Famille botanique : Fabacées, anciennement Légumineuses.
Principales variétés : ‘D’Aguadulce à longue cosse’, ‘De Séville’, ‘Red Epicure’, ‘Hangdown’…
DESCRIPTION
Origine : « Avec la fève, c’est au plus vénérable ancêtre du monde des légumes que l’on s’adresse. En effet, elle était déjà connue des hommes du Néolithique », écrit le botaniste Jean-Marie Pelt dans son livre Des légumes (Fayard, 1993).
Contrairement à la plupart des plantes potagères, il est difficile de situer géographiquement les origines de cette Fabacée, tant on a retrouvé ses traces un peu partout : 7000 ans avant notre ère en Thaïlande et au Mexique, et 3000 ans plus tard au Proche-Orient. Elle est souvent citée dans l’Ancien Testament ; les Égyptiens, les Grecs et les Romains la consommaient dès l’Antiquité. Plus près de nous, elle constitue l’une des bases de l’alimentation à l’époque médiévale en Europe.Et pourtant, quelle réputation ! Cause de stérilité des couples pour les uns, aphrodisiaque ou entachée d’impuretés pour d’autres. Dans l’Antiquité, elle est considérée comme une plante maléfique, servant de « moyen de transport » pour la transmigration des âmes des trépassés. Ce qui ne l’empêchera pas de se retrouver dans la galette des rois !
Principales caractéristiques : La fève est dotée de grandes tiges carrées en touffes érigées pouvant atteindre voire dépasser 1 m de hauteur, selon les variétés. Les feuilles sont grisâtres. Les fleurs blanches ou bleuâtres apparaissent en grappe au bout d’une dizaine de semaines, suivies par les gousses, épaisses et charnues.
Rusticité : Les fèves n’apprécient pas les températures élevées qui risquent de bloquer la végétation avant la formation des gousses.
Côté cuisine : Les fèves sont riches en protéines, en fibres et en cellulose. Elles sont nutritives, toniques mais peu caloriques.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Cette fabacée préfère les sols frais et profonds d’un pH compris entre 5,5 et 7, mais elle s’adapte assez bien à tous les terrains dans lesquels il est inutile d’apporter du fumier ou des engrais azotés. En revanche, un engrais riche en potasse sera bienvenu.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/plantation : Semez en automne (à partir d’octobre) dans les régions chaudes du Midi et du Sud-0uest de la France, en début de printemps (février-mars) ailleurs. Les lignes doivent être espacées de 40 cm. Disposez 1 grain tous les 10 cm à environ 2 cm de profondeur. Recouvrez, tassez avec le dos du râteau et maintenez un peu d’humidité pour faciliter la levée qui doit intervenir au bout de 8 à 12 jours.
Conduite de culture : Binez régulièrement, arrosez si nécessaire. Buttez quand les plantes atteignent une vingtaine de cm pour aider au maintien. Il est important de bien tuteurer les plantes, particulièrement les variétés pouvant dépasser 1 m de hauteur. Pincez les tiges au-dessus de la cinquième fleur pour accélérer la formation des gousses.Il est indispensable d’assurer un arrosage régulier pour éviter les stress hydriques.
Maladies et parasites courants : Si les pucerons noirs qui s’attaquent au sommet des tiges, sont le principal ennemi des fèves, il faut le considérer comme un mal pour un bien car ces dernières deviennent un véritable garde-manger pour coccinelles.Sans compter les syrphes, les chrysopes, les forficules et autres dévoreurs de pucerons. Une véritable aubaine pour toutes les autres cultures potagères sensibles à ces parasites.
Récolte/productivité : La récolte intervient 14 à 16 semaines après le semis, avant complète maturité, quand la cosse est encore verte et que l’on sent les grains bien formés. A maturité, la cosse devient noire.
Origine : Régions côtières de l’Afrique du Sud, Afrique tropicale. Le gazania s’est naturalisé sur les pourtours méditerranéens. Il fut ainsi nommé en l’honneur de Théodore de Gaza (1399-1478), traducteur de l’histoire des plantes de Théophraste (fin du IIIe siècle avant J.-C.) à la cour du pape Nicolas V.Le botaniste allemand Joseph Gaertner (1732-1791) a décrit le gazania dans son traité De fructibus et seminibus plantarum.
Principales caractéristiques : Cultivée comme vivace dans le sud de la France mais comme annuelle dans les régions plus au nord, cette plante peu élevée (20 à 30 cm de hauteur) a un port étalé et des feuilles très étroites, vert brillant sur le dessus et gris argenté dessous.Les tiges, dépourvues de feuilles ne portent qu’une seule « fleur » (qui est en fait une inflorescence) à leur extrémité.Les fleurs sont assez larges, de 5 à 9 cm de diamètre, le plus souvent de couleur jaune, parfois blanche, couronnées de brun, jaune orangé, rouge, rouille. Elles se ferment à la nuit et par temps gris.
Période de floraison : Juillet à octobre.
Rusticité : Semi-rustique, craint le froid et le gel.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Mélange par quart de terre, terreau, feuilles mortes, sable. L’essentiel est que le sol soit bien drainé, mais d’autres terrains peuvent lui convenir.
Exposition : Chaude et ensoleillée.
Semis/plantation : Si les semis sont effectués tôt en février-mars, il faudra les protéger du froid en les plaçant sous châssis. Sinon à la volée en avril-mai.
Conduite de culture : Après repiquage en terrine et rempotage en godets, on peut installer les gazanias à l’extérieur en les espaçant de 15 cm environ. Du semis à la floraison, les gazanias ont besoin de chaleur et de soleil. Ils sont bien adaptés à la sécheresse.
Maladies et parasites courants : Pourriture grise, pucerons.
