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[Actu] Décès d’Albert Gouby

Albert Gouby, membre actif de la section AAO est décédé subitement le 6 septembre 2020 dans son arboretum de Chazelles qu’il aimait tant situé dans les monts du Foretz et qu’il embellissait avec l’indéfectible soutien et l’aide de son épouse Françoise.

Passionné, il cherchait régulièrement de nouvelles variétés à acclimater dans cette région au climat rigoureux.

Il avait  obtenu le troisième prix Bonpland en 2016  et il en avait été très heureux et très fier.

L’hiver venu, il revenait dans la région parisienne et participait aux diverses activités de la section parmi lesquelles « les Fiches Plantes » dont il était un bon contributeur.

par Eliane de Bourmont, présidente de la section AAO

[Retour sur] Fleurs en Seine

 » Comme tous les ans horticulteurs, associations et visiteurs étaient au rendez-vous de Fleurs en Seine. Le beau temps nous a accompagnés tout le week-end. La SNHF était représentée par l’association Fleurs & Passions et la section cactées et succulentes.

Les visiteurs se sont arrêtés nombreux sur notre stand, tant pour profiter des animations que pour obtenir des documentations Jardiner Autrement ou des conseils.

Annie Pommeret-Guay

Fête des plantes – Saint-Jean de Beauregard

Fête des plantes, automne 2020 au château de Saint-Jean de Beauregard

  • Les carrés de plantes du stand de la SNHF
  • Olivier Galéa (Pépinière Sous un Arbre Perché) & Michel Grésille (Président de la section plantes vivaces de la SNHF)
  • Prix de la SNHF : Cardiandra hybride de la Pépinière Sous un Arbre Perché, Kervocu 29650 Guerlesquin
  • Remise des Prix et Trophées
  • Le potager du château de Saint-Jean de Beauregard
  • Le potager du château de Saint-Jean de Beauregard
  • Le potager du château de Saint-Jean de Beauregard
  • Le potager du château de Saint-Jean de Beauregard
  • Le potager du château de Saint-Jean de Beauregard
  • Le potager du château de Saint-Jean de Beauregard
  • Le potager du château de Saint-Jean de Beauregard
  • Le château de Saint-Jean de Beauregard
  • Stand Esprit Vert SARL

[Actu] L’Association régionale pour le  Fleurissement et l’Embellissement de la Région Centre Val de Loire

Par Jean-Pierre Theodon, Association Régionale du Fleurissement / ARF Centre
Créée en 1986 à l’initiative de Claude LEFORESTIER, membre d’honneur de la SNHF, l’Association Régionale pour le Fleurissement et l’embellissement des Communes de la région « Centre-Val de Loire » est aujourd’hui unique en France. Elle est mandatée par le Conseil régional pour organiser le jury régional des villes et villages fleuris sous l’égide du Conseil National des Villes et Villages Fleuris. Elle a principalement pour adhérents des collectivités territoriales, des sociétés d’horticulture, des associations, des professionnels et des particuliers.

Présidée par Roland-Marie MARCERON, l’A.R.F. « Centre-Val de Loire » attribue les trois premiers échelons du label « Villes et Villages Fleuris » : 1ère, 2e et 3e fleur, et présente au jury national les villes ou villages susceptibles d’être labellisés 4 fleurs. Son objectif principal est le fleurissement, la valorisation touristique et l’embellissement des villes et villages de la région Centre-Val de Loire.

En 2019, 330 communes sont labellisées en Région « Centre-Val de Loire ». 20 communes sont labellisées « 4 fleurs », dont une commune « fleur d’or » en 2019. 53 communes sont labellisées « 3 fleurs », 99 communes « 2 fleurs » et 131 communes « 1 fleur ».

Elle mobilise un réseau de compétences issu des sociétés d’horticulture, des professionnels du secteur public ou privé de l’horticulture et du tourisme, sur la base du bénévolat.

