Citron caviar

Malcolm Manners sous licence CC.
  • Nom latin : Microcitrus australasica (syn. Citrus australasica).

 

  • Famille botanique : Rustacées.

 

  • Principaux types : Pour ses fruits au jus très parfumé.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Est de l’Australie en sous-bois humide. Cultivé dans le bassin méditerranéen.

 

  • Principales caractéristiques : Le citron-caviar est un arbuste à feuillage persistant, aux rameaux épineux, d’une hauteur comprise entre 2 et 7 mètres (3 m maximum en pot). La feuille vert clair mesure 5 à 10 cm de long. Le bord est crénelé, les ailes droites sur le haut du pétiole.

    La floraison a lieu au printemps en petites fleurs rosées, parfumées, réunies en bouquets. Elle donne des fruits cylindriques de 4 à 8 cm de long à la peau un peu rugueuse dont la couleur varie suivant le degré de maturité et la variété (vert, noir, jaune, rouge ou marron). Ces citrons, très prisés des gastronomes, contiennent de petites vésicules ressemblant à des perles de caviar qui se détachent naturellement les unes des autres. Leur goût acidulé rappelle celui du citron et du pamplemousse. La récolte se fait d’octobre à la fin de l’hiver.

    Quelques variétés et cultivars :

    M. autralasica var sanguinea ‘Rain forest pearl’
    M. autralasica ‘Pink Ice’ : pulpe rose
    M. autralasica ‘Polpacialla’ : pulpe jaune.

 

  • Période de floraison : Printemps.

 

  • Rusticité : Relativement frileux, le citron-caviar résiste jusqu’à -3 à -4 °C.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Moyenne, demande de l’attention.

 

  • Sol : Le terrain doit être non calcaire, humifère, sablonneux, riche et bien drainé.

 

  • Exposition : Ensoleillée à légèrement ombragés et à l’abri du vent. Le citron-caviar doit hiverner dans une pièce fraîche et claire. Il nécessite au moins 5 à 6 heures de soleil par jour.

 

  • Semis/ plantation : Même si le citron-caviar est auto fertile, il est quand même conseillé de planter deux sujets côte à côte. La multiplication se fait par greffage en écusson ou en fente ou marcottage aérien d’avril à septembre. Plantation au printemps. Planter en bac avec une terre argileuse et riche.

 

  • Conduite de culture : Identique à tous types d’agrumes.
    Arroser fréquemment sans détremper et en prenant soin de laisser sécher le dessus entre deux arrosages. En hiver aspergez avec de l’eau de pluie.

    – En pot :
    Rentrez votre citron-caviar au mois d’octobre dans une serre ou une véranda peu chauffée et limiter les arrosages. Le ressortir au mois de mai dès que le risque de gelée n’est plus à craindre. Taillez légèrement au printemps ou en fin d’hiver afin d’aérer un peu la ramure et de rectifier éventuellement son port. Apportez un d’engrais spécial agrumes avant floraison.

    – En pleine terre :
    Apport de fumier déshydraté à l’aplomb de la ramure ainsi qu’un engrais pour agrume. Le protéger du froid en hiver

 

  • Maladies et parasites courants : Identique à tous types d’agrumes.

    En cas de chlorose (jaunissement des feuilles) utilisez un engrais riche en fer. Pour éviter les araignées rouges ou les cochenilles, installez votre citron-caviar dans un endroit aéré.

 

Fiche rédigée par Michèle de Puymaly, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Coquelourde des jardins

Acabashi sous licence CC.
  • Nom latin : Lychnis coronaria, syn. Agrostema coronaria.

 

  • Famille botanique : Caryophyllacées.

 

  • Principaux types : Les lychnis forment un genre de plantes bisannuelles ou vivaces à tiges dressées. Il existe une variété horticole à fleurs blanches, L. coronaria ‘Alba’, et une autre à fleur rouge sang, L. coronaria ‘Atrosanguinea’.

 

  • Utilisations : En plates-bandes avec d’autres vivaces ou en bordure. Toutes les variétés produisent de bonnes fleurs à couper pour la confection de bouquets.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Europe méridionale.

