Principaux types : Plantes cultivées en Europe depuis très longtemps. Plusieurs espèces sont actuellement disponibles en France : – Sansevieria ballyi à petites rosettes de 12 à 15 cm de diamètre poussant à l’extrémité des stolons,
– Sansevieria cylindrica à feuilles distiques et cylindriques,
– Sansevieria ehrenbergii à feuilles distiques, latéralement compressées de 0,75 à 1,80 m de longueur, – Sansevieria francisii à tiges érigées d’environ 30 cm de hauteur,
–Sansevieria hyacinthoides à feuilles de 15 à 60 cm de longueur disposées en rosettes,
–Sansevieria trifasciata, espèce la plus cultivée, à feuilles dressées, linéaires à lancéolées de 0,30 à 1,20m de longueur dont il existe plusieurs formes : la variété laurentii à feuilles marginées de jaune, les cultivars « Golden Hahnii », « Gold Flame », « Moonshine » et « Robusta »…
Utilisation : Ces espèces doivent être cultivées en serre et en appartement.
Origine :Le genre a été décrit par Peter Thunberg en 1794 dans Prodromus Plantarum Capensiumet comprend aujourd’hui environ 70 espèces et sous-espèces originaires de l’Ancien monde : Afrique, péninsule arabique et Asie du Sud. Le nom du genre a été érigé en l’honneur de Pietro Antonio Sanseverino, horticulteur à Naples vers 1785.
Principales caractéristiques : Les sansevierias sont des plantes herbacées, vivace, succulente, acaulescente ou caulescente, à souche rhizomateuse. Feuilles solitaires ou en rosettes, lancéolées, linéaires, plates ou cylindriques de 0,15 à 2mètres de longueur. Floraison en panicules dressées et composées de nombreuses petites fleurs blanches à blanc vert, très odorantes à la tombée du jour. Le fruit est une baie rouge ou orange.
Période de floraison :En été, avec apparition de grandes panicules, couverts de petites fleurs très odorantes.
Rusticité :Dans nos régions, la sansevieria se cultive en intérieur, en serre et en véranda, dans des pots et des jardinières. Pendant la période hivernale la température doit être maintenue au-dessus de 15°C. Sa croissance est lente.
CULTURE
Niveau de difficulté :Plantes assez difficiles à cultiver.
Sol :léger, bien drainant, plutôt siliceux.
Exposition : Ces espèces préfèrent un emplacement lumineux avec une lumière tamisée, éviter le soleil direct pouvant provoquer des brûlures.
Semis/Plantation : Par semis de graines, par bouturage ou éclatement des vieilles touffes. Sinon, on peut se les procurer dans les jardineries, ou chez les marchands spécialisés.
Conduite de culture :Arroser modérément pendant la période de végétation (de mars à début octobre). Diminuer les arrosages pendant la période d’hivernation.
Maladies et parasites :Peu de maladies si la technique de culture est bonne (bonne aération). Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses.
Sedum spectabile. Photo : cristina.sanvito sous licence CC.
Nom latin :Sedum sp.
Famille botanique :Crassulacées.
Principaux types : De nombreuses espèces européennes peuvent être cultivée en rocailles, sur de vieux murs ou des puits : – Sedum acre, plante naine à floraison jaune, spectaculaire, au printemps.
– Sedum album dont les fleurs blanches à légèrement rosées s’épanouissent des mois de juin à août. – Sedum reflexum, plante tapissante de 15 à 40 cm de longueur qui croît sur les vieux murs, les rochers, à floraison jaune, spectaculaire, des mois de juin à août.
– Sedum (ou Hylotelephium) telephium et ses nombreux cultivars à floraison de fin d’été, à cultiver en terre rocailleuse sèche. D’autres espèces ont été introduites telles que Sedum (ou Hylotelephium) spectabile, à cultiver en terre rocailleuse, sèche, dont il existe aujourd’hui de nombreux cultivars : ‘Strawberry and cream’ à fleurs roses et blanches, ‘Tropical night’ à fleurs rose corail, ‘Purple Emperor’ à fleurs rose-rougeâtre et feuilles pourpres, ‘Herbstfreude’ à fleurs rouge foncé à lie de vin, ‘Stardust’ à fleurs blanches ou ‘Matrona’ à fleurs rose clair.