Elle conduit des actions comme :

  • Apporter un soutien aux actions de fleurissement et proposer des solutions techniques relatives à l’embellissement du cadre de vie en privilégiant développement durable et biodiversité ;
  • Permettre une collaboration et des échanges constructifs entre tous les acteurs : élus, agents communaux et membres des jurys ;
  • Développer des actions vers la communauté scolaire pour inciter les jeunes à planter des arbres et à respecter la nature ;
  • Organiser des formations spécifiques en lien avec le Centre National de la Fonction Publique Territorial, à l’image de celle consacrée à la présence de l’arbre en ville prévue prochainement.

Une charte de l’arbre est proposée aux communes qui souhaitent travailler sur la préservation et le développement de leur patrimoine arboré. 60 communes ont déjà signé cette charte. La Région « Centre-Val de Loire » est la seule région à proposer une charte de l’arbre commune à toutes les collectivités.

Chaque année, l’A.R.F. « Centre-Val de Loire » organise les Assises Régionales de l’Embellissement et du Cadre de Vie des Communes, dans une ville différente d’un des 6 départements de la Région.  C’est un rendez-vous régional qui accueille plus de 500 visiteurs et qui permet aux professionnels de l’horticulture, de l’aménagement urbain et du cadre de vie (60 à 80 partenaires exposants chaque année) de rencontrer élus et agents territoriaux des communes, tout particulièrement les plus petites d’entre elles. Le but de ces assises est d’échanger et de mettre en commun le savoir-faire et les expériences des uns et des autres pour faire progresser les équipes municipales et leurs personnels jardiniers et d’entretien, et ainsi contribuer à l’amélioration du cadre de vie et de l’attractivité touristique régionale.

Un thème différent chaque année permet d’organiser des forums et de débattre sur des sujets qui sont liés à l’environnement. Initialement prévue le 1er octobre 2020 à Joué-lès-Tours en Indre et Loire, les assises consacrées à la relance des filières paysagère et touristique après le confinement ont été reportées. La nouvelle date vous sera communiquée prochainement sur le site de www.arf-centre.com

Par le passé, bien d’autres thèmes ont été abordés.

  • À Tours, en 2014, « paysage et végétal, sources de bien-être ».
  • À Chartres, en 2015 : « Pour évoluer, changeons nos habitudes ! ».
  • À Bourges, en 2016, « La ville en vert : enjeux sociaux et patrimoniaux ».
  • À Blois, en 2017, « Des fleurs au jardin c’est magique ! ».
  • À Saint-Cyr-en-Val, en 2018, « Dynamique des territoires par le végétal ».
  • À Châteauroux, en 2019, « Mutualisation des ressources et implication citoyenne : l’évolution au cœur des espaces verts .

L’A.R.F. « Centre-Val de Loire » est élue de longue date au Comité Fédérateur où elle est représentée par Jean-Pierre THEODON, administrateur, après l’avoir été par ses anciens Présidents : Claude LEFORESTIER et Jacques RICHARD.

Pour en savoir plus : https://www.arf-centre.com/fr/

Journée de formation organisée par l’ARF
Assises régionales de Fleurissement Châteauroux 2019

ARF Centre, Assises Régionales du Cadre de Vie et de l’Embellissement des Communes
158 bis rue de la Motte
45590 SAINT CYR EN VAL
Tél : 07 83 23 47 34
Mail : contact@arf-centre.com

Palmarès de la 12e édition du GPR

GRAND PRIX toutes catégories
LANDLUST® ‘Kortuberlou’
BUISSON À FLEURS GROUPÉES

Ce rosier très vigoureux présente une grande densité de floraison, un feuillage dense et brillant, ses fleurs, très colorées du jaune au rose soutenu ont beaucoup de charme. Il présente une grande résistance aux maladies et est remontant.

