Famille botanique : Astéracées, anciennement Composées.
Principaux types : Les laitues peuvent être classées et choisies suivant leurs types, leurs modes de culture (période de culture, lieu de culture: abri ou plein champ), leurs couleurs (blondes, vertes, rouges) ou leur mode de récolte. On distingue:- Les laitues pommées beurres, grasses, batavias
– Les laitues à couper : feuilles de chêne, salad bowl…
– Les laitues romaines, les laitues tiges…
DESCRIPTION
Origine : Les laitues cultivées semblent provenir d’une très vaste zone s’étendant de l’Europe à l’Asie et à l’Afrique du Nord. Elles sont assez communes à l’état sauvage en France.
Principales caractéristiques : La laitue cultivée est une plante herbacée annuelle. Son développement se fait en deux phases: végétative d’abord, au cours de laquelle se forme une pomme plus ou moins fermée qui est récoltée pour être consommée; reproductrice ensuite, au cours de laquelle la tige principale s’allonge, forme des fleurs qui produiront des graines.
Rusticité : Bien choisir la variété selon la date de semis.
Qualités nutritives : Les laitues sont riches en nitrates qui se transforment en nitrites au cours de la digestion. Elles sont également riches en fibres.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol :Les laitues préfèrent les terres fertiles, riches en humus, mais ne sont pas exigeantes.
Exposition : Ensoleillée et mi-ombre
Semis/Plantation : Les semis se font généralement en ligne :- En pépinière, en février/mars pour les laitues de printemps.
– En place, d’avril à juin pour les laitues d’été.
– En place, de mai à juin pour les laitues d’automne.
– En pépinière, de septembre à octobre pour les laitues d’hiver.
Il est conseillé de semer clair en lignes espacées de 30-50 cm et de ne pas enfouir la graine trop profondément. Les graines de laitue germent mieux à température basse (12-15°C). Il faut compter de 7 à 10 jours selon la température du sol pour la levée des graines.
Dès que les plants ont 4-5 feuilles, soit environ 4 à 5 semaines après le semis, procéder à l’éclaircissage en laissant un plant tous les 25 à 30 cm sur la ligne.
Notez que les plants de salade commercialisés en petites mottes de terreau assurent une reprise optimum même pendant les saisons les plus difficiles.
Les salades doivent être plantées en prenant soin de laisser 1/3 de la motte au-dessus de la surface du sol, pour éviter les problèmes de pourriture et de fonte du collet. Le sol doit avoir été légèrement ameubli en surface sur 5 à 10 cm sans avoir été nécessairement labouré. Au cours de cette étape, on peut intégrer une petite dose de fumure organique. La distance de plantation idéale est de 25 à 30 cm dans les deux sens.
Conduite de culture : En dehors de la période estivale qui nécessite des arrosages abondants et réguliers pour éviter une montée à graine, il faut arroser modérément.Les laitues peuvent être associées à de très nombreux légumes (radis, carotte, choux…) ou être mises en cultures intercalaires.
Maladies et parasites courants : En période humide, limaces et escargots sont très voraces. Les jeunes plantes risquent d’être rapidement dévorées.Il existe aussi quelques variétés résistantes au puceron de la salade. Les premières séries de plantation au printemps sont souvent sensibles à l’hépiale (chenille souterraine très vive, s’attaquant aux collets).
Plusieurs champignons sont responsables de la fonte des semis qui provoque un dépérissement des plantules.
La majorité des variétés de salade proposées sont partiellement résistantes au mildiou (Bremia). Compte tenu de la courte durée de croissance de la salade d’été, il est recommandé de ne pas traiter.
Récolte/productivité : Les laitues sont normalement récoltées 6 à 8 semaines après le semis.
Les différents types de salades
Les salades occupent une part importante dans les potagers, elles sont assez simples à cultiver, et en choisissant avec soin parmi les différentes espèces et types variétaux, il est possible d’en planter et d’en récolter toute l’année!
Le terme salade peut, en effet, désigner différentes espèces: les laitues, les différentes chicorées, mais aussi la mâche, le cresson, la roquette, le pissenlit… Parmi ces espèces il faut distinguer différents types, dans lesquels sont classées de nombreuses variétés.
