acide, limono- sableux enrichi de compost, dans un sol drainant l’hiver, en pente par exemple et restant frais l’été, (gardant une humidité légère). L’installation d’une protection hivernale est recommandée selon la région.
  • Exposition : En pleine terre en situation abritée. Eviter le plein soleil en milieu de journée.
  • Semis/Plantation : Bouturage de tiges aoûtées ou séparation des rejets sont les méthodes de multiplication les plus faciles. Le semis de graines à froid est également possible mais long.
    La plantation s’effectue en début de printemps dans un sol bien drainé, acide, limoneux sableux enrichi en compost, et frais l’été. Bien arroser les deux premières années.
  • Conduite de culture : Aucune taille sur les jeunes sujets ; celle des longs rameaux pour une forme harmonieuse et la formation de bourgeons axillaires. Nettoyage du bois mort sur les sujets âgés.En pot, prévoir un bon diamètre, il convient de protéger l’edgeworthia des gelées hivernales, au sec, tandis qu’en période de pousse, la terre doit être gardée légèrement humide.
  • Maladies et parasites courants : Attaque des feuilles par la mouche blanche ou l’araignée rouge.

Fiche réalisée par Eliane de Bourmont, SNHF section Arbres et arbustes d’ornement et Fréderic Pernel

Calycanthe ou arbre aux fleurs de porcelaine

Jason Hollinger sous licence CC.
  • Nom latin : Calycanthus floridus.

 

  • Famille botanique : Calycanthacées.

 

  • Principaux types : Le genre Calycanthus comprend une seconde espèce, C. occidentalis, moins florifère que C. floridus.
  • Utilisations : Intérieur d’un massif ou en groupes dans les grands espaces. Son écorce, au puissant parfum camphré, peut être employée comme aromatique.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Sud-est de l’Amérique du Nord (Floride). Il fut introduit en Europe en 1806.
  • Principales caractéristiques : Également appelé arbre Pompadour, le calycanthe est un gros buisson à feuillage caduc atteignant 3 m de hauteur pour environ 2 m de large. Les fleurs parfumées, de couleur rouge sombre soutenu, en forme de petits nénuphars, possèdent des pétales rigides, d’où leur autre nom de « fleurs de porcelaine ».
  • Période de floraison : Juin, juillet, août (en altitude).
  • Rusticité : L’arbre aux fleurs de porcelaine supporte allègrement -20°C mais sa floraison peut être victime de gelées tardives.

 

  • Toxicité connue : Les graines sont toxiques surtout pour les bovins et les moutons.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Le calycanthe préfère les sols riches, profonds, frais et bien drainés.
  • Exposition : Soleil ou mi-ombre mais à l’abri des courants d’air froid.
  • Semis/Plantation : Le calycanthe marcotte spontanément à partir de ses branches basses lorsqu’elles touchent le sol. La plantation s’effectue de préférence à l’automne pour permettre un bon développement racinaire avant l’hiver mais elle peut aussi avoir lieu au début du printemps, notamment en zone de montagne. Prévoir un espacement d’1,20 m minimum entre deux plants. Attention à bien choisir son emplacement car le calycanthe n’aime pas être déplacé lorsqu’il est bien implanté.
  • Conduite de culture : Pensez à bien l’arroser pendant les deux années qui suivent sa plantation et à le pailler copieusement au pied. La taille, réalisée en mars ou avril, consiste à donner au buisson une forme non échevelée.
  • Maladies et parasites courants : Pas de parasites ni de maladies connues à ce jour.

 

Fiche réalisée par Albert Gouby, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Oranger doux

Photo Pussreboots sous licence CC.
  • Nom latin : Citrus sinensis.

 

  • Famille botanique : Rutacées.

 