Obtention > KORDES

Les 1ers PRIX par catégorie…

BUISSON À GRANDES FLEURS
HENRYANE DE CHAPONAY® ‘Ora 351’

Ce rosier compact, florifère et très résistant aux maladies porte de très grandes fleurs bicolores, à la luminosité incomparable. Le flamboiement de jaune et d’orange est mis en valeur par un joli feuillage vert sombre.

Obtention > Roseraie ORARD

BUISSON À FLEURS GROUPÉESELEGANCE® Française Meithatie

Ce rosier présente une fleur élégante, d’un magnifique rose magenta, il allie la beauté de la rose traditionnelle turbinée et la résistance aux maladies, sa floraison est généreuse tout au long de la saison, son feuillage est d’un vert mat foncé. La fleur exhale un parfum puissant de rose de Damas avec une magnifique douceur sucrée mêlée au parfum fruité des cerises.

Obtention > MEILLAND

PAYSAGE‘Traliketch’

Ce rosier plein de charme présente un buisson homogène couvert d’une grande densité de  petites fleurs rouges avec un cœur clair. Il est très résistant aux maladies.

Obtention > Christophe TRAVERS
(Pépinières de la Saulaie)

PRIX DU PARFUMHENRI DELBARD® ‘Delclaudibi’

Cette rose a le charme d’une rose ancienne avec ses nombreux pétales, ses coloris de l’orange soutenu au jaune et au rose évoquent un coucher de soleil, elle exhale un parfum soutenu, complexe de notes d’agrumes puis de rose et de mangue, enfin de notes de feuilles et gazon frais. Le rosier est vigoureux et résistant aux maladies.

Obtention > Georges DELBARD

PRIX COUP DE CŒUR DU JURYLA REINE DE LA NUIT® ‘Delstrilum’

Ce rosier plein de charme au coloris subtil de rose et rouge panaché, strié de sombre et de blanc est très résistant aux maladies. Très florifère, chaque branche porte jusqu’à plus d’une dizaine fleurs.

Obtention > Georges DELBARD

Retour en images sur le stage « Peindre les fleurs à la manière de Maria Sybilla Merian »

Anna Maria Sibylla Merian (1647 Francfort-sur-le-Main, 1717 Amsterdam) est une naturaliste et une artiste peintre. Elle mit son talent de dessinatrice, acquis au sein d’une famille d’éditeurs et d’illustrateurs célèbres, au service des observations naturalistes très détaillées qu’elle conduisit notamment sur la métamorphose des papillons.

En 1699, à 52 ans, elle partit avec sa plus jeune fille faire un grand voyage exploratoire de deux ans au Suriname pour y étudier la faune et la flore tropicale sud-américaine. L’une des raisons de son départ est son besoin d’observer les papillons vivants. Ce voyage lui procura la matière de son ouvrage le plus important et le plus célèbre sur les métamorphoses des insectes.

Son travail a été redécouvert à la fin du XXe siècle.
Ses dessins de plantes, serpents, araignées, iguanes et coléoptères tropicaux exécutés de sa main sont aujourd’hui encore considérés comme des chefs – d’oeuvre et sont collectionnés par les amateurs du monde entier. Ses illustrations se distinguent par leur finesse et leurs couleurs et la présence des animaux contribuent à leur animation. Elle a dessiné au fusain, puis travaillé à l’aquarelle sur velin.

Au-delà de son oeuvre artistique et de l’influence (relative) de son oeuvre scientifique, Merian est remarquable car elle est l’un des très rares exemples de femme naturaliste et voyageuse.

Objectifs du stage

Elaborer une composition dans l’esprit dans planches de Mérian, mêlant fleurs, branches, insectes, pierres, coquillages, tout en essayant d’harmoniser couleurs et motifs.

Elisabeth Vitou

Les travaux des élèves

Actualités Juin Juillet

Le mot du Président

Chères adhérentes, chers adhérents,

Enfin, nous y voilà ! L’amélioration de la situation sanitaire de notre pays nous permet d’envisager une reprise progressive de nos activités. Tous nos salariés ont réintégré leur poste de travail à la SNHF le lundi 29 juin au matin.