Principaux types : On en distingue quatre en fonction de la couleur des caïeux (gousses) et des dates de plantation.- Ail blanc d’automne (début octobre à mi-décembre)
– Ail violet d’automne (début octobre à mi-décembre)
– Ail rose à bâton ou alternatif (début décembre à fin février)
– Ail rose sans bâton (début janvier à fin mars)
DESCRIPTION
Origine : L’ail sauvage est originaire d’Asie centrale. Plus précisément du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Xinjiang (nord-ouest de la Chine). Il était cultivé en Égypte dès le 4e millénaire avant J.-C.
Principales variétés : ‘Ail blanc de Lomagne’ et ‘Ail rose de Lautrec’ (Midi-Pyrénées), ‘Ail d’Auvergne’, ‘Ail de Cherrueix’ (Bretagne), ‘Ail de la Drôme’, ‘Ail de Provence’, ‘Ail fumé d’Arleux’ (Nord-Pas-de-Calais), ‘Ail rose du Var’ (également appelé ‘Ail Rose de Brignoles’) pour ne citer qu’elles.
Principales caractéristiques : Plante vivace bulbeuse cultivée comme une annuelle. Le bulbe, ou tête d’ail, se compose de 10 à 20 caïeux (gousses) selon les variétés. La base des feuilles, emboîtées les unes dans les autres, forme un collet ou fausse tige. Elle forme, dans le cas de l’ail à bâton, une hampe florale qui, une fois montée, portera à son sommet une ombelle de fleurs.
Rusticité : Bonne résistance au froid. Convient à tous les types de climat.
Qualités nutritives : Les gousses d’ails sont particulièrement riches en sels minéraux (soufre, iode, silice), en oligo-éléments et en vitamines (A, B1 et B2, C, E).
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : L’ail s’adapte à tous les types de sol lorsqu’ils sont encore jeunes sauf les terrains lourds ou mal drainés qui retiennent l’eau en hiver.
Exposition : Ensoleillée.
Semis/plantation : Comme indiqué plus haut, l’opération s’effectue en automne ou à la fin de l’hiver selon le type d’ail. Après avoir séparé les caïeux du bulbe, ceux-ci sont plantés tête en haut à 2 ou 3 cm de profondeur, au sommet d’une butte de terre ou billon si votre sol est humide. Prévoir un espacement de 10 cm entre caïeux et de 30 cm entre les rangs. N’utilisez pas de gousses d’ail destinées à la consommation. Les plants certifiés disponibles dans le commerce garantissent une meilleure faculté de reprise, un bon état sanitaire et un rendement supérieur.
Conduite de culture : L’ail demande très peu d’entretien si ce n’est quelques binages pour limiter la concurrence des mauvaises herbes lors de la reprise de végétation au printemps et, si besoin, un arrosage en mai, au moment de la formation du bulbe. La fertilisation n’est pas nécessaire si le sol est bien pourvu. Évitez l’apport de fumier mal décomposé qui facilite la propagation des maladies.
Maladies et parasites courants :Rouille (Puccinia allii), pourriture blanche (Sclerotium cepivorum), virus de la mosaïque de l’ail, mouche des truffes.
Récolte/productivité : La récolte peut se faire en vert, dès la mi-mai, mais cet « ail nouveau » ne se conserve que quelques jours au réfrigérateur. Pour une conservation optimale, attendre que la moitié supérieure des feuilles soit desséchée pour arracher vos ails (ou vos aulx) que vous stockerez quelques jours dans un endroit sec à l’abri du soleil.
Famille botanique : Astéracées (anciennement Composées).
Principaux types : ‘Gros camus de Bretagne’ (semi-rustique), ‘Violet hâtif de Provence’ et ‘Gros vert de Laon’.
DESCRIPTION
Origine : La forme sauvage (proche du cardon) vient de l’est du bassin méditerranéen et de la Turquie. L’artichaut cultivé est une forme sélectionnée.
