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L’art floral en fête

Exposition Noël à Paris

La section Art floral de la SNHF investit la mairie du 7ᵉ de Paris pour vous proposer ses plus belles compositions florales à l’esprit festif. L’entrée est libre.

Date : vendredi 29 novembre, 08h30 à 18h30
samedi 30 novembre, 08h30 à 12h30
et lundi 2 décembre, 08h30 à 18h30.
Lieu : Mairie du 7ᵉ, 116 rue de Grenelle, 75007 Paris
Accès : entrée libre.

Café-jardin

De plus, la section d’Art floral de la SNHF organise son café-jardin pour vous conseiller pour la préparation de belles décorations végétales pour les fêtes de fin d’année.

… Avec des éléments secs glanés dans les jardins, les parcs ou en pleine nature, avec quelques végétaux frais, fleurs et feuillages, avec, en complément, quelques accessoires décoratifs…

Bruno Lamberti vous propose de recréer dans un esprit « nature en fête » des décorations originales pour cette fin d’année. Ces réalisations peuvent être exécutées, en partage, avec enfants et petits-enfants. Un peu de bricolage et beaucoup de passion qui raviront les participants et leur conforteront des souvenirs communs de ces moments festifs.

Date : vendredi 29 novembre 2024
Horaire : de 16h à 18h
Lieu : Marie du 7ᵉ, 116 rue de Grenelle, 75007 Paris
Accès : Complet
Places limitées à 30 personnes.

[Conférence] Adapter le jardin et le potager au changement climatique

Adapter le jardin et le potager au changement climatique avec Jérôme Jullien.

Tous les jardiniers peuvent témoigner de l’impact du changement climatique dans leurs jardins, avec des effets qui s’aggravent d’année en année.

Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les espèces qui le requièrent, des floraisons trop précoces, souvent exposées à des gelées dévastatrices, des périodes de chaleur et de sécheresse marquées dès le printemps, puis durant tout l’été, des automnes souvent peu arrosés, mais localement soumis à des orages intenses, sans oublier des années particulièrement pluvieuses comme 2024, excepté l’arc méditerranéen où seul l’automne a connu ponctuellement des pluies diluviennes.

Ce dérèglement du climat provoque des stress chez les plantes, favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d’origine exotique qui pénalisent les efforts des jardiniers pour embellir leur cadre de vie et produire des fruits et légumes.

Jérôme Jullien fort de son expertise et de son expérience pratique du jardinage, présentera lors de cette conférence les différents effets du changement climatique et proposera des solutions concrètes pour adapter et bien cultiver son jardin d’agrément, son potager et ses fruitiers. Il terminera la conférence par une séance de dédicaces de ses ouvrages.

Jérôme Jullien, ingénieur en agroenvironnement, est expert national en surveillance biologique du territoire, horticulture, jardins et espaces verts pour le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt. Il intervient comme enseignant en formation initiale (Faculté des sciences d’Angers, Institut Agro Rennes-Angers) ou continue (jardiniers professionnels et amateurs).

Il pratique le jardinage dans son jardin de 6 000 m² en Anjou. Enfin, il est rédacteur d’articles pour différents magazines (4 Saisons, Jardins de France, Le Lien Horticole, Phytoma…) et est l’auteur de plus de vingt ouvrages sur les plantes, la permaculture et la protection biologique des végétaux, dont Adapter son jardin au changement climatique, Le grand livre du potager sans pesticides et 50 plantes qui résistent à tout !  récemment publiés.

Informations pratiques 

Date : le mercredi 27 novembre de 14h30 à 16 h
Lieu : Mairie du 7e arrondissement de Paris
116 Rue de Grenelle – 75007 Paris
Accès : Gratuit sur inscription.

[Retour sur] Les cafés Jardins, un nouveau rendez-vous proposé par la SNHF

Les cafés-jardins proposés par la Société nationale d’horticulture de France sont l’occasion pour les amateurs de plantes d’apprendre, d’échanger des idées, de discuter avec des spécialistes et d’autres passionnés, dans une ambiance de convivialité.

Les cafés-jardins sont organisés une fois par mois, en fin de journée, sur des sites différents, autour d’un thème d’actualité saisonnier.