Bien entendu, la plus grande prudence reste de mise. N’oublions pas trop vite les saines recommandations : gestes protecteurs et distanciation physique. Restons vigilants en ayant à l’esprit ce vieil adage de Lao-Tseu : « Quand la crainte ne veille pas, il arrive ce qui était à craindre. »

Comme il fallait s’y attendre, à l’issue des vacances d’été, les mois de septembre et d’octobre seront particulièrement chargés en réunions et manifestations horticoles. Toutefois deux dates doivent être prioritaires dans vos agendas : le jeudi 24 septembre pour notre assemblée générale, et le vendredi 25 septembre pour le colloque du conseil scientifique. Nous vous attendons nombreux pour ces deux belles journées qui se dérouleront dans nos locaux de la rue de Grenelle.

Le premier conseil d’administration post-déconfinement

Le premier conseil d’administration post-déconfinement s’est tenu le 1er juillet 2020, en présence des 2/3 des administrateurs ravis de ces retrouvailles. Il est à noter que la composition de notre conseil se trouve légèrement modifiée en raison du changement de deux titulaires.
Au titre du collège 2, association HORTIS : Elisabeth Fournier est remplacée par Louis Tissier, ancien responsable du service Espaces Verts et Nature à l’eurométropole et à la ville de Strasbourg.
Au titre du collège 4, ville du Mans : Bernard Breux est remplacé par Denis Frelat, Directeur du service Nature en ville de la ville du Mans.

Nous leur souhaitons la bienvenue parmi nous, tout en remerciant également Bernard Breux et Elisabeth Fournier pour tout le temps qu’ils ont consacré à la SNHF.

A l’ordre du jour de ce conseil : l’analyse économique et financière du bilan 2019, le budget prévisionnel 2020, la refonte des statuts dans le cadre de la réflexion « Demain, la SNHF ! », et la préparation du congrès 2020.

La crise sanitaire, un accélérateur de tendance

Dans la lettre d’information du mois de mai, je vous écrivais que les leçons à tirer de cette crise seront multiples pour la SNHF. En fait la crise sanitaire a joué comme un accélérateur de tendance. Je voudrais y revenir brièvement, au moins sur trois points :

  1. Pendant la période de confinement, un certain nombre de réunions se sont tenues en visioconférence (comité fédérateur, bureaux). Elles ont rencontré un vif succès auprès des participants qui ont su s’adapter à cette technologie, un peu complexe à assimiler pour certains d’entre nous, mais qui s’est avérée à la portée de tous avec un peu de concentration et d’explications. Le principe des réunions à distance doit être développé car il permet une incontestable économie de temps, d’argent et d’énergie.
  2. Le télétravail doit aussi être envisagé désormais plus largement, aussi bien pour les salariés que pour les bénévoles actifs. Toutefois ce choix imposera une nouvelle organisation du travail, avec une mise en place de méthodes rigoureuses de contrôle et d’évaluation des tâches ainsi effectuées. Cette formule présente aussi le grand intérêt de réduire la contrainte du temps passé dans les transports.
  3. La conception des nouveaux bureaux que nous projetons devra impérativement tenir compte du risque pandémique et des nouvelles formes de travail. N’hésitons pas à imaginer les locaux du futur, aussi bien pour notre propre usage que pour ceux destinés à la location.

Nous aurons naturellement l’occasion d’en reparler. En attendant, je vous souhaite un bel été et vous prie de croire en mon amical dévouement.

Dominique DOUARD, Président

Bienvenue à nos deux nouveaux collaborateurs

Maxime CUMUNEL,

Directeur

Prendre la direction d’une vénérable institution n’est jamais chose aisée. J’aborde ma prise de poste avec l’humilité du jardinier confronté aux aléas de la nature et avec l’ambition de celui qui plante pour ses successeurs, puisque j’aurais l’honneur, sous la houlette des dirigeants de cette société savante et avec le soutien de ses personnels comme de ses nombreux bénévoles, dont je salue l’engagement et la fidélité, de jeter les bases du troisième siècle de la SNHF, dont nos successeurs auront à récolter les fruits.

