Laurier-tin

Corrie Barklimore sous licence CC.
  • Nom latin : Viburnum tinus.
  • Famille botanique : Adoxacées.
  • Principaux types : Appartient au genre Viburnum qui comprend environ 150 espèces d’arbustes et quelques arbres.

 

  • Utilisations : Très répandu et apprécié dans les jardins pour sa floraison hivernale et son feuillage persistant. Il peut être cultivé en haies fleuries ou taillées, en massif, en isolé ou en pot. Existe en haute tige, sous forme de boule arrondie.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Bassin méditerranéen.

 

  • Principales caractéristiques : Arbuste compact pouvant atteindre 3 m en hauteur et autant en largeur. Les feuilles sont persistantes, ovales, portées en paires opposées, de 4 à 10 cm de long, vert foncé. Les fleurs, petites, blanches ou légèrement rosées, s’épanouissent en cymes (inflorescences) terminales de 5 à 10 cm de diamètre. Le fruit est ovoïde, de 3 à 7 mm de long, d’un bleu noir foncé.

 

  • Période de floraison : Novembre à avril.

 

  • Rusticité : Bonne. En climat froid, abriter des vents froids et desséchants.

 

  • Toxicité : Fruit non comestible. Son ingestion peut provoquer des vomissements.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile.
  • Sol : Tous terrains frais et drainés, même moyennement fertiles.
  • Exposition : Plein soleil ou mi-ombre.

 

  • Multiplication/plantation : Boutures semi-ligneuses en été. Se marcotte facilement. Planter en respectant une distance de 1,5 à 2 m entre deux sujets en massif, 80 cm en haies.

 

  • Conduite de culture : La fertilisation n’est pas nécessaire en bonne terre. Arroser régulièrement les deux premières années suivant la plantation. La taille n’est pas indispensable, mais le laurier-tin la supporte bien, même si elle est sévère (recépage).

 

  • Maladies et parasites courants : Dans de bonnes conditions de culture, cet arbuste se montre très résistant aux parasites et maladies. Il peut néanmoins être victime d’attaques de thrips facilitées par les étés de plus ou plus chaud ou du champignon armillaire.

 

Fiche rédigée par Jacqueline Leclerc, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

Lilas commun

Lilas ‘Président Grévy’ en fleurs. J.-F. Gonot/SNHF
  • Nom latin : Syrenga vulgaris.
  • Famille botanique : Oléacées.
  • Principaux types : Nombreux cultivars à fleurs simples ou doubles réunies en panicules ou en thyrses. Très parfumées et de coloris variés. On peut citer les variétés ‘Charles Joly’, (1896) à fleurs doubles lie de vin à revers argenté ; ‘Madame Lemoine’ (1890) à fleurs doubles blanc ivoire ; ‘Président Grévy’ (1886) à fleurs doubles bleu d’aniline lavé de blanc ; ‘Maréchal Foch’ (1924) à leurs simples roses mauve tendre, etc.

    Citons pour mémoire les autres espèces de Syringa :
    S. microphylla : touffu à petites panicules de fleurs tubulaires simples, très parfumées en début d’été et un peu en automne. D’origine chinoise.

    S. reticulata : grand arbuste à port conique. Fleurs blanc crème.

    S. yunnanensis : lilas du Yunnan. Panicules étroites, fleurs rose pâle ou blanches en début d’été.

    S. X prestoniae : lilas tardif du groupe villosae comme S. yunnanensis, créé par la canadienne Isabelle Preston. Ces cultivars sont peu connus en France. Les fleurs sont groupées en panicules avec un parfum totalement différent de Syringa vulgaris.

 

  • Utilisations : En isolé ou en haies variées associé à d’autres arbustes.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Syringa vulgaris arrive de Constantinople à Vienne au XVIe siècle. Il se répand alors très vite en Europe centrale et en Europe du Sud-Est. L’horticulteur nancéien Victor Lemoine fut le créateur de nombreuses variétés.

 

  • Principales caractéristiques : Arbuste compact pouvant atteindre 3 m en hauteur et autant en largeur. Les feuilles sont persistantes, ovales, portées en paires opposées, de 4 à 10 cm de long, vert foncé. Les fleurs, petites, blanches ou légèrement rosées, s’épanouissent en cymes (inflorescences) terminales de 5 à 10 cm de diamètre. Le fruit est ovoïde, de 3 à 7 mm de long, d’un bleu noir foncé.

 

  • Période de floraison : Fin avril-début mai suivant l’exposition.

 

  • Rusticité : Très résistant au froid dans toute l’Europe.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile.
  • Sol : Bonne terre de jardin, bien drainée. Le lilas supporte le calcaire.
  • Exposition : De préférence ensoleillée. Supporte une ombre légère mais est dans ce cas moins florifère.

 

  • Plantation : Multiplication par bouturage et surtout par greffage.

