Echinocactus

Le « coussin de belle-mère » (Echinocactus grusonii) est l’espèce la plus connue et la plus facile à cultiver. Photo : Norbert Rebmann/SNHF
  • Nom latin : Echinocactus sp.

 

  • Famille botanique : Cactacées.

 

  • Principaux types :
     E. grusonii, espèce la plus connue, sous le nom de « coussin de belle-mère », est appréciée pour ses longues épines jaunes à blanches.
    Les autres espèces, à croissance lente, que l’on peut cultiver sont E. platyacanthusE. horizonthaloniusE. texensis, E. parryi. E. polycephalus et sa sous-espèce xeranthemoides.

  • Utilisations : Culture en serre ou en appartement dans un endroit bien lumineux. Les Echinocactus peuvent passer l’été au jardin en pot ou en rocaille, à condition d’être protégés contre l’excès d’eau.

 

Echinocactus horizonthalionus. Photo : Norbert Rebmann/SNHF.

DESCRIPTION

  • Origine : Comme la plupart des cactacées, les Echinocactus sont des plantes du Nouveau monde, plus particulièrement du Mexique et du sud des États-Unis (Texas, Arizona, Nouveau Mexique, Nevada, Utah et Californie). Elles sont connues en Europe depuis le début du XIXe siècle.

 

  • Principales caractéristiques : Il s’agit de plantes vivaces, discoïdes (rondes et aplaties), globulaires ou colonnaires qui peuvent atteindre jusqu’à 2 ou 3 m de hauteur et 1 m de diamètre, non ramifiées (sauf chez une seule espèce) avec des côtes bien marquées. Très épineuses, elles fleurissent après de nombreuses années de croissance pour donner des fleurs jaunes ou allant du rose au pourpre. Les Echinocactus sont surtout cultivés pour la beauté de leurs épines et leur port compact.

 

  • Période de floraison : Du milieu du printemps au début de l’été, uniquement chez les plantes âgées et bien exposées,

  • Rusticité : Résistance modérée au froid. E. polycephalus dont l’aire de répartition est plus nordique, (Arizona, Californie, Sud de l’Utah) est moins gélive. Mieux vaut les conserver en hiver à une température supérieure à 5°C, à l’abri de l’humidité.

 

CULTURE

E. platyacanthus dans son milieu naturel. Norbert Rebmann/SNHF
  • Niveau de difficulté : E. grusonii et E. platyacanthus sont faciles à cultiver, mais nécessitent un large espace. Les autres sont plus difficiles à entretenir.
  • Sol : Léger, bien drainant, composé de 1/3 de terreau horticole et de terre limoneuse, de 1/3 de sable non calcaire, à grosse granulométrie, de 1/3 de graviers (quartz, pouzzolane, perlite).
  • Exposition : Ces cactus apprécient les emplacements bien lumineux et tolèrent le soleil direct, au moins une partie de la journée. Une exposition ombragée risque de provoquer un développement moins harmonieux, des épines courtes et ternes.
  • Semis/Plantation : La multiplication se fait uniquement par semis de graines. On peut également se les procurer en jardinerie ou dans les magasins spécialisés qui offrent un choix plus important.
  • Conduite de culture : Pendant la période de végétation (du 15 mars à début octobre), arroser tous les 5 à 10 jours. Ne jamais apporter d’eau tant que la terre de surface est humide. Pendant l’hiver, ne pas arroser si les plantes sont maintenues à une température inférieure à 10°C ; arroser une fois tous les quinze jours à trois semaines en appartement. Attention à l’excès d’humidité qui peut causer la perte des plantes.
  • Maladies et parasites courants : Peu de maladies si la technique de culture est bonne. L’excès d’humidité peut entraîner l’apparition de pourriture, notamment des racines, causée par divers champignons parasites. Un excès d’humidité atmosphérique peut entraîner l’apparition de taches brunes disgracieuses sur l’épiderme. Parmi les ravageurs, surveillez les pucerons, les cochenilles farineuses et les acariens.

Fiche rédigée par Norbert Rebmann, SNHFsection Cactées et succulentes.