DESCRIPTION
Origine : le genre Sedum a été décrit par Karl von Linné dans son Species Plantarum en 1753, puis repris par Michel Adanson en 1763 dans Famille des Plantes. La description de Sedum spectabile a été publiée par A. Boreau, botaniste angevin, en 1866 dans Monographie de quelques Sedum. Ces plantes poussent dans l’hémisphère nord. Hylotelephium (Sedum) spectabile est originaire de Chine et de Corée et il existe une espèce proche indigène, Hylotelephium telephium dont les fleurs rosées à pourprées (en général), mellifères s’épanouissent de juillet à septembre, que l’on peut rencontrer en Île de France sur des sols rocailleux et qui est souvent cultivée.
Principales caractéristiques :le genre Sedum, ou orpin en français, vient du latin sedere, s’asseoir, « plante assise sur les rochers ou les murs ». Hylotelephium spectabile est une espèce remarquable, plante herbacée, vivace, succulente, d’environ 45 cm de hauteur, à feuilles simples, dentées à disposition alterne et décussée. Les racines sont charnues (succulentes). Les fleurs roses en forme d’étoile à 5 pétales, mellifères, sont disposées en larges corymbes aplatis d’environ 15 cm de diamètre donnant une merveilleuse apparence.
Période de floraison :Printanière à automnale, selon les espèces.
Rusticité :Les sedums sont rustiques et résistent bien à des températures inférieures à -15°C. Il est facile de les cultiver en plein air partout en France, toujours sur des sols filtrants ou dans des rocailles.
CULTURE
Niveau de difficulté :Plante facile à cultiver.
Sol :Léger, bien drainant, siliceux ou calcaire selon les espèces.
Exposition : Ces espèces préfèrent un emplacement lumineux et ensoleillé.
Semis/Plantation : La multiplication se fait par semis de graines, par bouturage ou par éclatement des vieilles touffes.
Conduite de culture :Arroser pendant la période de végétation (de mars à début octobre), selon les besoins (en cas de sécheresse prolongée).
Maladies et parasites :Peu de maladies. Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses.
Saxifraga exarata. Photo : Ragnhild & Neil Crawford.
Nom latin :Saxifraga sp.
Famille botanique :Saxifragacées.
Principaux types :Le genre Saxifraga est composé d’environ 440 espèces réparties dans les zones tempérées fraîches et en zone alpine de l’hémisphère nord. On peut citer parmi les principales : – Saxifraga x arendsii. Plus connue sous le nom de saxifrage mousse, cette espèce forme des coussins de rosettes denses donnant des fleurs crème, roses ou rouges. Floraison d’avril à juillet. Pour rocaille fraîche.
– Saxifraga exarata ssp.moschata ‘cloth of gold’ : coussins de rosettes dorées donnant des inflorescences à pédoncules rouges et cymes de fleurs blanches ou jaune pâle. Floraison d’avril à octobre. Pour rocailles ombragées.
– Saxifraga paniculata (Saxifraga aizoon) : communément appelée « saxifrage paniculée », elle forme un coussin dense de rosettes. Feuilles épaisses, dentées, gris-vert, aux bords incrustés de calcaire. Floraison en mai-juin. Panicules de fleurs arrondies, généralement blanches, parfois mouchetées de rouge, sur des tiges raides. Pour rocailles plutôt calcaire. Très résistant au froid -25°C.
– Saxifraga umbrosa : baptisée « désespoir des peintres », ses rosettes aplaties forment un tapis. Feuilles coriaces, plates, vert vif dessus, rouges au revers. Floraison en juin- juillet. Inflorescence en panicule lâche de petites fleurs blanches ponctuées de jaune et de rouge. Pour rocaille ombragée ou sous-bois ou exposition nord. Très rustique.