Nom latin : Gladiolus callianthus murielae (synonyme Acidanthera bicolor).
Famille botanique : Iridacées.
Utilisations : Fleurs à couper, plate-bande.
DESCRIPTION
Origine : Sud de l’Afrique.
Principales caractéristiques : Son port et ses feuilles rappellent ceux des autres glaïeuls; ses fleurs, odorantes de juin à août, sont grandes, ouvertes, d’un blanc pur, avec une marque pourpre à la base interne de chaque pétale. Le feuillage atteint 40 à 50 centimètres de hauteur, la tige florale 1 mètre.
Les glaïeuls sont des plantes bulbeuses dont le corme, organe de réserve, se développe au-dessus du corme de l’année précédente.
Période de floraison : Été et automne jusqu’aux premiers froids.
Rusticité : Le glaïeul d’Abyssinie est adapté aux régions du Midi, et doit être protégé du froid dans les zones plus septentrionales.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Fertile et bien drainé.
Exposition : Plein soleil.
Semis/plantation : Ce glaïeul se multiplie par division d’avril à mai. Ne pas planter les cormes dans un sol détrempé ou avant la fin des gelées. Astuce : déposez un petit lit de sable au fond du trou pour assurer le drainage. Plantez les cormes à une profondeur d’environ 10 à 15 cm, en les espaçant d’au moins 20 cm.
Conduite de culture : Tuteurez la hampe florale si l’emplacement de vos glaïeuls n’est pas protégé du vent. Coupez-la après la floraison mais laissez les feuilles le plus longtemps possible afin qu’elles nourrissent le corme de remplacement qui se forme automatiquement. Vous les sectionnerez à la base en automne avant les gelées. Les cormes peuvent être laissés en place en climat pas trop froid. Sinon, il convient de les déterrer, de bien les nettoyer et de les laisser sécher avant de les stocker dans un local hors gel.
Maladies et parasites courants :
– Rouille du glaïeul : parasite qui peut apparaître sous l’effet de la chaleur et de la rosée. (Voir article sur les «rouilles» paru dans la revue Jardins de France de janvier-février 2013.
– Thrips : insectes ravageurs.
Les principales maladies sont des pourritures causées par des champignons, le plus souvent après un séchage défectueux avant stockage hivernal.
Famille botanique : Malvacées. Le terme Hibiscus proviendrait de l’ancien nom grec attribué par Dioscoride à la guimauve, autre Malvacée.
Principaux types : Le genre Hisbiscus comporte 220 espèces différentes dont H. rosa-sinensis, également appelée ketmie ou rose de Chine. Il s’agit de plantes tropicales très florifères. On peut citer également citer H. mutabilis, du sud de la Chine, et H. schizopetalus originaire d’Afrique tropicale, reconnaissable à ses pétales recourbés et frisés et à sa longue colonne d’étamines associées au pistil.
Utilisations : Les roses de Chine ornent les jardins pendant les périodes non gélives et peuvent prendre place dans des serres très lumineuses pendant la saison froide sous notre climat. Elles se cultivent en bac ou en pleine terre sur les côtes méditerranéennes protégées. Elles ornent les allées, les cours, les massifs en situation très ensoleillée.
DESCRIPTION
Origine : La rose de Chine est l’une des hibiscus les plus cultivés pour ses grandes et belles fleurs vivement colorées. Elle aurait probablement une origine asiatique tropicale. Elle était cultivée dans les années 1730 en Chine. C’est la fleur nationale d’Hawaï et de la Malaisie. À Tahiti, une fleur à l’oreille gauche indique que l’on recherche un partenaire et, en Asie orientale, elles sont portées en offrande dans les temples. Le nombre de variétés se compterait par dizaines de milliers.
Principales caractéristiques : Ces arbustes vigoureux pouvant atteindre jusqu’à 3 m de hauteur. Ils sont vivaces, mais non rustiques et doivent être rentrés en serre hors gel ou légèrement chauffée l’hiver. Ils se ramifient en restant aérés. Les plantes ont un port élégant et les fleurs éclosent au sommet des tiges, à l’aisselle d’une feuille ovale à ronde, dentée, vert brillant, à raison d’une fleur par feuille. Les couleurs de fleurs souvent très grandes, à 5 pétales ou doubles à très doubles, vont du blanc au jaune, au rouge et au magenta. Les fleurs ne durent souvent qu’une journée, mais elles sont si nombreuses que l’effet de la plante reste toujours magnifique. Les sélectionneurs cherchent cependant à prolonger la vie des fleurs par l’hybridation toujours en marche.
Période de floraison : H. rosa-sinensis réagit fortement à l’intensité de la lumière. La croissance et la mise à fleur sont très influencées par la luminosité. Les plantes fleurissent, selon les variétés, du printemps à l’automne.
Rusticité : Le feuillage est persistant au-dessus de 10 °C et devient caduc en dessous. À 5 °C, la plante est bloquée, c’est son minimum hivernal. Ses températures optimales oscillent entre 18 et 30 °C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile à condition de respecter les grandes règles précédemment citées.
Sol : Le pH convenable pour H. rosa-sinensis est légèrement acide (6,0 – 6,5). Sol léger, riche en humus et filtrant.
Exposition : Plein soleil, mais ne pas oublier que les plantes sorties de serre doivent être acclimatées. Il est prudent de les couvrir d’un voile quelques jours s’il fait très chaud ou les sortir par temps couvert.
