Oncidium

Oncidium ‘Pluie d’or’. Philippe Lemettais/SNHF
  • Nom latin : Oncidium sp.
  • Famille botanique : Orchidées.

 

  • Principaux types : Les oncidiums sont des plantes épiphytes de port et de taille très variés. On peut les répartir en deux groupes : le groupe A qui ne doit jamais se dessécher et le groupe B qui demande moins d’arrosage après sa floraison voire une période de repos.

 

  • Utilisations :
    – En pot isolé ou en masse, ces orchidées participent à la décoration ou au plaisir de la collection.- En fleurs coupées.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Amérique tropicale, à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu’à plus de 3000m d’altitude, on recense de nombreuses espèces adaptées à des milieux de vie très variés.

 

  • Principales caractéristiques : La floraison gracieuse se fait en grappes de fleurs abondantes telles de petites ballerines à dominante jaune d’où l’appellation de « pluie d’or » pour l’hybride le plus commercialisé. Les oncidiums sont formés de pseudo-bulbes allongés, surmontés d’une ou deux feuilles longues et étroites. Les nouvelles pousses démarrent à la base des pseudo-bulbes précédents.

    -Le groupe A, sans repos végétatif, regroupe les oncidiums à feuilles marbrées, tels O. papilio ou O. kramerianum appelés également Psychopsis mais aussi les oncidiums dont le pseudo-bulbe ressemble à ceux des Odontoglossum tels O. ornithorhynchum et O. sphacelatum.

    – Le groupe B avec repos végétatif regroupe les oncidiums à feuillage charnu par exemple O. lanceanumO. splendidum et aussi les oncidiums à pseudo-bulbe rond tels O. ampliatum, O. maculatum, O. tigrinum. Les hybrides commerciaux les plus courants de type ‘Pluie d’Or’ en font partie.

 

  • Période de floraison : Selon les espèces, elle est variable de l’automne au printemps et dure au minimum un mois. Elle est perpétuelle pour les Psychopsis.

 

  • Rusticité : On ne peut pas les considérer comme rustiques, même si quelques-uns peuvent supporter une petite gelée blanche.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : D’exigences variables, Les oncidiums sont, en général, faciles à faire refleurir en appartement. Il est difficile, toutefois, de donner une température de culture précise vu la diversité du genre. Mais un appartement pas trop chauffé (18 à 20°C) leur convient si on leur fait subir une différence de température d’au moins 5° entre le jour et la nuit. L’oncidium nécessite avant tout une grande lumière.
  • Sol : Si la culture se fait en pot, le substrat doit être très drainant mais en général, l’oncidium préfère une culture sur plaque.

 

  • Exposition : Les oncidiums ont tous besoin de lumière vive et même de plein soleil pour certains, le feuillage est alors vert jaune. Cependant il ne doit pas être exposé au soleil direct lorsque celui-ci est au plus haut en été sous peine de brûlures.

 

  • Plantation : L’oncidium demande une bonne aération des racines, et donc un substrat très poreux (écorce de pin de grosse granulométrie et billes d’argile). Le rempotage doit se faire tous les 2 ou 3 ans en fin d’hiver ou au printemps après la floraison et de préférence dans des petits pots. Mais pour beaucoup, un montage sur plaque est le plus favorable. Ils seront alors vaporisés fréquemment.

 

  • Conduite de culture : Pour fleurir généreusement, l’oncidium doit recevoir un engrais équilibré presque toute l’année. Il est cependant souhaitable de diviser les doses par deux pour éviter un développement exagéré de la plante au détriment de la floraison. Ils peuvent tous être cultivés à l’extérieur l’été, sauf le Psychopsis.

    – Groupe A : beaucoup de lumière, mais pas de soleil direct ; arrosage continu pour les Psychopsis et allégé après la floraison, pour les autres.

    – Groupe B : ceux à feuilles charnues nécessitent un mois de repos après la floraison, beaucoup de lumière et même le plein soleil ; ceux à pseudo-bulbe rond ont besoin d’un arrosage régulier mais ils doivent obligatoirement sécher entre deux arrosages.

 

  • Maladies et parasites courants : La pourriture des racines est due à une trop grande humidité ainsi qu’à un manque d’aération du système racinaire et de la plante.

    Les cochenilles et les pucerons seront surveillés et retirés manuellement, soit à l’aide d’une petite éponge imbibée de savon de Marseille, soit à l’aide de savon noir dilué dans de l’eau. Les interventions doivent être répétées régulièrement. Une infestation plus grave nécessite l’utilisation raisonnée d’insecticide systémique.

    L’araignée rouge, acarien qui tisse de minuscules toiles, donne un aspect grisâtre au feuillage. Il est favorisé par une atmosphère trop sèche, on doit donc pulvériser les plantes pour augmenter l’humidité atmosphérique et poser le pot sur une grande soucoupe remplie d’eau et de billes d’argile. Si l’attaque est sérieuse, utiliser avec parcimonie un produit acaricide de jardinerie.

    Si la plante est cultivée en extérieur, elle doit être mise hors de portée des gastéropodes qui sont très friands des nouvelles pousses et hampes florales.

 

 

Fiche rédigée par Françoise Vincent, SNHF, section Orchidées et plantes d’intérieur.