L’épidémiosurveillance

Reconnaître et suivre l’évolution des bioagresseurs au jardin (maladies et insectes nuisibles) représente le préalable à toute démarche de jardinage raisonné. On appelle ceci l’épidémiosurveillance, c’est l’outil principal de la surveillance biologique du territoire.

Accompagner pour réduire l’utilisation des pesticides

Cette surveillance biologique du territoire (SBT) a pour but d’accompagner les détenteurs de végétaux dans la diminution de leur utilisation de produits phytosanitaires ; et de sensibiliser les jardiniers amateurs aux organismes nuisibles réglementés (ONR) qui sont soumis à des mesures de lutte obligatoire.

Les outils de l'épidémiosurveillance

Le MOOC Santé des plantes

La Société Nationale d’Horticulture de France, avec l’appui d’Agrocampus Ouest, lance le MOOC Santé des plantes : de l’observation au diagnostic.

Ce MOOC donne toutes les clefs pour passer d’une simple observation au diagnostic, afin d’identifier précisément les causes de désordre affectant la santé des plantes : comprendre le fonctionnement des plantes, connaitre et identifier les principaux ravageurs et maladies des plantes.

Le guide d’observation et de suivi

épidémiosurveillanceOutil indispensable pour suivre la présence des bioagresseurs dans son jardin, le guide d’observation est divisé en 4 parties :

  • La présentation de la SBT en France et plus précisément pour les jardiniers amateurs,
  • Un guide d’apprentissage des techniques d’observations des maladies et ravageurs des végétaux,
  • Reconnaissance des auxiliaires naturels présents dans les jardins,
  • 85 fiches de surveillance des bioagresseurs dont 4 plantes invasives.
Les bulletins de santé du végétal

épidémiosurveillanceLes suivis des bioagresseurs se font de manière régulière afin d’avoir une évolution dans le temps de leurs populations. Ces observations sont synthétisées dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV), répartis par région. Dans ces bulletins, l’importance de la présence des bioagresseurs et de leurs dégâts est hiérarchisée.

Vigijardin

épidémiosurveillance

Cette application développée en collaboration avec l’équipe INRA de l’UMR Santé et Agro-écologie du Vignoble de Bordeaux et la SNHF permet d’identifier, sur la base de plus de 450 photos, les bioagresseurs du jardin. La plateforme est un outil idéal de promotion de l’épidémiosurveillance pour les jardiniers amateurs.

Animation du réseau d’épidémiosurveillance

Amateurs, professionnels, spécialistes et/ou passionnés ; tout le monde peut participer aux réseaux d’épidémiosurveillance. Il suffit de posséder un végétal !

Les observateurs sont regroupés par région et type de production. Pour les zones non agricoles cela représente environ 200 bulletins publiés tous les ans.

Le concours photos épidémiosurveillance

Chaque année la SNHF organise un concours photos réservé aux observateurs des réseaux d’épidemiosurveillance amateurs.

Michel Javoy, responsable bénévole du groupe de travail

*Avec le soutien de l’Agence Française pour la biodiversité, du ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. 

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