Nandina ou bambou sacré

Clinton & Charles Robertson sous licence CC
  • Nom latin : Nandina domestica.
  • Famille botanique : Berberidacées.

 

  • Principaux types : Le bambou sacré est la seule espèce du genre Nandina.Quelques cultivars :
    – ‘Madame Richemond’ : 1m-2m, très florifère.
    – ‘Fire Power’ est différent. Le buisson est plus petit avec des feuilles plus larges et très colorées, voire flamboyantes. En revanche, il ne fleurit pas.
    – ‘Gulf Stream’ mesure entre 60 cm et 1 m. Les coloris de ses feuilles changent au fil des saisons : rouge, vert puis pourpre orangé.
  • Utilisations : En pleine terre, isolé, au milieu d’un massif ou en haie libre mais cet arbuste pousse également très bien en jardinière. 

 

DESCRIPTION

  • Origine : Chine, Japon.
  • Principales caractéristiques : Nandina domestica est un buisson au port élancé dont la hauteur varie entre 1,50 m et 2, 50 m. Les tiges poussent verticalement et directement depuis les racines. Ses longues feuilles (50 cm environ) fines et persistantes sont composées de folioles de 4 à 11 cm de long pour 1,5 à 3 cm de large. Elles rappellent un peu celles du bambou mais en plus petit. Elles sont d’un beau vert brillant, changeant au cours de la saison selon les variétés. Les jeunes pousses sont rouge-orangé.
  • Période de floraison : De juillet à septembre ou octobre en panicules dressées. Les petites fleurs étoilées sont blanches, réunies en bouquets terminaux pointus. Elles donnent des fruits d’un beau rouge vif tenant une partie de l’hiver sur l’arbre, parfois jusqu’à la nouvelle floraison et très longtemps aussi en vase.
  • Rusticité : Le bambou sacré résiste jusqu’à -15°C à condition de le planter en situation protégée, à l’abri des vents froids et desséchants. Il tolère également une sécheresse passagère, mais supporte mal les périodes de canicule. Bonne résistance à la pollution atmosphérique.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Arbuste facile demandant peu d’entretien.
  • Sol : Apprécie les terres fraîches mais bien drainées, même pauvres et caillouteuses, neutres et plutôt légèrement acides mais pas franchement calcaires.
  • Exposition : une situation mi-ombragée, mais suffisamment lumineuse lui convient parfaitement.
  • Semis/Plantation : La multiplication s’effectue après stratification (exposition au froid) des graines dans du sable durant tout l’hiver au pied d’un mur exposé au nord. Elles seront semées au printemps sous châssis froid, mais le pourcentage de réussite assez faible.
    Il est possible également de faire des boutures à talon de 8 à 10 cm en septembre, à l’étouffée en pot pendant deux ans. Un peu long…
    Au fond, la technique la plus simple consiste à séparer les rejets au printemps que vous aurez suscité en procédant, à la fin de l’été, à une taille sévère pour favoriser les repousses.
  • Conduite de culture : Si vous achetez un sujet en conteneur, faites d’abord tremper le pot jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles à la surface, la motte sera ainsi bien humectée. Faites un trou de deux fois le volume du conteneur, incorporez un engrais, genre fumier décomposé dans le fond. Remettre la terre en faisant une cuvette à la surface et arroser copieusement.
    Un arrosage régulier sera nécessaire les deux premières années. Un paillis de feuilles mortes avant les fortes chaleurs, maintiendra la fraîcheur au pied. Le Nandina n’a pas besoin d’être taillé régulier, sauf pour le modeler, le réduire ou le nettoyer en enlevant les branches mortes ou disgracieuses.
  • Maladies et parasites courants : Parfois une virose réduit la dimension des folioles. Mais l’arbuste résiste bien aux attaques des insectes et des maladies cryptogamiques.

Fiche réalisée par Eliane de Bourmont, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.