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Hommage à Raymond Chaux

C’est avec tristesse, que nous avons appris le décès de Raymond Chaux le 28 avril 2017.

Raymond Chaux était né 1925 à Paris. Pour satisfaire son envie d’aller « aux colonies, pour voir d’autres lieux et d’autres humains », il choisit d’être ingénieur agronome. Jeune diplômé, il exerce au Maroc, où il est nommé en 1951 directeur de la chambre d’agriculture de Marrakech. Il est ensuite affecté dans l’Est-Cameroun. Directeur du secteur de Modernisation Agricole, il est nommé chevalier du mérite camerounais. Rentré en Métropole en 1960, il occupe divers poste dont celui de chargé de mission au commissariat général du Plan où il reste quatre ans et travaille avec Jacques Delors, Raymond Barre et Valéry Giscard-d’Estaing.

De 1967 à 1974, il est inspecteur puis sous-directeur de l’enseignement technique agricole au ministère de l’agriculture. De 1974 à 1990, il devient Directeur de l’Ecole nationale supérieure d’horticulture et de son établissement rattaché l’Ecole nationale supérieure du paysage. C’est Jacques Chirac qui le nomme et lui demande d’être le maître d’œuvre de la réforme par laquelle l’ENSH devient Ecole de Spécialisation de 3ème cycle et sa section « art des jardins » devient l’ENSP. Raymond Chaux s’est enthousiasmé immédiatement par l’aspect Paysage de sa mission, de loin le plus innovant. Et c’est d’ailleurs en tant que Président de la section art des jardins qu’il a œuvré à la SNHF.

Après 1990, il a été chargé d’une mission de modernisation de l’enseignement supérieur dépendant du ministère de l’agriculture.

Il était membre titulaire de l’Académie d’Agriculture de France depuis 1993. Il était aussi Ingénieur général d’Agronomie honoraire, Chevalier de la légion d’honneur, Chevalier de l’ordre national du mérite, Commandeur du mérite agricole, Commandeur des palmes académiques.

Il s’est éteint dans la maison familiale de Biars sur Cère dans le Lot où il s’était retiré. La SNHF présente ses condoléances sincères et attristées à Françoise son épouse ainsi qu’à ses enfants et petits-enfants.

Hommage à Marcel Lecoufle

Hommage à Marcel LecoufleC’est avec une sincère tristesse que nous avons appris la décès de Marcel Lecoufle, dans la nuit du 13 au 14 décembre 2016.

Petit-fils du botaniste orchidéiste Henri Vacherot, Marcel Lecoufle a toujours baigné dans le monde des orchidées. En 1948, il quitte pourtant le giron familial pour créer sa propre entreprise. Elle restera une des grandes références internationales. A 98 ans, suite au décès de sa fille Geneviève, il devra se résoudre à sa fermeture. Pendant plus de 70 ans, il aura été un moteur pour l’orchidophilie française.

Pourtant, il ne s’intéressait pas uniquement aux orchidées. Ainsi, il publie Les plantes carnivores en 1993. Travailleur acharné jusqu’à la fin de ses jours, il venait de faire paraître Les Broméliacées en collaboration avec Albert Roguenant. La diffusion des connaissances était son cheval de bataille, et on ne compte plus le nombre de livres de vulgarisation qu’il a écrits.

Sa grande spécialité était Les Orchidées de Madagascar, ce qui l’amena à publier sous ce titre, un livre coécrit avec Jean Boser qui reste une référence.

Excellent photographe, il a très tôt fait des prises de vues en stéréo.

Son catalogue annuel était un modèle du genre, tant par sa concision, le nombre impressionnant d’espèces proposées à la vente, que par la qualité des photos.

Compte-tenu de son importance dans la vie du monde orchidophile français, la Société Française d’Orchidophilie (SFO) lui avait consacré un numéro spécial (n° 199) de sa revue L’Orchidophile à l’occasion de son centenaire. Une lecture très intéressante pour en savoir plus.

Il fut un temps où des réunions de la SFO se tenaient au siège de la SNHF. Certains d’entre nous l’ont donc connu à ces occasions. Il a laissé chez nous un excellent souvenir. C’est une immense perte que nous déplorons aujourd’hui. La SNHF et plus spécialement la section orchidées, s’associe au monde des orchidées pour présenter à sa famille et à ses anciens collaborateurs nos sincères condoléances.

Philippe Lemettais, président de la section orchidées

Hommage à Jean-Noël Burte

Hommage à Jean-Noël BurteC’est avec beaucoup de peine, que nous avons appris le décès brutal de Jean-Noël Burte le 1er décembre 2016.

A ses obsèques une délégation représentait la SNHF. Des fleurs et plantes entouraient Jean-Noël pour lesquelles il consacra sa vie.

Ingénieur horticole, ancien conservateur des jardins du Luxembourg (Sénat), il s’engage, comme ses deux prédécesseurs, à la SNHF dans le début des années 1980. Il est ensuite élu au conseil d’administration puis au bureau, sous la présidence de Michel Cointat. Il participe au redressement de la société nationale en très grande difficulté.

Ses interventions prioritaires concernent le fonctionnement administratif ainsi que les objectifs de la SNHF. Pour l’administration, il suggère l’informatisation de tous les services en les modernisant.

Il intervient sur le rôle des sections thématiques pour élever le niveau de leurs activités, afin de reprendre la place qu’elles occupaient antérieurement dans la profession horticole.

Le président Cointat s’intéressait aux sociétés affiliées dont le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCVS). Il suggère un rapprochement des deux associations. En tant qu’administrateur du CCVS et conseiller de la SNHF, Jean-Noël est sollicité pour aider à la mise en place de ce partenariat. En raison de divers changements au sein des deux structures, le rapprochement n’aboutira finalement pas.

Néanmoins, cette période de réflexions fait naître un organe important de la SNHF. Au cours des concertations, le projet de comité scientifique, initialement développé par Jean-Noël pour le CCVS, est adapté et transféré vers la SNHF. Notre actuel conseil scientifique voit le jour.

Administrateur, membre du bureau et membre fondateur du conseil scientifique de la SNHF, administrateur puis président du CCVS, ses différents mandats auront laissé une marque importante dans l’histoire des associations où il s’est engagé.

La monde professionnel et associatif perd un expert avisé. Sa disparition attriste ses nombreux amis qui s’associent à la SNHF pour entourer sa famille, enfants et petits-enfants, de leur affectueux réconfort.

La SNHF leur présente ses condoléances sincères et attristées.