Le premier café-jardin de la SNHF a eu lieu le jeudi 26 septembre de 17 h à 19 h aux Ateliers Gaîté de Montparnasse avec le partenariat de la jardinerie Truffaut, que nous remercions chaleureusement pour son accueil. La section Plantes vivaces de la SNHF a proposé des idées et des conseils pour disposer de belles jardinières en automne et en hiver, grâce aux plantes vivaces et bisannuelles, tout en préparant le printemps avec l’association de petits bulbes. Une nouvelle animation particulièrement appréciée !

Photo N.M. SNHF

Le café-jardin a accueilli pendant ces deux heures une quinzaine de personnes, qui ont écouté les conseils de nos spécialistes, regardé leur mise en pratique et échangé leurs propres expériences, autour d’une tasse de café ou d’un verre de jus de fruits. Robert Pichot, président de la section Plantes vivaces et responsable d’équipe au Muséum national d’Histoire naturelle, et Pierre-Adrien Lagneau, chef jardinier et expert jardin chez Truffaut, ont répondu à toutes les questions des participants, qui auront trouvé au cours de ce rendez-vous de nombreuses inspirations pour assurer le décor de leurs balcons et rebords de fenêtres. Un moment de découverte et d’enseignement, mais aussi d’échange et de convivialité.

[Potagers fruitiers] Essai laitues et batavias

En 2024, la section potagers et fruitiers de la SNHF a décidé de réaliser des essais comparatifs de variétés de légumes. Plus de soixante jardiniers amateurs de différentes régions de France se sont portés volontaires pour y participer.

Méthode et déroulement des essais

Les semences de 5 variétés de laitues batavia ont été adressées à 65 jardiniers volontaires dans des sachets numérotés (1 à 5) sans les noms des variétés, avec un protocole détaillé et une feuille de notation.

Des tests de germination ont été effectués au préalable, qui ont donné des résultats très positifs pour les cinq variétés proposées.

Le protocole demandait aux jardiniers de noter de nombreuses informations sur le déroulement de la culture et d’effectuer différentes observations permettant de mieux interpréter les résultats obtenus. Il précisait notamment que les jardiniers récoltent les laitues comme ils en ont l’habitude, c’est-à-dire à la date (ou de la taille) qu’ils ont choisie pour leur usage habituel. Les expérimentateurs devaient noter les dates et les poids de 5 salades avant et après suppression des feuilles inutilisables, à deux reprises en respectant un intervalle de 10 jours entre les deux récoltes.

Les jardiniers devaient également réaliser des tests gustatifs, seuls ou avec des proches et noter le croquant, la finesse du feuillage et le goût de chaque variété.

Observations

Sauf exceptions, les levées n’ont pas posé de problèmes particuliers avec des décalages de précocité entre les variétés ne dépassant pas deux jours.

Très peu de maladies ont été signalées, mais, dans de nombreuses situations, il y a eu des dégâts importants, voire très importants dus à des ravageurs tels que les limaces ou à des problèmes climatiques.

Les suppressions des feuilles inférieures après la récolte occasionnent toutefois des différences de poids parfois importantes, probablement en raison de maladies telles que le brémia (mildiou de la laitue).

Sur les 65 envois, seulement 30 jardiniers ont répondu avec des résultats de rendements et des commentaires utilisables pour ce compte rendu. Les qualités gustatives ont, elles, été notées par plus de 140 personnes (famille ou proches de celui ou celle qui a réalisé l’essai).

Les essais pris en compte proviennent de 25 départements dispersés en France :

01 Ain, 04 Alpes de haute Provence, 11 Aude, 14 Calvados, 17 Charente maritime, 36 Indre, 41 Loir et Cher, 42 Haute-Loire, 44 Loire Atlantique, 45 Loiret, 49 Maine et Loire, 50 Manche, 54 Meurthe et Moselle, 56 Morbihan, 59 Nord, 62 Pas de Calais, 63 Puy de Dôme, 69 Rhône, 77 Seine et Marne, 78 Yvelines, 80 Somme, 85 Vendée, 91 Essonne. 92 Hauts-de-Seine, 94 Essonne.

Un essai en région parisienne avec les 5 variétés de droite à gauche, plus une variété supplémentaire (rouge grenobloise) à gauche.

Résultats

Sur les rendements par variétés

Les rendements obtenus sont extrêmement variables selon les lieux et les expérimentateurs, mais les comparaisons de données de ces productions par variétés sont assez constantes.