– Saxifraga fortunei ou « saxifrage japonaise » : espèce à feuilles caduques, formant des touffes de feuilles caduques, arrondies, lobées, aux bords festonnés, vert vif, pourpres au revers, d’une texture épaisse, presque succulente. Floraison septembre-décembre. Inflorescences en panicules retombantes de petites fleurs blanches asymétriques. Pour sous-bois. D’origine asiatique. Moyennement rustique -12°C. Il existe de nombreux cultivars de ces espèces.
Utilisation :Plantes de rocaille par excellence qui peut couvrir les vieux murs, les puits en situation ombragée.
DESCRIPTION
Origine :Genre décrit par K. von Linné en 1753 dans le Species Plantarum et l’espèce type retenue a été Saxifraga granulata (Genera Plantarum 1754), très courante en France.
Principales caractéristiques :Les saxifrages ou « perce pierre » (du latin, saxum = rocher et frangerer = briser) sont des plantes rupicoles. Elles s’installent dans les anfractuosités des rochers où elles trouvent l’eau et les éléments indispensables à leur survie. Certaines espèces sont aussi forestières. Plantes vivaces, annuelles et parfois bisannuelles, acaules, formant des rosettes de feuilles simples, parfois semi succulentes. Chaque rosette donne une hampe florale portant de nombreuses fleurs en étoiles.
Période de floraison :Du printemps à la fin de l’été.
Rusticité :Les saxifrages résistent à des températures de -15°C à -20°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Plantes faciles à cultiver.
Sol :Un bon terrain filtrant et humique pour les espèces forestières, leur convient bien.
Exposition :La grande majorité des espèces préfèrent un emplacement lumineux, mais sans soleil direct, en exposition nord par exemple.
Semis/Plantation :La multiplication s’effectue par semis de graines, par bouturage de jeunes rosettes ou éclatement des touffes, suivant les espèces. Sinon, on peut se procurer ces plantes dans les jardineries ou chez les marchands spécialisés pour un choix plus important.
Conduite de culture :Arroser uniquement en période de sécheresse prolongée.
Maladies et parasites :Peu de maladies si la technique de culture est bonne. Parmi les ravageurs, surveiller les pucerons, les cochenilles farineuses.
Principaux types :De très nombreux cultivars ont été sélectionnés, dont la couleur varie du blanc pur au mauve, et de tailles très différentes, depuis ‘Mont Blanc’ (blanc, hauteur : 50 cm) jusqu’à ‘Lovelyness’ (rose foncé ; 1,2 m) en passant par ‘Sylver Cup’ (rose ; 70 cm).
Utilisations :Platebande, prairie fleurie, mixed border ou fleur coupée.
DESCRIPTION
Origine :Le genre Lavatera comportait environ 25 espèces provenant d’un peu partout dans le monde. Suite à des analyses ADN, il est maintenant intégré dans le genre Malva.
Principales caractéristiques :Également appelée lavatère d’un trimestre, la mauve annuelle est une plante herbacée à feuilles intermédiaires entre cordiformes et trilobées. Les fleurs en entonnoir, aux pétales à nervures bien marquées, de couleur variable allant du blanc pur au rouge sombre ou mauve soutenu, se répartissent en abondance sur la tige.
Période de floraison :Juillet à septembre, parfois octobre si l’arrière-saison est clémente.
Rusticité :Non rustique, la plante meurt à la première gelée.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile si elle est plantée en sol adapté.
Sol :Il lui faut un sol neutre, pas trop riche en matière organique, ni trop sec ni trop humide. Un paillage du sol conservera une fraîcheur bénéfique. Arrosage indispensable en cas de sécheresse prolongée.
Exposition :Plein soleil.