Principales caractéristiques : Plante vivace buissonnante, aux longues feuilles découpées, pouvant atteindre jusqu’à 1,50 m de haut. La partie comestible est l’inflorescence, ou capitule, lorsqu’elle est encore jeune, en particulier le réceptacle floral et la base des bractées.
Rusticité : Semi-rustique (supporte jusqu’à -5°C), l’artichaut apprécie le littoral atlantique où il offre une bonne résistance aux embruns salés.
Qualités nutritives : L’artichaut est riche en vitamines (A, B, C, PP) et en sels minéraux (calcium, fer, magnésium, manganèse, soufre, phosphore).
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : pH acide, terre légère, plante gourmande en compost.
Exposition : Plein soleil.
Semis/plantation : En mars/avril, de préférence, ou septembre/octobre. L’artichaut se multiplie surtout par œilleton (éclat de touffe) que l’on sépare de la plante mère avec un talon et quelques racines.
Conduite de culture : Disposez les plants à 80 cm de distance sur la ligne avec un espacement d’un mètre entre les rangs. Binez, arrosez, protégez du froid à l’automne par un buttage de la souche ou avec des voiles d’hivernage. Attention, toutefois, à l’excès d’humidité auquel l’artichaut est particulièrement sensible. En été, pour diminuer l’arrosage et la concurrence des herbes indésirables, pensez au paillage.
Maladies et parasites courants : Mildiou, oïdium (attention à l’excès d’humidité), attaques de pucerons verts et noirs. Contre ces insectes, favorisez la présence de coccinelles et de chrysopes (ces auxiliaires se trouvent sous formes de larves ou d’adultes), apion (charançon): pour les produits de bio-contrôle, demandez conseil aux vendeurs certifiés et n’utilisez que les produits homologués.
Récolte/productivité : De juin à septembre avec une tige de 15 cm quand ils sont bien fermés. Un pied produit 2 à 3 « têtes » la première année, 8 à 12 têtes les années suivantes.
Bambou non-traçant de l’espèce Fargesia murielae. Maja Dumat sous licence CC
Nom latin : Fargesia, en hommage au missionnaire français, Paul Farges. Contrairement à d’autres espèces comme Phyllostachys, Les bambous non-traçants ou cespiteux (du latin cespes qui veut dire « touffe ») ne sont pas envahissants.
Famille botanique : Poacées (anciennement Graminées).
Principaux types :Fargesia jiuzhaigou, F. nitida, F. robusta, F. rufa.
Utilisations : En pleine terre (touffe isolée, massif, haie) ou en pots et jardinières.
DESCRIPTION
Origine : Les bambous cespiteux sont originaires de la province chinoise du Sichuan. Leur introduction en Europe remonte à la fin du XIXe siècle, mais surtout au XXe siècle.
Principales caractéristiques : Ces arbustes font partie du groupe des petits bambous (entre 1,50 et 4 m de hauteur). Ils se caractérisent par un port droit à légèrement retombant ainsi qu’un feuillage fin et gracieux. Leurs pousses sont réunies en touffes serrées avec des rhizomes à croissance horizontale courte. Ce qui explique pourquoi ces bambous ne sont pas envahissants.
Floraison : Très discrète, elle se produit rarement sous nos latitudes. Les fleurs ont un faible intérêt ornemental.
Rusticité : Excellente résistance au froid (jusqu’à -18° à -25°C); bonne résistance à la sécheresse.
CULTURE
Niveau de difficulté : Moyenne à un peu élevée en pots car l’arrosage doit être suivi.
Sol : Les bambous cespiteux apprécient les terres légères fraîches et drainantes. Éviter les sols lourds et argileux. Le pH doit être compris entre 6 et 8,5.
Exposition : Préfèrent les situations ombragées sauf F. robusta qui supporte le plein soleil.
Semis/plantation : La division des touffes est le moyen le plus employé pour multiplier les bambous. La plantation se fait de préférence d’août à novembre, car c’est la période durant laquelle les bambous développent rhizomes et racines. Généralement, les spécimens produits en pépinière sont cultivés en conteneurs.
