Laurier-rose

Hadley Paul Garland sous licence CC.

 

  • Nom latin : Nerium oleander.
  • Famille botanique : Apocinacées.
  • Principaux types : Le genre Nerium comprend trois espèces : N. oleander indicum, N. oleander mascatence et N. oleander oleander. Les variétés de lauriers cultivées de nos jours sont des croisements entre ces différents types.

 

  • Principaux types : En haie, en massif, et en bacs ou jardinières.

 

DESCRIPTION

  • Origine :
    N. oleander indicum : Afghanistan, Pakistan, Chine, Inde, Japon.
    – N. oleander mascatence : Oman.
    N. oleander oleander : Bassin méditerranéen.
  • Principales caractéristiques : Les lauriers-roses sont des arbustes ou des petits arbres à fleurs, à port dressé, au feuillage persistant en forme de fer de lance, allongé. Hauteur de 80 cm à 5 m.
    Leurs fleurs simples ou doubles, largement étalées, sont réunies en bouquet à l’extrémité des rameaux où elles sont bien visibles.Il existe de nombreux coloris allant du blanc au rouge foncé, en passant par le jaune, le rose ou le saumon.

 

  • Période de floraison : Avril à novembre dans le sud de la France ; juin à octobre selon les variétés en région parisienne.
  • Rusticité : Résistant jusqu’à -7° ou -8°C. Quelques variétés, comme « Villa romaine », supportent des températures allant jusqu’à -12°C.
  • Toxicité : Toutes les parties de la plante sont toxiques. Mortel en cas d’ingestion par l’homme ou les animaux.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Terre profonde, argileuse et bien drainée avec un pH neutre à légèrement acide.
  • Exposition : Situation très ensoleillée et aérée.
  • Semis/Plantation : Facile par bouturage de jeunes pousses au printemps dans un sol léger et tenu très humide. Ses rameaux coupés s’enracinent même sans aucun soin lorsqu’on tient la partie inférieure plongée dans de l’eau avec éventuellement un morceau de charbon de bois pour éviter la corruption de l’eau. Placer ensuite le récipient dans un lieu aéré et à l’abri du soleil.
  • Conduite de culture : Dans le Midi et sur le pourtour méditerranéen, le laurier-rose peut vivre en pleine terre. Ailleurs, il se cultive en bac ou dans un grand pot à rentrer l’hiver dans une véranda ou un garage éclairé naturellement. Il faudra alors renouveler régulièrement la terre des bacs en effectuant un surfaçage chaque année.

    – En bac, les apports d’eau, garants d’une belle floraison, doivent être réguliers, surtout en été si l’exposition est chaude.

    – En pleine terre, l’arrosage peut s’avérer nécessaire en cas de forte chaleur, en veillant à ne pas mouiller les feuilles.De l’engrais au printemps aidera votre laurier-rose à repartir puis un apport régulier soutiendra sa floraison.

    Penser à rentrer les bacs dans un local frais et aéré en novembre, les ressortir après les dernières gelées, en général début mai.

 

  • Taille :
    – Taille de maintien et de nettoyage au début du printemps.
    – Taille d’un tiers des rameaux pour maîtriser sa hauteur.
    – Supprimer également les branches chétives.
    – Tailler à 50 cm du sol pour le recéper ou s’il a gelé l’hiver, il repartira sans problème mais ne fleurira pas ou peu cette année-là.

    En bac, il vaut mieux régénérer l’arbuste en supprimant les plus vieilles branches à la base tous les deux ans selon les besoins et faire un nettoyage sur le reste de l’arbuste.

  • Maladies et parasites courants :
    – Un chancre qui se développe sur les feuilles, les branches ou les inflorescences. Vous remarquerez alors des tumeurs à la surface rugueuse, les feuilles atteintes ne tardant pas à tomber. Couper les branches malades et brûlez-les. Désinfectez vos instruments de coupe.

    – La septoriose qui se traduit par des taches blanches se creusant une fois sèches, est fréquente sur les lauriers-roses conservés dans des locaux trop humides.

    Côté insectes, les cochenilles sont la bête noire du laurier-rose. On en dénombre une demi-douzaine d’espèces différentes. Elles aiment tout particulièrement se plaquer contre les nervures, au revers des feuilles, ou le long des rameaux pour sucer la sève. Leurs miellats favorisent l’émergence de la fumagine, un champignon grisâtre qui ternit le feuillage.

Fiche rédigée par Éliane de Bourmont et Claudine Lanneau, SNHF, section Arbres et arbustes d’ornement.