Voici les résultats des poids des laitues récoltées, après suppression des feuilles abimées :

  • La variété V2 : « Florine « a donné les meilleures productions, que ce soit à la première ou à la deuxième récolte.
  • Les variétés V1 « Kamikase » et V4 « Dorée de printemps » arrivent ensuite avec des rendements d’environ 80% par rapport à V2.
  • La variété V3 « Caipira » arrive juste derrière, avec un rendement de 77% par rapport à V2.
  • La variété V5 « Redigo 3 », rouge sombre et d’un type fort différent, a démarré rapidement, mais a donné des rendements nettement plus faibles d’environ 43% de V2.
  • Pour la variété V7 « Magenta » que certains jardiniers ont reçu à la place de V3, le nombre de notations enregistrées est insuffisant pour donner un chiffre, mais son rendement semble de même ordre que V4.
  • quelques autres variétés ont été testées en comparaison par différents jardiniers.

Sur les gains de production lors de la deuxième récolte

  • Les gains des rendements des salades récoltées 10 jours après ont été de 15% en moyenne. Mais ces gains ont été assez différents selon les variétés.
  • V2 a gagné 24% alors que V1, V3 et V4 n’ont gagné que 10%. En revanche, V5 dont les rendements étaient les plus faibles a rattrapé un peu son retard en gagnant 18% entre la première et la 2ᵉ récoltes.

En laissant V2 et V5 plus longtemps en terre, elles ont continué à croitre et auraient pu être récoltées nettement plus tard. La laitue de droite, pesant 1222 g, a été récoltée plus tardivement à partir d’un plant de l’essai en excédent !

 Sur les pertes lors des récoltes

  • Les différences de poids entre les laitues récoltées brutes et après suppression des feuilles abimées, non consommables ou ayant un mauvais aspect sont très variables selon les variétés, mais aussi selon les expérimentateurs. C’est pourquoi ils semblent peu significatifs et ne sont pas détaillés ici.

Qualités gustatives

Plus de 140 personnes ont participé à des tests comparatifs des qualités gustatives des variétés. Beaucoup de jardiniers ont invité des amis ou des membres de leur famille à participer à ces dégustations. Les dégustations ont eu lieu majoritairement sur la première récolte.

  • Pour le croquant : la variété V1 « Kamikase » a été notée assez nettement la plus croquante. Derrière elle, V2 (Florine) puis V4 (Dorée de printemps) sont notées un peu moins croquantes, puis V3 (Caipira) et V5  (Redigo3).
  • Pour l’épaisseur du feuillage : V1 arrive largement en tête mais après, les différences sont peu significatives entre les variétés. On peut néanmoins citer par ordre décroissant d’épaisseur : V2, V4, V3, V5.
  • Pour le goût : bien que les appréciations soient difficiles et parfois contradictoires, c’est encore V1 qui est assez largement en tête suivie de V2 et V3 assez proche puis V4 et V5 également assez proches.
  • Les commentaires des dégustateurs sont assez nombreux et divers. On peut noter que les termes cités le plus souvent sont : amère et préférée, mais aussi meilleure, agréable, goûtue, sucrée, raide, fade… Selon les variétés, les termes qui ressortent le plus souvent sont « l’amertume » pour V5, caractéristique appréciée par certains, puis V2 et « préférée » pour V1 par plusieurs jardiniers.

En guise de conclusion

Cette expérimentation comparative de 5 variétés de laitues batavia en 2024 a été marquée par une variation du climat inhabituelle, avec un mois d’avril chaud et ensoleillé, suivi d’un mois de mai puis de juin plutôt frais et humides dans de nombreuses régions. Cela a provoqué des comportements des variétés différents selon les dates de semis et de repiquages. Les dégâts dus aux limaces ont été très importants chez les jardiniers qui n’ont pas été assez vigilants à certaines périodes.

Les écarts des rendements entre les jardiniers sont extrêmement élevés, montrant qu’en prenant des précautions mieux appropriées, de nombreux jardiniers pourraient obtenir de bien meilleurs résultats. Les quelques essais réalisés sous abri ont donné de bons résultats, mais l’ordre entre les variétés est resté pratiquement identique.

Même pour les semis plus tardifs, il n’a pas été observé de montées à graine de façon notable. Cela permet de dire qu’il serait possible de récolter plus tard afin d’obtenir un meilleur rendement de bonne qualité, et cela, pour les cinq variétés testées et en particulier pour V5.