 

  • Conduite de culture : Résiste moyennement à la sécheresse. Il convient d’éliminer les drageons qui se forment au pied de la plante en les dégageant si possible jusqu’au point de naissance sur les racines. Couper les tiges fleuries pour en faire des bouquets est un bon moyen de taille. Les sujets dégarnis de la base peuvent éventuellement être rabattus au pied.

 

  • Maladies et parasites courants: Le lilas est quelquefois sujet à des attaques d’oïdium qui peuvent provoquer une chute prématurée des feuilles.

 

Fiche réalisée par Simone Lomet, SNHF, pour la section Arbres et arbustes d’ornement.

Melon

Marc Mennessier
  • Nom latin : Cucumis melo.
  • Famille botanique : Cucurbitacées.
  • Principaux types : Le « Cantaloup Charentais » a donné naissance à une multitude d’hybrides plus faciles à cultiver.- Melon lisse : épiderme lisse, chair orange vif.
    – Melon brodé : épiderme granuleux, chair orange vif.
    – Melon vert : épiderme ridé, chair vert clair.
    – Melon jaune : épiderme lisse, chair rosée.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Moyen-Orient, Inde.

 

  • Principales caractéristiques : Le melon est une plante annuelle, rampante ou grimpante munie de vrilles. Les fleurs sont jaunes.

 

  • Rusticité : Plante frileuse. Température minimum requise de 10 à 12°C. Le melon n’aime pas les courants d’air.

 

  • Qualités nutritives : Le fruit du melon est très riche en provitamine A et vitamine C, en potassium, magnésium, calcium et soufre.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Difficile.
  • Sol : Le melon a besoin d’un terrain neutre à basique (pH 7 à 8), profond, bien drainé, riche en matières organiques (compost).
  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/plantation : Semez les graines en godet dans une serre chauffée. La plantation s’effectue à la mi-mai, en extérieur sur le littoral et le sud, sous abri ailleurs. On peut trouver des plants de melon issus de semis ou greffés (plus productifs) dans les magasins spécialisés. Vérifiez bien la présence de deux vraies feuilles.

 

  • Conduite de culture : Planter les melons en respectant un espacement d’un mètre en tous sens. Quand les plants possèdent 3 ou 4 vraies feuilles, pincez (coupez) au-dessus de la deuxième vraie feuille, afin de provoquer l’apparition de deux branches, puis taillez après la troisième feuille sur chaque branche.

    Ne laissez qu’une feuille après chaque fruit. Paillez le sol pour éviter l’évaporation et la concurrence des herbes indésirables. Évitez d’arroser le feuillage.

    Pour gagner de la place et éviter que les fruits soient en contact avec le sol, vous pouvez guider vos melons sur le grillage de votre jardin comme des plantes grimpantes. Pour une plus grande productivité, il existe des plants de melon greffés.

    Choisir de préférence un melon type charentais précoce hybride F1 ‘Anasta’ relativement résistant aux maladies (fusariose, oïdium …). Les variétés hybrides de melon ont un taux de sucre élevé, une bonne tenue des fruits ce qui permet de les récolter à pleine maturité et ces variétés ne nécessitent pas de taille.

    En région parisienne, vous pouvez limiter le nombre de fruits en taillant les tiges quand il y a environ 8 à 10 melons formés. Sinon on prend le risque d’une multitude de petits fruits qui n’arriveront pas à grossir suffisamment.

 

  • Maladies et parasites courants : Le melon est surtout victime de maladies cryptogamiques (champignons) comme l’anthracnose, la cladosporiose et l’oïdium. Attendez 4 ans avant de cultiver au même endroit si possible (rotation des cultures). Acariens et pucerons verts peuvent également s’en prendre à lui. Pour les contrer, utilisez des larves d’auxiliaires (coccinelles ou chrysopes). Demandez conseil, en vous munissant d’échantillons, aux vendeurs certifiés et consultez les fiches techniques du site «Jardiner-autrement».

    Aidez-vous également de l’application Vigijardin de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF). Cette application vous permet, grâce à des photos de très bonne qualité, de réaliser un pré-diagnostic.

 

Fiche rédigée par Guy Tournellec, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.

Muguet de mai

Andres Papp sous licence CC.
  • Nom latin : Convallaria majalis.
  • Famille botanique : Liliacées.
  • Principaux types : Il existe plusieurs cultivars :- ‘Bertin’ cultivé en Allemagne.
    – ‘Fortin’ : hampes de 20 cm, grandes clochettes, très parfumé.
    – ‘De Nantes’ : pour forçage en serre.
    – ‘Rosea‘ : à fleurs roses, port hérissé, très florifère si exposition ombrée fraîche et ombragée.
    – ‘Flore pleno‘ à fleurs doubles blanche. Variété à moindre développement.

 

  • Utilisations : Au jardin comme plante vivace en bordure de massifs ombragés. En pot ou en fleur coupée pour le 1er mai.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Indigène dans les bois.

