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Retour en images sur Saint-Jean de Beauregard – Printemps 2021

La Clématite ‘NANCY, JOUR DE LA TERRE’ de la Pépinière Travers remporte le prix de la SNHF à la fête des plantes de printemps 2021 au Château de Saint-Jean de Beauregard, dans l’Essonne.

Michel Grésille, administrateur et président de la section plantes vivaces de la SNHF, a eu le grand plaisir de remettre ce prix à Arnaud Travers des pépinières Travers, rappelant à ce dernier qu’au cours de sa carrière professionnelle, il avait travaillé avec son père et grand père; plaisir partagé par Arnaud.

 

Taille : 1,20 mètre à 1,50 mètre
Fleuraison : de mai à juillet
Couleur de la fleur : Fuschia
Utilisation : bacs, pleine terre ou en massifs
Rusticité : Résistante à la sécheresse et au froid (jusqu’à -25°C)

Pépinière Travers
Arnaud Travers
Domaine de Bellevue
Chemin Rural des Montées
45590 Saint-Cyr-en-Val
contact@pepinieres-travers.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

Cathleen Petit a reçu le prix de thèse de la SNHF 2021

Mardi 15 juin 2021, dans le cadre du colloque scientifique « Le dérèglement climatique : un défi pour les plantes » qui se déroule sous forme de webinaires tous les mardis après-midi depuis le 25 mai 2021, Cathleen Petit a reçu le prix de thèse de la SNHF pour sa thèse : « Localiser et comprendre le risque de mortalité d’arbres forestiers sous l’effet du changement climatique, approche multi-échelles combinant modélisation statistique et mécaniste», soutenue le 21 février 2020.

Cathleen Petit s’est intéressée à l’influence directe du changement climatique sur le risque de mortalité des peuplements naturels de cinq essences forestières européennes.

Elle a montré que plusieurs facteurs climatiques influencent le risque de mortalité et qu’il y a un risque plus élevé de dépérissement pour certains conifères que pour des arbres feuillus. Le chêne quant à lui semble s’acclimater à de nouvelles conditions. Une action en faveur de la migration des populations est envisageable, et permettrait la conservation ainsi que l’augmentation de la viabilité des forêts européennes. Dans les peuplements naturels, la diversité génétique est un facteur de résilience et de résistance aux stress.

La méthode utilisée  pourrait aussi s’appliquer à l’étude de l’implantation d’essences forestières en ville et de leur viabilité en prenant en compte l’environnement local actuel et futur.

Les  acteurs de la filière horticole aussi bien que les  particuliers ayant un intérêt dans l’impact du changement climatique sur les arbres forestiers et sur les leviers d’atténuation pourront tirer parti de ces résultats.

Revoir l’intervention de Cathleen Petit, dans le cadre du webinaire du 15 juin 2021

(Vidéo youtube de l’intervention de Cathleen P.)

La SNHF offre un prix de thèse de 3000 Euros à un lauréat qui a soutenu sa thèse sur le thème du colloque de l’année. En savoir plus sur le prix de thèse de la SNHF

En savoir plus sur le conseil scientifique de la SNHF

Le monde des cactus : Voyages aux Amériques

Samedi 5 juin 2021, à l’occasion de la Fête des Jardiniers, le palmarès du Prix Redouté 2021 a été dévoilé au château du Lude.

Le monde des cactus de Denis Diagre Vanderpelen (Éd. Racine) a reçu le Prix Beau livre.

Le prix P.J. Redouté, nommé d’après Pierre-Joseph Redouté, est un prix littéraire créé en 2000 par la comtesse Barbara de Nicolaÿ, et remis annuellement au château du Lude dans la Sarthe dans le cadre de la « Fête des jardiniers » pour récompenser les meilleurs livres de botanique et de jardin parus en langue française.

Le monde des cactus : Voyages aux Amériques

Philippe Corman, Aymeric de Barmon, Denis Diagre-Vanderpelen, Thomas Guerry, Norbert Rebmann, Jean-Marie Solichon

 

Cet ouvrage collectif vous invite aux voyages, à la rencontre des cactées, pour lesquelles ces auteurs passionnés ont de nombreuses fois traversé l’Atlantique avec pour objectif de les rencontrer, de les côtoyer dans leur milieu naturel. Après une introduction botanique et historique des Cactacées, vous partirez dans le Southwest des États-Unis, au Mexique, au Pérou, au Chili, en Argentine, au Brésil et à Bahia, découvrir ces plantes merveilleuses par l’expérience et l’œil de ces auteurs.

