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Pourquoi et comment combattre le frelon asiatique ?

Pourquoi ?

  • C’est une invasion en pleine croissance qu’il faut tenter d’enrayer absolument.
  • Réduire les risques d’être piqués. Danger sanitaire.
  • Protéger les abeilles. Les frelons asiatiques anéantissent des ruchers.
  • Participer à la défense contre les organismes nuisibles.
  • Préserver la biodiversité.
  • Réduire le nombre de nids à détruire en octobre/novembre : opérations onéreuses et dangereuses (car injections de produits non anodins).

L’essentiel à connaître de la vie des frelons asiatiques

Il a été introduit accidentellement dans le Sud-ouest de la France vers 2004, a depuis envahi la métropole à 90%. Par exemple, il est remonté en 2010 en Loire-Atlantique et Ille-et-Vilaine (où il a proliféré de manière quasi exponentielle), puis vers notre région en 2011, mais de façon plus significative en 2016 : 27 nids détruits sur la commune de Jullouville (Manche).

Il s’agit du vespa velutina nigrithorax (à pattes jaunes). Classé espèce exotique envahissante, plus danger sanitaire de 2ème catégorie pour l’abeille domestique.

Se nourrissant en saison d’insectes riches en protéines, abeilles et autres pollinisateurs, il impacte la production de miel, et la biodiversité.

En hiver les reines fondatrices sont cachées dans des endroits au sec et hibernent, puis sortent de début mars à fin mai, période où elles peuvent être piégées. Elles créent un premier nid (dit nid primaire) petit et rond de 10 à 15 cm de diamètre, dans ou à proximité d’habitations (dessous ou intérieurs de toits, préaux, bâtiments de jardins, stères de bois, haies …). Cette activité continuera jusqu’au début de l’été.

Les nids dans les haies sont les plus dangereux pour les humains, car cachés, mais réactifs au passage d’engins : tondeuse, taille-haie…


En juillet, ces nids primaires peuvent parfois être recréés plus en hauteur dans les arbres, soit un deuxième nid (rond/ovale) qui atteindra 40 à 70 cm env. de diamètre fin octobre, époque où ces nids deviennent visibles. Les reines n’en sortiront plus de l’été.

A partir de mi-septembre jusqu’aux froids de l’hiver, de nouvelles reines fondatrices fécondées (des dizaines ou centaines par nid) quittent donc ces nids pour s’isoler dés l’automne et hiberner comme dit plus haut.

En décembre, seules ces nouvelles reines fondatrices auront survécu, les vieilles reines sont mortes, ainsi que les frelons ouvriers de la colonie.

Ces grands nids ne seront plus jamais utilisés et se désagrègeront pendant l’hiver.

Le piégeage des nouvelles reines fondatrices (du 1er mars au 30 mai dans nos contrées) est d’autant plus important qu’une seule reine pourrait pondre 3 000 ouvriers et autres reines fondatrices.

Contactez vos voisins, vos amis afin de les aider à installer des pièges et des appâts. D’autant plus s’ils sont à proximité d’anciens nids.

Plus d’informations:

Utilisation de pièges et appâts

Vous l’avez compris, le but est de capturer le plus de reines fondatrices, d’abord au printemps, avant la création du deuxième nid en juin/juillet.

Les pièges doivent être disposés dès fin février début mars (quand la température se réchauffe à + 13° Celsius) au moment où les reines fondatrices sortent de leur cachette et sont affamées et seront attirées par le sucré. Puis retirez dès fin mai, pour éviter de piéger d’autres insectes composant la biodiversité.

Demandez à vos voisins de piéger également de manière à multiplier les chances de prises.

Placer les pièges avec appâts :

  • à 5 m au moins de vos endroits de passages ou, où vous vous placez ordinairement.
  • de 50 cm à 2 m du sol, de préférence près d’arbres à fleurs (camélias sont privilégiés) ou parterres de fleurs, de composteurs, de ruches, etc.
  • afin de ne pas piéger d’autres insectes, pratiquer des trous de 5mm maximum de diamètre, vers le milieu de la bouteille, à 14 ou 16 cm au-dessus du bouchon.

Fabrication de pièges et d'appât à frelons asiatiques

©ooreka.fr

 

L’appât

L’appât sélectif le plus efficace se compose de :

  • un quart de volume de sirop de grenadine ou de cassis, utilisé pur ;
  • un demi-volume de bière brune ;
  • un quart de volume de vin blanc (qui repousse les abeilles).

Rechargez le piège en appât tous les 15 jours environ.

Note : lorsqu’un ou deux frelons seront pris au piège, ils émettront des signaux de détresse attirant les autres frelons alentour.