 

  • Principales caractéristiques : Également connue sous le nom d’œillet de Dieu, la coquelourde des jardins est une plante à feuilles et tiges cotonneuses et argentées, mesurant 40 à 50 cm de haut. Feuilles opposées ovales ou oblongues. Fleurs en grappes lâches à pétales entiers rouge pourpre.

 

  • Période de floraison : De mai à août.

 

  • Rusticité : Bonne résistance au froid mais craint les très grandes chaleurs et la sécheresse.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Tout terrain bien drainé, restant frais en été.

 

  • Exposition : Ensoleillée ou mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : La coquelourde se sème en mai-juin en pépinière. Les jeunes plants sont ensuite repiqués, toujours en pépinière, pour une mise en place définitive à l’automne ou au printemps suivant.

 

  • Conduite de culture : Les jeunes coquelourdes sont plantées à 50 cm de distance les unes des autres, dans un sol meuble, enrichi par du compost ou des engrais organiques à décomposition lente.

 

  • Maladies et parasites courants : Plante ne subissant aucune attaque jusqu’à maintenant.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et Pélargonium.

Crambe

Crambe maritime en fleurs. Peganum sous licence CC.
  • Nom latin : Crambe cordifolia.

 

  • Famille botanique : Brassicacées, anciennement Crucifères.

 

  • Principaux types : Il existe une variété à feuilles découpées en longues lamelles, fines et étroites (ou laciniées) ainsi qu’une espèce voisine, Crambe maritima, comestible mais protégée en France.

 

  • Utilisations : En décoration dans les jardins paysagers, parmi des arbustes ou en fond de massifs de vivaces ou encore en groupe de plusieurs sujets en isolé sur une pelouse.

 

DESCRIPTION

    • Origine : Caucase.

 

  • Principales caractéristiques : Le crambe est une plante vivace formant une masse de grandes feuilles vert foncé au-dessus desquelles apparaissent des nuages de petites fleurs blanches sur des tiges très ramifiées allant jusqu’à 2 mètres de haut. L’envergure de la plante est de 1 m à 1,2 m. Le fruit est une silicule globuleuse articulée.

 

  • Période de floraison : De juin à mi-août.

 

  • Rusticité : Très résistant au froid et à la chaleur.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Profond, riche en humus et bien drainé. Le crambe supporte un peu le calcaire.

 

  • Exposition : Ensoleillée supporte la mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication s’effectue à partir d’éclats détachés de la souche en automne ou au printemps ou par semis en pépinière. La mise en place définitive des jeunes plants ne se fait que deux ans après le semis.

 

  • Conduite de culture : Espacer les plants d’au moins un mètre environ en cas de plantation en groupe. Tenir la terre humide tout l’été la première année de plantation. Un paillage du sol est le bienvenu.

 

  • Maladies et parasites courants : Des chenilles peuvent attaquer les nouvelles feuilles au printemps.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et Pélargonium.

Croix de Jérusalem

Maja Dumat sous licence CC.
  • Nom latin : Lychnis chalcedonica.

 

  • Famille botanique : Caryophyllacées.

 

  • Principaux types : Genre de plantes vivaces à tiges érigées, raides et aux fleurs nombreuses d’un beau rouge éclatant. Il en existe plusieurs variétés horticoles : Lychnis chalcedonica ‘flora albis’ blanche, d’autres à fleurs de couleur chair, rose ou changeante : L. chalcedonica ‘carneis mutabilis’, plus curieuses que belles.

 

  • Utilisations : Dans les plates-bandes de vivaces ou devant des arbustes. Toutes les variétés conviennent à la confection de bouquets.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Russie méridionale, Asie mineure, Japon.

 

  • Principales caractéristiques : Également appelée croix de Malte, la croix de Jérusalem est une plante vivace à tiges hautes de 80 cm à 1 mètre. Elles portent des feuilles opposées, légèrement velues et dentées et, en été, des fleurs nombreuses d’un beau rouge qui éclosent en grappes à leur sommet. Les pétales affectent, par leur disposition, la forme d’une croix de chevalier de Malte.