 

Nul doute que ces histoires et ces fabuleux clichés vous donneront le goût du voyage et de leur culture. Un chapitre est, en effet, dédié à celle-ci notamment au vu de l’engouement toujours grandissant du public pour les cactées. Enfin, si vous ne pouvez encore vous rendre au Pérou, nul doute que le chapitre « Collections et jardins exceptionnels » vous permettra de trouver où admirer ces plantes plus aisément que nos auteurs.

 

Bruxelles, Racine, 2019, 256 p, 39,95 €

LE PALMARÈS 2021

  • PRIX SPÉCIAL DU JURY :
    Vivre avec la terre, par Perrine et Charles Hervé-Gruyer, Éditions Actes Sud
  • PRIX JARDINAGE PRATIQUE :
    Bons plants, par Jean Venot, Éditions Ulmer
  • PRIX BEAU LIVRE :
    Le monde des cactus, par Denis Diagre Vanderpelen, Éditions Racine
  • PRIX BOTANIQUE :
    Les plantes qui tuent, par Elisabeth Dauncey et Sony Larsson, Éditions Ulmer
  • PRIX LITTÉRAIRE :
    Katsura et ses jardins. Un mythe de l’architecture japonaise, par Philippe Bonnin, Éditions Arléa
  • PRIX HISTOIRE :
    Chers jardins, par Patrick Masure, Éditions Delachaux et Niestlé

Palmarès de la 13e édition du GPR

Grand prix toutes catégories

BUISSON À FLEURS GROUPÉES

AUGUSTE ESCOFFIER® ‘Meizasmyne’

Ce rosier très vigoureux présente une grande densité de floraison, un feuillage sain et brillant, ses fleurs pêche abricot nappées de rose framboise ont beaucoup de charme. Il présente une grande résistance aux maladies et est remontant.

Obtention > MEILLAND

Les 1ers PRIX par catégorie

BUISSON À GRANDES FLEURS

GRUAUD LA ROSE® ‘Adasimagruaud’

Ce rosier présente une grande fleur d’un coloris blanc crémeux au cœur rosé, son feuillage est d’un joli vert sombre, il est parfumé et très résistant aux maladies.

Obtention > Michel ADAM

BUISSON À FLEURS GROUPÉES

FRUITY PÉTALES® 

Ce rosier très florifère est couvert de charmantes fleurs roses au coeur jaune orangé avec des étamines dorées, son joli feuillage est homogène, il est très résistant aux maladies.

Obtention > RADLER (présenté par MEILLAND)

PAYSAGE

TOUT FEU TOUT FLAMME®

Ce rosier présente un buisson couvert de fleurs lumineuses, d’un magnifique orange à cœur jaune, elle mérite bien son nom, sa floraison est généreuse tout au long de la saison, son feuillage est d’un vert brillant très homogène.

Obtention > Chris WARNER (présenté par Christophe TRAVERS)

SARMENTEUX

CRAZY PARTY® Adastrivigor

Ce grimpant très florifère, très résistant aux maladies, présente une fleur jaune et crème striée de rose avec beaucoup de charme sur un joli feuillage homogène.

Obtention > Michel ADAM

PRIX DU PARFUM

DELSAUMPARF

Cette rose d’un joli coloris rose soutenu est mise en valeur par un feuillage brillant très résistant aux maladies. Son parfum délicat de fruits jaunes, pêche/abricot, de fruits exotiques et de rose est plein de charme.

Obtention > Georges DELBARD

PRIX COUP DE COEUR DU JURY

ROYAL DIVA®

Ce rosier très florifère présente une jolie fleur classique blanche au cœur rose, son feuillage sombre et brillant la met parfaitement en valeur, très résistant aux maladies et aux intempéries.

Obtention > ROSES FOREVER

[CS 2021] Le dérèglement climatique : un défi pour les plantes

On parle volontiers de réchauffement climatique, car il est largement admis que l’activité humaine, intensifiée depuis la révolution industrielle, a fait entrer notre planète dans une phase d’accumulation toujours croissante de gaz à effet de serre.