Arrosez copieusement le pot avant plantation. Le trou doit représenter de trois à vingt fois le volume du conteneur suivant la nature du terrain. Incorporer la fumure de fond à la terre au fond du trou (engrais ternaire organique ou minéral, fumier bien décomposé). Dépoter la motte, puis la disposer dans le trou en faisant en sorte que sa partie supérieure affleure le niveau définitif du sol. Ménager ensuite un bourrelet de terre autour de la plante pour constituer une cuvette qui servira à retenir l’eau lors du copieux arrosage réalisé en fin de plantation.Il n’est pas utile d’installer une barrière anti-rhizome puisque c’est une plante cespiteuse.
Un paillage réalisé avec un matériau organique (5cm d’écorces de pin compostées par exemple) limite les mauvaises herbes ou adventices.
Conduite de culture : – En pleine terre, les distances de plantation sont les suivantes : en massif, 0,80 m à 1 m; en haie, 0,60 à 0,80 m. En pleine terre, épandre 50 g/m2 d’engrais ternaire (type 20-10-10) en février-mars et un second en juillet-août. La fertilisation nécessaire consiste en un apport de 50 g/m2 d’engrais ternaire (type 20-10-10) en février, mars et un second en juillet, août ou en un apport de fumier bien décomposé en hiver en épandage superficiel (1 à 3kg/m2).- En pots ou jardinières, la profondeur du contenant doit être d’au moins 35 cm avec un substrat facilitant le drainage et gardant l’humidité (par ex : tourbe blonde 50%, terre franche 20%, écorce de pin compostée 20%, sable 10%). Fertiliser de la même façon avec des engrais à libération programmée.
L’arrosage doit être régulier durant les trois premières années de plantation, mais aussi pendant les périodes de sécheresse et dans les sols légers sableux.
La taille d’entretien consiste à éliminer les chaumes secs en automne dans les massifs et les touffes isolées. Dans le cas des haies, effectuer une taille de formation en mai-juin chaque année.
Maladies et parasites : Pucerons, acariens, cochenilles farineuses peuvent infester les jeunes pousses, dans les gaines foliaires. Seul un acarien spécifique du bambou est à signaler car il est responsable de taches rectangulaires décolorées à la surface supérieure des feuilles et de toiles tissées sur la face inférieure. Les maladies (rouilles, fusarioses…) provoquent généralement des dégâts négligeables.
Pour en savoir plus :
– Bambou. Les pépinières de la Bambouseraie. Catalogue général, Bouret M. et Crouzet S., 2010, 148 p.
– Les bambous, Crouzet Y., Ed. Rustica/FLER Paris, 1999, 119 p.
– La bambouseraie: plus de 150 ans d’un joyau exotique. Crouzet S. et Coffin J.F., 2012, Jardins de France, 616, 44-47.
– Les bambous, choix des variétés, culture, utilisations. La Maison Rustique, Kirikas R., 2000.
– Bambous: mettez un dragon dans votre jardin, Trésors végétaux venus du Japon, Lemaire F., 2012 , Éditions SNHF, 14-17.
– Bambous rustiques. Apprivoiser le dragon, Whittaker P., 2007. Ed. Ulmer.
Utilisations : En lisière de haie ou de zone boisée, en pot, en massif.
DESCRIPTION
Origine : Les 8 espèces du genre Bergenia proviennent d’Asie centrale et orientale.
Principales caractéristiques : Hauteur 40 à 80 cm, largeur 60 cm. Cette vivace pousse à partir de rhizomes. Les bergénias présentent des touffes de grandes feuilles épaisses, arrondies, d’un vert se teintant de pourpre en hiver. Inflorescence en cyme de fleurs roses sur de fortes hampes en fin d’hiver. B. crassifolia possède des feuilles plus petites. Certaines variétés ont des feuilles lie-de-vin tandis que d’autres ont des feuilles vert foncé ourlées de bordeaux. Leurs fleurs vont du blanc au rouge foncé en passant par le rose. Le bergénia est parfois appelé « plante des savetiers » car une partie de ses composants étaient utilisés par ces artisans pour tanner le cuir.
Floraison : Février-mars, peut éventuellement refleurir si l’été est humide.