Mes précédents postes m’on conduit à diriger ou co-diriger successivement une grande, du moins par l’image et l’enjeu, association patrimoniale et une fondation consacrée au développement agricole dans les pays en développement, sous la houlette, notamment, du groupe Crédit Agricole.

Patrimoine et impact auprès de la société civile constituent deux racines de la SNHF et ma transition vers cette société était, dès lors, presque évidente, confronté à l’universalité de la question du jardinage.

Universel, le jardin l’est par sa pratique, du balcon fleuri des citadins aux plus beaux jardins savants et aux pépinières, en passant par les jardins ouvriers, tous vecteurs d’émotions ou de rencontres qui forgent d’heureux souvenirs. La jardin est également au cœur de notre culture générale, à commencer par le jardin d’Eden, lieu du commencement et, étymologiquement, des délices, à celui de Gethsémani, jardin de la Passion, ou à celui de la Résurrection. La philosophie et les arts y trouvent, enfin, leurs plus belle expressions, ce dont témoignent les initiatives de la SNHF, sa bibliothèque, ses voyages ou ses prix.

J’ai eu la chance de grandir dans une famille qui voit le jardin comme vecteur de beauté, de santé, de gout et de sens, la joie aussi d’évoluer entouré de vrais amateurs ds jardins. A ce titre, je veux rendre un hommage appuyé à Béatrice de Andia, dont les jardins ligériens, construits ex nihilo comme un hommage à cette si belle province et comme réceptacle des cultures du monde. Ce message d’universalité et de beauté a considérablement marqué mon histoire personnelle et restera gravé dans mes souvenirs le jour où, peut être, ce jardin – car rien n’est plus éphémère que cet art – n’existera plus que dans les quelques ouvrages. C’est par lui, en tout cas, que j’ai connu la SNHF, puisque son potager a reçu en 2010 le grand prix du concours national des jardins potagers.

De la SNHF, j’ai été sensible à l’effort de diffusion de la connaissance auprès des jardiniers amateurs de notre pays qui doivent apprendre des meilleurs pour faire face aux enjeux climatiques ou écologiques, si cruciaux pour les jeunes générations au sein desquels se recruterons les bataillons de jardiniers du siècle en cours. C’est un enjeu auquel je suis, depuis longtemps, sensibilisé et qui explique mon parcours, tant dans l’univers du patrimoine monumental qu’en matière de lutte en faveur d’agricultures plus durables, mais aussi plus performantes économiquement, dans les pays du Sud.

Historien de formation, mais également communiquant et sensible aux enjeux socio-politiques, je vois à quel point est profonde l’aspiration de notre société à trouver su sens en revenant aux fondamentaux de l’humanité, à se nourrir mieux, à réduire son impact sur le vivants et à mieux nous intégrer à nos écosystèmes, je me félicite d’avoir rejoint la SNHF qui peut en la matière jouer un rôle central dans le XXIe siècle. C’est l’intuition brillante de ses fondateurs en 1827 que j’aurais la charge et l’honneur de contribuer à prolonger.

Mégane PULBY

Responsable bibliothèque, patrimoine et mécénats

Nouvelle recrue sur le poste de responsable bibliothèque, patrimoine et mécénats, je suis ravie d’intégrer l’équipe de la SNHF et de poursuivre mon aventure avec le monde végétal. Mes ambitions sur ce nouveau poste sont de structurer et pérenniser les multiples axes de la bibliothèque, développer son identité, sa réputation et sa notoriété auprès d’un public varié et bien sûr travailler sur de nombreux projets des différentes commissions de la SNHF afin de m’enrichir de l’ensemble de ses expertises.

Originaire de l’Aube, je suis diplômée des métiers des bibliothèques et de la documentation avec un master à la suite d’une licence de Lettres Modernes spécialisée dans l’information, la culture et les médias.