Semis/plantation : La multiplication se fait par boutures de tête à 22 °C pour la température ambiante et si possible 22 à 24 °C pour le sol. Le poudrage du talon avec des auxines d’enracinement (hormones) est recommandé. Les boutures sont plantées en petits godets ou en plaques dans un mélange sable-tourbe ou un mélange pour multiplication. Les boutures seront recouvertes d’une toile non tissée (P17 par exemple) et le sevrage se fera au bout d’une dizaine de jours en découvrant progressivement les boutures quelques minutes le matin. La surveillance et le nettoyage des boutures auront lieu tous les jours. L’ambiance doit être humidifiée sans excès.Le greffage est possible pour les variétés difficiles.
Conduite de culture : Les jeunes plants racinés seront rempotés seuls ou en touffe selon leur destination future : petites plantes ou plantes pour bac. Les rempotages se feront dans des mélanges terreux enrichis du commerce. Les jeunes plants sont formés par une taille qui harmonise le port ; les plantes adultes sont nettoyées et raccourcies à leur rentrée en serre. L’espacement dépend de la taille des plantes et de leur vigueur. Les hibiscus, rentrés tous les ans en serre pour hiverner, peuvent être plantés avec leur pot en massif.
La plante est très gourmande en éléments fertilisants. Pour les jeunes plants, un apport d’engrais riche en azote de 10/00 à 20/00 en solution une fois par semaine, puis de 3 à 40/00 en solution riche en phosphore et en potasse pour les plantes bien établies une fois par semaine. Sauf en hiver, à basse température, l’hibiscus en pot a besoin d’eau. Un stress hydrique peut bloquer la plante qui se dessèche et aura du mal à se remettre.
Maladies et parasites courants : Attention à l’hygrométrie hivernale excessive dans la serre de conservation. Aérer le plus souvent possible et tenir les plantes propres pour éviter le botrytis. Des attaques de rouille (Uromyces ou Puccinia) peuvent également survenir. Côté ravageur, les pucerons commettent des dégâts importants avec le risque de transmettre des virus. Surveiller également les thrips et les acariens.
Pour en savoir plus :
– Dictionnaire d’horticulture, G. Nicholson, Éditions Jeanne Laffitte, Marseille, 1981.
– Guide des plantes tropicales, Andreas Bärtels – Éditions Ulmer, Paris, 1994.
– Zander. Dictionnaire des noms des plantes, Walter Ehrardt et al., Éditions Ulmer, Stuttgart, 2008.
Blanc, rose, bleu, mauve ou violet selon la nature du sol, le succès de l’hortensia ne se dément pas. Ray in Manila sous licence CC.
Nom latin : Hydrangea macrophylla (Synonyme : Hortensia macrophylla).
Famille botanique : Hydrangeacées.
Utilisations : Comme arbuste isolé, pour orner le pied d’un mur, en alignement, en parterres de sous-bois frais.
DESCRIPTION
Origine :H. macrophylla est originaire de Chine et du Japon. Il fut introduit en Europe au XVIIIe siècle par deux botanistes. Le premier, Pierre Poivre l’apporta de Chine à l’île Maurice. Le second, Philibert Commerson l’introduisit en France. Le nom « hortensia » lui fut donné en France par méconnaissance de la taxonomie car l’espèce avait déjà été décrite par Sir Joseph Banks, en 1789, sous le nom d’Hydrangea macrophylla. Plusieurs hypothèses, présentées dans cette courte vidéo par Daniel Lejeune, responsable de la bibliothèque de la SNHF, courent sur l’origine du nom hortensia
Principales caractéristiques : La hauteur de cet arbuste buissonnant, à feuilles caduques et aux fleurs stériles varie de 40 cm à 2 m selon les variétés. Les grandes feuilles brillantes sont d’un vert moyen, rarement panachées, parfois nuancées de pourpre. Les inflorescences, le plus souvent en boule, peuvent être roses, blanches ou bleues avec une tendance à virer au vert en automne.
Variété ‘You and Me’. Daniel Lejeune/SNHF.
Parmi les plus petites variétés, on peut citer :
– ‘Hörnli’ : inflorescences roses (H : 0,60 m).
– ‘Kluis Superba’ : inflorescences bleues (H : 1,80 m).
– ‘Madame Émile Mouillère’ : très florifère, inflorescences en boules blanches, marquées de rose en fin d’été (H : 1 m).
– ‘Mariesii’ : inflorescences plates de type dentelle, c’est-à-dire avec des fleurs stériles à grands sépales blancs en périphérie et à petites fleurs bleues au centre, une plante très vigoureuse (H : 2,00 m).
– ‘Mirai’ : sépales blancs frangés de rouge (H : 1,00 m).
– ‘Tricolor’ : feuillage panaché de blanc crème et de jaune clair, inflorescences rose clair à bleu pâle (H : 2,50 m).
– ‘Sanguinea’ : feuillage pourpre et inflorescence rouge foncé (H : 1,20 m).
– ‘Veitchii’ : inflorescences plates de type dentelle, avec des fleurs stériles à grands sépales blancs en périphérie et à petites fleurs bleues au centre, (H : 2,50 m).
– ‘White Wave’ : inflorescences plates de type dentelle, avec des fleurs stériles à grands sépales blancs en périphérie et à petites fleurs bleues au centre (H : 1,50 m).
Période de floraison : De juillet aux premières gelées selon les cultivars.
Rusticité : Au Japon, H. macrophylla supporte des températures hivernales de -10 à -20 °C. En pareil cas, les anciennes tiges gèlent et de nouvelles repoussent sur la souche.
CULTURE
Niveau de difficulté : Relativement facile à cultiver en pleine terre et en pot, si ses besoins sont respectés.
Sol : L’hortensia apprécie les sols acides, riches et frais. Les terres trop lourdes doivent être allégées au moyen de sable et de compost mature.
Exposition : L’hortensia a besoin d’humidité à proportion de la chaleur et de l’ensoleillement qu’il subit.