 

  • Principales caractéristiques : Plante rhizomateuse vivace traçante pouvant devenir envahissante. Feuilles d’un vert brillant lisse, disparaissant l’hiver.

 

  • Période de floraison : En fleur pour le 1er mai lorsqu’il est cultivé sous châssis pour la fleur coupée ou en serre pour les pots.
    En pleine terre, la floraison a lieu en avril ou mai suivant l’exposition et les conditions climatiques.

 

  • Rusticité : Plante très rustique sous nos climats.

 

  • Toxicité : Plante toxique, en particulier ses fruits rouges.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile en pleine terre.
  • Sol : Le muguet se plaît dans tous les sols humifères.
  • Exposition : Mi-ombre de préférence.

 

  • Semis/plantation : La multiplication se fait principalement à partir de tronçons de rhizomes. Comptez trois ans après la plantation pour avoir une belle floraison.
    Le semis est peu employé et la floraison n’a lieu que 9 ans après.

 

  • Conduite de culture :
    – En pleine terre pour le jardin, plantation des rhizomes à l’automne ou au printemps dans un sol frais et riche en humus.- Culture sous châssis pour la production de brins coupés. La région de Nantes est spécialisée dans cette culture.

    – Culture en pots profonds. Les griffes auront subi une préparation spéciale avant (passage au froid). En général, trois griffes par pot avec un mélange léger, tourbe ou terreau additionné de sable de Loire. Ensuite, passage en serre chaude, au noir, pour le démarrage de la végétation. Après apparition des brins et des feuilles, mise à la clarté. Ensuite, diminution de la température pour durcir les plantes et avoir une bonne tenue.

 

  • Maladies et parasites courants : En pleine terre, pas d’ennemis. En serre, les nématodes peuvent causer des ravages au niveau des racines, ce qui réduit la qualité de la floraison.

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, pour la section Plantes vivaces.

Nashi

Xiping Wang sous licence CC
  • Nom latin : Pyrus pyrifolia ou serotina.
  • Famille botanique : Rosacées.
  • Principaux types : On distingue deux groupes de variétés selon la nature de l’épiderme du fruit. Celles à épiderme bronzé doré plus ou moins rugueux qui correspondent au type original (Hayatama, Kosui, Hosui, Shinko…) et celles à épiderme jaune et lisse, comme Shinseiki.

 

DESCRIPTION

  • Origine : L’espèce croît naturellement dans une vaste zone de la Chine centrale sous climat tempéré à subtropical entre 100 et 1400 m d’altitude.

 

  • Principales caractéristiques : La croissance du nashi est vigoureuse les premières années. Les branches sont plus longues et plus dressées que celles du poirier européen. La floraison, très abondante, se produit sur rameaux d’un ou deux ans. Les variétés étant auto-stériles, la pollinisation croisée de deux variétés fleurissant au même moment est donc indispensable. Le taux de nouaison important oblige à éclaircir les fruits, 4 à 5 semaines après la floraison, pour obtenir un calibre convenable. Les fruits sont plus ou moins globuleux avec une chair croquante et juteuse, dégageant une sensation de fraîcheur très appréciée en été. Assez sucrés et peu acides, leur goût est peu prononcé. Après une période de plantation de vergers dans les années 1980, la culture a fortement régressé en France depuis les années 2000.

    Par rapport à la poire européenne (Pyrus communis), le fruit du nashi ne présente pas de sépales, le calice de la fleur étant caduc. Les arbres cultivés au Japon proviennent de sélections anciennes introduites dès l’Antiquité. Ils présentent des originalités portant sur la couleur jaune de l’épiderme ou la présence de sépales à l’extrémité du fruit – caractères apparemment hérités par hybridation avec d’autres espèces de poires orientales.

 

  • Rusticité : Cet arbre supporte très bien le froid hivernal. En revanche, du fait de sa floraison précoce, située entre celle du pêcher et du poirier, il peut être exposé au gel printanier des fleurs.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Difficile, demande une certaine technicité.
  • Sol : Les exigences sont voisines de celles du poirier européen: éviter les terrains trop argileux ou trop calcaires qui pourraient provoquer la chlorose ferrique.
  • Exposition : Ensoleillée, comme tous les arbres fruitiers.

 

  • Semis/plantation : Le nashi est greffé sur des porte-greffe d’espèces proches telles que Pyrus communis (Farold® Daytor), P. betulaefolia, P. calleryana ou P. pyrifolia. En revanche, il ne supporte pas la greffe sur cognassier. Certains porte-greffe sont obtenus par semis de pépins ; les plants ainsi obtenus peuvent présenter une forte hétérogénéité. D’autres sont multipliés par bouturage.