Semis/Plantation : Plante ne résistant pas au gel, deux possibilités : – Un semis hâtif (mars) en godet en serre ou sous châssis chaud, avec repiquage en place fin mai avec un espacement de 30 à 40 cm. Floraison possible dès juillet. – Un semis en place courant mai pour une floraison plus tardive.
Conduite de culture :Un sol trop riche favorise le développement du feuillage au détriment de la floraison. Pour les variétés à forte croissance, cultiver à l’abri du vent ou tuteurer car la tige peut se rompre. Ne pas apporter d’engrais.
Maladies et parasites :La mauve est assez résistante aux maladies classiques. Elle peut cependant subir des attaques de rouille ou d’oïdium par temps chaud et humide. C’est pourquoi il faut arroser au pied sans mouiller le feuillage.
Nom latin :Picea abies, synonyme : Picea exelsa (1881)
Famille botanique :Pinacées.
Principaux types :Ils se distinguent par leurs particularités morphologiques : épicéa colonnaire, épicéa pleureur, épicéa en boule, épicéa en nid, épicéa viminalis (en boule dense) épicéa virgata appelé épicéa serpent.
Utilisation :Production de bois d’œuvre ou de chauffage, création de paysage ou de haies retaillées (comme les thuyas).
DESCRIPTION
Origine :Nord de l’Europe occidentale (pays scandinaves), Russie, introduit dans le nord de la France en 1870.
Principales caractéristiques :Egalement appelé sapin ou épinette de Norvège, ce conifère de belle hauteur (jusqu’à 60 mètres environ), capable de vivre plus de 100 ans, se différencie du sapin blanc par ses cônes pendants. Il se plaît à partir de 400 mètres d’altitude et jusqu’à 2000 mètres, Au printemps apparaissent des bourgeons ouverts de couleur rose, la résine d’épicéa est utilisée pour la fabrication de térébenthine.
Période de floraison :Mai, juin, suivant le climat et l’altitude.
Rusticité :L’épicéa est capable de résister à des gels intenses, jusqu’à – 40°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile, vraint les vents forts.
Sol :Humide et drainé, acide.
Exposition :Semi-ombré, dans atmosphère fraîche, de préférence en zone pas trop sèche.
Semis / Plantation : Semis en terreau acide, humide ; plantation avant ou après les gelées pour les jeunes plants pralinage ou bassinage.
Conduite de culture :En culture forestière, les arbres doivent être espacés de 3 m minimum.
Maladies et parasites courants :Champignons : pourriture rouge dans les racines ; champignon Culina annosa, sensible aux scolytes, araignées rouges. Le papillon nocturne Lymantria monacha dépose ses larves sur cet arbre assez souvent.
Nom latin :Mirabilis jalapa L.1753. Mirabilis – en latin – signifie merveilleux. Jalapa est le nom espagnol de plusieurs villes du Mexique et d’Amérique centrale.
Famille botanique : Nyctaginaceae Juss.
Cette famille botanique comprend entre 30 et 40 genres et environ 400 espèces. Les bougainvilliers et les belles de nuit sont les plus connues. Le genre Mirabilis est constitué de 60 espèces, dont plusieurs sont endémiques dans l’ouest des Etats Unis d’Amérique, Californie, Arizona.
Principaux types :Mirabilis jalapa Son nom commun est Belle de nuit ou parfois Merveille du Pérou.
Utilisations :Les Belles de nuit ont de nombreuses utilisations dans nos jardins, massifs, bordures, jardinières, en pot sur une terrasse ou même en haie basse.
DESCRIPTION
Origine :Également appelée « merveille du Pérou », la belle de nuit, originaire de l’Amérique intertropicale (Mexique, Pérou, Chili) doit son nom à celui de la ville de Jalapa-Enriquez, capitale de l’état de Veracruz au Mexique. Elle fut introduite en Europe au XVIe siècle. Dans le calendrier révolutionnaire, le 16ème jour du mois de vendémiaire portait le nom de Belle de nuit.