J’ai débuté ma carrière à Grenoble dans un laboratoire de géoscience du CNRS en tant qu’assistante ingénieur de recherche. Promouvant l’accès libre aux données de la Recherche, je travaillais essentiellement sur l’information scientifique et technique. J’ai également été documentaliste pour la Commission Internationale pour la Protection des Alpes, une ONG qui œuvre pour interpeller, alimenter et éclairer la décision publique. Je me souviens notamment des courbatures lors des lendemains des réunions d’équipe qui avaient le charme de se dérouler en pleine nature, souvent sur le massif de la Chartreuse.

D’un profil initialement orienté vers les publics, la communication et le numérique, j’ai fait mon entrée par la suite dans le réseau dense des bibliothèques universitaires. Tout d’abord à Lyon puis à Paris où j’ai assuré la fonction de responsable communication au sein de la plus grande bibliothèque du Quartier latin. C’est à cette époque que j’ai commencé à explorer mon penchant pour la nature. Du dessin botanique et anatomique (rapidement abandonné suite à un manque de talent évident) à la création de mon premier herbier (mon loisir privilégié lorsque je quitte Paris), mon rapport au végétal était émotionnel avant d’être intellectuel.

J’ai quitté ces différents postes pour rejoindre un établissement que j’affectionne tout particulièrement : le Muséum national d’Histoire naturelle. Entourée de textes et d’iconographies où se mêlent exigence scientifique et émerveillement artistique, j’avais pour mission la gestion de la diffusion des collections documentaires, archivistiques et artistiques du Muséum ainsi que le renseignement spécialisé autour des collections patrimoniales.

[Revoir] Le Webinaire#4 “Santé des plantes : ressources naturelles et biologie contemporaine”

Les stimulateurs de défense des plantes, Marie Noëlle Brisset, Directrice de Recherche, INRAe,

Approche intégrée de la sélection pour la résistance chez le pommier, François Laurens, Ingénieur de recherche, INRAe,

L’utilisation de la fibre de bois pour diminuer les risques d’hydrophobie des substrats tourbeux, Stan Durand, lauréat du prix de projet de la SNHF.

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Intervenants

Marie Noëlle Brisset

Marie-Noëlle Brisset est directrice de recherche INRAE à l’UMR IRHS d’Angers. Elle anime un groupe spécialisé dans les stimulateurs de défense du pommier. Les recherches s’étendent de l’exploration du mode d’action en laboratoire aux essais en verger, en collaboration avec l’unité expérimentale horticole de l’INRAE d’Angers.

Les stimulateurs de défense des plantes

Les SDP (ou stimulateurs de défense des plantes) vise à induire le système immunitaire des plantes pour qu’elles se défendent elles-mêmes contre les bioagresseurs. La protection qu’ils procurent n’est souvent que très partielle et variable, en raison de nombreux facteurs qui affectent leur efficacité. Tout le défi est de comprendre comment optimiser et fiabiliser l’utilisation de ces composés pour qu’ils deviennent des acteurs de la réduction des pesticides.

François Laurens

François Laurens ingénieur de recherche INRAE conduit des recherches sur l’amélioration génétique du pommier. Il a coordonné plusieurs programmes internationaux. De plus, il a largement contribué à l’ensemble de l’amélioration des connaissances génétiques sur cette espèce.
Son objectif est de conduire une approche globale de l’amélioration des cultures combinant l’agronomie, la phytopathologie et la génétique.

Approche intégrée de la sélection pour la résistance chez le pommier

L’objectif des programmes d’amélioration génétique du pommier à travers le monde est de créer des variétés productives, de grandes qualités organoleptiques et nécessitant le moins de traitements phytosanitaires possibles.

Au cours des 20 dernières années, des réseaux internationaux ont permis d’accéder à une connaissance fine du génome du pommier et de développer des outils moléculaires pour mieux appréhender les principaux caractères agronomiques, en particulier la résistance aux stress biotiques.