 

  • Conduite de culture : L’une des caractéristiques originales du nashi étant de fructifier sur rameau d’un an pour la majorité des variétés, la taille devra donc favoriser les rameaux jeunes (1 et 2 ans). Sensible au vent, le nashi doit être de préférence palissé ; la pergola ou la palmette sont des modes de conduite protégeant bien ses rameaux et ses fruits – attacher les jeunes pousses destinées à assurer le renouvellement. La disponibilité en eau et l’irrigation sont nécessaires pour assurer correctement le grossissement du fruit.

 

  • Maladies et parasites courants : Le stade optimum de maturité est relativement court et il faut apprendre à repérer (couleur de l’épiderme, dégustation). Sur le même arbre, la cueillette doit être échelonnée en faisant plusieurs passages. Les fruits se détachant mal, n’hésitez pas à couper le pédoncule au ciseau, car ils peuvent rester sur l’arbre tout en étant très mûrs. S’il est cueilli à bonne maturité, la conservation à température ambiante est relativement bonne, plus longue que celle du poirier européen.

 

  • Récolte : Le stade optimum de maturité est relativement court et il faut apprendre à repérer (couleur de l’épiderme, dégustation). Sur le même arbre, la cueillette doit être échelonnée en faisant plusieurs passages. Les fruits se détachant mal, n’hésitez pas à couper le pédoncule au ciseau, car ils peuvent rester sur l’arbre tout en étant très mûrs. S’il est cueilli à bonne maturité, la conservation à température ambiante est relativement bonne, plus longue que celle du poirier européen.

 

Fiche réalisée par Yves Lespinasse pour la section Jardins potagers et fruitiers de la SNHF

 

Pour en savoir plus :
Le Nashi, 1988, Masseron A. et al., CTIFL, 115 pages.

Noyer

Nikolaj Potanin sous licence CC.
  • Nom latin : Juglans regia.
  • Famille botanique : Juglandacées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Asie centrale, régions montagneuses de l’ouest de l’Himalaya: Cachemire, Tadjikistan et Kirghizistan. On trouve encore dans ces pays des noyers sauvages dans des forêts plus ou moins dégradées. Les marchands qui empruntaient la Route de la Soie ont contribué à son extension en Europe avant son introduction en Amérique du Sud au XVIe siècle puis en Amérique du Nord à partir du XVIIe siècle.

 

  • Principales caractéristiques : Le cycle végétatif du noyer diffère de la plupart des autres arbres fruitiers: il débourre plus tard en avril, fleurit en mai, mûrit entre fin septembre et fin octobre puis perd ses feuilles à partir de la fin octobre.

    II existe trois types de fructification : terminale, intermédiaire et sur brindilles latérales – avec toute une gradation continue entre ces types. Soit les noix se situent uniquement à l’extrémité du rameau fructifère (fructification terminale), soit elles sont groupées en manchon le long du rameau fructifère (fructification sur brindilles latérales). Cette dernière conduit à une production très supérieure à celle des variétés à fructification terminale.

    Le noyer est une plante monoïque avec des inflorescences unisexuées présentes sur le même arbre. L’inflorescence mâle forme un chaton, l’inflorescence femelle peut comporter une seule fleur ou un groupe de 2 ou 3 fleurs. Les floraisons mâle et femelle d’un même arbre sont décalées dans le temps. La floraison mâle peut être plus précoce que la floraison femelle, mais l’inverse peut se produire selon les variétés. De ce fait, bien que le noyer soit autofertile, les possibilités d’autofécondation pour la plupart des variétés sont réduites. Il faut donc prévoir au minimum 2 ou 3 variétés qui vont pouvoir s’inter-polliniser.

    Les fleurs femelles du noyer ne sont pas visitées par les insectes. La pollinisation est donc uniquement anémophile (effectuée par le vent). Le fruit du noyer se compose d’une enveloppe extérieure : le brou, entourant la noix à coque lignifiée qui renferme l’amande ou cerneau.

    En France, le noyer est présent sur tout le territoire, il est cultivé principalement dans le Dauphiné (Isère et Drome) dans le Périgord (Dordogne, Lot, Corrèze et Charentes). Plus récemment sa culture s’est étendue dans la vallée de la Garonne. Il existe deux appellations d’origine contrôlée : Noix de Grenoble et Noix et Cerneaux du Périgord.

 

  • Principales variétés :
    – ‘Franquette’ : originaire des terrasses surplombant la rive droite de l’Isère, c’est de loin la variété la plus plantée. Ce noyer assez vigoureux, à port semi-érigé, débourre tardivement ce qui lui permet d’échapper aux gelées tardives de printemps. Il se caractérise par une fructification terminale, une à mise à fruit assez rapide et une maturité dans la première quinzaine d’octobre. Franquette est assez peu sensible à la bactériose et à l’anthracnose et son cerneau est d’excellente qualité. C’est incontestablement la meilleure des variétés françaises à fructification terminale.

