Abricotier japonais

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  • Nom latin : Armeniaca mume ou Prunus mume.
  • Famille botanique : Rosacées.

 

  • Principaux types : Le type botanique amélioré par la culture (sélection massale) a un fruit petit à chair ferme et acide. Il est très recherché au Japon surtout après avoir été salé et séché. De nombreuses variétés sont appréciées en Europe pour leur aspect décoratif : ‘Alba’ (à fleurs blanches) ‘Alboplena’ (à fleurs doubles) et ‘Alphandii’. Cette dernière est une ancienne obtention française (1885) à fleurs doubles, roses, dédiée à Jean-Charles Alphand, le célèbre ingénieur paysagiste français (1817-1891).

 

  • Utilisations : Également appelé Plum Blossom, l’abricotier du Japon peut être planté sur pelouse à condition que celle-ci soit bien entretenue et tondue régulièrement. En isolé et en alignement.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Nord de la Chine, Corée, Japon, introduit en France et en Europe vers 1844.

 

  • Principales caractéristiques : L’abricotier du Japon est un arbre au port étalé, arrondi, à l’écorce d’un gris verdâtre et aux jeunes rameaux vernissés, très esthétiques.

 

  • Période de floraison : Belle, abondante et parfumée, la floraison se produit à la fin de l’hiver et au début du printemps (fin janvier), mars selon le climat.

 

  • Rusticité : L’arbre supporte jusqu’à -15°C.

 

  • Qualités nutritives : L’abricot du japon est peu apprécié cru, cueilli sur l’arbre. Récoltés en vert, ses fruits confectionnent une boisson traditionnelle, l’umeshu, largement commercialisée en Asie et en France dans certaines épiceries spécialisées (notamment dans le 13e arrondissement de Paris) sous le nom de «vin de prune». Cette boisson apéritive a une saveur à la fois douce et aigrelette.Les prunes ou abricots sont aussi consommés, après avoir mariné avec du sel et du shiso, ou pérille de Nankin (Perilla frutescens), une préparation connue sous le nom d’umeboshi, qui, avec le riz, est à la base de l’alimentation japonaise.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Contrairement à l’abricotier commun, il ne supporte pas les terres trop calcaires ; il redoute les sols humides et mal drainés ainsi que les engrais azotés, (type engrais à gazon).

 

  • Exposition : Aime les emplacements ensoleillés, à situation abritée des vents et des gelées printanières.

 

  • Plantation : En automne ou au printemps.

 

  • Conduite de culture : L’abricotier du Japon ne supporte pas la taille ; si vraiment nécessaire, elle peut être faite en fin d’automne, ou en hiver en période hors gel.

 

  • Maladies et parasites courants : Ce bel arbre est sensible aux ravageurs et maladies de l’abricot commun et du pêcher. Il faudra si possible le cultiver éloigné du verger familial. Il craint particulièrement les capnodes (Capnodis tenebrionis) et les cossus qui creusent des galeries dans le bois : l’arbre dépérit et perd ses feuilles. 

    Papillon nocturne, le cossus gâte bois (Cossus cossus) se signale par de la sciure agglomérée devant l’entrée des galeries verticales creusées par sa grosse chenille. Cette dernière peut être éliminée à l’aide d’un fil de fer pointu que l’on introduit dans les galeries afin de l’extraire.

    Les branches peuvent être attaquées également par les scolytes, petits insectes noirs xylophages de 2 mm de long et leur larve).

    Effectuez des traitements d’hiver après la chute des feuilles en préventif.

 

 

Fiche rédigée par Claude Bureaux, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.