 

  • Période de floraison : De début juin à fin août.

 

  • Rusticité : Bonne résistance au froid.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Assez facile.

 

  • Sol : Toute bonne terre de jardin, un peu argileuse si possible et conservant une certaine fraîcheur en été.

 

  • Exposition : Ensoleillée, supporte un peu la mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : La croix de Jérusalem se multiplie par semis en mai-juin en pépinière. Après repiquage, les jeunes plants doivent être mis en place à l’automne ou au printemps suivant. Le semis peut être fait plus tôt sous châssis. La division des pieds est peu employée.

 

  • Conduite de culture : La plantation définitive s’effectue en espaçant les plantes de 40 à 50 cm, soit à l’automne, soit au printemps. Arroser la première année de plantation pour maintenir le sol humide.

 

  • Maladies et parasites courants : Peu sensible aux insectes et maladies.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et Pélargonium.

Chitalpa de Tachkent

Wendy Cutler sous licence CC
  • Nom latin : Chitalpa tashkentensis.

 

  • Famille botanique : Bignoniacées.

 

  • Principaux types : Signalons les deux cultivars ‘Morning Cloud’ à floraison rose pâle et ‘Summer Bell’s Minsum’ à la corolle rose Parme, plus soutenu.

 

  • Utilisations : En isolé, pour sa beauté, dans des jardins de toutes tailles. Compte tenu de son fort développement racinaire, la culture en pot est déconseillée.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Le chitalpa de Tachkent est un hybride entre le catalpa commun ou catalpa boule (Catalpa bignonioides) et une espèce proche, Chilopsis linearis, plus connue sous le nom de saule du désert. Il a été obtenu in vitro en 1964, dans un institut de recherche de la capitale de l’Ouzbékistan, en Asie centrale, par le botaniste russe Nicolaï Federovitch Rusanov. Le cultivar ‘Summer Bell’s Minsum’ a été obtenu en 1998 par sélection clonale chez les pépinières Minier (France).

 

  • Principales caractéristiques : Le chitalpa de Tachkent est un arbre à port étalé et à feuillage caduc de couleur vert olive. Sa hauteur varie selon le cultivar : 3 à 9 m pour ‘Morning Cloud’, tandis que ‘Summer Bell’s Minsum’ est plus petit (3 à 4 m). De splendides fleurs roses en forme de trompette avec la gorge pourpre au centre, disposées en grappes érigées, éclosent en été. Le chitalpa étant une hybride stérile, elles ne donnent pas de graines. En revanche, elles sont très nectarifères et attirent nombre d’insectes pollinisateurs. À noter qu’en Sibérie, la plante reste prostrée à l’état de petit buisson.

 

  • Période de floraison : De juin à août et jusqu’en septembre en climat doux.

 

  • Rusticité : Le chitalpa résiste jusqu’à -15°C ou plus moyennant un paillage obligatoire pendant la saison hivernale.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile. Il pousse rapidement une fois bien installé, sauf en altitude où le jardinier doit se montrer patient et persévérant.

 

  • Sol : Terre de jardin normale mais profonde, neutre, bien drainée, sablonneuse et même calcaire.

 

  • Exposition : Plein soleil ou mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : La multiplication se fait uniquement par bouturage de branches ligneuses aoûtées ou par division de racines.

 

  • Conduite de culture : Il est recommandé de planter à l’automne, sauf en climat continental ou en montagne où il est préférable d’attendre le printemps. Arrosez copieusement les premières années mais en été uniquement. Pour la taille de formation, deux options sont possibles : couper les branches basses le long du tronc si vous voulez obtenir un port élancé. En revanche, pour un port arrondi, il convient de raccourcir le sommet des tiges de 20 à 30 cm au début du printemps.