Les quelques variétés résistantes à la tavelure aujourd’hui commercialisées ne possèdent pas à proprement parler de résistance durable à la tavelure. Certaines commencent à connaître un beau succès commercial. Elles sont plantées à grande échelle sans problèmes significatifs de contournement grâce aux recommandations des agronomes et des pathologistes.

Stan Durand

2014-2019 : Ingénieur en horticulture Agrocampus Ouest, spécialité: Agrosystèmes : conception et évaluation. Mémoire de fin d’étude sur la ré humectation des substrats à base de tourbe et de fibre de bois. Au sein de l’UP EPHor à Agrocampus Ouest en collaboration avec Klasmann-Deilmann France.
Actuellement en 1ère année de thèse « Expliquer et contrôler les propriétés physiques et l’efficience de l’eau dans les substrats horticoles par l’étude de leur texture » dans l’UP EPHor à Agrocampus Ouest.

L’utilisation de la fibre de bois pour diminuer les risques d’hydrophobie des substrats tourbeux

Les tourbes, acquièrent un caractère hydrophobe lors de leur dessiccation, conduisant à une dégradation de leurs propriétés physiques. De plus, l’utilisation des tourbes, pose des problèmes environnementaux.

Notre travail s’est penché sur un matériau durable, la fibre de bois, afin d’en étudier sa mouillabilité et l’influence de son incorporation sur l’aptitude à la ré humectation de mélanges à base de tourbes, en fonction de leur état d’hydratation.

Les résultats montrent que les tourbes voient leur capacité à se réhumecter diminuer en lien avec l’intensité de dessiccation. A l’inverse, la fibre de bois demeure hydrophile. Une proportion croissante de fibre de bois ajoutée à la tourbe va de pair avec une amélioration de la reprise en eau.

L’ensemble de nos résultats accrédite donc l’usage de fibre de bois, matériau renouvelable et hydrophile, dans les mélanges à base de tourbe.

Animateurs

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Ensuite, Yvette Datté est entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Puis, elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, Yvette Dattée est membre de l’Académie d’Agriculture de France. Elle est aussi Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Jean Luc Regnard

Professeur émérite de l’Institut Agro / Montpellier SupAgro,
Agronome, Docteur de 3ème cycle, HDR, UMR AGAP Montpellier.

Comité Technique de la sélection des Plantes cultivées (CTPS), dans la section arbres fruitiers (1984-2019). Puis, Comité Stratégique et Directoire Opérationnel du GIS Fruits (2012-2020). Ensuite Groupe formation, pour le 31e Congrès International d’Horticulture, ISHS (Angers, 2022). Référent de l’Ecole doctorale GAIA Montpellier, filière Biologie. Actuellement, plus de 50 publications à Comité de lecture.

Jean-Luc Regnard a été membre du Conseil scientifique de la SNHF, de 2004 à 2010. Depuis 2010, il est membre correspondant.

[Revoir] Le Webinaire #3 “Santé des plantes, ressources naturelles et biologie contemporaine”

Les mécanismes de défenses chez les plantes, Alia Dellagi, Professeur AgroParisTech,

Les substances naturelles pour la bio-protection des plantes, Ali Siah, UMR-Trans-frontalière INRAE 1158 BioEcoAgro, Institut Charles Viollette, ISA-Yncréa Hauts-de-France,

Le microbiome des plantes, Aurélie Deveau, Chargée de recherche, INRAe.

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Intervenants

Alia Dellagi

Professeur à AgroParisTech Institut Jean-Pierre Bourgin, UMR1318 INRAe-AgroParisTech.