Cette tendance planétaire, aujourd’hui avérée, s’accompagne plus largement d’un dérèglement généralisé des phénomènes saisonniers avec des conséquences visibles sur le cycle des plantes, les aléas météorologiques devenant souvent extrêmes avec un régime des pluies incertain.

Il n’est pas étonnant que, dans ces conditions, l’adaptation des plantes et des techniques ancestrales de culture soient en défaut.

L’observation des cortèges floristiques montre que de nombreuses espèces, véritables réfugiés climatiques, migrent en direction du nord ou en altitude, vers des territoires plus hospitaliers pour elles. Il en va de même pour les auxiliaires et les bioagresseurs, ceux-ci parfois venus d’ailleurs

Les rendez-vous annuels de l’agronome, du forestier ou du jardinier avec son terroir s’en trouvent bouleversés.

Quelles réponses scientifiques et techniques ces derniers peuvent-ils aujourd’hui apporter à une évolution dont la rapidité dépasse peut-être la capacité de résilience et d’adaptation des cultures ?

Le Conseil scientifique de la SNHF a réuni un ensemble de spécialistes pour aborder cette délicate question et brosser plusieurs pistes pour l’avenir.

Le dérèglement climatique : un défi pour les plantes sera le thème du colloque 2021 qui se tiendra sous forme de 5 webinaires les mardis 25 mai, 01, 08, 15 et 22 Juin 2021.

Le dérèglement climatique : un défi pour les plantes, programme

Mardi 25 mai 2021 – 14h30/17h30

  • Ouverture : Dominique Douard, président de la SNHF et Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique
  • Conférence introductive : Penser le changement climatique (16e-21e siècles), René Favier, Professeur émérite d’histoire, Université Grenoble Alpes

1ere session : Des perturbations plus intenses, plus longues et plus fréquentes

  • Changement climatique : état des lieux et projections pour l’avenir, Serge Planton, Climatologue, association Météo et Climat
  • Événements météorologiques extrêmes et changement climatique, Julien Cattiaux

> Découvrir les conférenciers  et revoir le webinaire

Mardi 1er juin 2021/ 2e session : Que deviennent les bioagresseurs ? – 14h30/17h30

  • Réponse au changement climatique des insectes ravageurs des forêts, par Hervé Jactel, INRAE
  • Ravageurs et maladies des potagers et vergers : constats et évolutions avec le changement climatique, Jérôme Jullien, Expert national en Surveillance biologique du territoire, horticulture, jardins et espaces verts MAA

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Mardi 8 Juin / 3e session : Que nous dit la nature ? – 14h30/17h30

  • Les Solutions fondées sur la Nature face au changement climatique, Clémentine Azam, Comité français de l’UICN
  •  Phénoclim : Les sciences participatives pour suivre l’évolution de la phénologie en territoires de montagne, Colin Van Reeth, écologue, chargé des missions de science participative
  • Changements climatiques: les plantes recherchent-elles la fraîcheur des sommets ? Pascal Vittoz, Maître d’enseignement et de recherche, Institut des dynamiques de la surface terrestre, Université de Lausanne.

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Mardi 15 Juin / 3e session (suite) : Que nous dit la nature ? – 14h30/17h30

  • Vulnérabilité des forêts face aux changements climatiques, Catherine Massonnet et al., INRAE UMR SILVA – Université de Lorraine, AgroParisTech, INRAE
  • Dérèglements biologiques observés ou prédits, notion de niche climatique chez les arbres forestiers, François Lefèvre, INRAE
  • Localiser et comprendre le risque de mortalité d’arbres forestiers sous l’effet du changement climatique : Approche multi-échelles combinant modélisation statistique et mécaniste, Cathleen Petit, lauréate du prix de thèse SNHF 2021

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 Mardi 22 juin / 4e session : Que faire pour nos cultures ? – 14h30/17h30

  • Evolution du choix des espèces de gazon et conséquences sur la sélection, Christophe Galbrun, DLF
  • Changement climatique : impact et stratégies d’adaptation en lavandiculture, Bert Candaele Directeur CRIEPPAM
  • Les changements et accidents climatiques : quels risques et quellesopportunités pour la production fruitière ?, Jean Luc Regnard et al, Institut Agro et INRAe, Montpellier
  • Conclusion
    Un avenir climatiquement résilient – science, technologie et solutions pour le changement, Jean Claude Duplessy, membre de l’Académie des Sciences.