 

  • Maladies et parasites courants : Le chitalpa peut être victime de verticilliose, une maladie causée par un champignon véhiculé par la sève et qui obstrue les vaisseaux de la plante. L’alternance de soleil et d’humidité peut également provoquer des attaques d’oïdium qui se traduisent par un roussissement des feuilles touchées par la poudre blanche.
    Pas d’insectes ravageurs connus à ce jour.

 

 

Fiche rédigée par Albert Gouby, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Oranger des osages

Photo : Arlington National Cemetery sous licence CC.
  • Nom latin : Maclura pomifera syn. aurantiaca.

 

  • Famille botanique : Moracées.

 

  • Principaux types : Le nom Maclura fait référence au géologue américain William Maclure (1763-1840). Il existe une douzaine d’espèces mais peu répandues dans les jardins.s, bleues ou blanches, forment des ombelles cylindriques d’un beau bleu acier soutenues par de superbes bractées épineuses souples. Ces inflorescences, une fois séchées, peuvent être utilisées pour constituer des bouquets secs.
  • Utilisations : Les sujets mâles (M. pomifera est une espèce dioïque) sont utilisés en alignement, comme dans la ville d’Orange (Vaucluse), mais aussi en isolé dans les parcs et jardins ou en haie défensive avec une taille régulière ou encore pour l’originalité des fruits portés par les sujets femelles. Le bois jaune, très dur est utilisé pour la fabrication d’arcs, (d’où l’appellation « bois d’arc »), de barrières ou de traverses de chemin de fer.
    Le nom « osage » est celui d’une tribu amérindienne vivant dans la région d’où est originaire le Maclura. Le colorant jaune orangé contenu dans l’écorce (jaune orangé) était utilisé pour peindre les visages.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Amérique du Nord (Texas, Arkansas, Oklahoma). Introduit en France au XIXe siècle pour nourrir les vers à soie suite à la maladie des mûriers.

 

  • Principales caractéristiques : L’oranger des osages est une espèce dioïque, à feuillage caduc et à croissance rapide qui atteint 12 m de haut pour 8 m de large, une fois adulte. Son tronc multiple, à l’écorce fissurée et torsadée est de couleur gris orangé. Le port est évasé, les rameaux en forme de zig zag, pourvus d’épines longues et dures. Les feuilles simples, alternes, lancéolées et acuminées, au limbe brillant, sont d’un beau vert luisant, glabre au revers, prenant une belle couleur jaune à l’automne. La floraison a lieu à l’aisselle des feuilles ; pour les mâles, pédonculées en grappes pendantes, pour les femelles, un pédoncule très court. Les inflorescences sont globulaires.Les fruits, sur les sujets femelles, apparaissent au bout d’une quinzaine d’années en septembre. Il s’agit d’un syncarpe, composé de nombreux drupes, de la taille d’une grosse orange non comestible, grumeleux, de couleur verte puis jaune. Ils restent sur l’arbre après la chute des feuilles. Très décoratifs et parfument les intérieurs d’une fraiche odeur citronnée.A noter l’existence d’un cultivar sans épines (inermis).

 

  • Période de floraison : Juin.

 

  • Rusticité : L’oranger des osages est un arbre résistant au froid et à la sécheresse. Les jeunes plants, sensibles aux fortes gelées, doivent être protégés les premières années.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Aucune.

 

  • Sol : Profond et bien drainé, même sec.

 

  • Exposition : Ensoleillée ou mi-ombre.

 

  • Semis/ plantation : L’oranger des osages se multiplie :

-par semis, en enterrant le fruit entier dans de la tourbe humide puis en repiquant les jeunes sujets. ou, plus simple, en les ramassant autour de l’arbre lorsque la nature aura fait le travail à votre place ! 

-bouturage en fin d’été à partir de rejets prélevés au bas du tronc.

Dans les deux cas, la plantation s’effectue d’octobre à novembre ou de mars à mai (pour les sujets en conteneur).

Mâle ou femelle ? Il faudra peut-être attendre leur maturité sexuelle, une dizaine d’années, pour le savoir !