    – Lara® : Variété française issue d’un semis de la variété américaine Payne. C’est un arbre de vigueur moyenne à l’âge adulte, à port semi-érigé à semi-étalé. Du fait de sa fructification sur brindilles latérales, cette variété présente une mise à fruit très rapide et une productivité très élevée. Son débourrement assez précoce se situe avant celui de Franquette. Sa production peut donc être affectée certaines années par des gelées de printemps. Lara® est une variété assez sensible à la bactériose sur fruits certaines années. Sa maturité précoce s’étale en moyenne sur une douzaine de jours avant celle de Franquette.

    – Fernor® : Créée en 1978 par l’INRA de Bordeaux à partir du croisement entre Franquette et Lara®, il s’agit d’un arbre de vigueur moyenne, à port semi-érigé. Du fait de sa fructification sur brindilles latérales, Fernor présente une mise à fruit rapide et une productivité élevée. Son débourrement est tardif ainsi que sa floraison mâle. C’est une variété peu sensible à la bactériose et très peu sensible à l’anthracnose. Sa maturité est assez tardive. La noix de Fernor® est assez allongée rappelant celle de Franquette, son cerneau est d’excellente qualité.

 

  • Rusticité : Le noyer est très sensible aux gelées printanières dès son débourrement. Inflorescences mâles (chatons) et fleurs femelles sont fortement endommagées ou détruites dès que les températures sont inférieures à -1,5° ou – 2°C. Les variétés cultivées en France ont donc un débourrement se situant après le 15 avril. Les gels d’automne (fin octobre-début novembre) au moment de la chute des feuilles sont fortement préjudiciables au noyer, notamment pour les jeunes plantations. Le noyer demande annuellement 700 à 800 mm de pluie, bien répartis sur la saison estivale.

 

  • Qualités nutritives : Recommandée pour sa contribution dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires, la noix est aussi un fruit aux qualités énergétiques incomparables : vitamines, protéines, fibres, magnésium…

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Aucun.
  • Sol : Les terres profondes et argilo-calcaires sont les plus favorables. Cependant, les sols trop alcalins, ayant plus de 5% de calcaire actif, augmentent les risques de chlorose ferrique. L’hiver dans des sols lourds et mal drainés un excès d’eau provoque une asphyxie racinaire aboutissant souvent à la mort de l’arbre, le noyer étant particulièrement sensible à cet accident.

 

  • Semis/plantation : Le semis de noyer commun, Juglans regia L. reste actuellement le meilleur choix de porte-greffe pour la plupart des situations: la vigueur induite est satisfaisante pour la plupart des variétés y compris pour les variétés à fructification latérale. Sa sensibilité à l’asphyxie racinaire et au pourridié en limite cependant son utilisation. La plantation sera réalisée le plus tôt possible, en fin d’automne ce qui favorisera un bon développement du plant l’année suivante.

 

  • Conduite de culture : Le scion est planté entier, sans rabattage. Sa croissance la première année est souvent faible, mais dans cette situation, grâce à la présence d’un feuillage important, le système racinaire se développe d’une façon optimale. Plusieurs branches vont se développer qui seront toutes conservées. Durant la période de fin juillet à début septembre selon leur croissance, elles seront pliées en position proche de l’horizontale. Par la suite, il n’est pas nécessaire d’intervenir, ni de tailler ; mais il faut continuer à plier, en été, les nouvelles branches issues de l’axe. Sur les pousses pliées l’année précédente, apparaissent les premiers rameaux fructifères.

 

  • Maladies et parasites courants: Les variétés choisies doivent présenter un faible niveau de sensibilité à la bactériose et à l’anthracnose. De fortes pluies printanières favorisent le développement de ces deux maladies. Pour s’en prémunir, traitez les arbres à la bouillie bordelaise à l’ouverture des bourgeons et ensuite lorsque les noix sont formées.

 

 

Fiche réalisée par Jean-Marie et Yves Lespinasse et Michel d’Argentré de la section Jardins potagers et fruitiers de la SNHF.

 

Pour en savoir plus :
De la taille à la conduite des arbres fruitiers, 2005. Jean-Marie Lespinasse et Évelyne Leterme, Éditions du Rouergue, 323 p.

Olivier ornemental

Vieil olivier dans la campagne italienne. Photo : Heather Cowper sous licence CC.
  • Nom latin : Olea europa.
  • Famille botanique : Oléacées.

 

  • Principaux types : Olea europa oleaster, variété sauvage appelée oléastre et O. europa sativa, variété cultivée.

 

  • Utilisations : Ornementale, en pot et en pleine terre.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Emblème du paysage méditerranéen, sa culture remonterait à 12.000 ans avant Jésus-Christ. Arbre sacré depuis l’Antiquité, l’olivier symbolise l’éternité, la paix, l’abondance. Il tient une place importante dans la symbolique des religions.

