Pêchers et nectariniers

Paul Long sous licence CC.
  • Nom latin : Persica vulgaris ouPrunus persica.

 

  • Famille botanique : Rosacées comme l’aubépine ou le cognassier.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Chine.

 

Principales caractéristiques : À la suite de sélections répétées durant près de six siècles, le nombre de variétés de pêcher connues, aujourd’hui est considérable. Pour mieux les identifier et les définir, les jardiniers les ont classées en plusieurs familles :

– Pêche à peau duveteuse, à noyau non adhérent,

– Pavies ou Perseques à peau duveteuse et noyau adhérent

– Nectarines

– Brugnons

– Pêche plate de Chine ou Platycarpa.

Il est conseillé de choisir des cultivars autofertiles comme :

– la nectarine ‘Alice Col’, la pêche ‘Grazia’ (chair jaune, peut être cultivée en colonne)

– la pêche ‘Andromède’ (chair blanche)

– la nectarine ‘Mesembrine’ (fruit plat à chair jaune)

– la nectarine ‘Sanguine d’Auvergne’ (chair rouge pourpre veinée de blanc, résistante à la cloque)

– la pêche de vigne à chair jaune (floraison tardive échappant ainsi aux gelées de printemps)

– la pêche ‘Sanguine de Savoie’ (très rustique)

– la ‘Reine des vergers’ (chair blanche, fruit rose)

– la pêche ‘Sanguine vineuse’ (chair fortement veinée de rouge)

– la ‘Red Top’ (chair jaune)

– la pêche ‘Amsden’ (chair blanche, résiste à la cloque et au monilia)

– ‘Grosse Mignone’ et ‘Téton de Venus’ (deux variétés historiques que l’on peut se procurer auprès des conservatoires d’espèces fruitières ou des associations de collectionneurs de fruits anciens ou oubliés)

 

 

  • Principales caractéristiques : Arbre des régions « tempérées chaudes », le pêcher est cultivé en plein vent, dans les zones ou la vigne prospère.

 

  • Rusticité : Il redoute les gelées printanières qui détruisent les fleurs. Les brusques variations de température, les courants d’air froids, les brouillards lui sont également préjudiciables.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Perméable, aéré et profond. Éviter les terres calcaires et argileuses.

 

  • Exposition : Plein soleil.

 

  • Semis/ plantation : Dans presque toutes les régions de France, au jardin familial, le pêcher est cultivé dans les jardins clos, en espalier, palissé sur des murs ou en isolé sur massifs floraux ou dans les potagers abrités peu éloignés de la maison.

    Le pêcher peut se multiplier par le semis de noyaux (qui n’assure pas la reproduction des variétés) ou par greffe, qui, elle assure, le maintien variétal.

    On peut obtenir facilement de jeunes pêchers en jardinerie ou chez tous les pépiniéristes grâce aux aptitudes de ses différents porte-greffe. Ils s’adaptent et poussent en tous terrains ne présentant pas d’humidité excessive.

 

  • Conduite de culture : Pour une bonne production, une taille fruitière s’effectue en mars. Elle doit être complétée au printemps et en été par un éclaircissage après la chute naturelle des fruits (après la nouaison) un ébourgeonnage, des pincements, l’effeuillage et une taille en vert aussitôt après récolte.

 

  • Maladies et parasites courants :

    – Cloque du pêcher : certainement la maladie la plus répandue, caractérisée par une boursouflure et une déformation des feuilles. Elle se manifeste dès l’ouverture des bourgeons surtout par temps froid et humide,

    – Chancre,

    – Oïdium,

    – Petite mineuse (chenille) du pêcher,

    – Puceron vert du pêcher et puceron cigarier du pêcher,

    – Mouche des fruits : elle pond sur les jeunes fruits et les fait pourrir (nombreux asticots à l’intérieur).

 

  • Récolte/ productivité : Toutes les variétés de pêches exigent d’être récoltées mûres et consommées dans la journée. Leur parfum et leur goût ne pourront être comparés avec les pêches récoltées avant maturité pour les besoins du transport. La pêche se conserve mal au congélateur. Sa conservation en sirop et en bocaux est la méthode la plus utilisée.

 

Fiche rédigée par Claude Bureaux, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.