En ce qui concerne les appréciations gustatives, elles sont difficiles, très variables et probablement assez subjectives. À chacun de se faire plaisir.

Enfin, ces expérimentations démontrent qu’il existe des différences importantes entre les variétés proposées par les distributeurs de semences. De très nombreuses autres variétés mériteraient d’être testées par les jardiniers, aussi bien pour leurs rendements selon les périodes de l’année que pour leurs résistances améliorées aux différentes maladies, et également à certains prédateurs.  Leurs aspects visuels sont aussi fort variables et leurs qualités gustatives à prendre en compte. Les « anciennes variétés » ont leurs qualités propres, mais il ne faut pas se priver d’essayer d’autres variétés qui pourront apporter bien d’autres satisfactions.

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Rédaction : Jean-Daniel Arnaud, membre du conseil scientifique et de la section potagers et fruitiers de la SNHF.

Les lauréats 2024 du Prix Émile Gallé

La Société Centrale d’Horticulture de Nancy, association affiliée à la Société Nationale d’Horticulture de France, a dévoilé le palmarès 2024 du Prix Émile Gallé. Ce Prix Émile Gallé est décerné depuis 1998 à des ouvrages traitant de la nature, des plantes et des jardins.

La remise des prix s’est déroulée le samedi 7 septembre 2024 lors de la manifestation « Pépinière en vert » organisée par la direction Écologie & Nature de la ville de Nancy en présence de Dr Patrick Blanchot, Président de la Société Centrale d’Horticulture de Nancy.

Les cinq lauréats 2024 sont :

  1. Grand Prix décerné à La vie secrète des abeilles : l’esprit de la ruche de Jean MEURISSE, ill. Catherine MEURISSE, Delachaux et Niestlé 2024
  2. Prix Jeunesse décerné à Insectoïdus de Mathilde MAGNAN, Terre vivante 2023
  3. Prix Art/Photographie décerné à Le Land-art de poche : des êtres de nature de Sylvain TRABUT, Palette éditions 2024
  4. Prix auteur régional décerné à On m’a parfois comparé à un arbre : écobiographie de Jean-Marie Pelt de Renaud EVRARD, Éditions de l’Université de Lorraine 2023
  5. Et nouveauté 2024, le Prix de l’Essai est décerné à Sa majesté le maïs : la plante que nous adorons détester mais qui sauve pourtant le monde de Sylvie BRUNEL, éditions du Rocher 2024.

Recensement des publications SNHF

Objectif : connaitre et rassembler les productions écrites

Depuis la fermeture temporaire de la salle de lecture de la bibliothèque, un travail de fond se poursuit pour répertorier et valoriser l’ensemble des publications produites par la Société nationale d’Horticulture de France (SNHF). Ce chantier a pour objectif non seulement d’assurer la conservation durable de ces documents, mais aussi d’optimiser leur gestion au sein de notre bibliothèque et de renforcer leur visibilité sur internet. Diverses étapes ont mobilisé les bénévoles et salariés de l’association pour rassembler les différentes sources.
Un projet nécessaire pour la préservation du patrimoine éditorial !

Capture d’écran de la page du catalogue en ligne avec la rubrique « Publications SNHF » à gauche de l’écran.

Premiers résultats

Au 17 septembre 2024, le chantier a déjà permis de cataloguer 163 publications au sein de notre bibliothèque. Cela inclut :

  • 19 titres de revues (enregistrement encore en cours sur le catalogue)
  • 88 documents tels que des dossiers thématiques, des actes de colloques, des catalogues d’exposition ou des livrets d’examens.
  • 56 monographies, certaines en vente sur la boutique en ligne de la SNHF.

À savoir : vous trouverez les images des couvertures des documents sur le catalogue de la bibliothèque, ainsi qu’un lien direct vers la version PDF de certains documents.

L’ensemble des publications sont consultables en salle de lecture et les plus récentes sont empruntables pour les adhérents SNHF. Un exemplaire en double est conservé lorsque cela était possible pour en garantir la pérennité. Ce travail de longue haleine se poursuit, avec pour ambition de rendre ce patrimoine documentaire plus accessible, tant aux chercheurs qu’aux passionnés d’horticulture. Nous vous tiendrons informés des prochaines avancées de ce projet.

Pour aller plus loin :

Attention : d’importants travaux de rénovation de l’immeuble de la SNHF sont en cours et la bibliothèque est inaccessible pour des raisons de sécurité. Il est impératif de contacter bibliotheque@snhf.org pour toutes demandes. Les services à distance et le prêt sur rendez-vous sont maintenus.