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LIVRES SUR LA CREATION DE FUCHSIAS

Des espèces botaniques aux cultivars

Sous l’égide de la société EUROFUCHSIA, un groupe d’amateurs a entrepris la publication en quatre langues (allemand, anglais, français, néerlandais) d’un petit ouvrage traitant des aspects pratiques et théoriques de l’hybridation des fuchsias et de la création de nouveaux cultivars.

Charles PLUMIER fut le premier qui identifia un fuchsia botanique dans l’ile d’Hispaniola. En 1703, il le nomma fuchsia triphylla flore coccinea en l’honneur du botaniste Léonard FUCHS.

Sans doute originaires, il y a quelques millions d’années de l’ancien continent « Gondwana », les fuchsias ont colonisé les Amériques et quelques iles du Pacifique.

Décrits pour la première fois en 1703, c’est en 1788 que la première espèce fut introduite en Europe sous le nom de Fuchsia coccinea.

Cent ans après en, en 1888, on dénombrait cinquante espèces botaniques rapportées par les voyageurs botanistes. Quant au nombre de cultivars, résultat d’une intense activité d’hybridation par de célèbres pépiniéristes, Félix Porcher, dans un ouvrage de 1874, en mentionnait plus de 300.

En 2020, le registre tenu par l’American Fuchsia Society a enregistré sa dernière entrée qui porte le numéro 8961 et ce registre n’a commencé ses enregistrements qu’en 1948 !

Actuellement nous connaissons grâce aux travaux des explorateurs botanistes près de 120 espèces différentes. C’est dans cette population qui présente de grandes dispositions à l’hybridation que les pépiniéristes obtenteurs  ont pu et peuvent toujours puiser d’abondantes ressources pour leurs nouvelles créations.

C’est pour perpétuer cet engouement pour la création de nouvelles variétés que G.Rosema et S.Zijlstra deux passionnés et hybrideurs de fuchsias ont proposé,  dans le cadre d’Eurofuchsia,  de publier en quatre langues un ouvrage incitant à la création de nouvelles variétés de cultivars de fuchsias.

Manfreid Kleinau, secrétaire d’Eurofuchsia, s’est chargé de la coordination des auteurs et de l’organisation de la mise en page et de l’impression des ouvrages. Hans Eggenberger et moi-même avons participé à la traduction dans nos langues respectives.

Que contiennent ces ouvrages ?

D’abord un peu d’histoire, puis la façon pratique de pratiquer la pollinisation des plantes qui produiront- si tout se passe bien-  vos nouvelles créations.

Les opportunités nouvelles, les voies à explorer, les impasses à éviter sont décrites et seront autant de conseils indispensables à qui voudra entreprendre la création de nouvelles variétés.

Enfin une partie plus scientifique développe les connaissances théoriques nécessaires à la bonne compréhension des mécanismes biologiques qui assurent la naissance de ces nouvelles plantes.

La rusticité, la résistance aux maladies et agresseurs sont abordées en fin d’ouvrage. D’abondantes listes de fuchsias présentant des bonnes aptitudes à résister complètent les ouvrages.

Ces quatre ouvrages figureront en bonne place à la bibliothèque de la SNHF dès que l’ouvrage en anglais sera paru (Septembre 2021). Vous pouvez vous les procurer directement auprès de l’éditeur.
www.epubli.de

  • Veredeling van Fuchsia’s, ISBN 978-3-7531-5803-7, € 27,00
  • Wie züchte ich meine Fuchsie? ISBN 978-3-7531-7818-9, € 27,00
  • Créer votre Fuchsia, ISBN 978-3-7541-0478-1, € 27,00
  • How to grow my fuchsia ? – en préparation

Alain  Le Borgne, section fuchsia de la SNHF, Président de SORAF.

Des membres des sections plantes vivaces et de la section fuchsias-pélargoniums motivés en ce début d’été !

Ce vendredi 25 juin, les membres bénévoles de la section plantes vivaces et de la section fuchsias-pélargoniums se sont retrouvés dans la cour de la SNHF, au 84 rue de Grenelle, pour une matinée de jardinage.

