Althéa

F.D. Richards sous licence CC.
  • Nom latin : Hibiscus syriacus.

 

  • Famille botanique : Malvacées.

 

  • Principaux types : Les genres Hibiscus et Althæa sont très proches, d’où le nom vernaculaire d’althéa souvent donné à cette espèce arbustive ligneuse.
  • Utilisations :
    – Au jardin : en isolé, en buissons, en groupes, en massifs, en haies fleuries, libres ou taillées, ou comme plante structurante dans les massifs de plantes vivaces.
    – Sur balcons et terrasses : en bacs carrés. Il peut être conduit en pyramide ou formé sur tige

 

DESCRIPTION

  • Origine : Également appelé « mauve en arbre », « guimauve en arbre » ou « ketmie des jardins », l’althéa, ou hibiscus de Syrie, est arrivé en Europe via la Syrie au XVIe siècle (1596). Originaire d’Asie tempérée (Chine, Inde), c’est la fleur nationale de la Corée du Sud.
  • Principales caractéristiques : De croissance moyenne à rapide, cet arbuste au port érigé, aux rameaux forts et dressés, peut atteindre 2 à 4 m de hauteur pour 1,50 m de large. Il forme un buisson au feuillage caduc, vert clair, aux feuilles ovales à trois lobes, plus ou moins dentés. Ses grandes fleurs, éphémères qui se renouvellent, solitaires ou par paires, simples ou doubles, rappellent celles de la rose trémière et apparaissent à l’aisselle des feuilles sur les pousses de l’année. On retrouve des variétés aux couleurs, blanches, bleues, roses, rouges ou bicolores, certaines d’entre elles ayant un cœur plus soutenu du plus bel effet. Les fleurs fanées ne restent pas accrochées. Les fruits (capsules) s’ouvrent à maturité pour libérer les graines.
  • Période de floraison : De juillet aux premières gelées.
  • Rusticité : Résiste à des températures de -15°C à -20°C, convient aux climats semi-continentaux.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Un arbuste facile à vivre doté d’une grande faculté d’adaptation.
  • Sol : L’hibiscus de Syrie prospère en tous types de sol, bien drainés. Il tolère le calcaire mais apprécie cependant une bonne terre de jardin, bien fertile. Une fois établi, il résiste à la sécheresse mais, confronté au manque d’eau, il peut laisser tomber ses boutons floraux, par une sorte d’instinct de survie.
  • Exposition : Ensoleillée voire mi-ombre, à l’abri des vents dominants. Éviter de l’exposer aux gelées printanières tardives.
  • Semis/Plantation : Il se sème aisément sans, toutefois, reproduire fidèlement la variété d’origine. Les nombreux cultivars d’Hibiscus syriacus sont multipliés par greffage ou bouturage. Les plantations peuvent s’effectuer tout au long de l’année (même en fleurs) avec des plantes fournies en pots ou conteneurs mais l’automne est la saison la plus favorable. On évitera les plants en racines nues, dont la reprise est plus difficile.
  • Conduite de culture : Hibiscus syriacus se soumet bien à la taille et aux formes qu’il convient de lui donner. Tailler court (8 à10 cm), avant le départ de la végétation, les jeunes rameaux pour favoriser l’émission de jeunes branches et obtenir une meilleure floraison, avec de plus grandes fleurs. Apporter au printemps de la matière organique ou une bonne fertilisation pour stimuler la croissance. Les soirs des jours de canicule, des arrosages copieux seront nécessaires.
  • Maladies et parasites courants : Aucune maladie n’est vraiment à signaler. Pour ce qui est des ravageurs, on surveillera les attaques de pucerons noirs entre avril et juin.

 

Fiche rédigée par Michel Grésille, SNHF, pour la section Arbres et arbustes d’ornement.