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[Revoir] Le Webinaire#4 “Santé des plantes : ressources naturelles et biologie contemporaine”

Les stimulateurs de défense des plantes, Marie Noëlle Brisset, Directrice de Recherche, INRAe,

Approche intégrée de la sélection pour la résistance chez le pommier, François Laurens, Ingénieur de recherche, INRAe,

L’utilisation de la fibre de bois pour diminuer les risques d’hydrophobie des substrats tourbeux, Stan Durand, lauréat du prix de projet de la SNHF.

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Intervenants

Marie Noëlle Brisset

Marie-Noëlle Brisset est directrice de recherche INRAE à l’UMR IRHS d’Angers. Elle anime un groupe spécialisé dans les stimulateurs de défense du pommier. Les recherches s’étendent de l’exploration du mode d’action en laboratoire aux essais en verger, en collaboration avec l’unité expérimentale horticole de l’INRAE d’Angers.

Les stimulateurs de défense des plantes

Les SDP (ou stimulateurs de défense des plantes) vise à induire le système immunitaire des plantes pour qu’elles se défendent elles-mêmes contre les bioagresseurs. La protection qu’ils procurent n’est souvent que très partielle et variable, en raison de nombreux facteurs qui affectent leur efficacité. Tout le défi est de comprendre comment optimiser et fiabiliser l’utilisation de ces composés pour qu’ils deviennent des acteurs de la réduction des pesticides.

François Laurens

François Laurens ingénieur de recherche INRAE conduit des recherches sur l’amélioration génétique du pommier. Il a coordonné plusieurs programmes internationaux. De plus, il a largement contribué à l’ensemble de l’amélioration des connaissances génétiques sur cette espèce.
Son objectif est de conduire une approche globale de l’amélioration des cultures combinant l’agronomie, la phytopathologie et la génétique.

Approche intégrée de la sélection pour la résistance chez le pommier

L’objectif des programmes d’amélioration génétique du pommier à travers le monde est de créer des variétés productives, de grandes qualités organoleptiques et nécessitant le moins de traitements phytosanitaires possibles.

Au cours des 20 dernières années, des réseaux internationaux ont permis d’accéder à une connaissance fine du génome du pommier et de développer des outils moléculaires pour mieux appréhender les principaux caractères agronomiques, en particulier la résistance aux stress biotiques.

Les quelques variétés résistantes à la tavelure aujourd’hui commercialisées ne possèdent pas à proprement parler de résistance durable à la tavelure. Certaines commencent à connaître un beau succès commercial. Elles sont plantées à grande échelle sans problèmes significatifs de contournement grâce aux recommandations des agronomes et des pathologistes.

Stan Durand

2014-2019 : Ingénieur en horticulture Agrocampus Ouest, spécialité: Agrosystèmes : conception et évaluation. Mémoire de fin d’étude sur la ré humectation des substrats à base de tourbe et de fibre de bois. Au sein de l’UP EPHor à Agrocampus Ouest en collaboration avec Klasmann-Deilmann France.
Actuellement en 1ère année de thèse « Expliquer et contrôler les propriétés physiques et l’efficience de l’eau dans les substrats horticoles par l’étude de leur texture » dans l’UP EPHor à Agrocampus Ouest.

L’utilisation de la fibre de bois pour diminuer les risques d’hydrophobie des substrats tourbeux

Les tourbes, acquièrent un caractère hydrophobe lors de leur dessiccation, conduisant à une dégradation de leurs propriétés physiques. De plus, l’utilisation des tourbes, pose des problèmes environnementaux.

Notre travail s’est penché sur un matériau durable, la fibre de bois, afin d’en étudier sa mouillabilité et l’influence de son incorporation sur l’aptitude à la ré humectation de mélanges à base de tourbes, en fonction de leur état d’hydratation.

Les résultats montrent que les tourbes voient leur capacité à se réhumecter diminuer en lien avec l’intensité de dessiccation. A l’inverse, la fibre de bois demeure hydrophile. Une proportion croissante de fibre de bois ajoutée à la tourbe va de pair avec une amélioration de la reprise en eau.

L’ensemble de nos résultats accrédite donc l’usage de fibre de bois, matériau renouvelable et hydrophile, dans les mélanges à base de tourbe.

Animateurs

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Ensuite, Yvette Datté est entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Puis, elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, Yvette Dattée est membre de l’Académie d’Agriculture de France. Elle est aussi Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Jean Luc Regnard

Professeur émérite de l’Institut Agro / Montpellier SupAgro,
Agronome, Docteur de 3ème cycle, HDR, UMR AGAP Montpellier.

Comité Technique de la sélection des Plantes cultivées (CTPS), dans la section arbres fruitiers (1984-2019). Puis, Comité Stratégique et Directoire Opérationnel du GIS Fruits (2012-2020). Ensuite Groupe formation, pour le 31e Congrès International d’Horticulture, ISHS (Angers, 2022). Référent de l’Ecole doctorale GAIA Montpellier, filière Biologie. Actuellement, plus de 50 publications à Comité de lecture.

Jean-Luc Regnard a été membre du Conseil scientifique de la SNHF, de 2004 à 2010. Depuis 2010, il est membre correspondant.

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