Principales caractéristiques :Les belles de nuit sont des plantes vivaces, herbacées, à racines tubéreuses de couleur noire, de la taille d’une grosse carotte. La partie aérienne est buissonnante de hauteur de 50 cm à 1 m selon le mode de culture, les tiges sont vert clair avec des nœuds bien renflés, le feuillage, très étoffé, va du vert clair au vert foncé selon l’exposition. Les fleurs en forme de trompette de 5 cm de long sont de couleur rose, rouge, blanche, jaune ou panachée selon les variétés.
Période de floraison :Abondante et sans interruption de juillet à novembre. La particularité de la floraison – ce qui leur a conféré leur nom- est qu’elles s’épanouissent en fin de journée et fanent le lendemain matin. C’est pour cela que les Anglo-Saxons les appellent familièrement « Four O’Clock ». En début de nuit elles exhalent un agréable parfum. Les fleurs seraient fluorescentes, ce qui attirerait des papillons pollinisateurs dans leurs pays d’origine.
Rusticité :Cette plante vivace est caduque, tiges et feuilles disparaissent l’hiver. Très peu rustique dans nos régions, il est plus prudent de déterrer les tubercules avant les gelées et de les hiverner comme ceux des dahlias.
CULTURE
Niveau de difficulté : Les belles de jour sont de culture facile.
Sol :Cette plante s’accommode d’un terrain ordinaire, bien drainé. Il est souhaitable de soutenir sa floraison par un apport d’engrais organique ou de compost.
Exposition :Ensoleillée ou mi ombre. Une exposition à l’est avancera l’heure de la floraison.
Semis / Plantation : Sitôt fanées les fleurs produisent des graines noires de 3 à 4 mm de diamètre qui se ressèment spontanément. Dans certains pays, Afrique du sud par exemple, les belles de nuit peuvent devenir invasives.Dans notre pays, récoltez les graines en fin de saison, vous les ressèmerez au printemps suivant après les avoir trempées 24 heures dans l’eau pour faciliter la germination (semis en terrine et repiquage ou directement en pleine terre si le sol est réchauffé).Vous pouvez également planter les tubercules directement en pleine terre dès que les gelées ne sont plus à prévoir.
Conduite de culture :Les belles de nuit croissent et forment des buissons spontanément ramifiés. Arrosez modérément en cas de sécheresse importante, un excès d’eau peut faire pourrir les tubercules.
Maladies et parasites courants : Les parasites habituels attaquent modérément les belles de nuit (pucerons, araignées rouges). Au tout début de la végétation les jeunes pousses peuvent être la proie des escargots et limaces.
Bibliographie ou sources : 38.000 plantes. SNHF. Paris : Ulmer, 2001, p.334. National Audubon Society. Field Guide to North American Wildflowers. New York: Alfred A. Knopf , 1979, p 619 et suiv.
Principaux types : Le genre Brugmansia, plante arbustive vivace, a longtemps été confondu avec le genre Datura qui est herbacé et également aussi toxique. Les principales espèces cultivées sont B. arborea (fleurs blanches), B. aurea (fleurs jaune), B. suavolens (très parfumé), B. sanguinea (fleurs rouges, très toxique). Vous trouverez en jardinerie de nombreux cultivars créés à partir des espèces précédentes, aux coloris variés, à fleurs simples, doubles, etc.
Utilisations :Culture en bac ou en pot de grande taille, sur une terrasse, en bordure d’une allée ou en arrière-plan de massif bien ensoleillé. Si vous disposez d’une serre de volume suffisant, vous pourrez garder ces plantes en végétation et profiter de leur fleurissement quasi permanent.
DESCRIPTION
Origine :Les brugmansias sont originaires du Brésil et d’Amérique du Sud. Bien connus des populations autochtones de ces pays pour leurs usages chamaniques et médicaux traditionnels, ils furent identifiés par Humboldt et Bompland lors de leur voyage d’exploration en Amérique du Sud. Ils furent nommés Brugmansia en l’honneur d’un célèbre scientifique, botaniste, Sebald Justinus Brugmans.