Ingénieur agronome de l’Institut National Agronomique de Tunisie en 1992, diplômée d’Agronomie Approfondie en « Microbiologie et génétique des microorganismes » puis Docteur de l’INA-PG sur « Le rôle des sidérophores de la bactérie phytopathogène Erwinia amylovora dans son pouvoir pathogène sur pommiers ». Recrutée en tant que Maitre de Conférence à l’INA-PG après un postdoc au Scottish Crop Research Institute en Ecosse sur les « Mécanismes de défense de la pomme de terre vis à vis du mildiou et de la jambe noire » et nommée Professeur à AgroParisTech en 2018. Ses recherches ont porté sur les mécanismes de défense en lien avec l’homéostasie du fer et plus récemment, sur les microorganismes bénéfiques permettant d’améliorer la nutrition azotée des plantes cultivées telles que le maïs. Actuellement co-responsable du Master 2 Sciences du Végétal de l’Université Paris Saclay et directrice adjointe de l’Ecole Universitaire de Recherche Saclay Plant Sciences (EUR-SPS).

Les mécanismes de défenses chez les plantes

Les plantes sont capables de reconnaître les microorganismes potentiellement pathogènes ou potentiellement bénéfiques, grâce à des mécanismes sophistiqués. Les bioagresseurs s’adaptent au cours de l’évolution aux défenses mises en place par leurs hôtes. Il existe donc une course poursuite entre les plantes et leurs bioagresseurs à l’échelle du temps. La connaissance des mécanismes d’évolution et de mise en place des défenses chez les plantes peut être exploitée pour mieux gérer les maladies des plantes. Nous ferons une rétrospective de ces mécanismes biologiques et des moyens de les utiliser en agricultures.

Ali Siah

Professeur, UMR-Transfrontalière INRAE 1158 BioEcoAgro, Institut Charles Viollette, ISA-Junia.

Ali Siah est Professeur en Pathologie végétale et biocontrôle depuis 2009 à ISA-Junia et l’UMR-Transfrontalière INRAE 1158 BioEcoAgro. Il est animateur de l’axe transversal « Biocontrôle » de l’UMR BioEcoAgro et il est responsable de la Team Plant pathology and biocontrol au sein de l’ISA-Junia. Ali Siah travaille depuis de nombreuses années sur l’efficacité et les modes d’action des composés de biocontrôle sur le pathosystème modèle blé-Zymoseptoria tritici.

Les substances naturelles pour la bio-protection des plantes

Cette présentation vise à décrire, par quelques exemples concrets, les substances naturelles utilisées en bio-protection des plantes contre les agents phytopathogènes, leurs origines et leurs principaux modes d’action. Les enjeux liés à leur développement ainsi que les freins et les leviers pour leur utilisation à grande échelle par les producteurs seront abordés.

Aurélie Deveau

Chargée de recherche INRAE Centre Nancy Grand Est.

Chargée de recherche à l’INRAE depuis 2011 au sein de l’UMR Interactions Arbres Micro-organismes (Centre Nancy Grand Est), les travaux d’Aurélie Deveau portent sur la compréhension des mécanismes de formation et de la régulation du microbiote racinaire chez les arbres. Elle s’intéresse également aux rôles et aux mécanismes des interactions entre micro-organismes, notamment bactérie-champignons et bactéries-bactéries.
Plus d’info sur : https://mycor.nancy.inra.fr/IAM/?page_id=704

Le microbiome des plantes

Le microbiote des plantes leur rend de nombreux services en participant à leur nutrition, en les protégeant des invasions par les pathogènes ou en atténuant l’effet de stress environnementaux telle que la sécheresse. Au cours de cette présentation, nous définirons ce qu’est le microbiote, comment il se forme et interagit avec les plantes et enfin quelles perspectives appliquées peuvent être envisagée.

Animateurs

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Jean-Louis Hilbert

Professeur à l’Université de Lille et directeur adjoint de l’UMR transfrontalière 1158 INRAE BioEcoAgro.
Directeur de l’Institut Charles Viollette composée de 4 tutelles que sont l’Université de Lille, l’Université d’Artois, l’ULCO et le groupe YNCREA-ISA Lille. Ses activités de recherches concernent le métabolisme spécialisé des végétaux.