Les membres de la section dans la cour de la SNHF
La cour 84 rue de Grenelle ©SNHF
Désherbage manuel ©SNHF
Membres de la section plantes vivaces ©SNHF
Membres de la section plantes vivaces ©SNHF

La cour du 84 rue de Grenelle

Après un nettoyage et bêchage des massifs, les jardinières et jardiniers ont plantés :

  • Fuchsia ‘Gamin de Paris’
  • Fuchsia ‘Ville de Rocquencourt’
  • Fuchsia ‘Ville de Sens’,
  • Fuchsia ‘Dollar Princess’,
  • Fuchsia ‘Général Monk’,
  • Fuchsia ‘Walz Jubelteen’,
  • Fuchsia ‘fulgens variegata’,
  • Mais aussi des Plectranthus caninus, des cinéraires maritime et des Ctenanthes, généreusement offerts par Alain Karg, Président de la section Fuchsias-Pélargoniums.
Fuchsia Walz Jubelteen ©SNHF
plante vivace dans une cour
Fuchsia ‘Dollar Princess’ ©SNHF
Fuchsia ‘New Millenium’ ©SNHF
Fuchsia Fulgens Variégata ©SNHF
Fuchsia ‘Napoleon’ ©SNHF
Fuchsia ‘Ville de Roquencourt’

Cette année, les rosiers sont particulièrement en grande forme après ces quelques jours de pluie, et accueillent abeilles et bourdons du quartier.

Rosier hybride de Thé ‘Edgar Degas’® ©SNHF
Rosier paysager ‘Bout’chou’® ©SNHF
Plantation de cinéraires maritime ©SNHF
Plectranthus caninus ©SNHF

Réunion de la section plantes vivaces

Ensuite, les membres de la section plantes vivaces de sont retrouvés sous la présidence de Michel Grésille, pour une réunion de la section.

Parmi les sujets abordés :

Une belle matinée de retrouvailles en présentiel !

Pour ne rien manquer

Pour ne rien manquer de l’actualité de la SNHF et des sections, pour être informé(e) des événements : conférence, colloque, voyage… abonnez-vous à la lettre d’information de la SNHF.

Grande enquête Jardiner Autrement sur les pratiques des jardiniers

Quelle est l’évolution des pratiques des jardiniers depuis l’arrêt de l’utilisation des pesticides ?

Depuis janvier 2019, les jardiniers n’ont plus accès aux pesticides chimiques. Cette interdiction a fait évoluer les pratiques de jardinage.  Jardiner Autrement souhaite appréhender l’importance de ces changements et en connaître leurs impacts.

Pour cela, Jardiner Autrement a besoin de vous et d’un peu de votre temps pour répondre à un questionnaire anonyme sur vos pratiques de jardinage.

Pour dresser un état des lieux aussi proche que possible de la diversité des pratiques actuelles, la participation d’un maximum de jardiniers est attendue, n’hésitez pas à diffuser ce questionnaire autour de vous !

Ce questionnaire s’adresse à toute personne disposant d’un espace de jardinage : balcon, terrasse ou jardin.

=> Participer à l’enquête

Fonds de Dotation pour la préservation de la Biodiversité cultivée (FDD)

Le premier appel à projet de Fonds de Dotation pour la préservation de la Biodiversité cultivée (FDD) est lancé!

Objectif du Fonds de Dotation pour la préservation de la biodiversité cultivée

La préservation en France des ressources génétiques végétales cultivées et leurs apparentées sauvages est assurée par un grand nombre d’acteurs dans des objectifs variés relevant d’aspects historique, culturel, en lien avec le terroir ou agronomique. Ces ressources présentes dans le milieu naturel ou dans des collections forment une réserve pouvant contribuer à des réponses aux enjeux présents ou à venir de l’agriculture, de l’alimentation, des attentes sociétales et des évolutions climatiques.

Afin de soutenir la préservation de la biodiversité des espèces cultivées et de leurs apparentées sauvages (hors arbres forestiers), le Fonds de dotation créé au printemps 2021 ambitionne de contribuer, par le financement d’activités d’intérêt général, à l’inventaire – y compris des savoir-faire – à la caractérisation, à l’évaluation, à la conservation, à la gestion pérenne et à la valorisation de cette biodiversité.

Porté actuellement par huit acteurs du monde des ressources génétiques végétales d’horizons divers, le Fonds de dotation pour la préservation de la biodiversité cultivée s’intéresse à la diversité des espèces mais également à la diversité des acteurs et des approches, composantes à part entière de cette richesse végétale.