Rappelez-vous : début du traitement fin février, quand les reines sortent affamées après la période de repos/hibernation, renouvelez toutes les 15 jours, jusqu’à fin mai. Puis à nouveau aux froids de l’automne, jusqu’à décembre.

Les recettes de la section Roses de février

Retrouvez pour ce mois de février, deux nouvelles recettes traduites par Jacques Mouchotte. des amis des roses allemands (www.rosenfreunde.de) sont aussi nos amis.

Ces recettes de madame Dickhaut  à base de pétales de roses nous ont été transmises par Monsieur Klaus Strobel, des amis des roses allemands (www.rosenfreunde.de) et nous l’en remercions. 

A vos casseroles et léchez vous les babines !

Sirop de rose*

Ingrédients

500 gr de pétales de roses séchées d’un herboriste.
1kg de sucre en poudre.
500 cc d’eau
Jus de deux citrons
Pots à confiture

Préparation

Couper l’onglet (la partie claire du bas des pétales), elle peut être amère.
Porter l’eau à ébullition et y mettre les pétales. Laisser bouillir 1 minute.
Enlever les pétales avec une passoire.
Ajouter le sucre à cette préparation et reprendre l’ébullition lentement.
Ajouter le jus des citrons et laisser refroidir.
Mettre en bouteille et conserver au frais.

*Cette recette sert de base à un certain nombre de recettes de gelée

Gelée de rose, façon moderne

Ingrédients

500 gr de pétales de roses
1 kg de sucre gélifiant
750 centilitres d’eau
Jus de deux citrons
Pots de confitures

Préparation

Porter l’eau à ébullition, y ajouter les pétales bien lavés.
Laisser bouillir 3 minutes. Retirer les pétales avec une passoire. Rajouter le jus des citrons.

Laisser refroidir.

Dans la préparation refroidie ajouter le sucre gélifiant et en remuant lentement et régulièrement reprendre l’ébullition.

Laisser bouillir 4 minutes.

Mettre en pots et fermer hermétiquement tout de suite.

En 2018, partez avec la SNHF à la découverte de jardins exceptionnels

En 2018, la Société Nationale d’Horticulture de France vous propose de partir à la découverte de jardins et sites exceptionnels en France et en Europe.

Promenade botanique de Valence à Lyon

La section Arbres et arbustes d’ornement vous propose une promenade botanique de Valence à Lyon du 15 au 17 mai prochain.

Au programme : la visite du jardin zen d’Erik Borja, le jardin Le Clos Fleuri en passant par la Maison des canuts à la Croix-rousse et le parc botanique de la Teyssonnière…

La Riviera : visites de Jardins & de sites d'exception

La section Plantes vivaces vous propose de visiter du mardi 22 au vendredi 26 mai des jardins et sites d’exceptions sur La Riviera.

Du jardin botanique de la Villa Thuret, en passant par les nombreux jardins de Grasse, la Roseraie de M. Biamonti  et le marché aux fleurs de Nice, partez à la découverte de la Riviera et ses trésors.

Naples et la Côte Amalfitaine

C’est un voyage aux multiples facettes que la commission voyage vous propose du 15 au 23 septembre prochain. 

Sites antiques, Jardins suspendus entre ciel et mer dépaysant par leur exotisme, parfums de Méditerranée, paysages inoubliables, cloîtres et églises baroques. Des noms évocateurs, qui donnent envie de partir : Capri, Vésuve, citronniers, Pompéi, Amalfi et tous les autres…

Prix Josette Moreau-Desprès : les lauréates

Le 14 février dernier, le prix Josette Moreau-Desprès récompensant une artiste peintre féminine était remis en présence de Dominique Douard, président de la SNHF, Josiane Couasnon, présidente de la section Beaux-Arts, Nathalie Bacholle alias Thaly, présidente du jury et des membres du jury : Elisabeth Vitou et Pierre Zanzucchi.

Cette soirée a été l’occasion pour Josiane Couasnon de rappeler le lien fort existant entre la SNHF et le monde de l’art, et de sa volonté de soutenir et d’encourager toute création contribuant à magnifier la foisonnante richesse de la nature .

1er prix ex-aequo

Le premier prix ex-aequo est décerné à Madame Marjorie MÉA.
Ce 1er prix ex-aequo est accompagné d’une dotation de 1 000 €.

1er prix ex-aequo

Le premier prix ex-aequo est décerné à Madame Sylvie CAIRON.
Ce 1er prix ex-aequo est accompagné d’une dotation de 1 000 €.

3ème prix

Le troisième prix est décerné à Madame Amélie AMATE.
Ce 3ème prix est accompagné de la grande médaille de la SNHF.

L'exposition

Les œuvres des trois lauréates sont exposées dans le hall de la SNHF jusqu’au 12 mars prochain, du lundi au vendredi de 9h à 17h30.