 

  • Conduite de culture : M. pomifera ne nécessite aucun entretien si ce n’est l’arrosage en été, lors des deux premières années qui suivent la plantation, et la taille. Cette dernière (en tronc unique ou en cépée) s’effectue en hiver, en dehors des périodes de gel, lorsque la végétation est à l’arrêt. Elle doit être régulière si l’on veut obtenir une haie défensive.

 

  • Maladies et parasites : Pas d’ennemi connu à ce jour.

Fiche réalisée par Eliane de Bourmont, SNHF, section Arbres et Arbustes d’Ornement.

Chaîne des cœurs

chaine des coeurs

  • Nom latin : Ceropegia woodii.

 

  • Famille botanique : Apocynacées – Asclépiadacées.

 

  • Types : Le genre Ceropegia regroupe de nombreuses espèces de formes très différentes. De la plante grasse à la liane volubile, voire les deux à la fois, toutes ont des fleurs remarquables et originales. Citons : Ceropegia ampliata aux fleurs ornementales, striées de blanc et de vert ; Ceropegia aristolochioides aux fleurs rouge sang ; Ceropegia radicans aux feuilles vertes, fleurs velues très allongées et originales, blanc moucheté de brun ; Ceropegia sandersonii, la plante parachute ; Ceropegia serpentiformis plante à feuilles réduites, noire qui ressemble à un serpent.

 

  • Utilisations : En suspension. Volubile, elle peut être installée sur un support « maison » à  base d’un fil solide selon la forme qui vous conviendra (sphère, tipi….)

 

DESCRIPTION

 

  • Origine : Afrique du sud

 

  • Caractéristiques : Elle présente des tubercules renflés lui servant de réserve lors des périodes de sécheresse. De ces tubercules émergent de longues tiges pourpres pouvant mesurer jusqu’à 2,5 m de longueur. Les feuilles vert foncé marbré d’argent, en forme de cœur, sont disposées tout au long des tiges, ce qui a valu à C. woodii son nom vernaculaire de « chaîne des cœurs ». De petites fleurs roses tubulaires et arrondies à leur base peuvent apparaitre en fin d’été.

 

  • Période de floraison :La floraison est induite seulement si la plante connaît une saison d’hiver plus fraîche (10° C) et plus sèche.

 

  • Rusticité : Non rustique, 5° C minimum à très chaud.

 

CULTURE

 

  • Niveau de difficulté : Très facile.

 

  • Sol : Elle est cultivée en corbeille ou en jardinières bien drainées dans un mélange de bon terreau du commerce et de sable.

 

  • Exposition : Le Ceropegia a besoin de lumière et de soleil, en évitant une exposition prolongée à ce dernier, qui pourrait brûler le feuillage.

 

  • Multiplication : des sections de tige de 3 nœuds, dont un est planté dans la terre. Marcottage : la liane est sectionnée dès que le nœud enterré a pris racine.

 

  • Conduite de culture : N’étant pas rustique, on garde Ceropegia Woodii dans la maison ou en véranda, lui assurant un minimum de 5° C en hiver, et un maximum de 40 °C en été. L’arrosage doit être suffisamment espacé pour laisser sécher la terre entre deux arrosages.

 

  • Maladies et parasites : Cochenilles.

Fiche rédigée par Jean-Marie Souil, SNHF, section Plantes vivaces.

Grenadier

PHOTO CASSIOPEE2010 CC
PHOTO CASSIOPEE2010 CC
  • Nom latin : Punica granatum.

 

  • Famille botanique : Punicacées.

 

  • Principaux types : Il existe de nombreuses variétés dont :
    – ‘Nana’, petit arbuste tige idéal pour une potée.
    – ‘Provence’, quant à elle, donne des fruits savoureux.
    – ‘Rubra plena’ ou ‘Rubra maxima’ aux belles fleurs doubles.

 

  • Utilisations : Selon les variétés, le grenadier est un arbre fruitier aux fruits juteux ou un arbre d’ornement se parant de belles fleurs colorées. Il se cultive en verger, en haie, ou en bac.
    Les graines aux propriétés anti oxydantes, d’une belle couleur rouge, se consomment en salade de fruits ou en jus de grenade. Elles peuvent être transformées en sirop (grenadine), mais aussi en mélasse qui apporte une touche sucrée aux plats.