Rusticité : Très résistant au froid.
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Humifère mais drainé.
Exposition : Soleil à mi-ombre. Peut être planté à l’ombre, mais dans ce cas ne fleurit pas.
Semis/plantation : Le bergénia se plante toute l’année hors période de gel. Multiplication après floraison ou au début de l’automne, par division des touffes, tous les 3 à 5 ans.
Conduite de culture : En fin d’hiver, apporter du compost et ôter les feuilles noircies. Pour que la variété commune (à feuilles vertes) conserve son tonus, il faut la nettoyer tous les 3 ans, en rabattant à cette occasion à 10 cm les tiges dégarnies au couteau, en coupe droite. Il est possible de bouturer les parties coupées en enterrant la tige jusqu’à 5 cm sur les premières feuilles et en maintenant humide jusqu’à l’automne. En pot : rempoter tous les 3 ans. Arrosage si dessus sec.
Maladies et parasites courants : Limaces et escargots sur les jeunes feuilles.
Fiche réalisée par Michèle de Puymaly, SNHF, pour la section Plantes vivaces.
Splendide floraison de Clématite montana. Kenny Murray sous licence CC.
Nom latin : Clematis sp.
Famille botanique : Renonculacées.
Principaux types : Il existe plus de 200 espèces (dont seulement sept en Europe) de clématites vivaces herbacées ou ligneuses, généralement grimpantes, à feuillage caduc ou persistant. On les regroupe en plusieurs catégories :- Clématites ligneuses à grandes fleurs (C. jackmanii).
– Clématites ligneuses ou semi-ligneuses à petites fleurs (C. montana).
– Clématites à tiges annuelles herbacées (C. integrifolia).
– Clématites à feuilles persistantes (C. armandii, C. cirrhosa et C. X indivisa ‘Early sensation’).
Utilisations :
– En massif ou en plates-bandes pour les clématites annuelles herbacées,
– Le long de supports divers pour les clématites grimpantes (murs, treillages, pergolas, colonnes, arbres).
– En pot, bac ou jardinière.Certaines tiges de jeunes pousses de clématites, comme C. vitalba, sont employées en vannerie.
DESCRIPTION
Origine :
– Hémisphère nord pour la plupart, Amérique du Sud, Australie.
– Depuis 20 ans provenance de Nouvelle-Zélande.
Belle floraison de Clematis jackmanii, variété ‘Prince Charles’. SNHF
Clématite vient du grec klematis, qui signifie sarment ou branche. Connue depuis l’Antiquité, la clématite des haies (C. vitalba) était utilisée en huile macérée pour lutter contre la gale.
Elle a également longtemps été employée par les mendiants qui se frottaient la peau et provoquaient ainsi des irritations pour apitoyer les passants. D’où son surnom d’« herbe aux gueux ».
Principales caractéristiques : Toutes les hauteurs possibles (de 40 cm à 10 m) et abondance de couleurs de fleurs selon les variétés. Feuilles opposées, caduques ou persistantes, composées de folioles plus ou moins nombreuses selon les espèces.Fleurs simples, à étamines nombreuses, doubles ou en clochettes dotées de 4 à 8 sépales, agrandis et colorés appelés tépales. Ces derniers sont beaucoup plus nombreux sur les sujets à fleurs doubles. Certaines sont parfumées (C. Armandii).
Les fruits sont des akènes à arêtes plumeuses.
Période de floraison : De janvier à octobre selon les variétés.
Rusticité : Bonne résistance au froid pour les caduques un peu moins pour les persistantes, résistance moyenne à trop de chaleur.
CULTURE
Clematis x Vyvyan Pennell est une clématite hybride qui fleurit de juin à août. SNHF
Niveau de difficulté : Moyen.
Sol : pH neutre, proche de 7. Les clématites aiment les sols frais, perméables, riches et bien drainés, peu calcaires, son idéal étant un terrain argilo-siliceux.
Exposition : Situation claire, pas trop ensoleillée. « Le pied à l’ombre, la tête au soleil ».