 

  • Principales caractéristiques : Arbre à feuillage persistant, à port arborescent (8 à 10 m de hauteur) ou buissonnant. Le tronc est lisse et gris clair les premières années, puis fonce et se crevasse par la suite. L’écorce, mince est sensible aux chocs. La base est noueuse, s’élargissant avec les années. Les feuilles sont simples, lancéolées, pointues, opposées à pétioles courts. Face supérieure luisante et inférieure argentée.

 

  • Période de floraison : Courte floraison légèrement odorante, en petites grappes de multiples petites fleurs blanches à la base des rameaux, au début du mois de mai pendant une huitaine de jours.
    Bien que l’olivier ornemental ne soit pas cultivé pour sa production d’olives, voici à titre indicatif quelques variétés réputées de Provence :
    – ‘Lucques’ : ferme et savoureuse,
    – ‘Pitcholine’ : plus rustique mais sa pulpe est moins fine,
    – ‘Amellau’ : l’arbre est peu vigoureux mais ses olives sont grosses, parfumées, et appréciées pour leurs qualités gustatives,
    – Verdale’ de l’Hérault : peau un peu dure mais pulpe charnue,
    – ‘Olive de Salon’, très noire.La récolte des fruits s’étend de la fin septembre pour les olives de table, à la fin février pour les variétés à huile. 

 

  • Rusticité : Très résistant à la chaleur de par son origine méditerranéenne, l’olivier supporte également bien le froid (jusqu’à -10 °C) pourvu qu’il ait les pieds au sec, avec une exposition ensoleillée à l’abri des vents froids et une protection des racines les premières années.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile lorsqu’il est planté dans une région aux étés chauds et secs et avec un hiver sans épisode pluvieux prolongé, à l’abri de fortes gelées.
  • Sol : Terrain sain et bien drainé. L’olivier se contente de sols ingrats, infertiles, sur les coteaux et entre les rochers, pourvu qu’il puisse trouver un interstice où plonger ses racines. L’eau à ses pieds lui est fatale, surtout l’hiver.

 

  • Exposition : Ensoleillée et au sec.

 

  • Semis/plantation : Boutures de 5 à 10 cm, drageons, semis uniquement pour la variété sauvage (oléastre). La plantation s’effectue en février-mars, en buttant la terre contre le tronc. L’olivier se transplante très bien.

 

  • Conduite de culture :
    – En pleine terre, l’olivier ornemental demande une exposition ensoleillée à l’abri des vents froids. Il ne réclame pas de soins particuliers, si ce n’est une taille tous les deux ou trois ans pour aérer sa ramure entre février et mi-mai, et laisser ainsi pénétrer la lumière. «Il faut qu’un oiseau puisse passer entre ses branches». Arrosez le pendant les deux années qui suivent sa plantation, après il se débrouille seul.

    – En pot, assez profond, c’est une plante idéale : ses fortes racines ne descendent pas en dessous de 50 cm de profondeur et ne s’étalent pas. Il faut cependant rentrer le pot l’hiver ou l’emballer.

 

  • Maladies et parasites courants : Cochenille noire, teigne, cicadelle, œil de paon. Une plantation dans un terrain approprié et une bonne aération de l’arbre limitent les attaques parasitaires. Depuis quelques années Xyllela fastidosia, surnommé la « bactérie tueuse » d’oliviers, a fait son apparition, en Italie, en Espagne et au Portugal. En France, seuls quelques foyers ont été détectés à ce jour sur la Côte d’Azur.

 

 

Fiche rédigée par Éliane de Bourmont, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.

 

Pour en savoir plus :
L’olivier, Stéphane Moreaux, Actes Sud, 1997.

Oncidium

Oncidium ‘Pluie d’or’. Philippe Lemettais/SNHF
  • Nom latin : Oncidium sp.
  • Famille botanique : Orchidées.

 

  • Principaux types : Les oncidiums sont des plantes épiphytes de port et de taille très variés. On peut les répartir en deux groupes : le groupe A qui ne doit jamais se dessécher et le groupe B qui demande moins d’arrosage après sa floraison voire une période de repos.

 

  • Utilisations :
    – En pot isolé ou en masse, ces orchidées participent à la décoration ou au plaisir de la collection.- En fleurs coupées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Amérique tropicale, à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu’à plus de 3000m d’altitude, on recense de nombreuses espèces adaptées à des milieux de vie très variés.

 

  • Principales caractéristiques : La floraison gracieuse se fait en grappes de fleurs abondantes telles de petites ballerines à dominante jaune d’où l’appellation de « pluie d’or » pour l’hybride le plus commercialisé. Les oncidiums sont formés de pseudo-bulbes allongés, surmontés d’une ou deux feuilles longues et étroites. Les nouvelles pousses démarrent à la base des pseudo-bulbes précédents.