 

DESCRIPTION

 

  • Origine : Asie, Iran, Inde

 

  • Caractéristiques : Le grenadier est un petit arbre arrondi atteignant les 5 mètres de hauteur, au feuillage semi persistant ou caduc. Quand les conditions de culture lui conviennent certains sujets peuvent atteindre 200 ans. Ses fleurs d’un rouge orangé vif et son tronc tortueux dont l’écorce se desquame en font un arbre ornemental intéressant. Et si l’été est chaud, il produira des fruits riches en vitamines et oligoéléments.

 

  • Période de floraison : Mai à août – septembre

 

  • Rusticité : -12°C, rustique mais certaines variétés supportent jusqu’à -17°C.

 

CULTURE

 

  • Niveau de difficulté : Très facile.

 

  • Sol : Ordinaire ou limoneux. Le grenadier tolère les sols salés ou calcaires, mais bien drainés et frais

 

  • Exposition : Le grenadier résiste à la chaleur estivale, mais exige un automne doux pour bien fructifier.

 

  • Multiplication : Semis et bouturage (le plus utilisé)

 

  • Conduite de culture : En bac ou en pleine terre selon les variétés.
    – En pleine terre, le grenadier deviendra productif 3 ou 4 ans après sa plantation.
    – La variété naine ‘Nana’ se cultive en bac pour embellir une terrasse par une floraison à petites corolles simples suivie de la production de grenades miniatures décoratives et comestibles.
    – Les variétés ornementales aux floraisons orangées et rouge vif sont d’un bel effet dans un massif.

 

  • Maladies et parasites : Arbre résistant, épargné des maladies mais possibilité d’attaques ponctuelles de pucerons
Idéal pour les balcons, le grenadier à fleurs nain 'Nana' se cultive en pot
PHOTO L.ROLLERI (var. Nana) | Idéal pour les balcons, le grenadier à fleurs nain ‘Nana’ se cultive en pot


Fiche rédigée par Jean-Marie Souil, SNHF, section Plantes vivaces

Chrysanthème comestible

Chrysanthème comestible en fleurs. 129116197/Vladimir Liverts – stock.adobe.com

 

Nom latin : Chrysanthemum coronarium.

Famille botanique : Astéracées comme le tournesol et l’artichaut.

 

DESCRIPTION

Origine : Le chrysanthème comestible est originaire du bassin méditerranéen et de l’Asie de l’est. Il est très apprécié en Chine et au Japon où il est connu sous le nom de Shungiku, mais aussi de Tongho, ou Tang d’or

Principales variétés : L’espèce type, mais il existe des cultivars à fleurs blanches

Caractéristiques : La plante fait environ 70 cm de haut. Les feuilles sont d’un joli vert clair, minces et finement dentelées. La croissance est rapide et de nombreuses pousses latérales se forment. Les fleurs sont jaunes et caractéristiques des fleurs d’Astéracées comme la marguerite. Si l’été est chaud, il y a des risques de floraison prématurée.

Rusticité : C’est une annuelle, elle craint le gel.

 

CULTURE

 Niveau de difficulté :  Facile.

Sol : Légèrement acide (pH entre 5,5 et 7) bien ameubli et enrichi, frais et bien aéré et préfère les climats tempérés.

Exposition : Bien ensoleillée, bien qu’il puisse s’épanouir malgré tout dans une zone ombragée.

Semis/plantation :
Le semis s’effectue en mars-avril en couche ou en godet. Effectuer la mise en place en mai, lorsque les gelées ne sont plus à craindre. Vous pouvez aussi semer directement de mai à juin, à la volée ou en rangs espacés de 30 cm. Éclaircir à la levée. Biner au début de la végétation. Renouveler les semis régulièrement selon les besoins.

Conduite de culture :
Binez et sarclez régulièrement. Gardez le sol humide en paillant en cas de sécheresse.