[Webinaire] Revoir l’Australie et les roses

La section Roses de la SNHF vous invite à (re)voir la conférence, L’Australie et les roses, qui a eu lieu sur zoom, le vendredi 20 septembre 2024 à 14h30.

Daniel Boulens, président de la Société française des roses, évoque l’histoire de la découverte de l’Australie et son développement de l’horticulture et des roses au cours des deux derniers siècles.

Ancien Directeur des Espaces Verts de la Ville de Lyon, où il a exercé ses fonctions de 2001 à 2019, Daniel Boulens est aujourd’hui un retraité qui continue de s’investir comme expert national et international en matière de Parcs publics, de jardins, d’environnement et de roses. Sa formation universitaire en biologie, puis son cursus d’ingénieur agronome, mais surtout ses racines familiales, lui ont permis d’être une personnalité reconnue dans son domaine d’activités. Il est le premier en France à avoir obtenir la certification internationale de Professionnel des Parcs (CPPI) délivrée par l’Université d’Indiana aux USA. Cette certification vient couronner son implication internationale, car il donne de nombreuses conférences dans le monde entier depuis 2002, en particulier en Europe et en Asie. C’est un ardent promoteur de la place de la nature dans les villes comme un élément de bien-être, de santé, de développement social, d’économie et bien sûr d’environnement.

Les roses ont jalonné son parcours professionnel, naturellement au moment de la retraite, il s’est investi dans ce domaine. Il est Président de la Société Française des Roses depuis le 27 avril 2022. Il est également Président de l’Association Roses Anciennes en France depuis le 4 mars 2023. Il occupe les fonctions de Chairman du Comité des récompenses de la Fédération Mondiale des Sociétés de Roses (WFRS).

C’est à l’occasion du congrès mondial de la Fédération Mondiale des Sociétés de Roses en 2022 à Adélaïde en Australie et de deux voyages dans ce pays, que Daniel Boulens a eu l’idée de développer cet exposé.

Si les roses sont le support de la présentation, qu’il nous propose, cette conférence se veut bien plus large. C’est une présentation complète de l’histoire de ce pays, depuis l’arrivée des premiers colons anglais jusqu’à la population métissée de ce jour, en passant par la géographie, la faune et la flore, le climat, et surtout une approche du développement de l’horticulture australienne de ses débuts jusqu’à nos jours.

Plus qu’une conférence thématique sur les roses, c’est véritablement une invitation au voyage et à la découverte de ce fascinant continent aux antipodes de la France.

[Conférences] Sensibilité des plantes, le 27 février à Auray

La Société Nationale d’Horticulture de France organise avec la Société d’horticulture du Pays d’Auray, le Lycée Kerplouz LaSalle une journée de conférences et d’échanges sur la thématique de la « Sensibilité des plantes : mythes et réalités » le jeudi 27 février 2025 à Auray, dans le Morbihan.

Ces conférences ont pour objectif de diffuser des connaissances scientifiques et techniques au plus grand nombre. Elles s’adressent aussi bien aux professionnels de l’horticulture et des entreprises du paysage, aux élus et personnels des collectivités publiques, aux enseignants/formateurs et étudiants des lycées horticoles qu’aux associations et jardiniers amateurs.

Date : Jeudi 27 février 2025
Horaire :
de 09h00 à 17h30
Lieu : Lycée Kerplouz LaSalle route du Bono 56400 Auray.

  • La journée de conférences et d’échanges est gratuite. L’inscription est obligatoire.
  • Déjeuner possible sur place (places limitées), au tarif de 15 €, à réserver avant le 20 février 2025.

Événement complet

La hiérarchie du vivant proposée par Aristote a longtemps influencé les recherches en botanique et sciences du végétal. Il n’en est plus ainsi aujourd’hui. Grâce aux progrès de la biologie, de la physiologie, de la biologie moléculaire et surtout à la pratique de l’interdisciplinarité, la vision du végétal a considérablement changé.

Depuis peu, les botanistes découvrent non seulement que les plantes sont sensibles à leur environnement, mais comprennent aussi de mieux en mieux les modalités et l’expression de cette sensibilité. Ce nouveau domaine scientifique en pleine expansion est à la base de l’écologie scientifique : la science des interactions entre les êtres vivants et leurs milieux.