Semis/plantation :
– Plantation à l’est ou à l’ouest dans un sol riche en humus en lui apportant du fumier décomposé et du compost. Faire un bon trou de 30 à 50 cm de profondeur sur autant de large, poser dans le fond une couche de drainage (gravillons, cailloux), placer la clématite inclinée pour qu’elle puisse facilement s’appuyer sur son support. Reboucher avec le mélange ci-dessus, et apporter un paillage pour garder la fraîcheur au pied. Une tuile protège également bien le pied.- Semis à l’automne en châssis froid. Division des rejets au printemps ou juillet pour les semi-ligneuses. Marcottes en février-mars.
Conduite de culture : Apports réguliers de corne broyée ou de compost en début de végétation et à l’automne.
La taille des clématites est essentielle pour leur floraison :- La taille radicale concerne les clématites herbacées et les ligneuses à floraison estivale. Elle s’effectue en février et mars. Il s’agit de couper la touffe à 40 cm au-dessus du sol.
– La taille sélective concerne les clématites ligneuses, qui fleurissent en avril-juin, les persistantes et celles qui fleurissent deux fois dans l’année. Il s’agit de couper les branches les plus âgées, une sur deux et de procéder à un nettoyage en supprimant les tiges les tiges mortes ou chétives.
Attention à l’arrosage: le principal ennemi des clématites est l’excès d’eau, qui entraîne le développement d’un champignon et le pourrissement de la plante. Il est donc recommandé d’arroser régulièrement, mais peu à la fois, et pas directement sur le pied, mais à une distance de 50 cm.
Maladies et parasites courants : Certaines clématites sont victimes d’un dépérissement brutal, intervenant en quelques heures, souvent juste avant le début de la floraison. Il s’agit d’une maladie qui attaque la partie de la tige située juste au niveau du sol, surtout lors de pluies abondantes ou d’excès d’arrosage sur le pied de la plante. Enlever la terre jusqu’aux premières racines et couper la tige au-dessous de la partie atteinte. Remplacer la terre par un bon terreau légèrement humide. Les racines ne sont jamais atteintes par cette maladie.Les campagnols et les vers gris dévorent les tiges. Les pucerons et aleurodes des serres sont également des parasites des clématites. Attention aux limaces.
Les baies rouges de Cotoneaster horizontalis. Manuel m. v. sous licence CC.
Nom latin : Cotoneaster sp.
Famille botanique : Rosacées.
Principaux types : Environ 200 espèces aux ports très divers auxquelles il faut ajouter les cultivars :
-de grande taille (plus de 3m) : C. salicifolius, C. lacteus, C. franchetii.
– de taille moyenne (jusqu’à 2m) : C. horizontalis, C. microphhyllus
– nains (moins de 50cm) : C. damneri, C. adpressus.
Utilisations : Isolé. Massifs ou haies, rocailles, palissages.
DESCRIPTION
Origine : Les cotonéasters viennent en partie de l’ouest de la Chine, mais aussi d’Europe et du Moyen-Orient.
Principales caractéristiques : Arbustes caducs (C. bullatus, C. horizontalis) ou persistants (C. franchetii, C. lacteus, C. microphyllus), de port élégant et parfois original. Feuilles alternes.
Floraison peu spectaculaire, sauf pour deux ou trois espèces, compensée par une fructification des plus attrayantes. Les fruits, guère plus gros qu’un pois, sont souvent abondants. Leur couleur va du jaune aux diverses nuances de l’orangé et du rouge. Ils persistent une partie de l’hiver chez plusieurs espèces.
La taille varie de 50 cm (pour les types rampants) à 5 m, capable de se dresser en petit arbre selon les espèces :
Cotoneaster salicifolius en fleur. Daniel Lejeune/SNHF
– C. salicifolius : de grande taille. Vigoureux, branches fines et souples, port gracieux, belles feuilles allongées vert foncé profondément marquées par les nervures. Fleurs petites et blanches réunies en corymbes duveteux, en mai-juin puis fruits globuleux rouge vif d’octobre à avril-mai selon l’hiver.
– C. franchetii : un peu moins grand. Port gracieusement arqué. Feuillage vert grisâtre, cotonneux au revers. Fruits ovoïdes rouge orangé qui persistent une partie de l’hiver. Moyennement rustique.