Principales caractéristiques :Dans leur zone d’origine, les brugmansia sont des arbustes vivaces voire des arbres de plusieurs mètres de hauteur. Le feuillage est semi persistant de couleur verte. Sous nos latitudes, ce sont des plantes buissonnantes qui atteignent 1 m à 1,5 m en tous sens au bout d’un an.
Période de floraison :Les grandes fleurs pendantes en forme de trompette- de longueur 15 à 30 cm, d’où le nom familier de « trompette des anges », apparaissent sans discontinuer du début de l’été jusqu’aux gelées. Elles sont de couleur blanche, jaune, rose pour les fleurs simples. Leur parfum agréable (suavolens en latin) s’exhale en fin de journée et début de nuit, ce qui attire les papillons de nuit polinisateurs.
Rusticité :Cette vivace n’est pas rustique, elle gèle à partir de zéro degré.
Toxicité connue :Toutes les parties de la plante sont toxiques par ingestion. La sève peut créer des irritations au contact de la peau.
CULTURE
Niveau de difficulté : la culture des Brugmansia est assez facile. Dès la fin des gelées, les plantes qui ont été conservées en végétation ralentie et à l’abri, peuvent être plantées en pleine terre. Pour faciliter les opérations, on peut les cultiver dans de grands pots de plastique dans lesquels on aura percé de grands trous dans les parois latérales près du fond. Vous plantez le pot contenant la plante en pleine terre. Au cours de la croissance, les racines sortiront par les trous et alimenterons la plante à partir de la terre du jardin. En fin de saison, quelques coups de bêche couperont ces racines extérieures et la plante dans son pot pourra réintégrer un local abrité ;
Sol :Une terre légère, humifère, bien drainante, de pH neutre, convient parfaitement.
Exposition :Plein soleil.
Semis / Plantation : Le semis est possible en terrine, dans un local chauffé (20°C), suivi de repiquage en pot ou en pleine terre. Une très bonne façon de conserver ces plantes pendant l’hiver consiste à prélever des tronçons de tiges en fin de saison (2 à 3 cm de diamètre, longueur 25 cm) et de les bouturer dans de l’eau. Les racines se développent rapidement et permettent un rempotage au printemps.
Conduite de culture :Compte tenu de la forte croissance de la plante, il faut prévoir large : 1 mètre minimum en tous sens, plusieurs apports d’engrais riche en azote (corne torréfiée, sang séché) favoriseront développement et fleurissement. Par temps chaud il faut arroser abondamment.
Maladies et parasites courants: Escargots et limaces se régalent des feuilles au printemps, sinon peu de parasites capables de gros dégâts.
Bibliographie ou sources : 38.000 plantes, SNHF Paris : Ulmer, 2001, p.213 Les plantes qui guérissent, qui nourrissent, qui décorent. Jean-Marie Pelt. Editions du Chêne, 2014. Le livre des mauvaises herbes. Pierre Ferrel. Les hautes plaines : Robert Morel éditeur, 1969.
Très beau specimen de l’espèce Hypericum olympicum. Photo : Alain Le Borgne/SNHF
Nom latin :HypericumL.1763
Famille botanique : Clusiaceae ou Hypericaceae selon la classification APGIII (2009).Cette famille comprend environ 400 espèces originaires du monde entier.
Principaux types : On recense parmi les espèces cultivées pour leurs qualités ornementales : H. androsaemum (indigène), H. frondosum, H. olympicum (Grèce), H. kouitchsense, H. cerastoides, H. pseudohenryi, H. hircinum (Corse), H. calycinum (Turquie). Le millepertuis sauvage (Hypericum perforatum L 1763) est une espèce endémique en France, largement répandue sur tout le territoire. Cette plante de 20 à 80 cm de haut déploie ses fleurs jaune d’or le long des chemins, lisières de forêts et terrains secs. Ses feuilles contiennent de minuscules vésicules remplies d’huiles essentielles. Vues en transparence cela donne l’impression qu’elles sont percées d’une multitude de trous d’où le nom « millepertuis ». Cette plante qui n’est pas celle cultivée dans nos jardins porte également le nom d’« herbe de la Saint Jean ». Elle est réputée pour ses propriétés médicinales.
