Hydrangea involucrata
- Nom latin : Hydrangea involucrata.
- Famille botanique : Hydrangeacées.
- Utilisations : Comme arbuste isolé, pour orner le pied d’un mur, en parterre de sous-bois frais.
DESCRIPTION
- Origine : Hydrangea involucrata est originaire du Japon.
- Principales caractéristiques : La hauteur de l’arbuste est de 1,20 m avec un port compact. Il porte de grosses feuilles caduques, oblongues vert foncé et velues. Les inflorescences sont plates composées de fleurs stériles blanches, bleuâtres ou rose en périphérie et de fleurs fertiles centrales bleues. À noter la forme sphérique des boutons floraux semblables à ceux des pivoines.Quelques variétés :
– ‘Gyokudank’ : fleurs blanches et doubles,– ‘Hortensis’ : panicules roses,
– ‘Yoraku Tama’ : panicules aux fleurs doubles rose nacré,
– ‘Viridescens’ ou ’Mitoritama’ : panicule bleu et vert.
- Période de floraison : De juin aux premières gelées.
- Rusticité : Au Japon, H. involucrata supporte des températures hivernales de -24 °C. En pareil cas, les anciennes tiges gèlent et de nouvelles repoussent sur la souche.
CULTURE
- Niveau de difficulté : Les Hydrangea sont relativement faciles à cultiver en pleine terre et en grand pot, si leurs besoins sont respectés.
- Sol : Apprécie les terrains acides, riches et frais. Les sols trop lourds doivent être allégés au moyen de sable et de compost mature.
- Exposition : H. involucrata a besoin d’humidité et d’ombre.
- Semis/ plantation : La plantation s’effectue en période de repos végétatif, soit d’octobre à avril selon les régions et jamais pendant un épisode de gel. Humidifiez chaque pot avant la plantation qui doit intervenir le plus rapidement possible après l’achat. Si le terrain est alcalin, ou calcaire (pH supérieur à 7), creusez une fosse que vous remplirez de terre de bruyère. Si le terrain est naturellement acide, il convient de creuser un trou double de celui du pot acheté, d’y jeter du compost mature, et quelques poignées de poudre d’os ou de corne broyée et de remplir le trou avec de l’eau.Pendant que l’eau s’infiltre, vous aurez le temps de retirer le pot pour constater la compacité de la motte racinaire qu’il faut ouvrir, soit par lacération latérale, soit par découpe en quatre par le dessous de la motte. Il est alors temps de planter en positionnant le collet de la motte au niveau du sol du jardin. Ramenez ensuite la terre en la compactant suffisamment autour de la plante puis arrosez de nouveau pour vous assurer les racines adhèrent bien aux particules du sol. Quelques arrosages lors du premier débourrement printanier favoriseront la croissance racinaire.
- Conduite de culture : Adaptez l’arrosage à la capacité drainante du terrain, de l’ensoleillement et de la pluviométrie. H. involucrata étant sensible à la sécheresse, sa vulnérabilité sera encore plus grande s’il est cultivé en pot. Apportez l’eau au pied de l’arbuste et jamais par aspersion : cela pourrait abîmer les inflorescences et favoriser l’apparition des maladies. L’eau calcaire est peu recommandée, privilégiez l’eau de pluie collectée dans un récupérateur d’eau.La fertilisation n’est pas à négliger si vous voulez que la plante puisse donner le meilleur d’elle-même. L’apport de compost mature est la meilleure solution. Il existe, en jardinerie, des engrais spéciaux pour «hortensias».
- Maladies et parasites courants : Comme tous les hydrangéas, H. involucrata est sensible à l’oïdium qu’il faut traiter au moyen de fongicide à base de soufre. En cas d’extrême humidité estivale, la plante peut être atteinte par la « pourriture grise » (botrytis) ou par des taches foliaires. Il est alors vivement recommandé de supprimer les parties malades, de combattre la stagnation d’eau, de traiter au permanganate de potassium et de désinfecter les outils. Dès la fin de l’hiver, la taille des vieilles fleurs et des tiges mortes contribue à assainir la plante.
Fiche rédigée par Frédéric Pernel, SNHF, section Art des jardins .
Pour en savoir plus :
– Les hortensias avec succès, Corinne Mallet, Rustica, 1997, 63 p.
– Hydrangea, répertoire international des noms des cultivars, Association Shamrock, Collection nationale (CCVS), 2004-2005, 73 p.
– Arbustes, Ulmerium Plantes de jardin, Didier Willery, Ulmer, 2012, pp. 134-141.