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Soutenance d’une Thèse d’histoire à la SNHF: Les pépinières en France

C’est au sein de l’École des hautes études en sciences sociales que Michel TRAVERSAT a choisi de préparer une thèse de doctorat sur l’histoire des pépinières en France.

A l’initiative de la section Arbres et arbustes d’ornement, la réunion de soutenance publique a pu avoir lieu le 27 juin 2001 dans le grand amphithéâtre de la SNHF, sous la présidence érudite de Michel COINTAT.

Le jury comprenait Marie-Noëlle MICHEL (Université Paris XIII), Maurice AYMARD (Maison des sciences de l’homme), Gérard BEAUR (C.N.R.S) , Norbert PARGUEL (Université Paris VII) et Gilles POSTEL-VINAY (I.N.R.A).

Le travail doctoral s’ouvre sur un aperçu de la transformation de l’art des jardin de la fin du Moyen Âge à nos jours, pour pouvoir ensuite mieux étudier la place des végétaux dans l’agencement des sites.
La plus grande partie du recueil est ensuite consacrée à une présentation des pépiniéristes du XVIIe au XIXe siècle.
Une monographie sur les « marchands d’arbres » de Vitry-sur-Seine offre notamment une découverte du monde de la production à cette époque.

M. TRAVERSAT entraîne enfin son lecteur dans un tour de France des pépinières : la dernière partie de la thèse est une sorte d’annuaire descriptif des producteurs au sein des différentes régions. Parmi les sources mises à contribution dans son travail se trouvent les catalogues de plantes. Ces documents sont un legs essentiel des pépiniéristes du passé, et ils demeurent toujours la vitrine, si l’on peut dire, des professionnels contemporains.

La thèse met en relief leur utilité pour l’histoire de l’horticulture et laisse la porte ouverte à d’autres travaux. L’auteur incite notamment les chercheurs à prolonger l’analyse de cette masse de publications au sein d’un certain nombre de lieux où ces documents ont été conservés, mais où ils sont pour le moment bien peu étudiés : à la Bibliothèque nationale de France (service des recueils, cote S-33), à la Bibliothèque centrale du Muséum national d’histoire naturelle et au Service des cultures du même établissement, à l’Académie d’agriculture, à la S.N.H.F, etc.

Une autre des sources exploitées par M. TRAVERSAT réside dans les bulletins des sociétés d’horticulture, documents précieux permettant de suivre l’évolution de l’utilisation des ligneux et des végétaux de tout genre. Le monde de la recherche et les dispositifs universitaires ne se recoupent pas toujours. C’est pourquoi il est parfois difficile de faire reconnaître des travaux savants qui ne correspondent pas à une spécialité de faculté.

Les chercheurs doivent donc s’adresser à des structures para-universitaires beaucoup plus libres dans leurs champs d’investigations, comme l’E.H.E.S.S.

Ainsi en est-il du vaste thème de l’histoire des jardins, mémoire de pratiques, de réalisations et de débats, toujours actuels.

Norbert PARGUEL et Antoine JACOBSOHN

Michel TRAVERSAT, Les Pépinières. Etude sur les jardins français , sur les jardiniers et les pépiniéristes (1600-1900).
Thèse d’histoire, directeur : Maurice Aymard. École des hautes études en sciences sociales, juin 2001, 692 + 98 p.

2 thoughts on “Soutenance d’une Thèse d’histoire à la SNHF: Les pépinières en France”

    1. Bonjour,
      Excusez-moi mais je ne peux pas répondre à votre question. Je suis un archéologue du service archéologie du val-de-Marne. Je suis en train de chercher des informations concernant des pépinières à Vitry-sur-Seine et en particulier dans des lotissements entre 5 avenue Rouget de Lisle et rue Raphaël. J’ai noté la thèse de M. Traversat. Je n’arrive pas à trouver son PDF en internet et du moment que je dois rendre un rapport de diagnostic archéologique à l’emplacement que je vous ai dit, je voudrais savoir si vous pouvez m’aider et voir si dans la thèse il y a des informations sur Vitry-sur-Seine et si possible près des deux rues citées. Merci.
      Bien cordialement,
      Lapo Gianni Marcucci

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