Semis/plantation : La plantation s’effectue en période de repos végétatif, soit d’octobre à avril selon les régions et jamais pendant un épisode de gel. Humidifiez chaque pot avant la plantation qui doit intervenir le plus rapidement possible après l’achat. Si le terrain est alacalin, ou calcaire (pH supérieur à 7), creusez une fosse que vous remplirez de terre de bruyère. Si le terrain est naturellement acide, il convient de creuser un trou double de celui du pot acheté, d’y jeter du compost mature, et quelques poignées de poudre d’os ou de corne broyée et de remplir le trou avec de l’eau. Pendant que l’eau s’infiltre, vous aurez le temps de retirer le pot pour constater la compacité de la motte racinaire qu’il faut ouvrir, soit par lacération latérale, soit par découpe en quatre par le dessous de la motte. Il est alors temps de planter en positionnant le collet de la motte au niveau du sol du jardin. Ramenez ensuite la terre en la compactant suffisamment autour de la plante puis arrosez de nouveau pour vous assurer les racines adhèrent bien aux particules du sol. Quelques arrosages lors du premier débourrement printanier favoriseront la croissance racinaire.
Conduite de culture : Adaptez l’arrosage à la capacité drainante du terrain, de l’ensoleillement et de la pluviométrie. H. macrophylla étant sensible à la sécheresse, sa vulnérabilité sera encore plus grande s’il est cultivé en pot. Apportez l’eau au pied de l’arbuste et jamais par aspersion : cela pourrait abîmer les inflorescences et favoriser l’apparition des maladies. L’eau calcaire est peu recommandée, privilégiez l’eau de pluie collectée dans un récupérateur d’eau.La fertilisation n’est pas à négliger si vous voulez que la plante puisse donner le meilleur d’elle-même. L’apport de compost mature est la meilleure solution. Il existe, en jardinerie, des engrais spéciaux pour «hortensias» et aussi des produits favorisant l’apparition de floraisons bleues de certains cultivars en modifiant le pH du sol.
Maladies et parasites courants :H. macrophylla est sensible à l’oïdium qu’il faut traiter au moyen de fongicide à base de soufre. En cas d’extrême humidité estivale, la plante peut être atteinte par la « pourriture grise » (botrytis) ou par des taches foliaires. Il est alors vivement recommandé de supprimer les parties malades, de combattre la stagnation d’eau, de traiter au permanganate de potassium et de désinfecter les outils. Dès la fin de l’hiver, la taille des vieilles fleurs et des tiges mortes contribue à assainir la plante.
Principaux types : Genre de plantes herbacées, vivaces, frutescentes, appréciées pour les couleurs du feuillage. La variété ‘Acuminata’ se distingue par ses feuilles lancéolées.
Utilisations : Comme plante d’appartement bien exposée à la lumière. En massif pour faire des taches de couleur, dans ce cas la plante est considérée comme une annuelle.
DESCRIPTION
Origine : Amérique tropicale.
Principales caractéristiques : L’irésine à feuillage pourpre est une plante buissonnante pouvant atteindre 60 cm de haut sur 45/50cm de large. Les feuilles de forme arrondie mesurent environ 10 cm de long. Elles sont pourpres avec des nervures plus claires.
Période de floraison : Les fleurs, sans intérêt, sont supprimées par pincement au profit du feuillage.
Rusticité : Nulle. La plante demande 15°C minimum pour survivre.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Riche et bien drainé.
Exposition : Lumière vive pour garder une coloration intense du feuillage.
Semis/plantation : La multiplication se fait par bouturage en janvier/février, en godet dans du terreau et dans de l’eau. Les boutures sont prélevées sur des plantes hivernées en serre, en vérandas ou en appartement.
Conduite de culture : Pincer l’extrémité des tiges en période de croissance pour stimuler les ramifications et éviter la floraison. Maintenir la terre du pot ou du bac humide car l’irésine fane rapidement en cas de sécheresse. Arrosez tous les 15 jours avec de l’engrais « plantes vertes ». En extérieur, la plantation se fait en mai.
Maladies et parasites courants : Chenilles et cochenilles peuvent attaquer les plantes.
Origine : Pourtour méditerranéen (Afrique du Nord, Crète, Grèce, Turquie…).
Principales caractéristiques : Tiges florales courtes, nombreuses fleurs solitaires couleur lilas pâle ou pourpre à sépales arborant une bande centrale jaune. Elles sont légèrement parfumées et dispersées dans un feuillage abondant fin, long et vert assez foncé. Fragiles, il est toutefois déconseillé d’en faire des bouquets.
Période de floraison : De novembre à mars sans discontinuer.
Rusticité : Plante, très résistante au froid (jusqu’à -15°C), adaptée au climat tempéré et méditerranéen.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Terrain pauvre mais bien drainé.
Exposition : Ensoleillée à mi-ensoleillée.
Semis/plantation : Par fragmentation des rhizomes en été, de préférence, car la plante est en période de repos végétatif.
Conduite de culture : Peu d’entretien, résiste au sec, supprimer les anciennes feuilles séchées.
Principaux types : Nombreuses variétés à feuillage vert ou panaché (‘Erecta’, ‘Glacier’, ‘Oro di Bogliasco’, etc.).
Utilisations : Au jardin pour garnir un mur ou un grillage mais surtout en couvre-sol. En pot ou en suspension, petits sujets utilisés en décoration florale. Une sculpture végétale réalisée sur un support de grillage fera appel à H. helix ‘Hibernica’ pour une installation rapide. Le feuillage du lierre est très utilisé en art floral, notamment pour « verdurer » les paillons des couronnes et coussins mortuaires.
DESCRIPTION
Origine : Espèce européenne jusqu’au Caucase.
