Cerisier

Fabuleuse récolte de cerises. Sandro Bartels sous licence CC.
  • Nom latin : Prunus cerasus.
  • Famille botanique : Rosacées.

 

  • Principaux types : Dans la vaste famille des cerisiers, on distingue plusieurs types :

    – le bigarreautier occupe le premier rang par son volume et sa beauté. Il donne des fruits à chair ferme et croquante au jus incolore et sucré. Outre la consommation en frais c’est le fruit idéal pour les conserves, les confitures, les salades et jus de fruits.

    – Le guignier, bien que cultivé depuis des siècles, n’a pas les mêmes faveurs auprès des amateurs, peut-être à cause de la présence fréquente de vers ou de sa décomposition rapide. Il donne des fruits à chair tendre et molle au jus coloré, doux et sucré. Il est possible de le transformer en jus de fruits, compotes et kirsch.

    – Le cerisier proprement dit est plus rustique et moins exigeant. Il donne des fruits à chair tendre et transparente, au jus incolore légèrement acidulé qui donnent d’excellentes confitures.

    – Le griottier, très rustique et rarement attaqué par les vers, donne des fruits (les griottes) à chair plus ou moins tendre et au jus très acidulé. Outre pour la confection de délicieuses confitures, les fruits sont exquis dans l’alcool ou pour la fabrication du ratafia ou du guignolet.

 

DESCRIPTION

  • Origine : Le cerisier est originaire des régions allant de la mer Caspienne à l’Anatolie occidentale. Dès l’Antiquité, les Grecs et les Romains l’ont mentionné dans leurs écrits et des peintures en attestent la présence à Pompéi. En France, il est cultivé depuis le Moyen Âge.

 

  • Principales caractéristiques : Le cerisier atteint des hauteurs différentes, de 3 à 15 mètres selon les porte-greffes. Ses fleurs sont très odorantes et blanches, les fruits (ou drupes) sont ronds, petits, charnus avec un noyau central et un pédoncule (ou queue) assez long. La peau est lisse, rouge ou jaune rosé avec une chair plus ou moins ferme.

    Comparée aux autres fruits, la saison des cerises est fort courte mais il est possible de l’étaler de mai à août grâce à de nombreuses variétés.

 

  • Période de floraison : Avril à mai selon les variétés (voir tableau ci-dessus).

 

  • Rusticité : Le cerisier peut s’adapter à toutes les régions en évitant les orientations nord dans les zones aux hivers froids. Les fleurs sont détruites à partir de -3°C. Altitude maximum : 1000 m.

 

  • Qualités nutritives : La cerise contient de la vitamine C et de la provitamine A ou bêtacarotène : elle est donc antioxydante.

 

CULTURE

  • Niveau de difficulté : Facile.
  • Sol : Pas d’exigence particulière. Le cerisier accepte bien les terres calcaires (surtout les cerises acides). Dans les sols très lourds, la sécrétion de gomme (gommose) est beaucoup plus fréquente.

 

  • Exposition : Ensoleillée, pas trop ventée.

 

  • Multiplication : Elle se fait par greffage de préférence en fente vers la mi-septembre. Prévoir un espacement de 8 à 12 m entre les cerisiers « hautes-tiges », de 6 à 8 m entre les cerisiers demi-tiges » et de 4 à 5 m entre les gobelets.

 

  • Conduite de culture : Le cerisier fructifie sur les bois ayant au moins deux ans. Taillez l’arbre uniquement en été ou en début d’automne. Ne couper que du bois jeune pour éviter la gommose.

 

  • Maladies et parasites courants : Le cerisier subit les attaques de nombreux ravageurs (insectes et acariens) et maladies (champignons, bactéries).

 

  • Récolte/productivité : La première production intervient sur des arbres de trois ans, mais un cerisier ne produit généreusement qu’à partir de 6-8 ans.

 

 

Fiche réalisée par Denis Retournard, SNHF, section Jardins potagers et fruitiers.