Cymbalaire des murs
Nom latin : Cymbalaria muralis.
Famille botanique : Scrophulariacées.
Principaux types : Cymbalaria muralis ‘Alba’ aux fleurs blanches, Cymabalaria muralis ‘Snow Wave’ aux fleurs blanches et feuilles bordées de crème, Cymbalaria muralis ‘Globosa Roseum’ aux fleurs roses, Cymbalaria aequitriloba, encore plus petite et aux feuilles velues.
Utilisations : Vieux murs, bords de terrasse, éboulis ou encore en suspension, couvre sol.
DESCRIPTION
Origine : Europe, Asie occidentale
Caractéristiques : Cymbalaria muralis est une petite plante aux multiples tiges plus ou moins ramifiées, longues de 20 à 80 cm, rampantes ou retombantes, capables de s’enraciner au niveau de chaque nœud. Ces tiges dessinent une enfilade de petites feuilles circulaires persistantes, d’un vert vif, plus ou moins bordées de pourpre. Elles habillent le support où elles se trouvent. Les fleurs naissent à l’aisselle des feuilles. Elles sont adorables avec leur forme de gueule-de-loup miniature. Zygomorphe et large de 1 cm, la fleur possède deux lèvres ainsi qu’un éperon nectarifère. Elles sont d’un mauve violacé, à la gorge jaune. Les fleurs sont positionnées au-dessus du feuillage afin d’attirer les insectes pollinisateurs. Une fois fécondées, le pédoncule déplace le fruit vers l’obscurité, à la recherche d’éventuelles fissures ou endroit caché, pour se ressemer.
Période de floraison : D’avril à septembre.
Rusticité : Rustique jusqu’à -19°C.
CULTURE
Niveau de difficulté : Très facile si laissée seule.
Exposition : Elle se développe à l’ombre, ou mi ombre, de préférence abritée du soleil direct de l’après-midi.
Sol : La cymbalaire se plaît en sol ordinaire, voire pauvre, et drainant.
Multiplication :
– Division : Les larges touffes, enracinées à chaque nœud, peuvent être divisées au printemps.
– Marcottage : On peut prévoir un pot enterré où se fera un marcottage naturel, à récupérer et transplanter à l’automne ou au printemps.
– Semis : Les graines sont semées en surface au printemps. Elles nécessitent 3 mois à 20°C pour germer.
Bon à savoir : une fois que la plante fleurit dans le jardin, le semis spontané reste le meilleur moyen de la multiplier et de maintenir la plante.
Conduite de culture : La cymbalaire croît volontiers dans les fissures d’un vieux mur, dans les interstices d’un dallage, au pied d’une construction, sur une rocaille, dans un pot ou encore sur un talus un peu frais. Elle peut être également très jolie en couvre sol entre des plantes plus imposantes ; en suspension et balconnière, associés à d’autres plantes aux fleurs plus grosses.
Cette plante est parfois de vie brève si elle a été repiquée. En revanche, les plantes arrivées d’elles-mêmes ou les semis spontanés sont très durables. Pour avoir la cymbalaire des murs dans son jardin, il faut donc la laisser s’installer et se ressemer. Lors du repiquage, la plante, aux tissus tendres, doit être manipulée avec douceur, et les racines doivent être le moins possible perturbées.
Maladies et parasites : Aucun à ce jour.
Fiche réalisée Jean-Marie Souil, section Plantes vivaces