    -Le groupe A, sans repos végétatif, regroupe les oncidiums à feuilles marbrées, tels O. papilio ou O. kramerianum appelés également Psychopsis mais aussi les oncidiums dont le pseudo-bulbe ressemble à ceux des Odontoglossum tels O. ornithorhynchum et O. sphacelatum.

    – Le groupe B avec repos végétatif regroupe les oncidiums à feuillage charnu par exemple O. lanceanumO. splendidum et aussi les oncidiums à pseudo-bulbe rond tels O. ampliatum, O. maculatum, O. tigrinum. Les hybrides commerciaux les plus courants de type ‘Pluie d’Or’ en font partie.

 

  • Période de floraison : Selon les espèces, elle est variable de l’automne au printemps et dure au minimum un mois. Elle est perpétuelle pour les Psychopsis.

 

  • Rusticité : On ne peut pas les considérer comme rustiques, même si quelques-uns peuvent supporter une petite gelée blanche.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : D’exigences variables, Les oncidiums sont, en général, faciles à faire refleurir en appartement. Il est difficile, toutefois, de donner une température de culture précise vu la diversité du genre. Mais un appartement pas trop chauffé (18 à 20°C) leur convient si on leur fait subir une différence de température d’au moins 5° entre le jour et la nuit. L’oncidium nécessite avant tout une grande lumière.
  • Sol : Si la culture se fait en pot, le substrat doit être très drainant mais en général, l’oncidium préfère une culture sur plaque.

 

  • Exposition : Les oncidiums ont tous besoin de lumière vive et même de plein soleil pour certains, le feuillage est alors vert jaune. Cependant il ne doit pas être exposé au soleil direct lorsque celui-ci est au plus haut en été sous peine de brûlures.

 

  • Plantation : L’oncidium demande une bonne aération des racines, et donc un substrat très poreux (écorce de pin de grosse granulométrie et billes d’argile). Le rempotage doit se faire tous les 2 ou 3 ans en fin d’hiver ou au printemps après la floraison et de préférence dans des petits pots. Mais pour beaucoup, un montage sur plaque est le plus favorable. Ils seront alors vaporisés fréquemment.

 

  • Conduite de culture : Pour fleurir généreusement, l’oncidium doit recevoir un engrais équilibré presque toute l’année. Il est cependant souhaitable de diviser les doses par deux pour éviter un développement exagéré de la plante au détriment de la floraison. Ils peuvent tous être cultivés à l’extérieur l’été, sauf le Psychopsis.

    – Groupe A : beaucoup de lumière, mais pas de soleil direct ; arrosage continu pour les Psychopsis et allégé après la floraison, pour les autres.

    – Groupe B : ceux à feuilles charnues nécessitent un mois de repos après la floraison, beaucoup de lumière et même le plein soleil ; ceux à pseudo-bulbe rond ont besoin d’un arrosage régulier mais ils doivent obligatoirement sécher entre deux arrosages.

 

  • Maladies et parasites courants : La pourriture des racines est due à une trop grande humidité ainsi qu’à un manque d’aération du système racinaire et de la plante.

    Les cochenilles et les pucerons seront surveillés et retirés manuellement, soit à l’aide d’une petite éponge imbibée de savon de Marseille, soit à l’aide de savon noir dilué dans de l’eau. Les interventions doivent être répétées régulièrement. Une infestation plus grave nécessite l’utilisation raisonnée d’insecticide systémique.

    L’araignée rouge, acarien qui tisse de minuscules toiles, donne un aspect grisâtre au feuillage. Il est favorisé par une atmosphère trop sèche, on doit donc pulvériser les plantes pour augmenter l’humidité atmosphérique et poser le pot sur une grande soucoupe remplie d’eau et de billes d’argile. Si l’attaque est sérieuse, utiliser avec parcimonie un produit acaricide de jardinerie.

    Si la plante est cultivée en extérieur, elle doit être mise hors de portée des gastéropodes qui sont très friands des nouvelles pousses et hampes florales.

 

 

Fiche rédigée par Françoise Vincent, SNHF, section Orchidées et plantes d’intérieur.

Pâquerette

manuel m. v. sous licence CC
  • Nom latin : Bellis perennis.
  • Famille botanique : Astéracées, anciennement Composées.

 

  • Principaux types :– Pâquerette ‘Pomponette’ à pétales tuyautés, très serrés formant des pompons de couleur blanche, rose ou rouge.

    – Pâquerette à fleurs monstrueuses race dite ‘de Chevreuse’. À très grosses fleurs de couleur blanche ou rouge.

 

  • Utilisations :
    – Au jardin dans les massifs pour accompagner les bulbes à floraison printanière (muscaris, narcisses, etc.), ou en bordure pour les pâquerettes doubles. Pourquoi pas dans une rocaille ou un gazon si toutefois elle est tondue à plus de 10cm.- En pot ou en jardinière pour les variétés à plus grandes fleurs ou à fleurs doubles.