Les plantes sont capables de percevoir leur environnement biotique et abiotique et de s’y adapter. Elles possèdent des capacités sensorielles et des mécanismes pour réagir aux modifications de leur milieu. Au cours de cette 45e journée de conférences et d’échanges de la SNHF, dans l’après-midi, des retours sur leur acclimatation, leur production, leur plantation par des experts de l’horticulture vous seront présentés. Nous terminerons cette journée par une conférence sur « l’Histoire du Parc de Kerplouz ».

N’hésitez plus, cette journée est faite pour vous ! Venez échanger avec nos scientifiques, techniciens et experts.

Programme

8h30 Accueil des participants

9h20 Ouverture par Jérôme Schreiber, Directeur du Lycée Kerplouz LaSalle, Cécile Thomas, Présidente de la Société d’Horticulture du Pays d’Auray, Pierre Chedal-Anglay, Secrétaire Général de la SNHF.

9h40 Conférence introductive Les plantes sont-elles vivantes ? Alain Le Goff, Enseignant Formateur, CFA Lycée Kerplouz LaSalle

10h00 La sensibilité des plantes à leur environnement : vis-à-vis de la lumière, Philippe Morel-Chevillet, Ingénieur de recherche, retraité de l’INRAE, Membre du conseil scientifique de la SNHF

10h20 vis-à-vis des déformations mécaniques, Alain Toppan, ancien directeur de société de Biotechnologies végétales, Président du conseil scientifique de la SNHF

10h40 Discussion

11h00 Pause

11h30 La sensibilité des plantes à leur environnement : vis-à-vis de la température, Noëlle Dorion, Professeure honoraire, Institut-Agro d’Angers-Rennes, Membre du conseil scientifique de la SNHF

11h50 La vie du sol à travers les symbioses microbiennes, Alain Le Goff, Enseignant Formateur, CFA Lycée Kerplouz LaSalle

12h10 Le stress hydrique chez les plantes, Sophie Lemoine, Enseignante Formatrice, CFA Lycée Kerplouz LaSalle

12h30 Discussion

13h00-14h30 Déjeuner

14h30 L’adaptation et l’acclimatation des plantes pérennes aux conditions hivernales, Didier Fogaras, Jardinier paysagiste, Créa’Paysage

14h50 A quel stress sont soumis les arbres en milieu urbain ? Pierre Turmeau, Arboriste élagueur, CFA Kerplouz LaSalle

15h10 Discussion

15h30 La capacité des plantes à appréhender leur environnement, Michel Damblant, paysagiste, botaniste, le jardin d’Eden

15h50 Planter les bonnes plantes aux bons endroits ! Julien Caillarec, Pépiniériste, Pépinière Caillarec

16h10 Discussion

16h30 L’Histoire du Parc de Kerplouz, Jean-Michel Yannic, Enseignant retraité du Lycée Kerplouz LaSalle

17h00 Synthèse de la journée, Alain Toppan, Président du conseil scientifique de la SNHF

17h10 Clôture et remerciements

17h15 Fin.

Programme susceptible de modifications.

[Webinaire] Le Commerce de la rose fleur coupée

Plongez dans l’univers fascinant du commerce de la rose fleur coupée lors de ce webinaire ! Philippe Manguy vous invite à découvrir le secteur de la rose en tant que fleur coupée, de son histoire à ses tendances actuelles.

Au programme

  • L’historique de la rose fleur coupée : découvrez l’évolution de ce secteur de l’horticulture.
  • Production et commercialisation : présentation des étapes de l’industrie, avec un focus sur les changements majeurs des années 90 et 2000.
  • La rose fleur coupée aujourd’hui : état des lieux actuel du marché et découverte des tendances émergentes.

Que vous soyez acteur du secteur ou simplement curieux, ce webinaire vous propose de découvrir ce marché en constante évolution !

Date : 13 février
Horaire : 14h00 à 16h00
Lieu : en ligne via Zoom
Accès : gratuit

La bibliothèque numérique Hortalia s’enrichit de nouveaux titres

En 2024, la bibliothèque de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) a franchi une nouvelle étape dans son ambitieux programme de numérisation, enrichissant ainsi son offre de ressources historiques pour les passionnés de jardinage et d’horticulture. Ce projet vise à rendre accessibles des documents rares et anciens, témoignant de l’évolution des pratiques horticoles au fil des siècles. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF) qui apporte un soutien financier à ce projet.