Ce premier appel à projets vise à financer des actions permettant d’identifier les ressources ayant une importance d’un point de vue patrimonial, historique ou agronomique, et d’améliorer les connaissances et savoir-faire autour de ces ressources. Il vise également à encourager les échanges entre les acteurs et les approches multi-disciplinaires pour tenir compte des spécificités biologiques, agronomiques, sociologiques de ces ressources.

N’hésitez pas à présenter des projets et à communiquer cette opportunité dans vos réseaux. »

 

Qui peut répondre?

Les organismes à but non lucratif et reconnus d’intérêt général.

Dans le cadre spécifique de ce premier appel à candidature, les projets déposés doivent concerner les espèces de grandes cultures, les espèces légumières dont les plantes aromatiques, les semences de plantes ornementales ou à usage ornemental et les plants de lavande et lavandin ainsi que leurs espèces apparentées sauvages.

La SNHF est l’un des membres fondateurs du fonds de dotation pour la préservation de la biodiversité cultivée. Voici le communiqué annonçant la création.

Les thèmes

Thème 1 : Inventaire/sauvegarde de ressources menacées

Il peut s’agir d’inventaire de ressources présentes in situ dans le milieu naturel, maintenues en culture par des professionnels ou des amateurs afin de les identifier et mettre en place si besoin des actions de conservation. Il peut s’agir également de l’inventaire des ressources présentes dans des collections ex situ dans l’objectif de développer / redynamiser un réseau de gestionnaires diversifiés sur une espèce ou un groupe d’espèces. Les actions peuvent viser également la sauvegarde de collection(s) et/ou de ressources nécessitant des régénérations d’urgence.

Thème 2 : Connaissance des collections en lien avec les enjeux sociétaux et environnementaux

La connaissance des ressources conservées est primordiale à la fois pour les valoriser directement ou pour identifier des traits d’intérêt. Les actions de caractérisation de ces ressources sont encouragées en lien avec leur conservation sur des enjeux majeurs tels que l’évolution du climat, la résistance aux maladies ou aux ravageurs, l’évaluation gustative ou encore nutritionnelle.
La structuration des données associées aux ressources déjà présentes en collection peut également être adressée dans cette thématique.

Thème 3 : Préservation des savoir-faire associés aux ressources phytogénétiques

Les savoir-faire liés aux ressources phytogénétiques sont une composante à part entière de leur identité. Il peut s’agir de savoir-faire anciens ou actuels liés aux pratiques culturales. Il est important d’assurer leur sauvegarde
(compilation, numérisation). Les projets pourront concerner la sauvegarde, le recueil, la publication de ces savoir-faire qui peuvent être agronomiques, sociétaux, culturels, culinaires, d’usages.

Les démarches multi-acteurs et multi-disciplinaires sont encouragées.

Les modalités de soutien

Le montant de l’aide ainsi que les modalités de financement sont déterminés en fonction des besoins du projet. La subvention porte sur une aide à l’investissement, au fonctionnement ou aux activités nécessaires à la bonne réalisation du projet en lien avec les thématiques de l’appel à projet.

Comment répondre ?

Le dépôt des projets se fait par l’envoi d’une lettre d’intention, téléchargeable ici, au plus tard le 15 septembre 2021 par email à audrey.didier@geves.fr. Elle doit être accompagnée des justificatifs et/ou d’une déclaration sur l’honneur de l’éligibilité du déposant (organisme à but non lucratif…). Une pré-selection des projets sera réalisée par le comité des projets du Fonds de dotation. Les porteurs retenus recevront un dossier de candidature à compléter. Après l’instruction des dossiers, le Conseil d’Administration du Fonds de dotation procédera à la sélection définitive des projets au dernier trimestre 2021. Les projets retenus feront l’objet d’une convention de financement.

Plus d’information sur le Fonds de Dotation pour la préservation de la biodiversité cultivée

Huit acteurs du monde des ressources génétiques végétales d’horizons divers ont lancé le 19 avril 2021 le Fonds de dotation pour la préservation de la biodiversité des espèces cultivées et de leurs apparentées sauvages (hors arbres forestiers) et ont confié sa présidence à Marion GUILLOU.