Certaines variétés de lierre sont bien adaptées à la culture en pot. NatureServe sous licence CC
Principales caractéristiques : Le lierre est une plante vivace grimpante. Les tiges ligneuses et à feuilles persistantes, à port rampant ou grimpant, sont munies de racines adventives qui leur permettent d’adhérer à un support (mur, tronc d’arbre, grillage…).
Les feuilles sont en forme de losange non lobées sur les rameaux florifères, elles possèdent 3 ou 5 lobes sur les autres rameaux.En fin d’été ou d’automne, l’extrémité des tiges fertiles donne des ombelles de petites fleurs jaune verdâtre, suivies de fruits globuleux noirs très appréciés des oiseaux en hiver.
Rusticité : Bonne. Les variétés à feuilles panachées sont toutefois plus sensibles aux grands froids.
Toxicité : Les baies sont très toxiques.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Supporte tous les terrains, même calcaires.
Exposition : Ombre ou mi-ombre. Les variétés à feuillage panaché demandent plus de lumière.
Plantation : En pleine terre, à l’automne ou au printemps, avec une densité de 2 à 3 plantes au mètre carré.
Conduite de culture : Maintenir le sol humide la première année. La multiplication se fait par bouturage en fin d’été ou au moyen de marcottes enracinées. Laissé sans entretien, le lierre devient rapidement une plante invasive qu’il n’est pas toujours facile à éliminer suivant les supports sur lesquels il est installé.
Maladies et parasites courants :
– Pucerons noirs au printemps sur les jeunes pousses.
– Acariens : décoloration des feuilles en situation chaude et sèche.
Utilisations : Plantes vivaces ornementales à forts effets visuel et olfactif dans les plates-bandes comme en sous-bois clairs. Ils sont cultivés en pleine terre ou en pot.
DESCRIPTION
Origine : En Europe, les lis sont connus depuis l’Antiquité. Ils ont gardé une forte symbolique et une forte attraction aussi bien au jardin qu’en bouquet. Leurs fleurs offrent, de plus, une très grande diversité de formes et de couleurs.
Il existe trois ensembles géographiques de lis botaniques. Tous se trouvent dans l’hémisphère Nord. Parmi les principales espèces :
– Sont originaires d’Asie : L. hansonii, L. tsingtauense, L. miquelianum, L. distichum, L. medeloides, L. monadelphum, L. szovitsianum, L. ponticum, L. lancifolium, L. concolor, L. callosum, L. pimilum, L. cernum, L. henryi, L. saargentiae, L. regale, L. sulphureum, L. nobilisimum, L. alexandrae, L. japonicum, L. auratum, L. speciosum, L. brownii, L. longiflorum, L. formosanum, L. philipense, L. wallichianum, L. neilgherrense.– Sont originaires d’Amérique du Nord : L. grayi, L. canadense, L. michiganense, L. michauxii, L. superbum, L. humboldtii, L. washingtonianum, L. maritimum, L. columbianum, L. catesbaei, L. philadelphicum, L. pardalinum, L. vollmerii, L. parvum, L. parryi, L. nevadense.
– Sont originaires d’Europe : L. martagon, L. pyrenaicum, L. pomponium, L. chalcedonicum, L. candicum, L. bulbiferum.
L. canadense est cultivé depuis sa découverte, au Québec, au XVIIe siècle.
Principales caractéristiques : Les lis sont des plantes à bulbe ou plus précisément, à cayeux (bulbe à écailles). Elles ont ainsi développé une stratégie de survie en hiver rude, d’où leur forte représentation dans la flore de nombreux pays. Selon les espèces, la taille des cayeux peut varier de celle d’une noix à celle d’un artichaut. Certains peuvent émettre des stolons (L. canadense, L. duchartrei), ou un rhizome (L. pardalinum).
1. Lis royal. Swallowtail Garden Seeds sous licence CC
Chaque cayeu émet une tige foliaire et florale caduque. Variable d’une espèce à l’autre, le feuillage est le plus souvent alterné avec un court pédoncule ou étagé (verticilles) comme chez L. martagon, L. pardalinum, L. superbum.
Les fleurs sont soit alternées directement sur la tige ou sur des tiges secondaires, soit disposées en ombelle simple ou en ombelles étagées. Chaque fleur est composée de six pétales, de six anthères et d’un long pistil. La forme de la fleur est variable de la simple étoile plate, à pétales recourbés, pendante ou non, en forme dite de « trompette », etc.
Les principales espèces de lis exploitées en horticulture et par les obtenteurs sont :
– Lilium auratum : également appelée lis doré, cette plante, originaire d’Asie, apprécie les situations à mi-ombre. Sa floraison sophistiquée donne des fleurs (diamètre : 10-15 cm) blanches avec une rayure centrale jaune. Certaines formes peuvent présenter de nombreux points pourpres. Les pétales sont recourbés. Les tiges florales (H : 2,00 m) doivent être discrètement tuteurées.
– L. bulbiferum est originaire d’Europe et apprécie le plein soleil. Il donne de grandes fleurs redressées, unies orange vif (diamètre : 10- 15 cm). Les tiges florales (H : 45c m) ne nécessitent aucun tuteurage. La particularité de l’espèce et des hybrides qui en sont issus est de former des bulbilles axillaires noires à la base de chaque feuille.
– Lilium canadense ou lis du Canada est évidemment originaire d’Amérique du Nord. Chaque tige florale porte cinq fleurs pendantes, aux pétales recourbés, jaune orangé. Les tiges florales (H: 1,20-2,00 m) ne nécessitent aucun tuteurage. Cette espèce se propage facilement par stolons.
– L. candidum: également appelé lis de la Madone, il est originaire d’Europe. Il apprécie les terrains calcaires et les situations ensoleillées. Il donne cinq à sept fleurs d’un blanc immaculé en forme de courte trompette de 8-10 cm de long. Les tiges florales (H : 1,20-1,50 m) ne nécessitent aucun tuteurage. Le cayeu de cette espèce doit être planté à environ 10 cm de profondeur.
