Aconit napel

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  • Nom latin : Aconitum napellus.
  • Famille botanique : Renonculacées.
  • Principaux types : Outre l’aconit napel, le genre Aconitum comprend une centaine d’autres espèces comme A. anthora (à fleurs jaunes), A. kasumiricus ou encore A. lycotonum. Il existe également de nombreuses obtentions horticoles ou cultivars. Autrement dit des variétés créées par l’homme en procédant à des croisements. A noter qu’il existe en Corse, une sous-espèce : Aconitum napellus corsicum.
  • Utilisation : Dans les massifs, en sous-bois. L’aconit entre également dans la confection de bouquets.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Montagnes de l’Europe et de l’Asie tempérée.
  • Principales caractéristiques : D’une hauteur moyenne d’1 mètre, l’aconit napel, est une plante vivace au port érigé, pouvant atteindre jusqu’à 1,50 m de hauteur. Ses splendides fleurs, disposées en grappes serrées, de couleur généralement bleue ou violette, mais aussi jaunes ou blanches, évoquent la forme d’un casque. Une particularité qui lui a valu le surnom de « casque de Jupiter » ou « casque de moine ». Le feuillage vert brillant est finement découpé.
  • Période de floraison : De juillet à octobre.
  • Rusticité : L’aconit peut supporter des températures très basses, jusqu’à – 25°C.
  • Toxicité connue : Ce n’est pas pour rien que l’aconit était surnommé, dans l’Antiquité, « arsenic végétal ». Ni que cette plante fut longtemps utilisée pour empoisonner les loups et les renards (d’où son autre appellation d’aconit « tue-loup »). Tous ses organes, en particulier ses racines, sont extrêmement toxiques par ingestion voire par contact avec la peau, notamment chez les jeunes enfants. Le port de gants est donc indispensable dès qu’il s’agit de la manipuler. Enfin il est déconseillé de consommer le miel obtenu à proximité.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : L’aconit apprécie les terrains frais, un peu humides et bien aérés.
  • Exposition : Mi-ombre et ombre. Mais on peut le planter en situation ensoleillée dans les régions du nord de la France.
  • Semis/Plantation : La multiplication se fait par semis au printemps dans de l’humus ou du terreau frais avant de repiquer les jeunes plants en place à l’automne. Mais on peut aussi diviser les grosses touffes, qui deviennent moins florifères au fil du temps.
  • Conduite de culture : Il est important de maintenir les hautes tiges par des tuteurs notamment dans les régions ventées pour éviter qu’elles ne versent. Pensez également à pailler généreusement le sol en été pour maintenir le sol frais et réduire le nombre d’arrosages.
  • Maladies et parasites : Pucerons et oïdium notamment en en sol lourd et mal drainé.

Fiche réalisée par Albert Gouby, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.