Abricotier

Daniel Jolivet sous licence CC.
  • Nom latin : Armeniaca vulgaris ou Prunus armeniaca.

 

  • Famille botanique : Rosacées.

 

  • Principales variétés : Citons parmi les plus connues: ‘Bulida du Roussillon’, ‘Rouge du Roussillon’, ‘Luizet’, ‘Orangé de Provence’ (dit Polonais), ‘Bergeron’, ‘Pêche de Nancy’, ‘Rustique des Pyrénées’, ‘Orange Summer’ (le plus tardif), ‘Tardif de Tain’, ‘Paviot’.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Pendant longtemps, on crut que cet arbre était originaire d’Arménie, mais les voyageurs-naturalistes qui ont parcouru cette contrée ne l’y ont jamais trouvé à l’état sauvage. En fait, l’abricotier est originaire de Chine. Il était cultivé en Asie, un siècle avant notre ère et il s’est naturalisé jusque dans le nord-ouest de l’Inde et au pied du Caucase. Son introduction dans la région méditerranéenne est ancienne.

 

  • Principales caractéristiques : L’abricotier peut atteindre 5 m de hauteur, il peut être planté en plein vent. Dans le nord de la France, il accepte cependant la culture en espalier.

 

  • Période de floraison : Il fait partie d’une des premières floraisons (fleur blanc rosé) du printemps, entre février et avril.

 

  • Rusticité : L’abricot commun aime la chaleur et préfère les climats méridionaux à printemps sec. Dans les autres régions, sa floraison très précoce est souvent handicapée par les gelées tardives.

    L’actuel réchauffement climatique permet une culture intéressante au-dessus de la Loire.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.

 

  • Sol : Il prospère en toutes terres saines, même calcaires, mais il redoute les sols argileux compacts.

 

  • Exposition : Ensoleillée et abritée.

 

  • Conduite de culture : L’abricotier doit être impérativement cultivé sur un sol nu, sans herbe au pied, mais il apprécie beaucoup la présence d’un paillage pendant l’été.

    Il émet facilement de nouvelles pousses lorsqu’une branche importante doit être coupée, mais prenez alors toutes précautions pour favoriser la cicatrisation en appliquant du mastic sur les plaies.

 

  • Taille fruitière :
    – En formes libres (gobelet, demi-tige, haute tige) : Taillez aussi peu que possible afin d’éviter la parution de la gomme. Contentez-vous d’équilibrer la végétation en coupant, en novembre, l’extrémité des prolongements les plus vigoureux, ainsi que les branches poussant vers l’intérieur de la couronne.

    – En espalier : supprimez le vieux bois stérile. Sélectionnez les rameaux d’un an les plus aptes à assurer la fructification et son remplacement ultérieur.

    Faites une taille en vert, après fructification.

 

  • Maladies et parasites courants : Malheureusement, l’abricotier commun est victime de nombreux prédateurs et maladies qui peuvent agresser le tronc (chenille du papillon Cossus), les branches (cochenilles, gommose et scolytes), les jeunes pousses (tordeuses orientales), les feuilles (oïdium, cloque du pêcher, pucerons et araignée rouges) ou les fruits (mouche des fruits).

    Des insecticides ou fongicides, ainsi que des traitements d’hiver réalisés après la chute des feuilles peuvent s’avérer nécessaires au jardin familial.

 

  • Gastronomie/ récolte : L’abricot doit être mangé très mûr. Il supporte mal les transports à grande distance. Sa dégustation au jardin familial est appréciée car les fruits présents sur les marchés ont souvent été récoltés avant d’être à point : ils ne peuvent donner qu’une idée imparfaite de ce délicieux fruit.

    Les récoltes s’échelonnent, selon les variétés, de la première quinzaine de juillet à fin août.

 

 

Fiche rédigée par Claude Bureaux, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.