  • Principaux types : L’oranger doux est ainsi nommé par opposition à l’oranger amer ou bigaradier (Citrus aurantium) dont on extrait de ses fleurs l’essence de néroli utilisée en parfumerie
  • Utilisations : Pour ses fruits comestibles sous plusieurs formes et sa floraison parfumée.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Asie du Sud-Est (Inde, Chine, Vietnam).
  • Principales caractéristiques : L’oranger est un arbuste au feuillage persistant pouvant atteindre jusqu’à 10 m de hauteur. en pleine terre et jusqu’à 4 m en pot. Les rameaux sont parfois épineux.Les feuilles, au bord légèrement crénelé, de forme ovale allongée sont dotées d’ailes étroites sur le pétiole.
    La floraison blanche, très parfumée a lieu en hiver et jusqu’au printemps. Les fleurs donnent des fruits à peu près sphériques de 8 à 12 cm de diamètre. Certaines espèces, comme l’orange navel, arborent sous leurs fruits une bosse ou ombilic. La maturité intervient en hiver, un an après la floraison.
    La chair de l’orange sanguine contient des pigments rouges qui n’apparaissent que si les nuits sont fraîches. Cultivées sous les tropiques ces mêmes variétés ne donnent que des fruits verts ou jaunes.
  • Période de floraison : Hiver, printemps.
  • Rusticité : L’oranger résiste jusqu’à -5°C. En dehors des régions méditerranéennes, il doit impérativement être planté en pot afin de pouvoir l’hiverner durant la mauvaise saison.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Moyenne.
  • Sol : Terre non calcaire légèrement acide, légère, riche et bien drainée. L’oranger, comme la plupart des agrumes est en effet très sensible à l’excès d’eau.
  • Exposition : Claire à très ensoleillée, protégée du vent. En hiver mettre à la lumière dans un endroit à l’abri du gel mais frais.
  • Semis/Plantation : La multiplication s’effectue par bouturage ou marcottage. Les jeunes sujets doivent ensuite être plantés à la fin de l’hiver avec un substrat spécifique pour plantes méditerranéennes.
  • Conduite de culture : Identique à tous types d’agrumes.Arroser fréquemment sans détremper et en prenant soin de laisser sécher le dessus entre deux arrosages. En hiver asperger avec de l’eau de pluie.
    – En pot : Rentrer votre oranger au mois d’octobre dans une serre ou véranda peu chauffée et limiter les arrosages. Le ressortir au mois de mai.  Tailler légèrement au printemps ou en fin d’hiver afin de l’aérer un peu et de rectifier éventuellement sont port. Apportez un engrais spécial agrumes avant floraison. Rempotez tous les 3 ans dans un pot de diamètre légèrement supérieur de quelques centimètres ; tous les 5 à 6 ans pour les sujets âgés.
    – En pleine terre : Apport de fumier déshydraté à l’aplomb de la ramure et engrais pour agrume.
  • Maladies et parasites courants : Identique à tous types d’agrumes. En cas de chlorose (jaunissement des feuilles) utilisez un engrais riche en fer.  Pour éviter les araignées rouges ou les cochenilles, placez votre arbre dans un endroit aéré.

Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNHF, pour la section Jardins potagers et fruitiers

Parrotie de Perse ou arbre de fer

Arlington National Cemetery sous licence CC
  • Nom latin : Parrotia persica.
  • Famille botanique : Hamamelidacées.

 

  • Principaux types :
    – Parrotia persica ‘Pendula’, charmant arbrisseau de 4 à 5 m, pleureur comme son nom l’indique.
    – Parrotia persica ‘Vanessa’, variété horticole ramifiée dès la base, au tronc gris et au feuillage d’automne jaune orangé (taille : 8m de haut pour 4 de large). Aime l’acidité.
    – Parrotia persica ‘Persian spire’ : feuilles panachées de pourpre, très belles couleurs d’automne virant progressivement du jaune vif au pourpre, port en colonne.
  • Utilisations : Isolé, haie bocagère, fond ou bordure de massif.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Turquie, découvert par le médecin naturaliste allemand, Friedrich Parrot, en 1829 d’où son nom.
  • Principales caractéristiques : Le parrotie de Perse est un arbre trapu de 10 m de haut environ, au tronc court, au port étalé et à la croissance lente. Son écorce est grise et lisse s’écaillent par plaques en vieillissant. Elle cache un bois particulièrement dur et dense qui lui vaut son surnom d’« arbre de fer » ou « bois de fer ».Ses ramifications importantes lui donnent un port buissonnant, massif et évasé.
    Il est surtout apprécié pour la somptueuse coloration de son feuillage pourpre, rouge orangé, à l’automne.
    C’est un arbre caduc, aux feuilles alternes, simples, entières, plus ou moins pubescentes, de couleur vert profond.
  • Période de floraison : Les fleurs en petits pompons éclosent de février à mars avant la sortie des feuilles.
  • Rusticité : Le parrotie de Perse supporte bien le froid (jusqu’à -25°C) et la sécheresse une fois installé.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Aucune.
  • Sol : Tous sols frais et bien drainés, neutres plutôt légèrement acides mais accepte aussi le calcaire.
  • Exposition : Selon les régions, ensoleillée ou mi-ombre.
  • Semis/Plantation : Planter de préférence entre novembre et mars de façon à lui permettre de bien s’installer avant les grosses chaleurs.
    Ses ramifications étant proches du sol, le marcottage est un moyen de reproduction facile.
    Le bouturage de tiges semi-aoûtées à l’étouffée est également possible.
  • Conduite de culture : L’arrosage les deux premières années est fortement recommandé. On peut également envisager une taille légère ou plus tard un élagage selon son utilisation.
  • Maladies et parasites courants : Peu sensible aux maladies et ravageurs.