– L. henryi : originaire d’Asie, sur terrain calcaire, ce lis apprécie aussi bien les situations au soleil ou à mi-ombre. Il donne de dix à quinze fleurs pendantes, orange vif (diamètre : 8-13 cm) aux pétales recourbés et couverts de points pourpres. Les tiges florales (H : 1,50-2,00 m) ne nécessitent aucun tuteurage.
– L. lancifolium (syn. L. tigrinum): également connu sous le nom de lis tigré, cette plante d’origine asiatique apprécie les situations ensoleillées et exige un sol acide. Elle donne de dix à quinze fleurs pendantes, orange vif (diamètre : 8-10 cm) aux pétales recourbés et couverts de points pourpres. Les tiges florales (H : 1,20-1,50 m) ne nécessitent aucun tuteurage. Il se forme des bulbilles axillaires noires à la base de chaque feuille. ‘Fortunei’ aux fleurs vermillon, ‘Orange Tiger’ (orange vif), ‘Pink Tiger’ (rose saumon), ‘Red Tiger’ (vermillon), ‘Splendens’ (orange vif), ‘White Tiger’ (blanc pur), ‘Yellow Tiger’ (jaune vif), figurent parmi les principaux cultivars disponibles.
– L. longiflorum : communément appelé lis de Pâques, ce lis asiatique apprécie le soleil et produit deux à trois fleurs par tige (H : 0,80-1,00 m), en longues trompettes (20 cm) blanches et parfumées. Parmi les cultivars disponibles se trouvent : ‘Snow Queen’ et ‘Casa Rosa’.
– L. martagon provient des montagnes d’Europe. Il apprécie aussi bien les situations ensoleillées soleil que la mi-ombre. Il donne de nombreuses petites fleurs pendantes, vieux rose ou blanches (diamètre : 4-6 cm) aux pétales recourbés et couverts de points pourpres. Les tiges florales (H : 45 cm) ne nécessitent aucun tuteurage. Parmi les cultivars disponibles se trouvent ‘Album’ aux fleurs blanches et ‘Dalmaticum’ (grenat foncé).
– L. monadelphum nous vient de Crimée et du Caucase. Se plaisant aussi bien au soleil qu’à mi-ombre, il donne trois ou quatre fleurs pendantes, jaune pâle aux pétales recourbés. Les tiges florales (H : 1,50 m) ne nécessitent aucun tuteurage.
– L. pardalinum est originaire d’Amérique du Nord. Chaque tige florale porte une dizaine de fleurs pendantes, aux pétales recourbés, rouge foncé à bordure orange ou jaune. Les tiges florales (H: 1,20 m) ne nécessitent aucun tuteurage. Cette espèce se propage facilement par rhizome.
– L. pomponium est originaire des Alpes du Sud et convient bien aux rocailles calcaires. Chaque tige florale porte une dizaine de petites fleurs pendantes, aux pétales recourbés, orange foncé (H: 0,30-0,60 m).
Lis doré. Tanaka Juuyoh sous licence CC.
– L. pyrenaicum provient des Pyrénées et convient bien aux rocailles quel que soit leur pH. Chaque tige florale porte environ cinq petites fleurs pendantes, aux pétales recourbés, jaune citron à orangé (H : 0,60-1,00 m). Ce lis parvient à constituer d’importants groupes. Son parfum n’est pas agréable.
– L. regale : également appelé ‘lis royal’ ou ‘lis trompette’, cette plante asiatique apprécie aussi bien les situations au soleil que la mi-ombre. Sa floraison spectaculaire, très parfumée, donne de quinze à vingt fleurs blanches en forme de trompette de 15 à 18 cm de long (précédées de longs boutons floraux rose et pointant horizontalement). Les tiges florales (H : 1,20-1,50 m) doivent être discrètement tuteurées.
– L. speciosum : cette espèce japonaise à floraison tardive (août-septembre) est très belle et particulièrement parfumée. Chaque tige florale porte une douzaine de fleurs pendantes, aux pétales recourbés, blancs ou tachés de rose foncé. Elle pousse en terrain acide et riche en humus. Les tiges florales (H : 1,20 -1,80 m) nécessitent un discret tuteurage. (H : 1,20-1,80 m).
– L. superbum : originaire d’Amérique du Nord, il est cultivé depuis 1738. Chaque tige florale porte une dizaine de fleurs pendantes, aux pétales recourbés, orange vif. Les tiges florales (H: 1,20 m) ne nécessitent aucun tuteurage. Cette espèce se propage facilement par rhizome.
Principaux cultivars distribués :
– ‘Black Beauty’ est un hybride très vigoureux issu de L. speciosum rubrum x L. henryi obtenu en Californie par L. Woodriff en 1958. Ce lis se plaît bien au soleil qu’à mi-ombre. Il donne des fleurs parfumées aux pétales rose pourpre bordés de blanc, recourbés (diamètre : 10-15 cm). Les tiges florales (H : 1,00-1,20 m) ne nécessitent aucun tuteurage.
– Parmi les autres hybrides dits orientaux disponibles se trouvent : ‘Mona Lisa’ pétales rose foncé à bordure blanche et points pourpres (H : 0,75-0,90 m), ‘Muscadet’ et ‘Sans Souci’ pétales blancs et points pourpres (H: 0,75-0,90 m), ‘Pompei’ blanc, ‘Star Gazer’ pétales rose foncé à bordure blanche et points pourpres (H : 1,50 m).- ‘Massa’ est un hybride horticole dit ‘asiatique’, d’une lignée complexe. Il donne une à deux douzaines de fleurs orange uni (diamètre : 10-15 cm). Les tiges florales (H : 1,50-1,80 m) ne nécessitent aucun tuteurage. Il peut produire des bulbilles axillaires favorisant une multiplication fidèle.