Nathalie Bacholle, alias Thaly, présidente du jury y expose également une série de peintures.

©Thaly
©Thaly
©Thaly

Découvrez le palmarès du concours photos plantes vivaces 2017

Le concours photos plantes vivaces est animé par la section plantes vivaces de la SNHF. Il a pour objectif de promouvoir la connaissance et l’utilisation des végétaux par les jardiniers amateurs, leur permettant ainsi de valoriser leur savoir-faire à travers leurs passions : le jardinage et la photographie.

Partons à la découverte des lauréats de cette 8ème édition !

1ÈRE CATÉGORIE : PHOTOGRAPHIE D’UN MASSIF D’ARBUSTES ET/OU DE PLANTES VIVACES

Michel CAPET

©Michel Capet

©Michel Capet

Jean-Luc Boulard
©Jean-Luc Boulard

2E CATÉGORIE : PHOTOGRAPHIE D’UN PORTRAIT D’UN ARBUSTE OU D’UNE PLANTE VIVACE

Carine BEGNIS
©Carine BEGNIS

 

Et si le jardin était plus rentable qu’un livret A ?

La section potagers et fruitiers recherche dès à présent des jardiniers amateurs, situés dans différentes régions de France, motivés pour participer à cette grande enquête/étude qui permettra de recueillir des informations détaillées sur vos pratiques de jardinage, les coûts et les bénéfices que vous retirez de votre potager.

Les recettes de la section Roses de mars

Retrouvez pour ce mois de mars, deux nouvelles recettes traduites par Jacques Mouchotte. des amis des roses allemands (www.rosenfreunde.de) sont aussi nos amis.

Ces recettes de madame Dickhaut  à base de pétales de roses nous ont été transmises par Monsieur Klaus Strobel, des amis des roses allemands (www.rosenfreunde.de) et nous l’en remercions. 

A vos casseroles et léchez vous les babines !

Gelée de rose au sureau

Ingrédients

750 g de jus de sureau
250 g de jus de rose
3 citrons
1200 g de sucre gélifiant
1 paquet de sucre vanillé
1 petit verre de liqueur de rose

Préparation

Le jus de sureau se prépare avec, en volume 2/3 de baies de sureau et 1/3 de jus de pomme.
Mettre le jus de rose et le jus de sureau dans une casserole.
Presser les trois citrons, les mélanger avec le sucre gélifiant et le sucre vanillé.
En remuant sans arrêt amener à ébullition et laisser bouillir 5 mn.
Mélanger le sirop bouillant avec le mélange jus de sureau / jus de rose.
Remettre lentement à ébullition et verser immédiatement dans des pots à confiture hermétiques.

Jus de roses

Ingrédients

2 l d’eau
Pétales de 20 roses parfumées
Jus de 4 citrons pressés
1 kg de sucre

Préparation*

Chauffer l’eau à 40°C, y ajouter les jus de citron puis la verser sur les pétales de roses bien lavées dans un récipient à fermeture hermétique. Bien fermer le récipient et laisser macérer 12 heures.

Faire chauffer le jus dans une casserole et arrêter juste avant l’ébullition. Enlever les pétales avec une écumoire.

Remettre le jus sur le feu, ajouter le sucre et le jus de citron et réchauffer en remuant sans arrêt.

Une fois à ébullition verser dans des bouteilles en verre à fermeture hermétique.

Le jus de roses est une délicatesse ! Avec des framboises, des fraises, des cerises ou encore de l’Amoretto, le goût peut encore se raffiner.

Le jus de rose se mari très bien avec la glace à la vanille, autres desserts ou bien des cheesecakes. Le jus de rose est aussi très apprécié avec des glaçages pour tartes.

*Recette de base à un certain nombre de recettes de gelée

Les espaces végétalisés urbains

Depuis 2007, la moitié de la population mondiale est urbaine et l’on estime que d’ici 2050, 70% des êtres humains seront des citadins. La ville constitue donc un espace de vie avec ses composantes environnementales et les activités humaines dans leur diversité.

Notre conseil scientifique s’est penché sur ce sujet passionnant et vous détaille son point de vue dans ce nouveau dossier à télécharger gratuitement.

Au cours de cette évolution récente et rapide l’on a vu une progression de certains concepts. Nous avons vu la distinction très nette des deux entités « ville / campagne » avec une déconnection rapide de l’individu des valeurs de ruralité, au bénéfice d’une vie « plus moderne » stimulée par l’explosion des innovations technologiques.

La prise en compte des préoccupations environnementales, initiée il y a plus de quarante ans par la conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm, relayée et amplifiée par une prise en considération collective, a permis d’introduire les notions d’écologie urbaine, de ville durable, d’écosystème urbain avec plus récemment celles de transversalité et de services écosystémiques, réintroduisant ainsi une idée de nature.