Récolte : Il faut compter environ 2 mois avant de ramasser les jeunes pousses latérales, avant la floraison, quand la plante atteint environ 30 cm de haut.

Côté cuisine :
les fleurs et les feuilles, tout se mange dans cette plante qui apportera en plus une touche charmante et décorative au potager d’automne.
Les jeunes feuilles se mélangent crues aux salades auxquelles elles donnent un goût un peu exotique. Elles s’accommodent également cuites ajoutées aux soupes, aux ragoûts, dans le pot-au-feu ou en accompagnement d’émincés de viande.
Les fleurs, simples, d’une jolie teinte jaune, sont également comestibles. Elles égaieront vos salades et leur ajouteront une saveur originale un peu piquante.

Astuce :

les feuilles sont à consommer sitôt cueillies. Pour en apprécier toute la saveur, évitez de les faire trop cuire, le mieux étant de les ajouter dans les plats en fin de cuisson.
Riche en minéraux, en carotène, en vitamines B2 et C et en antioxydant.

Fiche rédigée par Jean-Marc Muller, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Némésie, Miroir des elfes

Némésie

Photo ALVIN KHO CC (Jardin)                                                                Photo L ROLLERI (Suspension)

 

 

Nom latin : Nemesia.

Famille botanique : Scrophulariacées.

Principaux types :

Les plus courantes sont :
– Nemesia fruticans (syn. Nemesia caerulea) : espèce vivace à la floraison presque ininterrompue entre avril et novembre, par vagues de 3 à 4 semaines, courante dans les jardins. Couleur des fleurs : blanche, bleue, rose, mauve, lavande selon les variétés.

– Nemesia strumosa : à l’origine de nombreuses variétés horticoles cultivées comme annuelles, floraison du printemps à l’automne. Couleurs vives et variées : rouge, orange, jaune, rose, blanc, bleu, mauve, bicolores selon les variétés.

Utilisations :

– Au jardin : en bordures, rocailles ou massifs.
– En pot ou jardinière pour fleurir balcons et terrasses.

 

DESCRIPTION

Origine : Afrique du Sud.

Principales caractéristiques : Les némésies sont des plantes herbacées au port buissonnant dressé ou tapissant voire retombant, de 20 à 30 cm de hauteur. De diffusion récente, elles sont très recherchées pour leurs fleurs aux couleurs vives et le parfum dégagé par leur feuillage.

Leur feuillage fin, vert vif ou foncé, semi-persistant ou caduc selon le climat, est allongé avec de petites feuilles opposées. Remontantes ou non, toutes offrent une profusion de fleurs parfumées, échancrées avec deux lèvres, réunies en grappes sur des tiges dressées.

Les fleurs de nemesia se déclinent dans une infinité de coloris unicolores ou bicolores, pastel et veloutés très lumineux bleus, blancs, roses, lilas-rosé, violets, jaunes, rouges, oranges.

Période de floraison : De mai jusqu’aux gelées.

Rusticité : Plante frileuse, peu rustique, pour climats doux.

 

CULTURE

Niveau de difficulté :  Facile.

Sol : Riche, bien drainé, légèrement sableux.

Exposition : Soleil non brûlant, mi ombre.

Multiplication : Pour les vivaces, bouturage fin août ou marcottage et pour les annuelles semis sous serre en février – mars, puis repiquage en godets pour une mise en place en mai.

Conduite de culture : Les arrosages devront être réguliers en évitant de mouiller le feuillage. Le nemesia est très sensible à l’excès d’humidité (pourrissement). Pour stimuler l’apparition de nouvelles pousses, supprimer les tiges défleuries ou rabattre la plante à 10-15 cm entre deux floraisons. Pour les némésies vivaces installées en pleine terre, paillez le pied avant l’arrivée de l’hiver. Pour les plantes en pots, apport d’engrais à partir de fin mai.

Maladies et parasites courants : Le nemesia est sujet à l’oïdium, il attire les limaces et les pucerons.

 

Fiche réalisée par Jean-Marie Souil, section Plantes vivaces.

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