– Parmi les autres hybrides, dits asiatiques, disponibles se trouvent ‘Connecticut King’ jaune d’or (H: 0,90 m), ‘Avignon orange foncé (H : 1,00 m), ‘Enchantement’ orange vif (H : 0,75-1,20 m), ‘Grand Cru’ pétales acajou à pointe jaune d’or (H: 0,75-0,90 m), ‘Harmonie’ jaune d’or à points pourpres (H: 0,60-0,75 m), ‘Jetfire’ pétales orange à tache centrale jaune (H: 0,75-0,90 m), ‘Latoya’ rose foncé (H: 0,90), ‘Libération’ rose et lilas (H: 0,75-0,90 m), ‘Luxor’ dix à vingt-cinq fleurs blanc crème à tache jaune vif et points pourpres, sur une tige (H: 1,00-1,50 m), ‘Orange Pixie’ à courte tige (H: 0,30-0,40 m), ‘Red Carpet’ écarlate (H: 0,75m), ‘Sterling Star’ blanc à tige pourpre (H: 0,75-0,90 m).
Lis des Pyrénées. color line sous licence CC.
Parmi les hybrides obtenus dans les années 1920 et 1930 à partir des lignées de L. henryi, de L. leucanthum et de L. aurelianense se trouvent les lis dits trompette :
– African Queen’ : obtenu en 1958, est un lis trompette (longueur de fleur 0,15 m) très parfumé et orange clair à l’intérieur et bronze foncé à l’extérieur avec six fleurs sur une tige de 1,20-2,00 m de haut.
– ‘Black Magic’ : obtenu en 1959, est un lis trompette (longueur de fleur 0,15 m) très parfumé blanc pur à l’intérieur et bronze foncé à l’extérieur avec six fleurs sur une tige de 1,20-1,50 m de haut.
– ‘Golden Splendour’ : obtenu en 1957, est un lis trompette (longueur de fleur 0,15 m) très parfumé et d’un jaune d’or à l’intérieur et bronze foncé à l’extérieur avec six fleurs sur une tige de 0,90-1,20 m de haut.
– ‘Pink Perfection’ : obtenu en 1960 par croisement entre L. leucanthum centifolium et L. sargentiae pour la sélection d’un lis trompette (longueur de fleur 0,15 m) très parfumé et d’un rose foncé avec six fleurs sur une tige de 1,80 m de haut.
-‘Royal Gold’ : obtenu en 1955, est un lis trompette (longueur de fleur 0,15 m) très parfumé et d’un jaune d’or à l’intérieur et à l’extérieur avec six fleurs sur une tige pourpre de 1,20-1,80 m de haut.
Période de floraison : Juin à août.
Rusticité : Les lis résistent naturellement très bien au froid. Toutefois, il convient de les installer dans un sol relativement sec l’hiver. La culture en pot ne pose pas de problème en termes de résistance au froid. Il convient toutefois de retirer les coupes sous les pots.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile, avec un soin vigilant dans la lutte contre les attaques d’insectes.
Sol : Les lis survivent rarement en terrain argileux. Il convient alors d’ajouter du sable, des graviers drainants et autant que possible du compost mature. De la sorte, le système racinaire pourra se développer convenablement et passer l’hiver dans de bonnes conditions.
La texture du sol est importante, le besoin en pH varie selon les espèces :
– Les sols acides (sableux, granitiques, gréseux) conviennent notamment à L. auratum, L. cernuum, L. cilatum, L. columbianum, L. davidii, L. distichum, L. henricii, L. japonicum, L. lancifolium, L. leichtlinii, L. michauxii, L. nanum, L. nepalense, L. nevadense, L. nobilissimum, L. occidentale, L. oxypetalum, L. paradoxum, L. parvum, L. philadelphicum, L. philipinense, L. polyphyllum, L. ponticum, L. rubellum, L. rubescens, L. sargentiae, L. sempervivideum, L. souliei, L. speciosum, L. superbum.
– Les sols alcalins (calcaires) conviennent notamment à L. canadense, L. candidum, L. carniolicum, L. chalcedonicum, L. duchartrei, L. formosanum, L. hansonii, L. henryi, L. humboldtii, L. lankongense, L. longiflorum, L. maculatum, L. martagon, L. monadelphum, L. pardalinum, L. pyrenaicum, L. regale.
Les lis tolérants à tous types de sol sont : L. bulbiferum, L. concolor, L. pomponium, L. pumilum.
Exposition : La plupart des lis fleurissent à mi-ombre ce qui autorise leur utilisation en sous-bois clair. Certains comme L. candidum et L. bulbiferum exigent le plein soleil.
Semis/plantation : la période de plantation des cayeux est celle de leur dormance, de l’automne à fin mars. Il convient de planter les plus petits cayeux entre 10 et 15 cm de profondeur (cas du L. martagon) et les plus gros entre 15 et 25 cm. On le fait dans un trou si possible deux fois plus profond que nécessaire et à moitié rempli d’un mélange de terre de jardin et de tourbe ou de compost mature.
Conduite de culture : Les lis sont toujours décoratifs qu’ils soient plantés en masse dans le jardin ou en pot sur une terrasse.
L’apport printanier de compost ou mieux, de fumier mature de bovin, est la meilleure solution. Sinon, un engrais en granulés riche en potassium pour la floraison, de type NPK 7-14-28, est envisageable à la même période, laquelle inaugure les arrosages. Après la floraison, plus aucun engrais n’est utile à une plante qui va entrer en repos.Les arrosages sont bien venus de la sortie de la tige jusqu’à la floraison. D’abord avec modération, puis de façon plus soutenue jusqu’à la floraison complète, surtout pour les plantes en pot. Ensuite, repos pour tous.