A un moment où nos sociétés prennent conscience de l’érosion importante de la biodiversité, ce Fonds a pour objectif de financer des activités d’intérêt général contribuant à l’inventaire – y compris des savoir-faire – à la caractérisation, à l’évaluation, à la conservation, à la gestion pérenne et à la valorisation de cette biodiversité, que ce soit dans son milieu naturel ou dans des centres de conservation.

Composée de l’ensemble des plantes cultivées et de leurs apparentées sauvages (hormis les arbres forestiers), la biodiversité cultivée concernée est constituée d’une grande diversité génétique, sélectionnée ou, parfois apparue, dans des environnements variés. Elle est une réserve pouvant contribuer à des réponses potentielles, aux enjeux présents ou à venir de l’agriculture, de l’alimentation, des attentes sociétales et des évolutions climatiques. Elle est également porteuse d’une valeur patrimoniale, expression d’une culture locale, régionale ou nationale.

La préservation de cette biodiversité est assurée en France par de très nombreux acteurs professionnels ou amateurs selon des modalités variées de conservation de gestion, de représentation et d’usage.

L’objectif de ce Fonds est de préserver sur le long terme, par un soutien et un financement appropriés, cette biodiversité afin d’éviter toute perte irréversible de ce patrimoine végétal vivant, source d’innovation pour l’avenir.

Il sera fait appel très largement au mécénat pour l’alimenter.

Contact : Audrey Didier, Directrice, audrey.didier@geves.fr

[WEBINAIRE] Les plantes succulentes et leurs fabuleuses adaptations

Le conseil scientifique et les sections de la SNHF mettent en commun leurs compétences pour vous présenter, par une série de webinaires, des espèces qui vous sont familières et sur lesquelles, vous voudriez en savoir plus. Ces webinaires, gratuits et accessibles à tous, se dérouleront en ligne  de septembre 2021 à janvier 2022.

Deux à trois spécialistes de la thématique  partageront leurs connaissances, et resteront à votre écoute lors d’un temps d’échange où vous pourrez poser toutes vos questions. Nous vous attendons nombreux.

Le deuxième webinaire de la série est organisé avec la section cactées et succulentes mardi 16 novembre 2021 de 14h30 à 17h via la plateforme ZOOM.

Le programme

  • Ouverture par Yvette Dattée, présidente du conseil scientifique
  • Adaptation à la sécheresse des plantes succulentes par Norbert Rebmann, professeur honoraire à l’UPEC, président de la section cactées et succulentes
  • Culture et entretien des plantes succulentes par Aymeric de Barmon, horticulteur et producteur de graines des espèces botaniques de plantes succulentes
  • La conservation des plantes succulentes par Diane Ortolani, directrice du Jardin exotique de Monaco

Animateur Philippe Richard, directeur du jardin botanique de Bordeaux, membre du conseil scientifique de la SNHF

CONFÉRENCIERS

Norbert Rebmann
Norbert Rebmann est Professeur honoraire à l’Université Paris Est Créteil, président de la section « Cactées et Succulentes » de la SNHF, président de la Société Succulentophile Francilienne, secrétaire général de l’Association des Amis du Jardin Exotique de Monaco. Il a publié de très nombreux articles sur les Cactus et Succulentes dans plusieurs revues : « Cactées et Succulentes », « Succulentes », « Obregonia », Cactus Aventures International », « Jardins de France », « Cactus &Co », « Euphorbia world », « Piquant », « Kaktusy ». Il a participé à la rédaction de l’ouvrage paru en 2019 : « Le monde des Cactus, Voyage aux Amériques ». Grand voyageur, il a mené de nombreuses explorations botaniques dans les semi-déserts et s’est spécialisé sur la flore succulente de Madagascar et a découvert et décrit plus d’une trentaine de nouvelles espèces, parmi les genres : Aloe, Kalanckoe et Euphorbia, dont certaines espèces lui ont été dédiées par ses collèges et amis, John Lavranos et Bernard Descoings, aujourd’hui décédés.
Adaptation à la sécheresse des plantes succulentes
Les milieux secs, que l’on appelle déserts, sont nombreux à la surface de la terre et sont caractérisés, avant tout, par une faible pluviosité.
Les végétaux ont dû développer des stratégies pour s’adapter à ces rudes conditions. Parmi les adaptations, le phénomène de succulence est remarquable et consiste pour la plante à faire des réserves d’eau de manière à pouvoir survivre à la saison sèche qui peut durer de 3 à 9 mois selon les milieux secs. Certains organes de ces végétaux s’hypertrophient pour stocker ces réserves d’eau, les feuilles chez les Agaves ou les Aloès, la tige chez les cactus,ou la racine chez d’autres espèces. Vous pourrez observer ces végétaux dans différents déserts : Sonora, Chihuahua, Atacama, Arabie ou encore le Namib.

