Pélargonium lierre

SNHF.
  • Nom latin : Pelargonium x hederaefolium.

 

  • Famille botanique : Géraniaciées.

 

  • Principaux types : Groupe de plantes de type arbustif à tiges grimpantes ou retombantes en l’absence de support. On connaît des cultivars à fleurs simples ou doubles, unis ou bicolores à feuillage panaché ou pointillé, des formes miniatures. Comme jadis chez les tulipes, certaines panachures sont dues à un virus transmissible par greffage.

 

  • Utilisations :
    – En pot ou en jardinières sur balcon, rebord de fenêtre, terrasse, véranda, en suspensions.- Au jardin en fleurissement estival de treillages, plus rarement en massif.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Tous les pélargoniums lierre (improprement appelés « géraniums » dans le langage courant) cultivés aujourd’hui dérivent de deux espèces sud-africaines (Pelargonium peltatum et Pelargonium lateripes) introduites en Hollande, puis en Angleterre au XVIIIe siècle. Pelargonium peltatum croît à l’état spontané dans la région côtière du Cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud), parmi d’autres plantes « grasses ».

 

  • Principales caractéristiques : Les pélargoniums sont des plantes pérennes généralement cultivées en annuelle sous les climats de type parisien. Leur feuillage est charnu et la floraison, en nombreuses ombelles, est continue en bonnes conditions de température et d’humidité.

 

  • Période de floraison : De mai aux premières gelées.

 

  • Rusticité : Hors de la zone côtière atlantique ou de la zone méditerranéenne, les pélargoniums ne sont pas rustiques. Pour les garder d’une année sur l’autre, ils doivent être rentrés à l’approche de l’hiver en serre ou dans un local frais et éclairé. Limiter les arrosages pour les faire entrer en repos végétatif. Les pélargoniums sont particulièrement sensibles à l’excès d’eau. En revanche, ils supportent très bien la chaleur.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Très facile.

 

  • Sol :
    – Au jardin : aéré, bien drainé, riche en humus, pH neutre autour de 7.

    – En potée ou jardinière : utiliser un terreau «spécial géranium» prêt à l’emploi ou préparer un mélange à parts égales de bonne terre de jardin (réserve d’éléments minéraux), de terreau horticole ou tourbe blonde (pour stocker l’eau), de sable grossier, perlite ou pouzzolane (pour l’aération) et de terreau ou de fumier très décomposé. Déposer une couche de gravier ou des billes d’argile dans le fond du récipient éviter toute rétention d’eau.

 

  • Exposition : Ensoleillée.

 

  • Semis/plantation : Tous les pélargoniums se bouturent aisément en arrière-saison ou au printemps. Pourtant, les jardiniers amateurs achètent l’essentiel de leurs plants en jardinerie ou auprès d’horticulteurs, qui doivent garantir un état sanitaire irréprochable. L’installation a lieu de mars à juin, lorsque tout risque de gelée est écarté. Pour une jardinière standard de 50 centimètres et pour une variété classique prévoir deux à trois plants maximum selon leur taille.

 

  • Conduite de culture : Pour fleurir généreusement, le pélargonium a besoin d’être bien « nourri ». Notamment lorsqu’il pousse en pot. Utilisez pour cela un engrais liquide ou soluble de type «géranium» ou «tomates», facile d’utilisation, en suivant les prescriptions indiquées sur le flacon. L’arrosage doit être équilibré : si le pélargonium résiste bien à la sécheresse, un stress hydrique trop sévère peut bloquer la floraison pendant plusieurs semaines. À l’inverse un arrosage systématique à intervalles réguliers est également à proscrire. De même que les bacs à réserve d’eau. Le mieux consiste à procéder à un apport d’eau dès que le premier centimètre de terre est sec.

    Une conduite raisonnée et une bonne fertilisation permettent de conserver des sujets durant plusieurs années, ce qui est appréciable dans l’exercice des concours de fleurissement.

 

  • Maladies et parasites courants : À l’extérieur, le pélargonium n’a pratiquement pas d’ennemis, s’il est sain au départ, planté et entretenu correctement, mais il faut l’inspecter régulièrement et intervenir aussitôt en cas d’attaque (bactériose, botrytis ou pourriture grise, rouille…).

    En ce qui concerne les ravageurs, surveiller pucerons, aleurodes et acariens. Depuis la fin des années 90 la chenille d’un papillon brun (Cacyreus marshalli) sévit dans le sud de la France. En cas d’attaque, détruire les tiges et feuilles infestées et traiter avec un insecticide bio à base de Bacillus thuringensis.

    Côté parasites fongiques, on connaît une rouille (Puccinia pelargoni), susceptible de causer des pertes importantes, heureusement rares dans ce groupe horticole, compte tenu de la sélection sanitaire pratiquée par les professionnels de la multiplication.

 

 

Fiche réalisée par Daniel Lejeune, administrateur de la SNHF.