Des revues rares du XIX siècle

Parmi les nouveautés disponibles en ligne, trois revues anciennes se distinguent. La première, L’Instructeur-jardinier, publiée entre 1848 et 1850 et fondée par Victor Pâquet, est une source inestimable d’informations théoriques et pratiques pour les jardiniers de l’époque. La revue est agrémentée de croquis et de magnifiques planches en couleurs. Comme le souligne Pâquet « Nous continuerons à faire tout notre possible pour qu’il n’y ait pas de livre qui puisse être plus utilement mis entre les mains des jardiniers amateurs » (L’Instructeur-jardinier, 1849).

La deuxième revue, L’horticulteur praticien, a paru de 1857 à 1862. Créée par Henri Galeotti, directeur du Jardin botanique de Bruxelles, la revue annonce « une analyse des principales publications botanico-horticoles » et de nombreux textes sur le forçage des plantes. Les volumes contiennent également de remarquables planches en couleurs. Elle a été conçue pour aider les horticulteurs à améliorer leurs techniques et à partager leurs expériences tout en offrant un panorama des nouveautés issues des publications européennes de l’époque.

Extrait de L’Instructeur jardinier, 1850

Extrait de L’Horticulteur praticien, 1858

Des bulletins historiques d’une Société horticole

Parue de 1854 à 1939, la Revue horticole des Bouches-du-Rhône, est la publication historique de la Société d’horticulture et d’arboriculture des Bouches-du-Rhône (Marseille). Au-delà des comptes-rendus des activités de l’association, ces bulletins témoignent de l’engagement des horticulteurs locaux à promouvoir la biodiversité et les savoir-faire en Provence. L’acclimatation des plantes et les liens avec les anciennes colonies françaises font l’objet de nombreux articles. Des sujets particulièrement intéressants dans le cadre des stratégies d‘adaptation aux changements climatiques actuels. Toujours en activité, la Société d’horticulture et d’arboriculture des Bouches-du-Rhône à Marseille reste incontournable pour les passionnés de jardinage marseillais.

Jardins de France

En plus de ces trois revues d’exception, la bibliothèque a également mis en ligne 40 années de la revue Jardins de France (1955-1994). Ces volumes complètent les premiers numéros des années 1947 à 1954 déjà disponibles depuis 2023 sur Hortalia. Revue historique de la SNHF s’adressant aux amateurs passionnés de jardinage, Jardins de France offre des articles variés sur les tendances horticoles, les plantes et les jardins à travers la France. C’est un témoin important des évolutions de l’horticulture au XXe siècle.

Extrait de Jardins de France, 1968

Un guide de référence au potager par Vilmorin-Andrieux

Enfin, une monographie exceptionnelle Les Plantes potagères, par Vilmorin-Andrieux, 4ᵉ édition, publiée en 1925 est à présent consultable sans modération sur Hortalia. Cet ouvrage, orné de 66 magnifiques planches de légumes en couleurs est un guide essentiel pour les amoureux des potagers, qui propose la description de plus de 1000 plantes et offrant conseils de culture indispensables.

Extrait de Les Plantes potagères, Vilmorin-Andrieux, 1925.

417 gravures supplémentaires en 2024

L’année passée, des planches d’illustration ont été extraites et ajoutées individuellement chaque semaine sur Hortalia. C’est aujourd’hui plus de 3000 gravures anciennes de fleurs, fruits, légumes, jardins, etc. qui sont à découvrir sur la bibliothèque numérique.

Ces 35 000 pages numérisées sont désormais accessibles en intégralité sur la bibliothèque numérique patrimoniale de la SNHF : HORTALIA (bibliotheque-numerique.hortalia.org), et offrent ainsi à tous l’opportunité de plonger dans l’histoire de l’horticulture et d’enrichir ses connaissances. Grâce à ces efforts de numérisation, la bibliothèque de la SNHF continue de promouvoir la culture horticole et de conserver et diffuser un patrimoine écrit riche et diversifié.

Pour aller plus loin :

Attention : d’importants travaux de rénovation de l’immeuble de la SNHF sont en cours et la bibliothèque est inaccessible pour des raisons de sécurité. Il est impératif de nous écrire via bibliotheque@snhf.org pour toutes demandes. Les services à distance et le prêt sur rendez-vous sont maintenus.