Cela apparait comme un véritable enjeu du XXIème siècle, devant préparer à une métamorphose de la ville, moins vulnérable car plus responsable des enjeux écologiques, sociaux et économique. La ville est un lieu de concentration de la population et des activités humaines, qu’elles soient professionnelles ou privées. C’est un lieu de vie, de travail, de distraction, de créativité, d’innovation et d’apprentissage. La ville durable doit intégrer la diversité des espaces avec des réalités urbaines multiples et souvent instables, liées aux politiques publiques.

A l’échelle de la ville, les solutions ne seront pas universelles mais individualisées pour reconsidérer les écosystèmes urbains avec une approche participative, durable, fonctionnelle et en équilibre avec les idées de nature dont on a longtemps cru à tort pouvoir s’émanciper (Fleury et Prevot, 2017).

Cette reconnexion de l’Homme à la notion de nature dans les espaces urbains nécessite l’intégration d’une nouvelle culture et la gestion d’un paradoxe entre la pérennité d’une végétation source de nature et les transformations rapides de la ville. Cette connexion, longtemps spontanée, au sein des familles rurales ou des ascendants proches, doit être reconsidérée pour les nouvelles générations, urbaines depuis plusieurs générations.

Un dispositif d’accompagnement éducatif est alors nécessaire et le végétal reste indiscutablement une des principales composantes de l’environnement qui permet chez l’enfant le développement de ses perceptions et de ses émotions.

GILLES GALOPIN

Histoire de plantes ou les petites histoires de l’Horticulture en vidéo

Depuis plusieurs semaine, Daniel Lejeune, responsable de la bibliothèque de la Société nationale d’horticulture de France partage avec les lecteurs du Figaro, les petites histoires de la grande histoire de l’horticulture.

Retrouvez dans cette première compilation d’Histoire de plantes: la « tulipomania » hollandaise, le sexe de l’arbre aux 40 écus, comment Honoré de Balzac a failli se ruiner à cause d’ananas,  ou encore comment un chou fermenté et un fruit exotique ont eu un impact sur la vie de marins.

La suite est découvrir dans les vidéos ci-dessous…

Les cèdres du chapeau de Jussieu

Les orchidées et la PMA

L'épopée du café «français»

La Hollande en proie à la «tulipomania»

Une mutinerie pour l'arbre à pain

Les deux origines du magnolia

Les origines turques du café viennois

La choucroute et le scorbut

Le sexe de l'arbre aux quarante écus

Les mystères de la fleur d'Hortense

Faux café et vrais glands

Les ananas d'Honoré de Balzac

Le sapin de Noël et les Prussiens

Les recettes de la section Roses d’avril

Retrouvez pour ce mois d’avril, deux nouvelles recettes des amis des roses allemands (www.rosenfreunde.de), traduites par Jacques Mouchotte.

Ces recettes de madame Dickhaut  à base de pétales de roses nous ont été transmises par Monsieur Klaus Strobel, des amis des roses allemands (www.rosenfreunde.de) et nous l’en remercions. 

A vos casseroles et léchez vous les babines !

Confiture de roses

Ingrédients

Pétales de quarante roses parfumées
1,5 kg de sucre glace
Jus de 4 citrons

1 kg de sucre gélifiant
Jus de 4 citrons

Préparation

Laver soigneusement les pétales de roses, les laisser égoutter longtemps ou essorer les avec un moulin à essorer la salade.
Dans un saladier mélanger le sucre glace et le jus des quatre citrons. Broyer avec un moulin à légume ou un blender pour réaliser une compote de roses (voir recette Janvier).

Mettre un litre de cette compote de roses dans une bassine à confiture en cuivre massif, rajouter le jus des quatre autres citrons et le sucre gélifiant.
Laisser bouillir l’ensemble environ 7 mn.
Verser bouillant dans les pots de verre et fermer tout de suite.

Vous venez de préparer une délicieuse confiture.

Gelée de rose et de groseille à maquereau

Ingrédients

1 litre de jus de groseille à maquereau
1 kg de sucre gélifiant
3 jus de citrons
Des pétales de 5 roses parfumées

Préparation

Le jus de groseille à maquereau se prépare par broyage et filtration au chinois de 2 kg de baies de groseille à maquereau.

Amener à ébullition, en remuant sans arrêt, le jus de groseille à maquereau additionné du sucre et du jus des citrons. Laisser bouillir une seule minute.

Ensuite retirer du feu, ajouter les pétales des cinq roses et remuer doucement. Laisser reposer quinze minutes.

Passer la gelée au chinois en remplissant les pots en verre.