Utilisations :Haies, fonds de massifs pour les variétés les plus hautes ; bordures et rocailles calcaires pour les variétés basses comme H. kouitchense.
DESCRIPTION
Origine :Les hypericums sont originaires des régions tempérées de la plupart des continents. Plusieurs proviennent du pourtour méditerranéen.
Principales caractéristiques :Les hypericums sont des arbustes vivaces au feuillage semi persistant. Selon les espèces, leur taille varie de rampant à entre 1 et 2 mètres de hauteur. Les fleurs sont de couleur jaune d’or, d’un diamètre de 4 cm pour les plus grandes. Un cultivar célèbre, buissonnant, florifère, porte le nom du jardin anglais où il fut découvert « Hidcote ».
Période de floraison :La floraison estivale, abondante jusqu’aux gelées, est suivie de la production de fruits décoratifs et de graines noires qui peuvent se ressemer spontanément.
Rusticité :Les hypéricums sont des vivaces rustiques qui ne craignent ni le froid de nos régions ni la chaleur et la sécheresse.
CULTURE
Niveau de difficulté : Faciles à cultiver, demandant peu de soins.
Sol :Une terre de jardin bien drainée, même calcaire, convient à cette plante peu exigeante.
Exposition :Une exposition ensoleillée favorise le fleurissement.
Semis / Plantation : les hypéricums se ressèment spontanément, cependant cela ne garantit pas le maintien de l’espèce. Ces plantes étant très accommodantes il est possible de les planter ou de les déplacer pendant l’automne et le printemps. Lors de la reprise de végétation fin mars, début Avril, il est souhaitable de faire une taille de remise en forme : éliminer les anciennes fructifications, les feuilles roussies qui ont passé l’hiver pour redonner une forme compacte qui mettra en valeur la floraison.
Conduite de culture :Les millepertuis fleurissant sur le bois de l’année, on peut les tailler court, en fonction de l’usage soit bordure, couvre sol ou au contraire arbuste à isoler. Certaines espèces couvre sol peuvent devenir envahissantes.
Maladies et parasites courants : Peu voire pas de maladies. Aucun parasite connu.
Bibliographie ou sources : 38000 plantes SNHF. Ulmer, 2001, p.299 Le Livre des Bonnes Herbes. Pierre Lieutaghi, Robert Morel, Forcalquier, 1966, p. 365 et suiv. Herbier de Joséphine. Catherine de Bourgoing, Flammarion, 2019, p.102. Toutes les plantes pour sols calcaires. Dominique Brochet, Umer, 2018, p.105 & 201.
Nom latin :Laburnum anagyroidesMedik., 1787 ou synonyme : Cytisus laburnumL.
Famille botanique : Fabaceae.
Principaux types : Le genreLaburnum comprend deux espèces d’origine européenne : L. anagyroideset L. alpinum. Laburnocytisus ‘Adamii’ est une chimère de greffe entre un et un genêt Chamaecytisus purpureus. Il porte à la fois les fleurs jaunes du cytise jaune et celles, pourpres, du genêt.
Utilisations :Alignement en bordure d’une allée ou autour d’une tonnelle et en haie variée. On profite de la souplesse des branches pour former au-dessus de l’allée ou de la tonnelle, un dôme duquel pendent les longues grappes de fleurs dorées.
DESCRIPTION
Origine :Europe. Native apparemment de moyenne montagne (200 à 1500 mètres).