    – Peut être également cultivée pour la fleur coupée.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Tout l’hémisphère boréal. De nombreuses formes et variétés de Bellis perennis se rencontrent dans la nature et les cultures. Cultivée en Angleterre dès 1581, on la retrouve en Hollande, Belgique, Allemagne puis en France au début du XVIIe siècle. À Nancy, le célèbre horticulteur, Victor Lemoine la commercialise en 1889 avec des coloris très distincts (blanc, rose, rouge, panaché). La pâquerette possède plusieurs noms selon les époques ou les régions : Fleur de Pâques, Petite marguerite, Mère de famille, Pâquerette des jardins, Mère gigogne (à fleurs multiples).

 

  • Principales caractéristiques : Plante vivace à floraison printanière souvent cultivée comme bisannuelle car elle devient moins florifère lorsqu’elle reste en place. Ce que l’on considère habituellement comme une fleur de pâquerette est en fait une inflorescence (capitule). Celle-ci est constituée de fleurs blanc rosé à l’aspect de pétales sur le pourtour et de nombreuses petites fleurs jaunes au centre. Les capitules sont portés par des tiges de 10 à 15 cm au-dessus d’une rosette de feuilles compactes. Ils se ferment la nuit.
    Dans les variétés cultivars, les fleurs ont la forme de pompons solitaires à l’extrémité d’une tige assez courte.

 

  • Période de floraison : Parfois quelques fleurs en automne sinon floraison abondante en mars à début mai suivant les températures.

 

  • Rusticité : Très rustique, ne craint pas le gel. On la trouve dans les prés, les pelouses, les bords de chemins, les prairies, sur les gazons et les zones d’herbe rase.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile.
  • Sol :
    – Au jardin, sol bien drainé neutre à peu calcaire.
    – En jardinière, mélange de terre de jardin et terreau.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/plantation : Semis en juin-juillet, repiquage puis plantation au jardin en octobre-novembre pour floraison au printemps.

 

  • Conduite de culture :
    – En terrain bien souple et drainé, maintenir une bonne humidité au pied des plantes pendant le mois qui suit la plantation puis par temps sec.- En jardinière, pensez à couper les fleurs fanées pour induire l’apparition de nouveaux boutons, et pour éviter que la plante s’épuise à produire des graines.

 

  • Maladies et parasites courants : Très sensible à la « rouille ». Éviter les excès d’eau. Au printemps, par temps chaud et sec, les pucerons verts peuvent causer des dégâts. Sensible aux limaces et escargots.

 

 

Fiche réalisée par Simone Lomet, SNHF, section Fuchsia et Pélargonium.

Pensée à grande fleur

jacinta lluch Valero sous licence CC.
  • Nom latin : Viola tricolor et Viola x Wittrockiana.
  • Famille botanique : Violacées.

 

  • Principaux types : Il existe de nombreuses variétés aux coloris très divers, à fleurs plus ou moins grandes et à floraison plus ou moins hâtive. La variété dite de Chalon a des fleurs ondulées.
  • Utilisations : En massifs, pots ou jardinières, pour floraison d’automne et surtout de printemps. La floraison s’arrête si le temps est trop froid.

DESCRIPTION

  • Origine : Europe.

 

  • Principales caractéristiques : Plantes bisannuelles ou vivaces, les pensées arborent des feuilles ovales souvent crénelées et des fleurs axillaires à 5 pétales, munies d’un court éperon. Les deux pétales supérieurs, dressés, sont unicolores ou bicolores, tandis que les deux latéraux et l’inférieur présentent des coloris variés. Les fleurs mesurent entre 5 et 10 cm de largeur.

 

  • Période de floraison : À l’automne, arrêt par temps froid puis reprise de la floraison jusqu’à fin avril-début mai.

 

  • Rusticité : Très bonne résistance au froid.

 

  • Toxicité : Aucune. Les fleurs sont comestibles en l’absence de traitements. Celles de pensées sauvages sont utilisées en pharmacie.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : En massif, avec de la bonne terre de jardin bien aérée. En pot et jardinière, bien drainés avec un mélange de terreau horticole et de terre franche.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Plantation : Dès octobre, les plantes en godet peuvent être mises en pleine terre, espacées de 20 cm, ou dans des grands pots ou jardinières pour orner terrasses et balcons. Leur résistance au froid fait qu’elles sont souvent employées pour garnir les cimetières.

 

  • Conduite de culture : Multiplication par semis de fin juin (pour une floraison à partir d’octobre) ou de juillet-août pour une floraison au printemps. Tenir le sol humide sans excès d’eau.

 

  • Maladies et parasites courants : Pucerons à la face inférieure des feuilles, en début ou en fin de culture lorsque la température augmente et que les plantes manquent parfois d’arrosage. Pourriture du collet en hiver par temps froid et humide principalement en sol mal drainé.

 

 

Fiche rédigée par Claude Ferry, SNHF, section Fuchsia et pélargonium.

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