[Section AAO] Visite du fruticetum de l’école du Breuil
Le 18 mai dernier, la section arbres et arbustes d’ornement se rendait à l’école du Breuil pour une visite du fruticetum.
Ce domaine – ouvert au public – comprend un arboretum qui compte plus de 1200 arbres d’une part et d’autre part la partie jardins de 13 ha où sont implantés les bâtiments de l’école.
Les jardins comprennent des carrés de vivaces, un jardin de rocailles, un plan d’eau aménagé, une roseraie, des vergers, un jardin de plantes dites commerciales (les annuelles) et enfin le fruticetum, jardin botanique spécialisé dans la présentation d’arbustes.
La visite
Nous sommes accueillis par Gérard Barbot, directeur des études. Lors de notre cheminement jusqu’au fruticetum, il nous présente les lieux, leur histoire et leur fin pédagogique, leur rôle dans le cadre de la formation des futurs jardiniers paysagistes.
A titre d’exemple, dès l’entrée se trouvent des carrés de plantes vivaces entourés de petites haies différentes : aubépine, laurier-tin, weigélia et en particulier Syringa x laciniata ou lilas persil formant une haie au feuillage très découpé et léger, d’un beau vert franc en cette saison.
Nous longeons une plate-bande de vivaces et nous remarquons qu’elles sont toutes soigneusement étiquetées comme le sont d’ailleurs tous les végétaux du jardin. En effet, les étudiants doivent apprendre entre autres choses le nom de toutes ces plantes et c’est d’une grande utilité pour la visite.
De l’autre côté se trouve un jardin de rocaille sous les arbres, joliment planté de petits œillets, d’ancolies, d’heuchères…
Le zéro pesticide à l'école du Breuil
Les bâtiments de l’école se trouvent au fond de la roseraie. On en profite pour nous expliquer les difficultés rencontrées lors du passage au « zéro phyto, zéro engrais et le moins d’entretien possible » pour tout le jardin, mais en particulier pour la roseraie et le verger. nous avons également parlé de l’intérêt du mélange des plantes pour limiter l’expansion de maladies, notamment. Ainsi on conçoit maintenant une roseraie avec des roses et des vivaces.
Retrouvez la suite de cet article de Monique Gervais et bien d’autres dans le prochain bulletin AAO à paraître à l’automne.