– C. microphyllus : branches raides, étalées et arquées. Port prostré. Feuilles très petites, bordure enroulée dessous et lustrées dessus, d’un vert très foncé. Grisâtres et duveteuses au revers. Fleurs isolées ou par deux, peu nombreuses comme ses fruits arrondis, rouge écarlate.
– C. damneri : feuillage persistant. Petites feuilles.
Période de floraison : Mai-juin
Rusticité : Assez bonne. Un hiver rigoureux peut provoquer la chute prématurée des feuilles mais les plantes atteintes se reconstituent dans le courant de l’année sans, toutefois, produire de fruits (C. Franchetii).
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile.
Sol : Tous sols même calcaires, pauvres et rocailleux, mais bien drainés.
Exposition : Ensoleillée ou mi-ombre.
Semis/plantation : Par semis pour la plupart des espèces dès la maturité à l’extérieur. Ne pas dépasser 15°C aux beaux jours. Boutures de rameaux en juillet.
Conduite de culture : Aucune difficulté après une surveillance les deux premières années comme pour toute plantation.
Maladies et parasites courants : Feu bactérien se traduisant par un dessèchement brutal des feuilles, fleurs et fruits entre mai et septembre. Surtout sur les espèces à feuilles larges (C. damneri, C. salicifolia, etc.)Dès l’apparition des symptômes, couper les tiges attaquées bien en dessous de la partie malade. Désinfecter la plaie avec de l’eau de javel et brûler les résidus de taille. Bien désinfecter les instruments de coupe pour éviter de propager l’infection. Quelques espèces et variétés sont résistantes dont C. x waterii.
Somptueux delphiniums photographiés dans les jardins de St James’ Park à Londres. Herry Lawford sous licence CC
Nom latin : Delphinium x cultorum.
Famille botanique : Renonculacées.
Principaux types :Delphinium x cultorum a probablement pour géniteurs Delphinium formosum et D. elatum. Également appelée « pied-d’alouette » ou « dauphinelle », il s’agit de l’espèce la plus cultivée dans les jardins. Elle compte de très nombreuses variétés aux coloris variés (blanc, bleu, pourpre, jaune), dont la race ‘Pacific’ qui atteint deux mètres de haut. Plusieurs sélections sont cultivées pour la fleur coupée.Il existe aussi :
– Delphinium formosum : fleur bleu azur (parent du précédent).
– Delphinium grandiflorum variété belladonna : fleurs bleues, feuilles profondément et finalement découpées.
– Delphinium nudicaule : floraison rouge brillant. Plante dressée à courte durée de vie.
– Delphinium ruysii (nudicaule x elatum).
Utilisations : En massif, mélangée à d’autres vivaces ou devant des arbustes.
DESCRIPTION
Origine : D. formosum est originaire du Caucase, D. grandiflorum, de Chine. D. elatum est indigène.
Principales caractéristiques : Le delphinium est une plante vivace fleurissant à partir de la deuxième année de culture.
Période de floraison : De juin à septembre.
Rusticité : Bonne résistance au froid mais craint l’excès d’eau en hiver.
Toxicité : Toxique comme la plupart des plantes de sa famille (aconit, belladonne, hellébores…).
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Le terrain doit être fertile, humifère et bien drainé.
Exposition : À planter dans un endroit dégagé et ensoleillé.
Semis/plantation : Les semis s’effectuent de mai à juillet. Repiquage en godet. Hivernage sous châssis puis plantation au printemps. La division de touffe est peu employée.
Conduite de culture : Espacez les plantes de 60/70 cm les unes des autres. Procédez à un bon apport d’eau et d’engrais au printemps et au début de l’été. Un tuteurage des hampes florales est nécessaire.