Aymeric de Barmon

Je m’intéresse aux cactées et aux plantes succulentes depuis mon enfance. En parallèle à une activité dans le domaine de l’informatique, je suis devenu producteur de graines du cactées et succulentes en 2006. Une reconversion professionnelle est en cours pour en faire un temps plein.

Cette activité permet de réaliser de nombreuses observations liées à la biodiversité de ce groupe de plantes. Diverses techniques horticoles sont mises à profit pour semer, greffer, rempoter, arroser, pallier les aléas de la météo, lutter contre les parasites.

Je suis membre de la plupart des associations succulentophiles tant en France qu’à l’étranger et je suis régulièrement sollicité pour des conférences.

Culture et entretien des plantes succulentes

Nous aborderons tout d’abord quelques notions de base sur les liens entre les biotopes d’où proviennent les plantes et les conditions de culture. L’expression « plantes succulentes » regroupe des taxons très divers, issus d’une grande biodiversité. Nous verrons que néanmoins, globalement, beaucoup de ces plantes ont des besoins similaires. La mise en œuvre d’un petit nombre de conditions de cultures « types » suffit à cultiver avec succès la plupart des cactées et succulentes. Un aperçu sera également donné sur les bénéfices d’une gestion de collection.

Diane Ortolani

Je m’intéresse au monde animal et végétal depuis mon plus jeune âge. Cet intérêt a guidé mes études et m’a permis d’obtenir un master en sciences et vie de la terre. La protection et la conservation des espèces me tiennent particulièrement à coeur. J’ai intégré en 2009 l’équipe du Jardin Exotique et j’ai pu ainsi améliorer mes connaissances des plantes succulentes et découvrir tout ce qui était réalisé en matière de conservation et de protection des espèces. Le travail, varié et motivant, me permet d’évoluer au sein d’un domaine qui me passionne. En juillet 2018 j’ai pris la direction du Jardin Exotique de Monaco.

La conservation des plantes succulentes

Les plantes succulentes regroupent de nombreuses espèces qui sont menacées dans la nature. Leur conservation au sein d’organismes comme le Jardin Exotique est primordiale. Nous verrons tout d’abord ce que sont la CITES et l’IUCN. Nous ferons un tour d’horizon des différentes espèces menacées de plantes succulentes puis nous étudierons les moyens mis en place pour leur conservation.

Questions - réponses

ANIMATEURS

Yvette Dattée

Docteur d’Etat, Yvette Dattée a été enseignant/chercheur à l’Ecole Normale Supérieure puis à l’Université pendant les 20 premières années de sa carrière. Elle est ensuite entrée à l’INRAe où elle a dirigé le GEVES (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences). Elle a présidé EUCARPIA l’association européenne d’amélioration des plantes de 1989 à 1992.
Aujourd’hui retraitée, elle est membre de l’Académie d’Agriculture de France et Présidente du conseil scientifique de la SNHF.

Philippe Richard

Titres universitaires français : Doctorat en Ecologie Végétale, Université de Rennes I

Qualification et emploi actuel : Conservateur en Chef du Patrimoine Scientifique, technique et Naturel

Directeur du Jardin Botanique de Bordeaux

Antérieurement :

Enseignant Botaniste au Jardin Botanique de NANTES

Chargé de cours : Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux et Ecole Supérieure du Bois Nantes

Travaux à la SNHF

L’écologie, science du vivant, ses apports pour l’horticulture. Dossiers, Société Nationale d’Horticulture de France, 2015, 29pp.

Autres participations actuelles

– Membre titulaire de la Commission Départementale des Sites.

– Membre de la Société Botanique de France.

– Assesseur auprès de la Commission de Conciliation et d’Expertise douanière

– Membre du Conseil Scientifique de la Société d’Horticulture de France et du Conservatoire Botanique National Sud Atlantique

– Membre du Conseil d’Administration de l’Agence Régionale pour la Biodiversité de Nouvelle Aquitaine

Distinctions

Chevalier de l’Ordre National du Mérite Agricole