Maladies et parasites courants : Les lis peuvent être victimes de maladies virales, en particulier L. longifolium. Ils sont également vulnérables au botrytis, notamment L. candidum. Les cayeux peuvent également être atteints par des champignons du genre Fusarium et pourrir. Les lapins et les limaces peuvent s’y intéresser car les lis sont comestibles. L’attaque d’insecte la plus probable est celle du criocère du lis un coléoptère vermillon, récemment arrivé en France, dont on peut réduire les effets dévastateurs par une destruction manuelle quotidienne de juin à septembre.
Principaux types : D’un point de vue botanique, les «miltonias» que l’on trouve dans nos jardineries sont en fait des Miltoniopsis qui sont encore improprement appelés miltonias dans le langage courant. Les deux genres Miltonia et Miltoniopsis ont été longtemps confondus mais ont des propriétés distinctes. Les miltoniopsis ont des fleurs plates qui rappellent les pensées de nos jardins (on les surnomme parfois «orchidée pensée») alors que les miltonias «vrais» ressemblent davantage à des oncidiums à grandes fleurs.
Utilisations : Cultivées en pot, dans un appartement pas trop chauffé, dans une véranda ou dans une serre, ces orchidées participent au plaisir des yeux et à la décoration.
DESCRIPTION
Miltoniopsis hybride. Philippe Lemettais/SNHF
Origine : Les miltoniopsis des jardineries sont des hybrides complexes, essentiellement issus de trois espèces botaniques : M. roezlii, M. vexillaria, M. phalaenopsis. Ces dernières poussent à l’état sauvage dans des forêts pluvieuses, entre 200m et 2200 m d’altitude, situées en Colombie, Équateur, Panama et Pérou.
Principales caractéristiques : Les miltoniopsis sont des orchidées de taille plutôt petite dont les pseudo-bulbes sont serrés les uns contre les autres et surmontés d’une seule feuille. Le feuillage est vert pâle et l’inflorescence prend naissance à la base du pseudo-bulbe, elle porte de 1 à 5 fleurs, grandes et plates. La partie supérieure du labelle est généralement ornée d’un motif appelé « masque » qui fait parfois penser à une cascade de gouttes d’eau. Les fleurs, d’aspect velouté, sont de couleurs franches, allant du rouge au blanc en passant par le violet ou le rose.
Période de floraison : La floraison intervient majoritairement au printemps et à l’automne. Elle est longue et dépasse un mois, surtout si la plante est placée dans un endroit où la température n’est pas trop élevée.
Rusticité : Ce sont des plantes qui n’aiment ni le froid ni la chaleur. Elles se satisfont généralement des températures de la maison. Les températures minimales la nuit ne doivent pas descendre en dessous de 12-15°C. Au-dessus de 25 °C ces plantes commencent à souffrir, il convient de les ventiler, d’augmenter l’hygrométrie et de les ombrer. Une différence de température de 5 à 10°C entre le jour et la nuit est souhaitable.
CULTURE
Miltionopsis spectabilis. Philippe Lemettais/SNHF
Niveau de difficulté : Assez délicat.
Sol : Comme beaucoup d’orchidées, les miltoniopsis sont des plantes épiphytes qui ne peuvent être cultivées dans un terreau. Leur compost doit être aéré, conserver une certaine humidité tout en permettant un bon drainage. On utilise par exemple des écorces de pin de granulométrie assez fine (60%) mélangées à des billes d’argile (10%) et du Sphagnum (30%). Il vaut mieux les rempoter tous les ans, au plus tous les 2 ans, dans des pots de petite taille.
Exposition : Comparés à d’autres orchidées, les miltoniopsis demandent plus de lumière que les phalaenopsis mais moins que les cattleyas. De novembre à mars, quelques heures de soleil direct leur seront bénéfiques. Il convient ensuite de les protéger du soleil direct par un voilage. Il est possible de les sortir dans une zone ombrée du jardin en été, dès que la température nocturne dépasse les 12°C.
Conduite de culture : Les arrosages, si possible avec une eau non calcaire, doivent être réguliers (une fois par semaine ou plus s’il fait chaud) afin de toujours conserver le substrat humide pendant la période de végétation. L’apparition de feuilles pliées en accordéon traduit un manque de régularité ou un arrosage insuffisant. En hiver, la végétation se ralentit, il convient d’espacer les arrosages sans laisser le compost trop se dessécher.
L’apport d’engrais se fera à faible dose, au rythme d’un arrosage sur deux du printemps à l’automne et d’un sur trois en hiver.
Les miltoniopsis apprécient une atmosphère humide, de l’ordre de 70%, accompagnée d’une bonne ventilation. Si l’atmosphère est trop sèche, ce qui arrive souvent en appartement, on recommande de placer les pots sur un lit de billes d’argile maintenues humides par un apport régulier d’eau.
Maladies et parasites courants : Les miltoniopsis peuvent être victimes de pourritures, il faut alors éliminer le pseudo-bulbe atteint à l’aide d’un outil stérilisé à la flamme, déposer de la cannelle en poudre sur la cicatrice et rempoter la plante si nécessaire.
En cas de présence de cochenilles, ces dernières peuvent être éliminées à l’aide d’un coton-tige imbibé d’alcool mais une attaque sévère sera mieux contrôlée par l’emploi d’un insecticide systémique.
Si des pucerons attaquent les boutons floraux, l’emploi d’eau savonneuse est recommandé pour les disperser.
À l’extérieur, en été, placer si possible les plantes hors d’atteinte des escargots et des limaces .
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