Maladies et parasites courants : Au printemps, les limaces et les escargots peuvent faire des dégâts. Plusieurs maladies à virus provoquent des déformations sur les hampes florales. Il est nécessaire de détruire les plantes atteintes. Enfin, on peut souvent noter à l’automne des attaques d’oïdium sur le feuillage. Parfois en été, les feuilles de la base brunissent puis noircissent sous l’action d’un blanc (Erysiphe polygoni), l’utilisation de soufre mouillable est efficace. Les variétés actuellement proposées à la vente comportent peu de nouveautés si bien que la bactériose sévit encore. Dans ce cas, arrachez les plantes atteintes et détruisez-les.
Principaux types : Si Digitalis purpurea est la plus connue, on peut citer d’autres espèces fréquemment rencontrées dans les jardins comme :- D. grandiflora : vivace à grandes fleurs jaunes.
– D. lutea : vivace dressée à fleurs lobulées jaune crème.
Utilisations : À l’arrière de plate-bande de vivaces et d’arbustes, vu la grande hauteur de sa hampe florale.
DESCRIPTION
Origine : Indigène.
Principales caractéristiques : Également connue sous le nom de «Gant de Notre-Dame», la digitale pourpre est souvent considérée comme une plante bisannuelle. Elle se distingue par son port dressé et ses fleurs à corolle tubulaire à deux lèvres. Des variétés à fleurs rouge pourpré, blanches ou à macules sont disponibles. Les tiges tomenteuses atteignent 80 à 120 cm.
Période de floraison : De juin à août.
Rusticité : Bonne résistance au froid.
Toxicité : Plante toxique, mais la digitaline est employée en pharmacie.
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile.
Sol : La digitale préfère les terrains non-calcaires, bien drainés mais conservant une certaine humidité.
Exposition : Mi-ombre.
Semis/plantation : Les plantes issues de semis réalisés en mai-juin peuvent être mises en place à l’automne ou au printemps suivant.
Conduite de culture : Pour obtenir un bel effet au moment de la floraison, planter plusieurs plants à 30-40 cm d’intervalle dans un sol humifère.
Maladies et parasites courants : Parfois des pucerons, mais surtout au printemps sur des jeunes plants.
Principaux types : ‘Monstrueux de Viroflay’, ‘Géant d’Hiver’, ‘Viking Matador’, ‘Lagos’ (résistant à la montée à graines), ‘Junius’ F1, ‘Samos’ F1 (tolérant au mildiou).
DESCRIPTION
Origine : Plante potagère, annuelle ou bisannuelle, originaire de l’Iran, actuellement cultivée dans toutes les régions tempérées.
Principales caractéristiques : Les feuilles sont vert foncé, plus ou moins grandes selon les variétés, de forme allongée, et ovales. La hampe florale qui apparaît dès la deuxième année peut mesurer environ 1m de hauteur.
Rusticité : Craint les froids trop rigoureux (résiste jusqu’à -5°/-6°C).
Qualités nutritives : L’épinard est riche en vitamines A et C. Contrairement à la légende, sa teneur en fer n’est pas particulièrement élevée. Il se déguste cru, en salade, pour les jeunes feuilles. Et, bien sûr, cuit en accompagnement du poisson, de la viande, des œufs…
CULTURE
Niveau de difficulté : Facile.
Sol : Frais, compact et riche en humus, évitez les fumures fraîches.
Exposition : L’épinard préfère les climats tempérés. Choisir une exposition ombragée en été, et plutôt ensoleillée en automne et au printemps.
Semis/plantation : En mars/avril ou en août/septembre, semez directement en place sur des lignes espacées de 30 à 40 cm. Quand les plantules ont 4 ou 5 feuilles, éclaircissez à 8 cm sur le rang. Pour protéger de la fonte des semis, il est possible de mélanger les graines à du charbon de bois pulvérisé.
Conduite de culture : Binez et désherbez en début de végétation. Procédez, en soirée, à des arrosages fréquents, surtout en période de sécheresse.
Maladies et parasites courants : Fonte des semis, mildiou de l’épinard, viroses, chlorose ferrique. Tant pour les viroses que pour le mildiou, il est préférable d’attendre 3 ou 4 ans avant de cultiver l’épinard à la même place.
Récolte : Il faut compter 2 mois pour arriver au temps de la récolte. À cueillir feuille à feuille en préservant le cœur pour une nouvelle cueillette.
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