Fiche réalisée par Eliane de Bourmont, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Zenobia ou muguet en arbre

Muguet en arbre de la variéyté ‘Blue Sky’. Photo : Michael Wolf sous licence CC.
  • Nom latin : Zenobia pulverulenta.
  • Famille botanique : Ericacées.

 

  • Principaux types : Deux variétés horticoles ‘Blue Sky’ et ‘Woodlanders blue’ sont particulièrement réputées.

 

  • Utilisations : En potée ou au jardin dans des massifs ombragés.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Tourbières d’Amérique du Nord.
  • Principales caractéristiques : Le zenobia est un arbuste compact à feuillage caduc pouvant atteindre 1,50 m de hauteur pour autant de large. Ses fleurs blanches en clochettes mellifères et odorantes ressemblent à celles du muguet, d’où son surnom. Le cultivar ‘Blue Sky’ se distingue par son un feuillage vert-bleuté qui se teinte de roux à l’automne tandis qie  ‘Woodlanders blue’  arbore d’opulentes fleurs de 5 à 6 cm de long.
  • Période de floraison : Mai, kuin, juillet.
  • Rusticité : Très bonne, jusqu’à moins 21°C.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Plante de terre de bruyère, le zenobia apprécie les sols humides, frais, et acides.
  • Exposition : Mi-ombre, avec soleil modéré sauf en sol tourbeux ou il supporte le plein soleil.
  • Semis/Plantation : En semis, les graines doivent subir 1 à 2 mois de froid, selon la technique dite de stratification, pour germer au printemps suivant, mais comme tous semis les caractères de la plante peuvent changer, par exemple le feuillage plus vert ou les fleurs plus petites. Le marcottage donne de meilleures chances de réussite que le bouturageIl suffit d’écorcer une branche en anneau, d’y mettre un peu d’hormone d’enracinement pour favoriser la reprise, puis de l’enterrer sans la séparer du pied mère, dans un mélange de terre de bruyère et sable.
  • Conduite de culture : Pour un port équilibré, effectuer une taille légère chaque année après la floraison.
  • Maladies et parasites courants : Pas d’ennemis connus à ce jour.

Fiche réalisée par Albert Gouby, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Hortensia grimpant du Japon

Variétés ’Moonlight’ et ’Roseum’ (à droite). Photo Didier Boos.
  • Nom latin : Schizophragma hydrangeoides
  • Famille botanique : Hydrangeacées.
  • Utilisations : Plante grimpante d’ombre, idéale pour couvrir un mur exposé au nord, garnir un arbre, ou courir sur le sol.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Corée, Japon, Taiwan, Chine (en zones boisées).
  • Principales caractéristiques : Également appelé hydrangée du Japon, le Schizophragma hydrangeoides est un arbuste grimpant à souche ligneuse qui s’accroche à son support (mur, arbre…) grâce à ses petites racines aériennes. Il peut monter jusqu’à 15 m de hauteur. Ses inflorescences plates blanches ou rosées selon les variétés dégagent un léger parfum.
  • Période de floraison : Juin-juillet.
  • Rusticité : Résistant au froid.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : S. hydrangeoides accepte tous les terrains sauf les sols sableux et pierreux qui ne retiennent pas l’eau, rendant sont arrosage difficile.
  • Exposition : Nord ou soleil levant.
  • Semis/Plantation : La multiplication s’effectue essentiellement par bouturage sur tissus jeunes en mai ou juin. La plantation se fait ensuite de préférence à l’automne avant les gelées. Pensez à bien surveiller l’arrosage la première année. La pousse de l’hortensia grimpant du Japon est lente au départ. La floraison peut n’intervenir qu’au bout de 2 ou 3 ans après la plantation.
  • Conduite de culture : Si la plante s’est trop étalée, taillez pour limiter son développement en fonction des zones couvertes (maison, mur…), de préférence pendant l’arrêt végétatif. Raccourcir les branches favorise la ramification.
  • Maladies et parasites courants : Peu fragile ; attention aux limaces sur plants jeunes et aux otiorhynques.

Fiche réalisée par Didier Boos, SNHF, pour la section Arbres et arbustes d’ornement

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