Principales caractéristiques : Les laburnums sont de petits arbres atteignant 7 à 8 mètres à l’âge adulte. Leur bois est très dur ce qui leur a donné le nom de « faux ébénier ». Les fleurs en grappes de 20 à 30 cm de longueur sont de couleur jaune d’or. La floraison est extrêmement remarquable. Les feuilles de couleur verte sont caduques.
Période de floraison :La floraison spectaculaire se produit fin mai, début juin.
Rusticité :Très bonne résistance au froid.
Toxicité connue :Cette plante est très toxique pour les animaux (chevaux, moutons, …) et pour les humains en particulier les jeunes enfants qui risquent d’avaler les gaines.
CULTURE
Niveau de difficulté : La culture de cet arbre ne présente pas de difficultés importantes, le principal est de bien prévoir l’espace qu’il occupera à l’âge adulte.
Sol :Les laburnums sont des plantes de terrain calcaire, donc plutôt sec et ne retenant pas l’humidité l’hiver.
Exposition :Arbre d’alignement ou recouvrant une tonnelle, le cytise est nécessairement planté au soleil. On peut également l’utiliser dans une haie en mélange avec Photinia, laurier tin ou oranger du Mexique.
Semis / Plantation : Vous pouvez semer les graines du Laburnum en automne, il faudra être patient pour voir les premières fleurs ! Vous pouvez plutôt bouturer au printemps. Vous planterez à l’automne un sujet acheté en pépinière.
Conduite de culture :En fonction de l’emplacement choisi, prévoyez 7 à 8 mètres pour un sujet isolé ou en alignement ; 1,5 m pour un sujet intégré dans une haie ; la fertilisation n’est pas nécessaire, arroser éventuellement la première année de plantation. Par la suite, les cytises supportent bien les périodes de sécheresse. La taille s’effectue, si nécessaire, juste après la floraison.
Maladies et parasites courants : Peu de maladies et de parasites.
Bibliographie ou sources : Plantes sauvages et herbes folles. Raymond Albeck. Paris, Editions DESFORGES, 1978, p. 12 38000 plantes. SNHF. Ulmer, 2001, p. 314 Flora Gallica, Flore de France, Jean-Marc Tison & Bruno de FOUCAULT, Mèze, éditions Biotope, 2014, p.728
Nom latin :Alstrœmeria X hybrida, du nom du botaniste suédois, le baron Claes Alströmer (1736-1796).
Famille botanique : Amaryllidacées.
Principaux types :Il existe une cinquantaine d’espèces d’Alstroemeria dont les plus courantes sont : – Alstrœmeria aurantiaca, utilisation en massifs et fleurs à couper
– A. ligtu, pour les hybrides nains, culture en pots en serre alpine
– A. pulchella a engendré plusieurs sélections d’hybrides les plus utilisés pour la fleur à couper.
Utilisations :Intérieur de massif ou en pot. En France, l’alstrœmère est de plus en plus employée comme fleur à couper en raison de la richesse et de la variété de ses coloris et, surtout, de sa longue tenue en vase.
DESCRIPTION
Origine :Chili.
Principales caractéristiques : L’alstrœmère est une plante vivace à rhizome tubéreux. Elle est dotée de tiges simples à port érigé avec des fleurs en ombelle terminale. Les fleurons sont souvent tigrés et supportés par une ramification plus ou moins longue. La floraison atteint sa pleine maturité 2 ou 3 ans après la plantation.
Période de floraison :Juin à octobre.
Rusticité :Moyenne, résiste jusqu’à -8°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile au jardin ou en potées.
Sol :Préfère un terrain profond pour un bon développement des racines.
Exposition :Soleil à mi-ombre.
Semis / Plantation : Plantation de mars à mai. Diviser les touffes lorsqu’elles deviennent trop importantes.
Conduite de culture :Fertilisation au printemps pour une meilleure floraison. Paillez avec des feuilles mortes juste avant l’hiver pour protéger les souches des gelées.
Maladies et parasites courants : Limaces, escargots.
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